C'est
une liane semi-persistante originaire des forêts tempérées d'Asie
orientale : Japon (Honshū), Corée, Chine (jusqu'au Hubei). Ses
fleurs odorantes s'épanouissent d'avril à mai.
Principalement
diffusée comme plante décorative, akébia est aussi un fruit/légume
comestible mal connu en occident, sous-exploité et prometteur : les
essais de domestication sont en cours en Asie septentrionale.
Les
fruits de différentes couleurs selon les variétés (du blanc au
pourpre-bleu) mûrissent entre septembre et octobre. La pulpe douce
et gélatineuse représente entre 17% à 40% du poids de fruits, elle
entoure les graines amères si on les croque. Le mésocarpe amère se
mange cuit.
Historique
et domestication :
L'akébia
est depuis toujours fruit de cueillette (y compris pour les singes
japonais en hiver) pour sa pulpe et ses utilisations médicinales,
notamment en médecine chinoise : diurétique, amélioration de la
circulation sanguine, détoxication et anti-cancer.
La
domestication en tant que fruit cultivé débute en Chine dans les
années 1950 par la collecte des variétés sauvages. Au nord du
Japon elle date du début XXIe siècle. Les chinois avancent
rapidement vers la commercialisation de fruits de culture.
L'objectif
de la sélection est un fruit plus gros, vendu pour sa pulpe et une
couleur bleue séduisante. Les fruits de culture sont récoltés une
semaine avant l'ouverture spontanée, l'amélioration vise une pulpe
abondante, des graines peu sensibles sous la dent ou molles ainsi
qu'une maîtrise des problèmes d'interfécondation.
Nutrition
:
La
publication la plus complète est chinoise, les auteurs considèrent
le fruit d'akébia comme un "nouveau fruit" potentiel à
cause "de sa valeur nutritionnelle et de sa contribution
potentielle à une alimentation saine". en 2005 Wang Zhongyan et
al. ont démontré l'intérêt de domestiquer et de commercialiser le
fruit.
"La
pulpe du fruit sec contient 50,32 % de sucre au total, 2,45 % de
protéines brutes, 4,03 % de matières grasses, 3,86 % de fibres, et
6,38 % de cendres ( Wang et al., 2004 ). Les sucres comprennent du
fructose (4,10 g / 100 g), du glucose (2,78 g / 100 g) et du
saccharose (1,57 g / 100 g)... akebia semble étonnamment riche en
vitamine C (108-930 mg / 100 g)... la teneur en zinc, de fer et de
manganèse est supérieure à celle des fruits majeurs tels que la
pomme, la poire, l' orange..." (citation de la publication Li Li
et al.).
Le
goût insipide de la pulpe devient "délicat, doux et de texture
juteuse, évoquant banane, litchi, et fruit de la passion", à
maturité pour les meilleurs cultivars.
L'activité
anti-oxydante est mal connue, une étude coréenne la met en évidence
dans un vinaigre d'akébia.
Utilisation
et recettes
:
La
pulpe
:
La
partie gélatineuse sucrée qui entoure les graines se mange crue
quand le fruit s'ouvre, son goût n'est pas très marqué. On la
laisse fondre dans la bouche sans croquer les graines. La pulpe
séparée des graines dans une passoire sert à la confection des
glaces et sorbets, des liqueurs.
L'enveloppe
:
Le
mésocarpe amer se consomme cuit principalement sauté ou frit en
tempura : cuit il conserve une texture croquante et une légère
amertume.
Les
pousses
:
Les
jeunes pousses se consomment cuites en brèdes.
Médecine
traditionnelle
:
La
tige d'akébia quinata - mutong en chinois - contient un akeboside,
l'akebine. La médecine chinoise l'utilise en décoction comme
antalgique, antifongique, anti-inflammatoire, diurétique,
emménagogue, fébrifuge, laxatif, galactogène, stimulant,
stomachique et vulnéraire.
La
recherche chinoise actuelle inventorie les composants d'akébia
quinanta et leur action anti-tumorale.
Comme
la margose ou l'aubergine, la présence de saponines dans le
mésocarpe et dans les graines entraîne une action
anti-inflammatoire, une inhibition de la sensibilité à la douleur
est également démontrée chez le rat. L'inventaire des
triterpènes-glucosides est en cours.
