Rue Dellile :
fissures de bitume et pavés :
Betula pubescens Ehrh., Bouleau pubescent,
Bétulacées :
Plante médicinale :
Utilisation interne :
Diurétique, antiseptique urinaire, antiseptique rénal,
anti-infectieux, antispasmodique, fébrifuge, hépatoprotecteur, antalgique,
antirhumatismal, anti-inflammatoire.
Utilisation externe :
Cicatrisant, antitussif.
Indications thérapeutiques usuelles :
Drainage lors des maladies bactériennes et inflammatoires
des voies urinaires. On peut utiliser des infusions de feuilles, des décoctions
de bourgeons ou de la teinture mère. C'est un diurétique naturel qui permet
d'augmenter le volume des urines. Il facilite l'élimination des calculs
urinaires des reins ou de la vessie. L'écorce permet de faire baisser la
fièvre.
Autres indications thérapeutiques
démontrées :
Le bouleau est employé pour soigner les personnes souffrant
de crises de goutte, d'oedèmes et pour diminuer les douleurs rhumatismales. Les
bourgeons de bouleau traitaient traditionnellement l'engorgement des ganglions
lymphatiques.
Source :
http://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/bouleau.htm
murs :
Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron
du Canada, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles avant la floraison en juillet.
Plante médicinale :
Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée
en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise
l’infusion contre les diarrhées et les troubles menstruels.
Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et soulage
les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la plante
facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les inflammations des
muqueuses. En homéopathie, contre les brûlures d’estomac, les hépatites et les
inflammations de la vésicule biliaire.
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on
obtient du jaune (aucun additif) et du vert (additif : fer).
Cymbalaria muralis G.Gaertn., B.Meyer & Scherb., Cymbalaire
des murs, Scrofulariacées ou Plantaginacées :
Rue du Général Galliéni :
pelouses ou zones herbeuses :
Jacobaea maritima (L.) Pelser & Meijden, Séneçon
cinéraire, Astéracées :
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Plante tinctoriale :
Une décoction des feuilles d’Ortie dioïque donne du jaune.
On peut aussi obtenir une sorte de décalque des feuilles,
en les « frappant » entre deux morceaux de tissu.
Voir l’article dans mon blog : La Grande ortie (Urtica dioica), plante tinctoriale : technique des feuilles frappées, encore appelée « tataki-zomé » en japonais
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie
dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
L'Ortie et les insectes:
Voir l'article d'Hervé Guyot
Verbascum virgatum Stokes, Molène effilée,
Scrofulariacées :
Viola odorata L., Violette odorante, Violacées :
Plante comestible :
On consommes les fleurs et les feuilles.
Rue Jean-Jacques Rousseau :
murs :
Centranthus ruber (L.) DC., Centranthe rouge,
Valérianacées :
Plante médicinale :
En raison de sa grande activité et de sa faible toxicité,
le Centranthus ruber peut être avantageusement substitué à la Valeriana
officinalis L.
Les feuilles ont des propriétés antiscorbutiques.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Centranthe_rouge
fissures de bitume et pavés :
Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux et la racine.
Plante médicinale :
Affection hépatique ou biliaire, stimule la digestion.
Plante médicinale :
Le suc de la laitue vireuse est un liquide blanc (laiteux,
d'où les laitues tirent leur nom) appelé lactucarium, très amère, un peu
semblable à l'opium dans son aspect, son extraction, ses manipulations mais
aussi dans l'optique de ses effets médicaux (antitussif, sédatif, antalgique,
faible anesthésiant, modérateur du transit intestinal, sudorifique,
anti-nerveux, stimulant général à faible dose, soporifique à plus forte
dose...).
Le lactucarium forme un latex séché dans lequel se
retrouvent deux principes actifs concentrés appelés lactucérol et lactucine qui
seraient à l'origine des effets principaux et capables de provoquer une
somnolence. Toutes les laitues contiennent ce suc en quantité variable,
notamment dans leur tige d'où il est extrait par incision au moment de la
floraison. Les laitues cultivées en possèdent elles aussi les propriétés en
plus de leur valeur nutritionnelle, étant riches en vitamines et oligo éléments
ainsi qu'en fibres.
