Carex pendula Huds., Laîche à épis pendants,
Cypéracées :
Crataegus monogyna Jacq., Aubépine commune,
Rosacées :
Plante comestible :
On consomme les fruits (les cenelles) et les feuilles et le
fleurs.
Plante médicinale :
Feuilles, fleurs et fruits sont utilisées. L'action
médicinale de l'Aubépine n'a été découverte que récemment. Des essais cliniques
ont démontré une amélioration de la circulation sanguine et un effet
hypotenseur. On l'emploie aussi dans les troubles cardiaques non organiques et
dans les traitements post-infarctus. Cette action ne se révèle que sur la
durée. L'Aubépine se tolère très bien et ne provoque pas d'effets secondaires.
Cytisus scoparius (L.) Link, Genêt
à balais, Fabacées :
Plante tinctoriale :
A partir des fleurs, on obtient du jaune (aucun additif) ;
à partir des rameaux juste fleuris, on obtient du jaune vif un peu vert (aucun
additif), du vert vif (additif : cuivre).
Plante médicinale et toxique:
La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des
flavonoïdes (génitoside, spiracoside et scoparoside, entre autres) et des
alcaloïdes. Parmi les alcaloïdes (une vingtaine en tout) on citera la
spartéine, majoritaire dans les rameaux, et la lupanine majoritaire dans les
graines, mais aussi l'ammodendrine et l'hydroxylupanine.
Traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique
et pour le traitement des troubles circulatoires (la présence de flavonoïdes
explique cet usage). Les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine
pour les besoins de l'industrie pharmaceutique. Cet alcaloïde possède
différentes propriétés pharmacologiques : il a un effet régulateur sur les
battements cardiaques (en fait, il soustrait le cœur à l'influence du système
nerveux végétatif), il est donc indiqué pour le traitement de l'éréthisme
cardiaque. Par son activité ocytocique (il augmente les contractions de
l'utérus) il peut servir, sous forme injectable, à déclencher un accouchement
(il est potentiellement abortif… donc contre indiqué en cas de grossesse).
Source:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%AAt_%C3%A0_balais
Plante pour la vannerie :
Les rameaux peuvent servir à confectionner des boudins en
vannerie spiralée.
Plante pour la vannerie :
Avec les brins de Jonc épars, on peut créer des objets en
vannerie spiralée, comme des boucles d’oreilles. Ils servent aussi pour la
fabrication de jouets (petit panier, hochet, chaise de lutin, bateau...), de
cordelette... Ils servent de trame pour la réalisation de tissages végétaux...
Pour voir mes créations en Jonc épars, cliquer sur le titre
de la page de mon blog : Boucles d’oreilles végétales
La paille tressée issue de cette plante appelé Igusa au
Japon, est utilisée notamment comme enveloppe de couverture dans la fabrication
des tatamis ou de la semelle des sandales traditionnelles, les zoris.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juncus_effusus
Plante comestible :
Ses feuilles sont utilisées en cuisine pour leur arôme. En
condiment, elles sont habituellement sèches et entrent dans la composition du
bouquet garni, pour infusion ou cuisson dans la sauce. En Saintonge, la feuille
est employée fraîche pour les courts-bouillons, matelotes ou ragoûts. Les
Bédouins l'utilisent pour parfumer le café.
Les fleurs de Laurier-sauce séchées peuvent aussi être
employées en infusion avec une cuillère de miel, et les baies séchées ont les
mêmes propriétés culinaires que les feuilles ; elles sont préparées avec
une râpe, de la même manière que la noix de muscade. Il est préférable d'en
user avec modération, car la présence de lactones et d'alcaloïdes peut procurer
un goût amer.
En Inde, plusieurs espèces différentes, au parfum plus ou
moins proche du Laurier nobilis, sont utilisées en cuisine, sous le nom de
laurier, souvent sans distinction entre elles. Il s'agit le plus souvent de
Cinnamomum tamala. Le L. nobilis n'est jamais utilisé en cuisine
traditionnelle, mais parfois dans des plats occidentaux ou adaptés.
Plante médicinale :
La feuille de laurier-sauce s'emploie également pour
traiter les crampes abdominales en infusion.
Le savon d'Alep est traditionnellement fabriqué avec de
l'huile de baies ou de feuilles de laurier.
Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau,
Lamiacées :
Plante médicinale :
Les
médicaments fabriqués avec les parties vertes du Chanvre d'eau sont prescrits
par la médecine officielle.
Ils
réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une hyperthyroïdie légère et
modifient le taux d’hormones avant les règles, atténuant ainsi les effets
secondaires prémenstruels.
En
médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme fébrifuge.
Malva sylvestris L., Mauve sauvage,
Malvacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia
soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les
voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La
substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.
Les principaux effets de la mauve sont émollients et
désinfectants.
Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds
subséquents à des fractures, et les phlébites.
Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en
apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements
et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des
poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes
du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses
utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères
gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès,
et les blessures.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve
Mentha aquatica L., Menthe aquatique,
Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Plante médicinale :
Stimulante, stomatique (= qui favorise la digestion),
carminative (= qui provoque l'expulsion des gaz intestinaux) et
antispasmodique.
