mercredi 7 mars 2018

Animations botaniques avec le Conseil départemental de la Vendée

En partenariat avec le Conseil départemental de la Vendée, je vous propose deux animations qui se dérouleront à l’étang du Plessis-Bergeret à La Ferrière.



L’inscription est obligatoire en appelant la Cité des Oiseaux (85130 Les Landes-Genusson) au 02 51 67 60 60
ou en réservant en ligne sur le site suivant :  http://vendee-billet.for-system.com/z8501e4x69236_fr-Autres-espaces-naturels-departementaux.aspx?Param/IdProprio=7645









La première aura lieu le samedi 26 mai 2018, dans le cadre de la Fête de la nature, de 14h à 17h.




Nous ferons apparaître les pigments contenus dans les feuilles et fleurs que nous aurons récoltées, en les martelant sur des pièces de tissu.
C’est une technique ancienne, appelée « tataki-zomé » en japonais.
« tataki » signifie marteler et « zomé », teindre d’où teindre en martelant.















 
La seconde aura lieu le samedi 16 juin, de 15h à 17h.

Nous récolterons des végétaux que nous identifierons avant de les monter sous la forme d’un herbier mobile.




 

mardi 6 mars 2018

Le barrage du moulin Papon à La Roche-sur-Yon (85)


La lande :








Erica cinerea L., Bruyère cendrée, Éricacées :







Plante médicinale :
Cette espèce de bruyère est utilisée pour ses propriétés antiseptiques urinaires et diurétiques ainsi que pour éliminer l'excès d'acide urique. L'analyse de la plante a permis d'identifier l'agent thérapeutique principal : l'arbutine.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruy%C3%A8re_cendr%C3%A9e






Hieracium pilosella L., Épervière piloselle, Astéracées :










Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée, Astéracées :





Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux et la racine.

Plante médicinale :
Affection hépatique ou biliaire, stimule la digestion.





Achillea millefolium L., Achillée millefeuille, Astéracées :



Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune (aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs (aromatisent les boissons).

Plante médicinale :
C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif, dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections hépatiques chroniques.
En usage externe contre les douleurs articulaires et les impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire d'herbe-à-la coupure).
Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».






Quercus robur L., Chêne pédonculé, Fagacées :









Plante tinctoriale :
A partir de l'écorce, on obtient du beige jusqu'au brun (aucun additif), du gris et du noir (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme les glands (en purée) et les jeunes feuilles.

Plante médicinale :
L’écorce est employée sous forme de gargarisme, mais aussi de lavements et de bains pour traiter les infections et inflammations cutanées. Ajouter 3 cuillerées à soupe dans 250 ml d’eau et faire bouillir 15 minutes. Les bains sont également efficaces en cas d’hémorroïdes, utérite, sudation excessive des pieds et comme sédatif. En usage interne, l’infusion d’écorce agit contre la diarrhée.





Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée, Astéracées :




Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».





Centaurea sp., Centaurée, Astéracées :










Cytisus scoparius (L.) Link, Genêt à balais, Fabacées :




Plante tinctoriale :
A partir des fleurs, on obtient du jaune (aucun additif) ; à partir des rameaux juste fleuris, on obtient du jaune vif un peu vert (aucun additif), du vert vif (additif : cuivre).

Plante médicinale et toxique :
La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des flavonoïdes (génitoside, spiracoside et scoparoside, entre autres) et des alcaloïdes. Parmi les alcaloïdes (une vingtaine en tout) on citera la spartéine, majoritaire dans les rameaux, et la lupanine majoritaire dans les graines, mais aussi l'ammodendrine et l'hydroxylupanine.

Traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique et pour le traitement des troubles circulatoires (la présence de flavonoïdes explique cet usage). Les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine pour les besoins de l'industrie pharmaceutique. Cet alcaloïde possède différentes propriétés pharmacologiques : il a un effet régulateur sur les battements cardiaques (en fait, il soustrait le cœur à l'influence du système nerveux végétatif), il est donc indiqué pour le traitement de l'éréthisme cardiaque. Par son activité ocytocique (il augmente les contractions de l'utérus) il peut servir, sous forme injectable, à déclencher un accouchement (il est potentiellement abortif… donc contre indiqué en cas de grossesse).