Le lactucarium est utilisé en homéopathie dans l'insomnie
et la bronchite. On lui attribue aussi des effets sédatifs, analgésiques et
expectorants alors que la médecine conventionnelle moderne ne l'utilise plus
que très peu avec un déclin de son exploitation pharmaceutique. Il fut
cependant utilisé et étudié jusqu'au milieu du XXème siècle et
persiste dans certains domaines de la phytothérapie.
La plante et son suc ont été fréquemment utilisés depuis
l'Antiquité et jusqu'au XXème siècle pour soulager et soigner un
grand nombre de maux sans présenter de risque. Ils ont vécu à côté ou ont été
remplacés par d'autres remèdes se montrant plus actifs ou spécifiques, et plus
particulièrement l'opium qui posa la question d'une limite aux médicaments les
plus adaptés ou suffisants. Des usages traditionnels ont encore lieu dans des
pays comme l'Égypte où les produits de la plante peuvent être administrés aux
enfants en préférence d'autres remèdes plus délicats, notamment comme sédatif
nerveux.
Outre les vertus déjà évoquées, la plante se montre aussi
diurétique et faiblement sudorifique, anti-diarrhéique, minéralisante
(rafraîchissante, la laitue cultivée possède en outre beaucoup de vitamine C),
légèrement hypnotique mais également onirique (favoriserait les rêves),
réducteur de l'activité sexuelle (prolongation de l'acte chez l'homme,
modérateur des pulsions, agit contre la spermatorrhée). Ses similitudes avec
l'opium sont donc nombreuses et ont inspiré, mais sans succès mesurable
cependant, sa substitution aux narcotiques, notamment pour tenter de luter
contre les dégâts sanitaires provoqués par l'opium avant qu'il ne soit interdit
(voir ci-dessus en section Histoire). Mais contrairement à celui-ci, elle est
dénuée d'effet constipant et se montre digestive (tonique amère) et
astringente, stimulant la digestion tout autant que le moulage des selles. Elle
se différencie aussi par son absence de congestion cérébrale ou encore d'effet
euphorisant relatifs aux opiacés.
Son association avec l'opium a fait partie du Codex médical
à la hauteur de deux parts de lactucarium pour une part d'opium. Cette
association est utilisée pour adoucir les effets secondaires de l'opium (contre
la constipation, effet tonique sur les fonctions vitales) tout en
potentialisant ses effets sédatifs (sur la douleur, la toux, les spasmes, la
nervosité...). Ces proportions permettent de limiter les quantités nécessaires
d'opium jusqu'à moitié dans les affections qui y sont sensibles. En composant
unique, elle est finalement susceptible d'avoir dans une mesure modérée les
mêmes usages thérapeutiques que l'opium sans provoquer d'addiction ni d'effet
secondaire opiniâtre ou dangereux grâce à des modes d'action très différents.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Laitue_vireuse
fissures de bitume et pavés :
Taraxacum officinale Weber, Pissenlit
officinal, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges florales, les boutons
floraux, et la racine.
Plante médicinale :
En interne : diurétique, soulage les affections hépatiques,
la goutte et les rhumatismes.
En externe : eczéma et autres affections cutanées.
Plante tinctoriale :
Autrefois la racine était torréfiée pour remplacer le café
et donnait un colorant magenta (rose).
Source :
http://nature.jardin.free.fr/vivace/mc_taraxacum_officinale.htm
Bon nombre de fruits, de plantes tachent les tissus si on a
le malheur de les renverser. Qui n'a jamais renversé un verre de vin sur la
nappe, ou écraser une framboise sur sa chemise... Mais, même si l'on a des
problèmes pour enlever ces auréoles, ce ne sont pas forcément des produits de
teinture. Il ne faut pas confondre taches et teinture. Voici la liste de
quelques faux amis:
La cerise qui ne donne que des vieux roses séchés
La fraise
La framboise...bref la plupart des fruits rouges
Le bleuet qui n'a jamais donné de bleu, comme cela est bien
souvent indiqué à tort dans des ouvrages anciens
Les racines de pissenlit qui devraient donner un
"rouge tomate" mais qui, en fait ne donnent que des litres de sueur
perdue pour arracher ces racines...
