On peut consommer les plantes sauvages toute l’année.
En février, on trouve souvent les plantes à l’état de
rosette.
La ville regorge de plantes sauvages comestibles… Bien sûr
on sera limité dans notre cueillette par l’état du milieu dans lesquelles elles
poussent !
Les plantes croissent partout, sur les murs, dans les
interstices des trottoirs, sur les pelouses…
D’autres plantes sauvages sont toxiques ou bien possèdent
des vertus médicinales. Il convient de les présenter aussi dans cet
article !
Ainsi, dans la ville, on peut trouver (par ordre
alphabétique des noms latins) :
Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil
sauvage, Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et pointes tendres, les tiges
florales, les boutons floraux et les graines. La racine est toxique.
Plante médicinale :
Plante digestive, diurétique, dépurative, sudorifique,
antioxydante.
En usage externe : eczéma et inflammation cutanée.
Bellis perennis L., Pâquerette vivace, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs, les boutons floraux
et les graines.
Plante médicinale :
En interne : rhino-pharyngites, troubles hépatiques.
En externe : acné, soin des plaies.
Cardamine hirsuta L., Cardamine hérissée,
Brassicacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et boutons floraux,
les graines et la racine.
Plante médicinale :
Stimulation de l’activité hépatique et biliaire,
antispasmodique, contre les douleurs rhumatismales, toux, asthme, crampes
d’estomac.
Chelidonium majus L., Grande chélidoine,
Papavéracées :
Plante toxique et médicinale
:
L’Herbe-aux-verrues compte parmi les plantes faiblement
toxiques. Ses parties vertes renferment en effet différents alcaloïdes. Un
récit de Pline relate une des utilisations de cette plante depuis l’Antiquité.
Il disait avoir vu les hirondelles (en grec chelidon) rendre la vue à leurs
petits grâce à la sève de cette plante.
En médecine populaire, on utilise le latex frais pour
brûler les verrues.
La médecine officielle prescrit des médicaments à base de
Chélidoine contre les affections hépatiques et biliaires.
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes, on obtient du jaune d’or
(aucun additif) et du vert bronze (additif : fer).
Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse
commun, Astéracées :
Erodium moschatum (L.) L'Hér., Bec-de-grue
musqué, Géraniacées :
Euphorbia peplus L., Euphorbe des jardins,
Euphorbiacées :
Usages :
Le latex blanc qui s'écoule quand on blesse la plante
contient une substance caustique et irritante qui provoque une brûlure et
inflammation de la peau et des yeux. L'ingestion entraîne des complications.
Mais il a pu être extrait de ce latex une molécule, le
mébutate d'ingénol (« Ingenol mebutate » (en)), aux propriétés médicinales
prometteuses dans le traitement d'une affection cancéreuse de la peau (le
carcinome basocellulaire) et d'une affection cutanée précancéreuse (la kératose
actinique).
La kératose actinique est une affection cutanée qui touche
principalement les personnes âgées qui se sont exposées au soleil. Plusieurs
évaluations cliniques ont montré l'efficacité d'une crème contenant du mébutate
d'ingénol dans le traitement de la kératose actinique. Anderson et ses
collaborateurs dans une étude de phase IIb, ont observé une réduction
importante des lésions sur lesquelles était appliqué le gel au mébutate
d'ingénol. Dans une étude de phase III, Lebwohl et als ont confirmé
l'efficacité du traitement : une application de gel de mébutate d'ingénol une
fois par jour pendant deux ou trois jours sur les lésions actiniques entraîne,
après une phase irritative d'une semaine, une réduction considérable de leur
importance dans les deux mois qui suivent.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89sule_ronde
Hypochaeris
radicata L., Porcelle enracinée, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux et la racine.
Plante médicinale :
Affection hépatique ou biliaire, stimule la digestion.
Lactuca virosa L., Laitue vireuse,
Astéracées :
Plante médicinale :
Le suc de la laitue vireuse est un liquide blanc (laiteux,
d'où les laitues tirent leur nom) appelé lactucarium, très amère, un peu
semblable à l'opium dans son aspect, son extraction, ses manipulations mais
aussi dans l'optique de ses effets médicaux (antitussif, sédatif, antalgique,
faible anesthésiant, modérateur du transit intestinal, sudorifique,
anti-nerveux, stimulant général à faible dose, soporifique à plus forte
dose...).
Le lactucarium forme un latex séché dans lequel se
retrouvent deux principes actifs concentrés appelés lactucérol et lactucine qui
seraient à l'origine des effets principaux et capables de provoquer une
somnolence. Toutes les laitues contiennent ce suc en quantité variable,
notamment dans leur tige d'où il est extrait par incision au moment de la
floraison. Les laitues cultivées en possèdent elles aussi les propriétés en
plus de leur valeur nutritionnelle, étant riches en vitamines et oligo éléments
ainsi qu'en fibres.