Source
: https://fr.wikipedia.org/wiki/Akebia_quinata
Arbre
fruitier taillé :
Arum
italicum Mill.,
Gouet
d'Italie,
Aracées :
Plante
toxique :
L'Arum
d'Italie contient une saponine, l'arine (avec la concentration la
plus élevée dans le tubercule) ainsi que des lignanes et
néolignanes. Sont présents aussi des alcaloïdes tels l'aroine,
l'arodine et l'aronine qui peuvent provoquer de fortes brûlures
bucco-pharyngées ainsi que des vomissements. Les tubercules
contiennent, outre une importante proportion d'amidon, des cristaux
d'oxalate de calcium qui les rendent impropres à la consommation
sans préparation8.
Les
feuilles et les fruits sont toxiques. Ils provoquent une tuméfaction
de la langue, une irritation durable de la gorge, des vomissements,
une dilatation des pupilles et éventuellement des convulsions. C'est
une des premières causes d'appel des Centres Antipoison.
Plante
médicinale :
Le
tubercule aurait des vertus expectorantes dans le cas d'affections
des voies respiratoires. En Turquie, le tubercule et les fruits murs
étaient utilisés contre les rhumatismes et les hémorroïdes.
Source
: https://fr.wikipedia.org/wiki/Arum_italicum
Choisya
x dewitteana 'Aztec Gold',
Oranger
du Mexique,
Rutacées :
Choisya
ternata 'Sundance' Lich,
Oranger
du Mexique doré,
Rutacées :
Plante
toxique :
Beaucoup
d'alcaloïdes quinoléiniques ont été isolés à partir des
feuilles de Choisya ternata. Un alcaloïde dérivé de
l'anthranilate, le ternanthranine, peut être considéré comme
responsable de l'activité anti-nociceptive* des extraits bruts de
cette plante.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Choisya_ternata
*La
nociception est une fonction défensive, d'alarme. C'est l'ensemble
des phénomènes permettant l'intégration au niveau du système
nerveux central d'un stimulus douloureux via l'activation des
nocicepteurs (récepteurs à la douleur) cutanés, musculaires et
articulaires. Le transport de l'information sensorielle par les nerfs
se fait de la périphérie (lieu du ressenti de la douleur) jusqu'à
l'encéphale. Il faut que la stimulation dépasse un certain seuil
pour qu'il y ait un déclenchement d'une réponse électrique, c'est
la théorie du "portillon". En secourisme, on appelle cette
action automatique l'arc réflexe.
Source
: https://fr.wikipedia.org/wiki/Nociception
Cornus
sanguinea 'Midwinter Fire',
Cornouiller
sanguin 'Winter Beauty' à bois orange,
Cornacées :
Utilisation
:
Le
noyau est parfois employé pour la fabrication du savon.
Source
:
https://www.jardindupicvert.com/arbustes/958-cornouiller-sanguin-midwinter-fire-.html
Cryptomeria
japonica (L. f.) D.Don,
Cèdre
du Japon,
Cupressacées :
Symbolisme
et utilisations :
Le
sugi est l'arbre national du Japon, où il est communément planté
autour des temples, avec de nombreux sujets impressionnants plantés
il y a des siècles. Sargent (1894; la flore de la forêt au Japon)
rapporte les circonstances d'un daimyo qui était trop pauvre pour
donner une lanterne en pierre aux funérailles du Shogun Ieyasu
Tokugawa (1543-1616) à Nikko, mais demanda à la place à être
autorisé à planter une allée de sugi. Les visiteurs dans l'avenir
pourraient être protégés de la chaleur du soleil. L'offre fut
acceptée ; l'avenue qui existe encore s'étend sur plus de 65 km.
Il
est aussi planté abondamment en Corée et en Chine, et comme arbre
ornemental dans les autres pays à climat tempéré (il craint le
gel). L'une des formes les plus populaires est la version cultivée
Elegans qui a la particularité de garder son feuillage juvénile
toute sa vie, au lieu de développer son feuillage adulte lorsqu'il
atteint l'âge d'un an.
Le
bois est parfumé, d'une couleur rose-rouge, léger mais fort,
imputrescible et résistant à la décomposition. Il est souvent
utilisé au Japon pour tous les types de construction ainsi qu'en
panneaux d'intérieur, parfois traité selon la technique du
Yakisugi.
En
pot, notamment comme sapin de Noël ou en bonsaï, il a besoin de
beaucoup d'humidité et jaunit s'il en manque ou si on le place en
plein soleil.
Au
Japon, l'arbre est responsable du kafunshō (花粉症,
maladie du pollen), une pollinose qui touchait en 2015 25 millions de
personnes, dont 40 % des habitants de Tokyo. Il serait notamment
présent sur 22 000 des 31 000 hectares de forêt que compte la
métropole de Tokyo. Les Japonais s'en protègent avec des masques
chirurgicaux et des lunettes de protection.
