mardi 6 mars 2018

Le parc des Oudairies à La Roche-sur-Yon (85)
























Carex pendula Huds., Laîche à épis pendants, Cypéracées :




















Crataegus monogyna Jacq., Aubépine commune, Rosacées :





Plante comestible :
On consomme les fruits (les cenelles) et les feuilles et le fleurs.

Plante médicinale :
Feuilles, fleurs et fruits sont utilisées. L'action médicinale de l'Aubépine n'a été découverte que récemment. Des essais cliniques ont démontré une amélioration de la circulation sanguine et un effet hypotenseur. On l'emploie aussi dans les troubles cardiaques non organiques et dans les traitements post-infarctus. Cette action ne se révèle que sur la durée. L'Aubépine se tolère très bien et ne provoque pas d'effets secondaires.
















Cytisus scoparius (L.) Link, Genêt à balais, Fabacées :





Plante tinctoriale :
A partir des fleurs, on obtient du jaune (aucun additif) ; à partir des rameaux juste fleuris, on obtient du jaune vif un peu vert (aucun additif), du vert vif (additif : cuivre).

Plante médicinale et toxique:
La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des flavonoïdes (génitoside, spiracoside et scoparoside, entre autres) et des alcaloïdes. Parmi les alcaloïdes (une vingtaine en tout) on citera la spartéine, majoritaire dans les rameaux, et la lupanine majoritaire dans les graines, mais aussi l'ammodendrine et l'hydroxylupanine.

Traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique et pour le traitement des troubles circulatoires (la présence de flavonoïdes explique cet usage). Les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine pour les besoins de l'industrie pharmaceutique. Cet alcaloïde possède différentes propriétés pharmacologiques : il a un effet régulateur sur les battements cardiaques (en fait, il soustrait le cœur à l'influence du système nerveux végétatif), il est donc indiqué pour le traitement de l'éréthisme cardiaque. Par son activité ocytocique (il augmente les contractions de l'utérus) il peut servir, sous forme injectable, à déclencher un accouchement (il est potentiellement abortif… donc contre indiqué en cas de grossesse).

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%AAt_%C3%A0_balais

Plante pour la vannerie :
Les rameaux peuvent servir à confectionner des boudins en vannerie spiralée.














Juncus effusus L., Jonc épars, Joncacées :





Plante pour la vannerie :
Avec les brins de Jonc épars, on peut créer des objets en vannerie spiralée, comme des boucles d’oreilles. Ils servent aussi pour la fabrication de jouets (petit panier, hochet, chaise de lutin, bateau...), de cordelette... Ils servent de trame pour la réalisation de tissages végétaux...

Pour voir mes créations en Jonc épars, cliquer sur le titre de la page de mon blog : Boucles d’oreilles végétales




 






La paille tressée issue de cette plante appelé Igusa au Japon, est utilisée notamment comme enveloppe de couverture dans la fabrication des tatamis ou de la semelle des sandales traditionnelles, les zoris.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juncus_effusus
















Laurus nobilis L., Laurier-sauce, Lauracées :





Plante comestible :
Ses feuilles sont utilisées en cuisine pour leur arôme. En condiment, elles sont habituellement sèches et entrent dans la composition du bouquet garni, pour infusion ou cuisson dans la sauce. En Saintonge, la feuille est employée fraîche pour les courts-bouillons, matelotes ou ragoûts. Les Bédouins l'utilisent pour parfumer le café.
Les fleurs de Laurier-sauce séchées peuvent aussi être employées en infusion avec une cuillère de miel, et les baies séchées ont les mêmes propriétés culinaires que les feuilles ; elles sont préparées avec une râpe, de la même manière que la noix de muscade. Il est préférable d'en user avec modération, car la présence de lactones et d'alcaloïdes peut procurer un goût amer.
En Inde, plusieurs espèces différentes, au parfum plus ou moins proche du Laurier nobilis, sont utilisées en cuisine, sous le nom de laurier, souvent sans distinction entre elles. Il s'agit le plus souvent de Cinnamomum tamala. Le L. nobilis n'est jamais utilisé en cuisine traditionnelle, mais parfois dans des plats occidentaux ou adaptés.

Plante médicinale :
La feuille de laurier-sauce s'emploie également pour traiter les crampes abdominales en infusion.
Le savon d'Alep est traditionnellement fabriqué avec de l'huile de baies ou de feuilles de laurier.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurus_nobilis
















Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau, Lamiacées :
 


Plante médicinale :
Les médicaments fabriqués avec les parties vertes du Chanvre d'eau sont prescrits par la médecine officielle.
Ils réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une hyperthyroïdie légère et modifient le taux d’hormones avant les règles, atténuant ainsi les effets secondaires prémenstruels.
En médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme fébrifuge.
















Malva sylvestris L., Mauve sauvage, Malvacées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.

Plante médicinale :
Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.
Les principaux effets de la mauve sont émollients et désinfectants.
Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds subséquents à des fractures, et les phlébites.
Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès, et les blessures.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve

















Mentha aquatica L., Menthe aquatique, Lamiacées :





Plante comestible :
On consomme les feuilles.