Le lactucarium est utilisé en homéopathie dans l'insomnie
et la bronchite. On lui attribue aussi des effets sédatifs, analgésiques et
expectorants alors que la médecine conventionnelle moderne ne l'utilise plus
que très peu avec un déclin de son exploitation pharmaceutique. Il fut
cependant utilisé et étudié jusqu'au milieu du XXème siècle et persiste dans
certains domaines de la phytothérapie.
La plante et son suc ont été fréquemment utilisés depuis
l'Antiquité et jusqu'au XXème siècle pour soulager et soigner un grand nombre
de maux sans présenter de risque. Ils ont vécu à côté ou ont été remplacés par
d'autres remèdes se montrant plus actifs ou spécifiques, et plus
particulièrement l'opium qui posa la question d'une limite aux médicaments les
plus adaptés ou suffisants. Des usages traditionnels ont encore lieu dans des
pays comme l'Égypte où les produits de la plante peuvent être administrés aux
enfants en préférence d'autres remèdes plus délicats, notamment comme sédatif
nerveux.
Outre les vertus déjà évoquées, la plante se montre aussi
diurétique et faiblement sudorifique, anti-diarrhéique, minéralisante
(rafraîchissante, la laitue cultivée possède en outre beaucoup de vitamine C),
légèrement hypnotique mais également onirique (favoriserait les rêves),
réducteur de l'activité sexuelle (prolongation de l'acte chez l'homme,
modérateur des pulsions, agit contre la spermatorrhée). Ses similitudes avec
l'opium sont donc nombreuses et ont inspiré, mais sans succès mesurable
cependant, sa substitution aux narcotiques, notamment pour tenter de luter
contre les dégâts sanitaires provoqués par l'opium avant qu'il ne soit interdit
(voir ci-dessus en section Histoire). Mais contrairement à celui-ci, elle est
dénuée d'effet constipant et se montre digestive (tonique amère) et
astringente, stimulant la digestion tout autant que le moulage des selles. Elle
se différencie aussi par son absence de congestion cérébrale ou encore d'effet
euphorisant relatifs aux opiacés.
Son association avec l'opium a fait partie du Codex médical
à la hauteur de deux parts de lactucarium pour une part d'opium. Cette
association est utilisée pour adoucir les effets secondaires de l'opium (contre
la constipation, effet tonique sur les fonctions vitales) tout en
potentialisant ses effets sédatifs (sur la douleur, la toux, les spasmes, la
nervosité...). Ces proportions permettent de limiter les quantités nécessaires
d'opium jusqu'à moitié dans les affections qui y sont sensibles. En composant
unique, elle est finalement susceptible d'avoir dans une mesure modérée les
mêmes usages thérapeutiques que l'opium sans provoquer d'addiction ni d'effet
secondaire opiniâtre ou dangereux grâce à des modes d'action très différents.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Laitue_vireuse
Lepidium
didymum L., Corne-de-cerf didyme, Brassicacées :
Distribution :
Lepidium didymum est originaire d'Amérique du Sud et
introduite sur tous les continents. Cette espèce devenue cosmopolite continue à
étendre sa distribution ; elle est considérée comme envahissante à Saint-Pierre
et Miquelon où un arrêté préfectoral a été pris pour limiter sa propagation.
Utilisations :
Dans son aire d'indigénat, Lepidium didymum est consommé
comme légume et utilisé comme plante médicinale pour traiter diverses
affections (entres autres cancer, gangrène, hémorrhoïdes).
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lepidium_didymum
Melissa officinalis L., Mélisse officinale,
Lamiacées :
Utilisations :
Plante mellifère :
Cette plante est naturellement mellifère et produit un
nectar que les abeilles récoltent pour le transformer en miel. Elle entre également
dans la recette de certains attire-essaim.
Usage thérapeutique :
Elle était très appréciée au XIXe siècle pour ses
propriétés digestives et infusée elle offre une tisane apaisante. De plus elle
renferme une essence qui est un tonique nerveux. Il était fabriqué avec les
feuilles de mélisse fraîches un alcoolat appelé eau de mélisse ou Eau des
Carmes.
Les polyphénols de la mélisse sont antiviraux : contre
l'herpès qui produit des vésicules blanchâtres, une infusion appliquée
régulièrement sur les lésions aiderait à éliminer les éruptions en quelques
jours et à réduire la fréquence d'apparition.
Usage culinaire :
En cuisine, la mélisse donne une saveur fraîche aux
viandes, volailles, poissons, salades de fruits et de légumes, aux soupes et
aux puddings. Elle est utilisée en Espagne pour aromatiser le lait. Elle entre
dans la composition de certaines liqueurs comme la Bénédictine.