Source
: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptomeria_japonica
Digitalis
purpurea L.,
Digitale
pourpre,
Scrofulariacées :
Plante
toxique
et médicinale
:
La
digitale est une plante extrêmement toxique (10 g de feuilles sèches
et 40 g de feuilles fraîches sont mortels pour l'homme) dont on
extrait la digitaline ou digitoxine, utilisée comme tonicardiaque.
Ces substances sont des glycosides cardiotoniques utilisés dans le
traitement de la tachycardie et de l'arythmie cardiaque. Elle est
plus prisée que la digitale jaune parce qu'elle contient plus de
principes actifs que cette dernière.
La
plante contient des sucres complexes (hétérosides) dont la
digitoxine, la digoxygénine, la gitixoside, la digitaloside, la
sapogénine, la digitonine, la digitoflavine. Ces substances
régulent, ralentissent et renforcent (les 3 "R") les
battements des muscles cardiaques. L’industrie pharmaceutique
utilise plutôt la digoxine extraite de la digitale laineuse
originaire des pays balkaniques en raison de sa résistance au gel et
à sa plus forte teneur en principes actifs.
Source
: https://fr.wikipedia.org/wiki/Digitalis_purpurea
Euphorbia
characias 'Tasmanian Tiger',
Euphorbe
des vallons 'Tasmanian Tiger',
Euphorbiacées :
Plante
toxique :
Le
latex de ces plantes parfois très corrosif et toxique. Il semble
conseillé de cultiver à proximité : Aeonium
lindleyi
et éventuellement Senecio
anteuphorbium
dont la sève, par contact, joue le rôle d'antidote.
Source
:
https://www.jardindupicvert.com/vivaces/10290-euphorbe-des-vallons-tasmanian-tiger-.html
Farfugium
japonicum (L.) Kitam.,
Plante
panthère,
Astéracées :
Plante
toxique :
Farfugium
japonicum contains tumorigenic pyrrolizidine alkaloids.
Source
: https://en.wikipedia.org/wiki/Farfugium_japonicum
Hebe
sp.,
Hébé,
Plantaginacées ou Scrofulariacées :
Iris
x germanica L.,
Iris
d'Allemagne,
Iridacées :
Utilisation
:
On
l'utilise pour faire des huiles essentielles.
Source
: http://fr.wikipedia.org/wiki/Iris_d%27Allemagne
Ligustrum
japonicum 'Texanum',
Troène
du Japon,
Oléacées :
Nandina
domestica 'Firepower',
Bambou
sacré 'Firepower',
Berbéridacées :
Osmanthus
decorus (Boiss. &
Bal.) Kasapligil,
Osmanthe
du Caucase,
Oléacées :
Parrotia
persica (DC.) C.A.Mey.,
Parrotie
de Perse,
Hamamélidacées :
Penstemon
Schmidel,
Scrophulariacées ou Plantaginacées :
Plante
médicinale :
Les
Amérindiens utilisent depuis longtemps les racines de Penstemon pour
soulager les maux de dents.
Source
: https://fr.wikipedia.org/wiki/Penstemon
Pinus
sylvestris 'Fastigiata',
Pin
sylvestre fastigié,
Pinacées :
Pittosporum
tenuifolium 'Variegatum', Pittospore à petites
feuilles panachées blanc, Pittosporacées :
Plante
toxique :
Le
feuillage contient des substances toxiques pour le bétail, il
provoque des troubles gastriques et chez les poissons des troubles
respiratoires, localement il est utilisé pour pêcher en eau douce.
La sève peut provoquer chez certaines personnes des irritations
dermiques.
Source
: http://nature.jardin.free.fr/arbuste/ft_pittosporum_ten.htm
Pittosporum
tobira
Banks ex Gaertn.,
Pittosporum
de Chine,
Pittosporacées :
Quercus
suber L.,
Chêne
liège,
Fagacées :
Utilisations
:
-
Liège comme matériau aux propriétés particulières (léger,
isolant) : le liège produit directement par l'arbre est le « liège
mâle », crevassé et de moindre qualité ; on doit l'enlever, c'est
l'opération de « démasclage » qui se fait dès que le tronc
atteint 70 cm de circonférence. Le nouveau liège qui se forme est
le « liège femelle » ou « de reproduction », que l'on lève tous
les 9 à 15 ans (selon les régions), quand l'épaisseur voulue est
atteinte, environ 3 cm. Le prélèvement de l'écorce s'effectue la
première fois lorsque l'arbre atteint l'âge de 25 ans. Le temps de
reconstituer une nouvelle assise de liège (tous les 9 à 10 ans), et
on le
découpe
à nouveau, toujours en juillet et août, quand l'arbre est en sève.