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%AAt_%C3%A0_balais

Plante pour la vannerie :
Les rameaux peuvent servir à confectionner des boudins en vannerie spiralée.













Lycoperdon perlatum Pers., Vesse-de-loup perlée, Agaricacées :




Les Vesses-de-loup perlées sont considérées comme comestibles quand elles sont jeunes et que la gleba est homogène et blanche. Elles deviennent non comestibles à mesure qu'elles vieillissent : la glèbe devient jaunâtre, puis se développe finalement en une masse poudreuse de spores vert-olive.

Les « œufs » de certaines amanites mortelles peuvent être confondus avec les Vesses-de-loup perlées. Pour cette raison ces champignons doivent toujours être tranchés à la verticale et on doit inspecter les structures de développement d'un champignon. Toutefois, les Amanites n'ont généralement ni « perles », ni de surface bosselée.

Les spores de Vesses-de-loup sont ornées de nombreux piquants microscopiques qui peuvent causer une grave irritation des poumons (lycoperdonosis (en)) lorsqu'elles sont inhalées directement (Anon. 1994 ; Strand 1967).

Source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Vesse-de-loup_perl%C3%A9e






Achillea millefolium L., Achillée millefeuille, Astéracées :











Arbres, arbustes et fleurs en bordure de la lande :











Frangula alnus Mill, Bourdaine, Rhamnacées :






Plante toxique :
Les fruits et l'écorce fraîche contiennent des composés anthracéniques dont la forme réduite est émétique donc très toxique, mais le séchage permet leur oxydation en anthraquinones.

Son fruit, très prisé des chevreuils notamment, contient un alcaloïde aux effets psychotropes.

Plante médicinale :
L'écorce séchée contient de 6 % à 9 % d’anthranoïdes (ses baies en contiennent aussi mais seulement 3 % à 4 %) et est utilisée comme laxatif stimulant. À réserver à un usage occasionnel, car elle est irritante pour le côlon.

Autres propriétés :
Le charbon de bois obtenu avec cet arbuste permettait vers 1860 de fabriquer de la poudre noire à faible vitesse de déflagration, utilisée dans les carrières de pierres ornementales pour fournir de gros blocs non fracturés. C'est notamment elle qui permit d'extraire pour Charles Garnier dans les mines de fluorine de Voltennes (La Petite-Verrière, en Morvan, France) les gros blocs nécessaires à la fabrication des 189 colonnettes (de 55 cm de hauteur d'un seul tenant au final) qui décorent les balcons de la nef du Grand Escalier du Palais Garnier, l'opéra national de Paris. La bourdaine est également un plante mellifère, grâce à ses petites fleurs riches en nectar, dans lesquelles les abeilles puisent pour faire un miel très riche et très apprécié.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourdaine

Plante pour la vannerie :
Son bois est blanc, il peut être utilisé pour la vannerie ou pour fabriquer des tuteurs.

Source : http://www.orthez.educagri.fr/fileadmin/user_upload/pdf/Actus/Eco-parlement2015/Lien_4_-_plantes.pdf

Plante tinctoriale :
A partir de l’écorce, on obtient de l’orangé (aucun additif).
A partir des baies vertes, on obtient du jaune brillant (aucun additif).
A partir des baies mûres, on obtient du violet (en rajoutant du vinaigre dans l’eau de rinçage) et du vert (aucun additif).














Hypericum humifusum L.Millepertuis couché, Clusiacées ou Hypéricacées :










Rumex acetosa L., Oseille commune, Polygonacées :






Utilisations :
L'oseille commune est utilisée en soupes, dans des sauces ou en salades. Son goût acidulé lui vient de l'acide ascorbique qu'elle contient. Cela lui permet de relever la saveur de certains poissons et surtout de dissoudre ou d’amollir les fines arêtes. Le calcium qu’elles contiennent devient alors disponible. À consommer avec modération car l'oseille contient de l'acide oxalique.