Usage en herboristerie :
La Mélisse officinale est le plus souvent utilisée pour ses
vertus calmantes et relaxantes. De fait, elle régule l'influx nerveux, ce qui a
une action bénéfique sur la tachycardie, mais réduit aussi les spasmes de
l'estomac et du côlon (elle a également des propriétés antifongiques). En
infusion, la mélisse a un effet légèrement sédatif, et favorise de plus la
sudation, c'est pourquoi elle est recommandée dans des cas d'insomnie, ou par
forte chaleur chez le nourrisson et les personnes âgées.
Son huile essentielle est composée de citral, de
citronellol, d'eugénol, de géraniol, de flavonoïdes, de polyphénols et de
triterpénoïde.
Préparer une décoction (infusion) : plonger deux belles
branches de mélisse (50-100 g) dans un litre d'eau froide que l'on portera à
ébullition. Retirer du feu, laisser infuser 10 minutes puis filtrer. À boire
tiède ou frais.
Histoire :
La Mélisse officinale a remporté un succès en France à
partir du XVIIe siècle. C'est l'époque où les Carmes ont mis au point la
fameuse eau de mélisse, qui soulageait les dames de la cour du Roi-Soleil
sujettes à des malaises nerveux. Même le cardinal de Richelieu gardait à portée
de main son flacon pour soigner ses migraines.
Symbolique :
Mélisse est aussi un prénom révolutionnaire mais assez
rare. Il est attribué pour la première fois en 1982 (trois fois), puis depuis
une quinzaine de fois par an. Il se fête le 25 mai (6 prairial).
Calendrier
républicain :
Dans le calendrier républicain, la Mélisse était le nom
attribué au 6e jour du mois de prairial.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lisse_officinale
Oxalis
corniculata L., Oxalis corniculé, Oxalidacées :
Utilisations :
Les feuilles peuvent être consommées crues en salade, elles
peuvent aussi être mises à tremper dans de l'eau sucrée pour en faire une
limonade. Les feuilles ont une saveur acide rappelant celle de l'oseille. Elles
ne doivent pas être consommées en grandes quantités en raison de la présence de
l'acide oxalique (7-12 % d'oxalate[réf. nécessaire]).
Au Japon, elle symbolisait la protection contre les démons,
et est souvent représentée dans les Kamon.
En médecine traditionnelle indienne, l'oxalis corniculé est
utilisé comme anti-inflammatoire, digestif, diurétique et antiseptique. Il est
aussi réputé traiter la diarrhée et les maladies de peau.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Oxalis_corniculata
Picris echioides L., Picris fausse vipérine,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Picris hieracioides L., Picris
fausse-épervière, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé,
Plantaginacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines
et la racine.
Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations
bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées,
brûlures, enflures et piqûres d'insectes.
Ranunculus bulbosus L., Renoncule bulbeuse,
Renonculacées :
Plante toxique :
Cette plante, comme les autres renoncules, contient de la
renonculine, un glycoside toxique évité par le bétail à l'état frais, mais
quand la plante sèche la toxine disparaît, de sorte que le foin contenant la
plante est sans danger pour la consommation animale.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ranunculus_bulbosus
Ranunculus ficaria L., Ficaire fausse-renoncule,
Renonculacées :
Plante comestible et toxique :
On consomme les jeunes feuilles.
La récolte de la Ficaire fausse-renoncule doit avoir lieu
uniquement jusqu’à la floraison, car après elle devient toxique et irritante
pour les muqueuses.
Rubus ulmifolius Schott, Ronce à feuilles
d'Orme, Rosacées :
Utilisation :
Cette ronce est utilisée pour recoloniser les milieux
arides soumis à l'érosion.
Plante comestible :
Le fruit est une polydrupe comestible (mûre) localement
très appréciée.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubus_ulmifolius
Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée,
Astéracées :
Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine,
sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».
Plante tinctoriale :
Les feuilles produisent des pigments verts et les fleurs
des pigments jaunes pour les teintures.
Senecio jacobaea, Hypochaeris radicata
& Bellis perennis poussant côte à côte :
Détails :
Senecio jacobaea :
Hypochaeris radicata :
Bellis perennis :
Senecio vulgaris L., Séneçon commun,
Astéracées :
Plante toxique :
Toutes les parties de la plante renferment des alcaloïdes
pyrrolizidiniques : sénéciphylline, sénécionine (Z-isomère), rétrorsine
(E-isomère), spartioidine, usaramine, integerrimine. Ces diesters pyrrolizidiniques
sont hépatotoxiques.
Plante médicinale :
Traditionnellement présenté, sans preuve pharmacologique,
comme susceptible d'améliorer la circulation veineuse. En Haute-Provence, c'est
une plante considérée comme antitraumatique (pour les contusions) et résolutive
(cataplasme) de la médecine populaire.