Source : http://lesfilsdutemps.free.fr/tincto.htm
murs :
Asplenium adiantum-nigrum L., Doradille
noire, Aspléniacées :
Rue des Poilus :
plate-bandes ou jardinières :
Amarante, hypothèses
d’identification :
Amaranthus retroflexus L., Amarante réfléchie,
Amaranthacées
Plante comestible :
Les jeunes feuilles se consomment en salade. Les feuilles
développées se cuisinent comme les épinards, en soupe, pâtés végétaux, légumes
verts…
Les jeunes inflorescences, encore tendres se mangent cuites
à la vapeur.
ou
Amaranthus hybridus L., Amarante verte,
Amaranthacées
Plante médicinale et comestible :
L’amarante hybride est cultivée comme légume en Afrique.
De nombreux groupes d’Amérindiens avaient développé une
utilisation alimentaire et médicinale de la plante.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amarante_hybride
Chenopodium album L., Chénopode blanc,
Chénopodiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, fleurs et boutons frais et les
graines (germées ou séchées).
Plante médicinale :
Le Chénopode blanc est rarement utilisé à des fins
médicinales et on ne lui connaît pas de propriétés notables. La plante sèche se
boit en infusion (2 cm3 par tasse, laisser infuser 10 min). Elle est
légèrement laxative et anti-inflammatoire. Elle contient des substances a effet
oestrogénique, ce qui pourrait indiquer une action possible contre les troubles
de la ménopause. On peut mâcher les graines pour soulager les troubles de la
vessie. La saponine contenue agit dans le traitement des affections des voies
respiratoires. L'infusion soulagerait les piqûres d'insectes, l'eczéma, les
coups de soleil, l'arthrite et les pieds enflés.
Datura stramonium L., Datura stramoine,
Solanacées :
Utilisations :
Rituels religieux :
Il est utilisé par certaines ethnies d'Amérique à des fins
médicinales ou lors de rituels initiatiques.
Il est notamment présent dans la composition du wysoccan,
une préparation intervenant dans les rituels de passage à l'âge adulte des
jeunes garçons chez les indiens algonquin.
Le Datura stramonium (et le D. metel) entre
dans les préparations utilisées par les faiseurs de zombis à Haïti. Un zombie
est une personne qui a été tuée puis réanimée par un sorcier vaudou. Dans un
premier temps, la victime absorbe à son insu un "poison à zombie"
comportant des extraits séchés de crapaud de mer, du cartilage de poisson globe
fou-fou, des ossements broyés de jeune garçon etc. Sous l'effet des toxines, la
victime perd connaissance. Son entourage la croyant morte procède à une
inhumation. Dans les heures qui suivent l'enterrement, le bokor (sorcier) réanime
la personne zombifiée en lui donnant un "antidote" composé de
concombre-zombie (Datura stramonium ou metel), de bois-caca, bois
chandelle et gaïac. Pour l'ethnobotaniste W. Davis, la première intoxication
résulterait de la tétrodotoxine des poissons globes et la seconde utiliserait
les propriétés hallucinogènes du datura pour prendre le contrôle total de la
victime.
Médecines traditionnelles :
Il a été utilisé comme plante médicinale pour ses effets
antispasmodiques et sédatifs du système nerveux central, préconisée contre
l'asthme et les névralgies. La pratique des cigarettes antiasthmatiques au
datura est cependant interdite en France depuis 1992 à cause des accidents que
cela provoquait (chez des toxicomanes qui en détournaient l'utilisation).
Datura metel et D. stramonium ont des
usages médicinaux semblables un peu partout dans le monde. Quand les deux
plantes sont présentes dans un pays la terminologie traditionnelle ne permet
pas en général de les distinguer.