Il existe des variétés à pétiole et nervures rouges, utilisées pour l'ornement.

Grâce à sa racine pivotante, elle peut être utilisée pour drainer les terrains hydromorphes.

Caractère bio-indicateur :
Indique un sol au Ph à légèrement acide (~6,5). C'est aussi une des rares indicatrices des sols en équilibre (avec le Mouron blanc, le Plantain lancéolé et la Luzerne d'Arabie).

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oseille_commune














Digitalis purpurea L., Digitale pourpre, Scrofulariacées :







Plante toxique et médicinale :
La digitale est une plante extrêmement toxique (10 g de feuilles sèches et 40 g de feuilles fraîches sont mortels pour l'homme) dont on extrait la digitaline ou digitoxine, utilisée comme tonicardiaque. Ces substances sont des glycosides cardiotoniques utilisés dans le traitement de la tachycardie et de l'arythmie cardiaque. Elle est plus prisée que la digitale jaune parce qu'elle contient plus de principes actifs que cette dernière.

La plante contient des sucres complexes (hétérosides) dont la digitoxine, la digoxygénine, la gitixoside, la digitaloside, la sapogénine, la digitonine, la digitoflavine. Ces substances régulent, ralentissent et renforcent (les 3 "R") les battements des muscles cardiaques. L’industrie pharmaceutique utilise plutôt la digoxine extraite de la digitale laineuse originaire des pays balkaniques en raison de sa résistance au gel et à sa plus forte teneur en principes actifs.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Digitalis_purpurea


 



Ulex europaeus L., Ajonc d'Europe, Fabacées :





Plante tinctoriale :
A partir des jeunes pousses et des fleurs, on obtient du jaune (aucun additif) et du vert vif (additif : cuivre).

Plante toxique :
Les graines sont toxiques

http://www.aujardin.info/plantes/ajonc.php





Salix atrocinerea Brot., Saule roux, Salicacées :




















Cerastium glomeratum Thuill., Céraiste aggloméré, Caryophyllacées :











Au bord de l’étang :














Corrigiola litoralis L., Corrigiole des rives, Caryophyllacées :





















Cardamine hirsuta L., Cardamine hérissée, Brassicacées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et boutons floraux, les graines et la racine.

Plante médicinale :
Stimulation de l’activité hépatique et biliaire, antispasmodique, contre les douleurs rhumatismales, toux, asthme, crampes d’estomac.





Corrigiola litoralis L., Corrigiole des rives, Caryophyllacées :








Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre, Renouée à feuilles de patience, Polygonacées :










Corrigiola litoralis L., Corrigiole des rives, Caryophyllacées :









Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse des champs, Astéracées
&
Corrigiola litoralis L., Corrigiole des rives, Caryophyllacées :










Gnaphalium uliginosum L., Gnaphale des mares, Astéracées :




Statut, menaces :
C'est une plante localement rare ou devenue rare (à cause de la régression des zones humides et de l'eutrophisation générale des milieux notamment), dont une sous-espèce est localement protégée, par exemple dans les Hautes-Alpes et plus généralement en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gnaphalium_uliginosum





Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau, Lamiacées :




Plante médicinale :
Les médicaments fabriqués avec les parties vertes du Chanvre d'eau sont prescrits par la médecine officielle.
Ils réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une hyperthyroïdie légère et modifient le taux d’hormones avant les règles, atténuant ainsi les effets secondaires prémenstruels.
En médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme fébrifuge.





Gnaphalium uliginosum L., Gnaphale des mares, Astéracées :









Bidens frondosa L., Bident à fruits noirs, Astéracées :














Gnaphalium uliginosum L., Gnaphale des mares, Astéracées :









Mentha aquatica L., Menthe aquatique, Lamiacées :






Plante comestible :
On consomme les feuilles.