L'écorce s'exploite sur le tronc et les principales branches, en
fonction de la circonférence du chêne-liège. Le liège est un
produit de faible densité, bon isolant thermique, acoustique et
vibratoire, et résistant à l'eau grâce à la subérine qui
imprègne les cellules. Le liège femelle sert traditionnellement à
fabriquer des bouchons alors que le liège mâle peut être concassé
en granulés et transformé en panneaux d'isolation.
Au
XVIIIe siècle, on en fait des bouchons, et il « s'emploie pour la
pêche, et dans la marine à différents usages : on en couvre les
maisons en certains cantons d'Espagne, on choisit pour cela le liège
en belles tables, uni, peu noueux, n'étant point crevassé, d'une
épaisseur moyenne, léger, mais le moins poreux, et qui se coupe net
facilement ».
Il
était - au moins depuis le XVIIIe siècle utilisé par les
cordonniers pour épaissir les semelles de souliers (« pour les
rendre plus secs, et pour relever la taille de ceux qui les portent.
»).
Calciné
dans des pots couverts, il produisait une cendre légère et très
noire utilisée comme pigment dit « noir d'Espagne ».
-
Bois-matériau : C'est un bois dense, très dur qui fait un excellent
bois de chauffage et/ou de petite charpente ou menuiserie.
Plante
médicinale :
Autrefois
on considérait que « L'écorce de liège est astringente, propre
pour arrêter les hémorragies et le cours de ventre, soit qu'on la
prenne à la dose d'un demi gros en substance, ou d'un gros réduit
en poudre, soit qu'on la prenne en décoction depuis une demi-once
jusqu'à une once dans une pinte d'eau. Le liège brûlé et réduit
en cendre impalpable, puis incorporé dans l'huile d'œuf, est un bon
remède pour adoucir et réduire les hémorroïdes ».
Source
: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%AAne-li%C3%A8ge
Rosa
sp.,
Rosier,
Rosacées :
Salvia
sp.,
Sauge,
Lamiacées :
Skimmia
japonica Thunberg,
Skimmia
du Japon,
Rutacées :
Sophora
microphylla 'Sun King',
Sophora
à petites feuilles,
Fabacées :
Plante
toxique :
Les
gousses contiennent des alcaloïdes toxiques.
Plante
tinctoriale :
Autrefois
les fleurs, les bourgeons foliaires et les feuilles étaient utilisés
pour obtenir un colorant jaune et les fleurs parfumée étaient
utilisées en cosmétologie.
Plante
médicinale :
Dans
la pharmacopée maori, réputées pour ses propriétés
anti-inflammatoires et antiseptique, des décoctions d'écorces
étaient prescrites pour traiter les maux de gorge, pour calmer les
douleurs, en usage externe pour soigner plaies, ecchymoses et
entorses, certaines dermatoses dont la teigne pour ces dernières
était aussi utilisée la cendre de son bois. Fréquemment ces
décoctions étaient préparées en association avec le traditionnel
arbre à thé-Leptospermum
scoparium
(Manuka) aux nombreuses propriétés médicinales.
Source
: http://nature.jardin.free.fr/1110/sophora_microphylla.html
Thuja
occidentalis 'Emeraude',
Thuya
du Canada Smaragd,
Cupressacées :
Trachelospermum
jasminoides (Lindl.) Lem.,
Faux
jasmin,
Apocynacées :
Plante
toxique :
Toute
la plante est toxique et ne doit pas être consommée en dehors de
son usage médicinal.
Plante
médicinale :
En
médecine traditionnelle chinoise, Trachelospermum
jasminoides
est prescrit pour le traitement des rhumatismes, de la pharyngite et
de la sciatique.
Source
: https://fr.wikipedia.org/wiki/Trachelospermum_jasminoides
Vitis
sp.,
Vigne,
Vitacées :
Sources :
350
plantes médicinales,
docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008,
réimpression 2010
Cueillir
et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences,
Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse,
Aix-en-Provence, 2011
Guide
des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les
guides du naturaliste, Paris, 2007
Guide
des plantes toxiques et allergisantes,
Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !,
Éditions Belin 2011
Guide
des teintures naturelles, plantes à fleurs,
Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !,
Éditions Belin 2011
La
cuisine des plantes sauvages,
Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La
phytothérapie, se soigner par les plantes,
Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse
des plantes médicinales. Identification, préparation, soins,
Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes
sauvages comestibles,
Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes
sauvages comestibles,
S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions
Ulmer, Paris 2012
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