À Madagascar et en Afrique tropicale, le datura est
traditionnellement utilisé pour traiter l'asthme, la toux, la tuberculose et la
bronchite. Les feuilles, les fleurs séchées sont fumées sous forme de
cigarettes. La plante entre aussi dans diverses préparations sédatives pour
calmer les patients atteints de troubles mentaux.
En Afrique de l'ouest (Sénégal, Guinée, Ghana, Nigéria),
des cataplasmes de feuilles broyées sont prescrits pour les œdèmes
inflammatoires ou les rhumatismes.
En Éthiopie, l'huile confectionnée avec les graines sert à
masser les parties douloureuses.
Les graines sont aussi utilisées comme raticide (en mélange
avec de la farine de sorgho) ou pesticide (contre les chenilles ravageuses, les
puces, les chiques etc.).
En Inde, une préparation faite de jus de feuilles de datura,
de nim (Azadirachta indica) et de bétel (Piper bettle) est appliquée sur
l'eczéma. Le jus des feuilles est aussi donné comme anthelmintique et
antipyrétique.
Utilisation enthéogène :
Le datura est utilisé, à titre enthéogène et non récréatif,
au même titre que la mandragore, la jusquiame, la belladone et le brugmensia.
On ne parle plus ici d'hallucinogène mais d'effet délirogène. En effet il ne
s'agit plus d'une distorsion de la réalité pour l'utilisateur mais d'une
intromission dans un monde totalement irréel. La raison s'éteint pour que
l’inconscient prenne forme. Cette plante présente sur plusieurs espaces du
globe a fait belle figure au sein du chamanisme et de la sorcellerie. Elle est
pour les non-initiés une plante toxique puisque son effet est si fort qu'il
mène à la folie pure voire à la mort. Plusieurs modes d’administration sont
possibles : les feuilles plus légèrement dosées en alcaloïdes peuvent être
fumées, infusées ou placées en cataplasme ; les graines sont absorbées ou
infusées ; les racines potentialisant le maximum d’alcaloïdes sont elles aussi
infusées. Cette plante présente en France à l'état sauvage attise
malheureusement la curiosité de psychonautes ou de jeunes à la recherche de
sensations fortes engendrant régulièrement de réels problèmes psychiatriques et
des morts inopinées.
Aspect historique :
Condorcet serait mort en avalant du Datura stramoine et de
l'opium.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Datura_stramonium
Foeniculum vulgare Miller, Fenouil commun,
Apiacées :
Histoire :
Jadis, le Foeniculum vulgare, était considéré comme
une plante magique associée à la magie blanche mais également aphrodisiaque.
Dans la civilisation grecque le fenouil sauvage était
associé à la claire vision. Dans la civilisation romaine, c'était la plante
sacrée de Bacchus. Un grand pied de fenouil, représentant un symbole phallique,
fut son emblème durant les bacchanales.
Plante comestible :
En cuisine, c'est un légume dont toutes les parties,
racines, feuilles et graines, sont comestibles. Son goût est proche de celui de
l'anis et souvent associé au poisson. On peut le consommer cru (en salade) ou
cuit. Il entre également dans la fabrication de certaines liqueurs,
conservateurs ou aromates d'usage domestique.
Plante médicinale :
Partie utilisée : racine et fruits
Propriétés : Carminatif, galactogène, diurétique,
emménagogue, expectorant, antispasmodique.
Mode d'emploi : huile, poudre, infusion.
Le fenouil est une plante très utilisée. C'est une des
quatre semences chaudes des anciens, répertoriée ainsi à cause de son
importante action carminative et eupeptique. On l'utilise donc dans
l'aérophagie, ballonnement, digestion difficile, nausée, maux d'estomac. etc.
L'infusion au fenouil (pour la mère qui allaite) est
réputée aider les nouveau-nés ayant des maux de ventre.
Les fruits amers servent comme expectorants dans des
tisanes ou des sirops antitussifs, ou comme décontractants ou carminatifs dans
différents médicaments. Son huile a également la réputation d'être galactogène.