Plante médicinale :
Stimulante, stomatique (= qui favorise la digestion), carminative (= qui provoque l'expulsion des gaz intestinaux) et antispasmodique.







En se dirigeant vers la forêt humide…









Rubus ulmifolius Schott, Ronce à feuilles d'Orme, Rosacées :








Utilisation :
Cette ronce est utilisée pour recoloniser les milieux arides soumis à l'érosion.

Plante comestible :
Le fruit est une polydrupe comestible (mûre) localement très appréciée.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubus_ulmifolius





Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau, Lamiacées :


















Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :





Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.

Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie


… et je réalise des crêpes goûteuses ! :


Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.

Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.





Pteridium aquilinum (L.) Kuhn, Fougère Aigle, Dennstaedtiacées :






Plante tinctoriale :
Avec les jeunes crosses de fougère, on obtient un jaune vert.

Si vous utilisez au début du printemps les jeunes crosses de fougère, vous obtiendrez un jaune vert délicat.

Source : http://plandejardin-jardinbiologique.com/plante-tinctoriale-teinture-bio.html

Plante toxique :
Toute la plante est toxique lorsqu'elle est jeune, car elle contient des hétérosides cyanogènes.
Par ailleurs, la Fougère-aigle élabore une thiaminase, responsable de la dégradation de la thiamine (vitamine B1). L’effet toxique se manifeste chez les animaux dépendant d’un apport exogène en vitamine B1, comme le cheval : on observe alors l’incoordination des mouvements, des contractions musculaires involontaires, voire des convulsions et des arythmies.
Enfin, un sesquiterpène, le ptaliquoside, provoque des hémorragies et hématuries (présence de sang dans les urines) chez les bovins (c’est le ptéridisme ou hématidrose), et montre une action cancérigène chez l’Homme (cancer de l’œsophage et de l’estomac). Ce principe est cependant détruit à la chaleur.
Pour ces diverses raisons, il n’est guère raisonnable de proposer la Fougère-aigle comme plante comestible, même si elle a pu être consommée historiquement en Europe et si elle est toujours proposée _ après certaines préparations_ en Asie.





Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil sauvage, Apiacées :



Plante comestible :
On consomme les feuilles et pointes tendres, les tiges florales, les boutons floraux, les graines et la racine.

Plante médicinale :
Plante digestive, diurétique, dépurative, sudorifique, antioxydante.
En usage externe : eczéma et inflammation cutanée.




Glechoma hederacea L., Lierre terrestre, Lamiacées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles, les pointes tendres et les fleurs.

Plante médicinale :
Contre les gastro-entérites, les troubles de la vessie, les troubles hépatiques et les infections virales. En usage externe, pour soigner les plaies et la peau (application d’une huile dans laquelle on a fait macérer la plante).





La forêt humide :

Umbilicus rupestris (Salisb.) Dandy, Nombril de Vénus, Crassulacées :












Plante comestible :
Les feuilles sont comestibles.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Umbilicus_rupestris




















Struthiopteris spicant (L.) Roth, Blechnum en épi, Blechnacées :

















Castanea sativa Miller, Châtaignier, Fagacées :




Plante tinctoriale :
À partir des bogues, de l’écorce et du bois, on obtient du beige (aucun additif), brun-rouge (aucun additif) et brun noir (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme les graines (les châtaignes !).

Plante médicinale :
Feuilles: en infusion en cas de toux, coqueluche, diarrhée (forte teneur en tanins). En gargarismes en cas d'inflammation bucco-pharyngée. Préparations homéopathiques contre la toux convulsive et la rectite.
Fruits: La châtaigne était utilisée comme antidiarrhéique.

Plante pour la vannerie :
Le Châtaignier est une essence utilisée notamment pour la vannerie sur arceaux.
Un exemple de fabrication de moules pour vanneries sur arceaux par François Desplanches, artisan vannier :
http://desplanches.vannerie.free.fr/?page_id=3






Struthiopteris spicant (L.) Roth, Blechnum en épi, Blechnacées :























Osmunda regalis L., Osmonde royale, Osmondacées :







Aspects culturels :
L'Osmonde royale est une plante dédiée à Saint Christophe.