Le Séneçon commun fut une plante médicinale mais en raison
de sa toxicité hépatique, il a été transféré par l'arrêté du 25 août 1997 de la
liste A à la liste B (plantes dont le rapport bénéfices/risques est négatif).
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9ne%C3%A7on_commun
Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les tiges.
Stellaria media (L.) Villars, Mouron
des oiseaux, Caryophyllacées :
Plante comestible :
La plante est comestible pour l'homme, on peut par exemple
en faire une soupe. Il s'agit aussi de l'une des meilleures salades sauvages :
douce, pas amère et renfermant calcium, silice, magnésium, vitamine C. Au
Japon, elle fait partie de la traditionnelle salade en début d'année : la
salade aux 7 herbes (voir la fête du Nanakusa-no-sekku).
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stellaria_media
Taraxacum officinale Weber, Pissenlit
officinal, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges florales, les boutons
floraux, et la racine.
Plante médicinale :
En interne : diurétique, soulage les affections hépatiques,
la goutte et les rhumatismes.
En externe : eczéma et autres affections cutanées.
Plante tinctoriale :
Autrefois la racine était torréfiée pour remplacer le café
et donnait un colorant magenta (rose).
Source :
http://nature.jardin.free.fr/vivace/mc_taraxacum_officinale.htm
Bon nombre de fruits, de plantes tachent les tissus si on a
le malheur de les renverser. Qui n'a jamais renversé un verre de vin sur la
nappe, ou écraser une framboise sur sa chemise... Mais, même si l'on a des
problèmes pour enlever ces auréoles, ce ne sont pas forcément des produits de
teinture. Il ne faut pas confondre taches et teinture. Voici la liste de
quelques faux amis:
La cerise qui ne donne que des vieux roses séchés
La fraise
La framboise...bref la plupart des fruits rouges
Le bleuet qui n'a jamais donné de bleu, comme cela est bien
souvent indiqué à tort dans des ouvrages anciens
Les racines de pissenlit qui devraient donner un
"rouge tomate" mais qui, en fait ne donnent que des litres de sueur
perdue pour arracher ces racines...
Source : http://lesfilsdutemps.free.fr/tincto.htm
Umbilicus rupestris (Salisb.) Dandy, Nombril
de Vénus, Crassulacées :
Plante comestible :
Les feuilles sont comestibles.
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Plante tinctoriale :
Une décoction des feuilles d’Ortie dioïque donne du jaune.
On peut aussi obtenir une sorte de décalque des feuilles,
en les « frappant » entre deux morceaux de tissu.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière.
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie
dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
L'Ortie et les insectes:
Voir l'article d'Hervé Guyot
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i158guyot.pdf
Veronica chamaedrys L., Véronique petit-chêne,
Scrophulariacées ou Plantaginacées :
Plante médicinale :
Elle a des propriétés astringentes, eupeptiques et
cicatrisantes, les mêmes que celles de la Véronique officinale. Elle est peu
utilisée car la présence d'aucuboside peut provoquer des diarrhées.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_petit-ch%C3%Aane
Vicia sativa L., Vesce cultivée,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses terminales et les
inflorescences encore jeunes.
Viola odorata L., Violette odorante,
Violacées :
Utilisations :
Propriétés industrielles :
La Violette odorante est utilisée en parfumerie. On ne
distille toutefois pas les fleurs mais les feuilles. Le produit obtenu possède
une note verte, poudrée, légèrement cireuse. La note 'fleur de violette',
typique et plus douce est obtenue grâce à des molécules de synthèse.
Utilisation alimentaire :
Les feuilles riches en mucilages contiennent de la vitamine
A, beaucoup de vitamine C, des sels minéraux et des saponines. Les feuilles
jeunes peuvent être ajoutées crues aux salades ou les plus vieilles, plus
fibreuses, être cuites dans des soupes qu'elles épaississent du fait de leur
mucilage.
Les fleurs servent de décor aux pâtisseries, fraîches ou
confites au sucre. Elles sont émollientes, expectorantes, diaphorétiques et
laxatives.
Propriétés médicinales :
L'infusion de fleurs de violette odorante est sudorifique.
Toutes les violettes ont des propriétés émollientes et
expectorantes, et ont été employées dans le traitement de maladies
respiratoires telles que la bronchite et la coqueluche, encore de nos jours
sous forme de pastilles à sucer.
La violette odorante a une longue histoire d'utilisation en
herboristerie. On lui a attribuée, sans aucune preuve, des vertus contre
l'épilepsie, l'asthme, les maladies de peau et l'eczéma. Ce serait également un
laxatif doux, un dépuratif, un diurétique, un émollient...
Des bains à base de décoction de feuilles donneraient des
résultats pour les maladies rhumatismales.
La racine est émétique du fait de la présence de violine.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Violette_odorante
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012