À haute dose, le fenouil entraîne convulsions et
abattement.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fenouil_commun
Renouée,
Hypothèses d’identification :
Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre, Renouée
à feuilles de patience, Polygonacées :
Ou
Persicaria maculosa S.F.Gray, Renouée
persicaire, Polygonacées :
Usages :
Riche en tanins, elle fut autrefois utilisée en tant que
plante médicinale pour ses propriétés astringentes et vulnéraires.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Renou%C3%A9e_persicaire
Boulevard Rivoli :
pelouses ou zones herbeuses :
Malva moschata L., Mauve musquée,
Malvacées :
Salix alba L., Saule blanc,
Salicacées :
Plante médicinale :
L’écorce du Saule blanc est fébrifuge. Elle contient la
salicine que le corps transforme en acide salicylique, chimiquement apparenté
au principe actif de l’aspirine. En médecine populaire, les décoctions d’écorce
étaient recommandées pour traiter les rhumatismes, les maux de tête, les
douleurs névralgiques, les refroidissements accompagnés de fièvre et la goutte.
La quintessence florale de Bach « Willow » réjouirait les personnes aigries. Ne
pas utiliser pendant la grossesse.
Application médicale :
Décoction d’écorce de saule pour troubles
gastro-intestinaux : verser de l’eau froide sur une cuillère à café d’écorce
finement broyée par tasse, porter lentement à ébullition. Laisser reposer 5
minutes et filtrer.
Rue de la Simbrandière :
fissures de bitume et pavés :
Achillea filipendulina Lam., Achillée
eupatoire, Astéracées :
Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée,
Astéracées :
Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine,
sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».
Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les tiges.
pelouses ou zones herbeuses :
Achillea filipendulina Lam., Achillée
eupatoire, Astéracées :
Achillea millefolium L., Achillée
millefeuille, Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
(aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la
préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs
(aromatisent les boissons).
Plante médicinale :
C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif,
dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les
palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les
substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections
hépatiques chroniques.
En usage externe contre les douleurs articulaires et les
impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles
menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire
d'Herbe-à-la coupure).
Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil
peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».
Amaranthus hybridus L., Amarante verte,
Amaranthacées :
Plante médicinale et comestible :
L’amarante hybride est cultivée comme légume en Afrique.
De nombreux groupes d’Amérindiens avaient développé une
utilisation alimentaire et médicinale de la plante.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amarante_hybride
Artemisia vulgaris L., Armoise commune,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre), du bronze et du noir (additif
: fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse des champs,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes racines de première année de
l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants
se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les
confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les
plats.
Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des
fins médicinales.
Malva neglecta Wallr., Mauve à feuilles rondes,
Malvacées :
Plante médicinale :
Les feuilles contiennent des mucilages et de petites
quantités de tanins.
L’infusion de mauve aide lors de catarrhes des voies
respiratoires supérieures et soulage les inflammations des muqueuses de la
bouche et de la gorge, de même que celles de l’estomac et des intestins.
Dès l’Antiquité, la mauve est mentionnée avec ces mêmes
indications.
Malva sylvestris L., Mauve sauvage,
Malvacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia
soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les
voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La
substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.
Les principaux effets de la mauve sont émollients et
désinfectants.
Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds
subséquents à des fractures, et les phlébites.
Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en
apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements
et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des
poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes
du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses
utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères
gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès,
et les blessures.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve
Reynoutria japonica Houtt., Renouée du Japon,
Polygonacées :
Plante comestible :
En mars-avril, on consomme les jeunes tiges. Les racines
récoltées en août-septembre et cuites à l’eau se dégustent comme légume.
Plante médicinale :
Les médecines traditionnelles japonaise et chinoise
utilisent la plante pour traiter les mycoses, les inflammations cutanées et les
maladies cardiovasculaires. Ces propriétés sont dues à l’émodine, une
anthraquinone laxative, et au resvératrol, un flavonoïde soluble dans l’eau et
les graisses.
Pour retrouver les différentes utilisations qui peuvent
être faites de la Renouée du Japon, cliquer sur les titres suivants :
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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