Plante médicinale :
Stimulante, stomatique (= qui favorise la digestion), carminative (= qui provoque l'expulsion des gaz intestinaux) et antispasmodique.















Quercus robur L., Chêne pédonculé, Fagacées :






Plante tinctoriale :
A partir de l'écorce, on obtient du beige jusqu'au brun (aucun additif), du gris et du noir (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme les glands (en purée) et les jeunes feuilles.

Plante médicinale :
L’écorce est employée sous forme de gargarisme, mais aussi de lavements et de bains pour traiter les infections et inflammations cutanées. Ajouter trois cuillerées à soupe dans 250 ml d’eau et faire bouillir 15 minutes. Les bains sont également efficaces en cas d’hémorroïdes, utérite, sudation excessive des pieds et comme sédatif. En usage interne, l’infusion d’écorce agit contre la diarrhée.


















Rubus ulmifolius Schott, Ronce à feuilles d'Orme, Rosacées :





Utilisation :
Cette ronce est utilisée pour recoloniser les milieux arides soumis à l'érosion.

Plante comestible :
Le fruit est une polydrupe comestible (mûre) localement très appréciée.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubus_ulmifolius















Ruscus aculeatus L., Fragon, Liliacées ou Asparagacées :









Utilisations :
Il est utilisé localement lors de la fête des Rameaux comme substitut aux branches de buis. Les jeunes pousses sont comestibles, crues ou cuites, comme des asperges sauvages, en revanche les baies sont toxiques.

En Ille-et-Vilaine, il était connu pour des utilisations pratiques. Ainsi il a été vu à la vente aux marchés des Lices durant la dernière guerre, vendu roulé en boule et servant ainsi à récurer le matériel de cuisine allant au feu de cheminée, les pointes des feuilles servant de grattoir. Un ancien couvreur se rappelle s'en être servi de hérisson pour ramoner : il s'agit alors de lier tête-bêche de nombreuses tiges par le milieu pour fabriquer ce "hérisson".

En Gironde, il était aussi connu pour des utilisations pratiques. Appelé "gringon" en gascon bordelais, il servait à la fabrication de balais rustiques, il est à l'origine du terme populaire "gringonner", synonyme de "balayer".

Plante médicinale :
Au Ier siècle, le médecin et botaniste grec Dioscoride l'a utilisé contre les calculs de la vessie et les douleurs menstruelles. Au Moyen Âge, on apprécie ses pouvoirs diurétiques. Il entre même dans la composition du célèbre sirop apéritif des cinq racines. La plante tombe pourtant dans l'oubli au début du XXe siècle, avant que des travaux scientifiques ne mettent en évidence de remarquables propriétés sur le système veineux et déclenchent un regain d'intérêt en recherche médicale.

Le rhizome a des vertus circulatoires, car il est diurétique et vasoconstricteur d'où le surnom de « plante des jambes légères ». La racine est émolliente. Elle contient un glycoside stéroïdien, la ruscogénine, utilisé dans des pommades pour les hémorroïdes (Ruscorectal) ou les poches sous les yeux (en association avec la quercétine). Elle est souvent récoltée par des nomades.

Étude toxicologique :
Le petit houx renferme un saponoside et du nitrate de potassium, il est peu toxique et a des propriétés apéritives et fébrifuges.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ruscus_aculeatus

Plante pour la vannerie :
Les tiges peuvent servir de côtes dans la fabrication des paniers sur arceaux.
















Saule pleureur, hypothèse d’identification :
Salix x chrysocoma Dode, Saule pleureur doré, Salicacées :







Vidéo, le Saule pleureur : cliquez ici !
















Sorbus torminalis (L.) Crantz, Alisier torminal, Rosacées :






Qualités du bois et usages :
Le bois de l'alisier torminal est dense, lourd, à cœur roseâtre plus ou moins foncé avec un cone très fin lui conférant un beau poli. Malgré sa dureté c'est un bois qui se travaille bien, tout en restant stable.
Ces spécificités lui valent encore aujourd'hui des emplois en lutherie, marqueterie, charpente, pour la fabrication d'instruments de précision, de pièces mécaniques...
On l'affectionne pour la production de placages décoratifs, après tranchage, si le bois de cœur est peu coloré.

Plante médicinale :
Les baies de l'alisier sont réputées pour leur capacité à traiter les coliques ; l'adjectif latin, torminalis signifie « bon pour les coliques ».

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sorbus_torminalis
















Taxodium distichum (L.) Rich., Cyprès chauve, Taxodiacées :
























Typha latifolia L., Massette à feuilles larges, Typhacées :





















Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines en mars et en automne, les fleurs de juin à août.

Plante médicinale :
Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et le ténia.

Plante pour la vannerie :
Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en faire notamment des besaces, des paniers en vannerie spiralée...

Autre utilisation :
On peut fabriquer du papier végétal à partir de la bourre (=  les graines issues des fleurs femelles) de cette plante.

Pour lire mon article sur la fabrication du papier végétal :



Vidéo, la Massette à feuilles larges : cliquez ici !



















Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012







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