Plante tinctoriale :
A partir de l'écorce, on obtient du beige jusqu'au brun
(aucun additif), du gris et du noir (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les glands (en purée) et les jeunes feuilles.
Plante médicinale :
L’écorce est employée sous forme de gargarisme, mais aussi
de lavements et de bains pour traiter les infections et inflammations cutanées.
Ajouter trois cuillerées à soupe dans 250 ml d’eau et faire bouillir 15
minutes. Les bains sont également efficaces en cas d’hémorroïdes, utérite,
sudation excessive des pieds et comme sédatif. En usage interne, l’infusion
d’écorce agit contre la diarrhée.
Rubus ulmifolius Schott, Ronce à feuilles
d'Orme, Rosacées :
Utilisation :
Cette ronce est utilisée pour recoloniser les milieux
arides soumis à l'érosion.
Plante comestible :
Le fruit est une polydrupe comestible (mûre) localement
très appréciée.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubus_ulmifolius
Ruscus aculeatus L., Fragon, Liliacées ou
Asparagacées :
Utilisations :
Il est utilisé localement lors de la fête des Rameaux comme
substitut aux branches de buis. Les jeunes pousses sont comestibles, crues ou
cuites, comme des asperges sauvages, en revanche les baies sont toxiques.
En Ille-et-Vilaine, il était connu pour des utilisations
pratiques. Ainsi il a été vu à la vente aux marchés des Lices durant la
dernière guerre, vendu roulé en boule et servant ainsi à récurer le matériel de
cuisine allant au feu de cheminée, les pointes des feuilles servant de
grattoir. Un ancien couvreur se rappelle s'en être servi de hérisson pour
ramoner : il s'agit alors de lier tête-bêche de nombreuses tiges par le milieu
pour fabriquer ce "hérisson".
En Gironde, il était aussi connu pour des utilisations
pratiques. Appelé "gringon" en gascon bordelais, il servait à la
fabrication de balais rustiques, il est à l'origine du terme populaire
"gringonner", synonyme de "balayer".
Plante médicinale :
Au Ier siècle, le médecin et botaniste grec Dioscoride l'a
utilisé contre les calculs de la vessie et les douleurs menstruelles. Au Moyen
Âge, on apprécie ses pouvoirs diurétiques. Il entre même dans la composition du
célèbre sirop apéritif des cinq racines. La plante tombe pourtant dans l'oubli
au début du XXe siècle, avant que des travaux scientifiques ne mettent en
évidence de remarquables propriétés sur le système veineux et déclenchent un
regain d'intérêt en recherche médicale.
Le rhizome a des vertus circulatoires, car il est
diurétique et vasoconstricteur d'où le surnom de « plante des jambes légères ».
La racine est émolliente. Elle contient un glycoside stéroïdien, la
ruscogénine, utilisé dans des pommades pour les hémorroïdes (Ruscorectal) ou
les poches sous les yeux (en association avec la quercétine). Elle est souvent
récoltée par des nomades.
Étude toxicologique :
Le petit houx renferme un saponoside et du nitrate de
potassium, il est peu toxique et a des propriétés apéritives et fébrifuges.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ruscus_aculeatus
Plante pour la vannerie :
Les tiges peuvent servir de côtes dans la fabrication des
paniers sur arceaux.
Saule pleureur, hypothèse
d’identification :
Salix x
chrysocoma Dode, Saule pleureur doré, Salicacées :
Vidéo, le Saule pleureur :
cliquez ici !
Sorbus torminalis (L.) Crantz, Alisier
torminal, Rosacées :
Qualités du bois et usages :
Le bois de l'alisier torminal est dense, lourd, à cœur
roseâtre plus ou moins foncé avec un cone très fin lui conférant un beau poli.
Malgré sa dureté c'est un bois qui se travaille bien, tout en restant stable.
Ces spécificités lui valent encore aujourd'hui des emplois
en lutherie, marqueterie, charpente, pour la fabrication d'instruments de
précision, de pièces mécaniques...
On l'affectionne pour la production de placages décoratifs,
après tranchage, si le bois de cœur est peu coloré.
Plante médicinale :
Les baies de l'alisier sont réputées pour leur capacité à
traiter les coliques ; l'adjectif latin, torminalis signifie « bon pour
les coliques ».
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sorbus_torminalis
Taxodium distichum (L.) Rich., Cyprès
chauve, Taxodiacées :
Typha latifolia L., Massette à feuilles larges,
Typhacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines
en mars et en automne, les fleurs de juin à août.
Plante médicinale :
Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre
les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et
le ténia.
Plante pour la vannerie :
Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en
faire notamment des besaces, des paniers en vannerie spiralée...
Autre utilisation :
On peut fabriquer du papier végétal à partir de la bourre
(= les graines issues des fleurs
femelles) de cette plante.
Pour lire mon article sur la fabrication du papier
végétal :
Vidéo, la Massette à feuilles
larges : cliquez ici !
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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