Utilisations :
Usage médicinal : les racines de l'Osmonde royale ont diverses propriétés : diurétiques, astringentes, toniques et purgatives notamment. On en faisait entre autres un baume contre les blessures et les ecchymoses.
Usage horticole : cette espèce présente un rhizome épais (« souche ») qui sert de support à la culture des orchidées. L'Osmonde royale est parfois utilisée comme plante ornementale.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Osmonde_royale





Castanea sativa Miller, Châtaignier, Fagacées :















Mousses en mélange :








Hypnum cupressiforme Hedw., Hypne cyprès, Hypnacées :








Polytrichum formosum Hedw., Polytric élégant, Polytrichacées :








Thuidium tamariscinum (Hedw.) Schimp., Thuidie à feuilles de Tamaris, Thuidiacées :









Asphodelus sp., Asphodèle, Liliacées ou Xanthorrhoéacées :










Ulex europaeus L., Ajonc d'Europe, Fabacées :








Castanea sativa Miller, Châtaignier, Fagacées :


















Digitalis purpurea L., Digitale pourpre, Scrofulariacées :











Lysimachia vulgaris L., Lysimaque commune, Primulacées :











Mespilus germanica L., Néflier, Rosacées :




Plante comestible :
On consomme les fruits (les nèfles !).

Plante médicinale :
Les nèfles sont antidiarrhéiques, fébrifuges, diurétiques et dépuratives. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme et pour laver les inflammations.






Andryala integrifolia L., Andryale à feuilles entières, Astéracées :

















Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée, Astéracées :





Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».





Stellaria holostea L., Stellaire holostée, Caryophyllacées :




Étymologie :
Le nom « holostée » veut dire « entièrement [constitué] d'os », en raison de la forme particulière des tiges, anguleuses, et renflées aux extrémités, ce qui les fait ressembler quelque peu à des os. Comme la tige est particulièrement cassante, la stellaire était autrefois tout naturellement préconisée dans le traitement des fractures, selon la théorie des signatures.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stellaire_holost%C3%A9e





Solidago virgaurea L., Solidage verge d'or, Astéracées :




Plante médicinale :
Les fleurs sont utilisées en infusion comme diurétique, et utilisées contre les maladies des reins (calculs rénaux) et de la vessie (cystites et calculs vésicaux).
Elle est utile contre l'insuffisance hépatique et les affections rhumatismales et arthritiques. Elle favorise l'activité biliaire et a des vertus digestives. Elle est typique des drainages de l'organisme pour expulser les toxines lors de maladies de peau.
Elle est aussi utilisée comme hémostatique en application sur les plaies ou comme adjuvant dans le traitement de certaines affections rhumatismales, ulcères ou catarrhes digestifs.
Propriétés : Veinotonique, anti-diarrhéique, action dépurative, diurétique.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Solidago_virgaurea

Plante tinctoriale :
A partir des sommités fleuries, on obtient du jaune vif (aucun additif) et du vert (additif : fer).






Athyrium filix-femina (L.) Roth, Fougère femelle, Dryoptéridacées :






Utilisations :
Le rhizome a souvent été substitué en pharmacie à celui du Dryopteris filix-mas. De nombreux usages médicinaux sont cependant connus, bon nombre d'entre eux étant liés à l'accouchement et aux menstruations, d'où le nom de "fougère femelle". C'était le cas notamment chez les indiens Potawomi, Makah, Meskwaki. D'autres tribus en consommaient les jeunes pousses et les rhizomes rôtis, après les avoir largement pelés. On peut aussi signaler l'emploi des frondes en guise "d'ustensiles de cuisine", pour l'emballage de produits (baies ou autres), le nettoyage du poisson ou encore comme plateaux pour la cuisson à la vapeur. Les indiens Okanagan-Colville, quant à eux, considéraient sa présence comme un indicateur de la présence d'eau durant leurs voyages.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Athyrium_filix-femina





Pellia epiphylla (L.) Corda, Pelliacées :











Polypode, hypothèses d’identification :
Polypodium interjectum Shivas, Polypode intermédiaire, Polypodiacées
ou
Polypodium vulgare L., Polypode commun, Polypodiacées :

















Dryopteris dilatata (Hoffm.) A.Gray, Dryoptéris dilaté, Dryoptéridacées :











Angelica sylvestris L., Angélique des bois, Apiacées :






Historique :
Autrefois, Angelica sylvestris était considérée comme une plante magique associée à la magie blanche. Selon la légende, l'herbe à la fièvre fut apportée par un ange à un moine en lui révélant ses vertus : elle protège les enfants, combat la peste, guérit des morsures des bêtes enragées et chasse le diable.  

Plante médicinale :
Propriétés : apéritive, stimulante, carminative, emménagogue, antispasmodique.
Mode d'emploi : huile essentielle, teinture, infusion.

Effet dépressif à haute dose.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A9lique_des_bois




Osmunda regalis L., Osmonde royale, Osmondacées :








Arbre, à identifier ! :










Rubia peregrina L., Garance voyageuse, Rubiacées :





Plante tinctoriale :
A partir des racines, on obtient de l’orange à rouge (aucun additif), et du brun (additif : fer).





Ruscus aculeatus L., Fragon, Liliacées ou Asparagacées :







Utilisations :
Il est utilisé localement lors de la fête des Rameaux comme substitut aux branches de buis. Les jeunes pousses sont comestibles, crues ou cuites, comme des asperges sauvages, en revanche les baies sont toxiques.

En Ille-et-Vilaine, il était connu pour des utilisations pratiques. Ainsi il a été vu à la vente aux marchés des Lices durant la dernière guerre, vendu roulé en boule et servant ainsi à récurer le matériel de cuisine allant au feu de cheminée, les pointes des feuilles servant de grattoir. Un ancien couvreur se rappelle s'en être servi de hérisson pour ramoner : il s'agit alors de lier tête-bêche de nombreuses tiges par le milieu pour fabriquer ce "hérisson".

En Gironde, il était aussi connu pour des utilisations pratiques. Appelé "gringon" en gascon bordelais, il servait à la fabrication de balais rustiques, il est à l'origine du terme populaire "gringonner", synonyme de "balayer".

Plante médicinale :
Au Ier siècle, le médecin et botaniste grec Dioscoride l'a utilisé contre les calculs de la vessie et les douleurs menstruelles. Au Moyen Âge, on apprécie ses pouvoirs diurétiques. Il entre même dans la composition du célèbre sirop apéritif des cinq racines. La plante tombe pourtant dans l'oubli au début du XXe siècle, avant que des travaux scientifiques ne mettent en évidence de remarquables propriétés sur le système veineux et déclenchent un regain d'intérêt en recherche médicale.

Le rhizome a des vertus circulatoires, car il est diurétique et vasoconstricteur d'où le surnom de « plante des jambes légères ». La racine est émolliente. Elle contient un glycoside stéroïdien, la ruscogénine, utilisé dans des pommades pour les hémorroïdes (Ruscorectal) ou les poches sous les yeux (en association avec la quercétine). Elle est souvent récoltée par des nomades.

Étude toxicologique :
Le petit houx renferme un saponoside et du nitrate de potassium, il est peu toxique et a des propriétés apéritives et fébrifuges.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ruscus_aculeatus

Plante pour la vannerie :
Les tiges peuvent servir de côtes dans la fabrication des paniers sur arceaux.





Umbilicus rupestris (Salisb.) Dandy, Nombril de Vénus, Crassulacées :














Linaria repens (L.) Mill., Linaire rampante, Scrofulariacées ou Plantaginacées :











Geranium robertianum L., Géranium herbe-à-Robert, Géraniacées :


Plante médicinale :
Les tanins contenus dans les parties aériennes aident en usage externe à cicatriser les blessures se refermant difficilement.





Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012