La lande :
Erica cinerea L., Bruyère cendrée,
Éricacées :
Plante médicinale :
Cette espèce de bruyère est utilisée pour ses propriétés
antiseptiques urinaires et diurétiques ainsi que pour éliminer l'excès d'acide
urique. L'analyse de la plante a permis d'identifier l'agent thérapeutique
principal : l'arbutine.
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruy%C3%A8re_cendr%C3%A9e
Hieracium pilosella L., Épervière piloselle,
Astéracées :
Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux et la racine.
Plante médicinale :
Affection hépatique ou biliaire, stimule la digestion.
Achillea millefolium L., Achillée
millefeuille, Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
(aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la
préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs
(aromatisent les boissons).
Plante médicinale :
C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif,
dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les
palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les
substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections
hépatiques chroniques.
En usage externe contre les douleurs articulaires et les
impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles
menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire
d'herbe-à-la coupure).
Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil
peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».
Quercus robur L., Chêne pédonculé,
Fagacées :
Plante tinctoriale :
A partir de l'écorce, on obtient du beige jusqu'au brun
(aucun additif), du gris et du noir (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les glands (en purée) et les jeunes feuilles.
Plante médicinale :
L’écorce est employée sous forme de gargarisme, mais aussi
de lavements et de bains pour traiter les infections et inflammations cutanées.
Ajouter 3 cuillerées à soupe dans 250 ml d’eau et faire bouillir 15 minutes.
Les bains sont également efficaces en cas d’hémorroïdes, utérite, sudation
excessive des pieds et comme sédatif. En usage interne, l’infusion d’écorce
agit contre la diarrhée.
Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée,
Astéracées :
Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine,
sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».
Centaurea sp., Centaurée,
Astéracées :
Cytisus scoparius (L.) Link, Genêt
à balais, Fabacées :
Plante tinctoriale :
A partir des fleurs, on obtient du jaune (aucun additif) ;
à partir des rameaux juste fleuris, on obtient du jaune vif un peu vert (aucun
additif), du vert vif (additif : cuivre).
Plante médicinale et toxique :
La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des
flavonoïdes (génitoside, spiracoside et scoparoside, entre autres) et des
alcaloïdes. Parmi les alcaloïdes (une vingtaine en tout) on citera la
spartéine, majoritaire dans les rameaux, et la lupanine majoritaire dans les
graines, mais aussi l'ammodendrine et l'hydroxylupanine.
Traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique
et pour le traitement des troubles circulatoires (la présence de flavonoïdes
explique cet usage). Les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine
pour les besoins de l'industrie pharmaceutique. Cet alcaloïde possède différentes
propriétés pharmacologiques : il a un effet régulateur sur les battements
cardiaques (en fait, il soustrait le cœur à l'influence du système nerveux
végétatif), il est donc indiqué pour le traitement de l'éréthisme cardiaque.
Par son activité ocytocique (il augmente les contractions de l'utérus) il peut
servir, sous forme injectable, à déclencher un accouchement (il est
potentiellement abortif… donc contre indiqué en cas de grossesse).
Source:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%AAt_%C3%A0_balais
Plante pour la vannerie :
Les rameaux peuvent servir à confectionner des boudins en
vannerie spiralée.
Lycoperdon perlatum Pers., Vesse-de-loup perlée,
Agaricacées :
Les Vesses-de-loup perlées sont considérées comme
comestibles quand elles sont jeunes et que la gleba est homogène et blanche.
Elles deviennent non comestibles à mesure qu'elles vieillissent : la glèbe
devient jaunâtre, puis se développe finalement en une masse poudreuse de spores
vert-olive.
Les « œufs » de certaines amanites mortelles peuvent être
confondus avec les Vesses-de-loup perlées. Pour cette raison ces champignons
doivent toujours être tranchés à la verticale et on doit inspecter les
structures de développement d'un champignon. Toutefois, les Amanites n'ont
généralement ni « perles », ni de surface bosselée.
Les spores de Vesses-de-loup sont ornées de nombreux
piquants microscopiques qui peuvent causer une grave irritation des poumons
(lycoperdonosis (en)) lorsqu'elles sont inhalées directement (Anon. 1994 ;
Strand 1967).
Source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Vesse-de-loup_perl%C3%A9e
Achillea millefolium L., Achillée
millefeuille, Astéracées :
Arbres, arbustes et fleurs en bordure de la
lande :
Frangula alnus Mill, Bourdaine,
Rhamnacées :
Plante toxique :
Les fruits et l'écorce fraîche contiennent des composés
anthracéniques dont la forme réduite est émétique donc très toxique, mais le
séchage permet leur oxydation en anthraquinones.
Son fruit, très prisé des chevreuils notamment, contient un
alcaloïde aux effets psychotropes.
Plante médicinale :
L'écorce séchée contient de 6 % à 9 % d’anthranoïdes (ses
baies en contiennent aussi mais seulement 3 % à 4 %) et est utilisée comme
laxatif stimulant. À réserver à un usage occasionnel, car elle est irritante
pour le côlon.
Autres propriétés :
Le charbon de bois obtenu avec cet arbuste permettait vers
1860 de fabriquer de la poudre noire à faible vitesse de déflagration, utilisée
dans les carrières de pierres ornementales pour fournir de gros blocs non
fracturés. C'est notamment elle qui permit d'extraire pour Charles Garnier dans
les mines de fluorine de Voltennes (La Petite-Verrière, en Morvan, France) les
gros blocs nécessaires à la fabrication des 189 colonnettes (de 55 cm de
hauteur d'un seul tenant au final) qui décorent les balcons de la nef du Grand
Escalier du Palais Garnier, l'opéra national de Paris. La bourdaine est
également un plante mellifère, grâce à ses petites fleurs riches en nectar,
dans lesquelles les abeilles puisent pour faire un miel très riche et très apprécié.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourdaine
Plante pour la vannerie :
Son bois est blanc, il peut être utilisé pour la vannerie
ou pour fabriquer des tuteurs.
Source :
http://www.orthez.educagri.fr/fileadmin/user_upload/pdf/Actus/Eco-parlement2015/Lien_4_-_plantes.pdf
Plante tinctoriale :
A partir de l’écorce, on obtient de l’orangé (aucun
additif).
A partir des baies vertes, on obtient du jaune brillant
(aucun additif).
A partir
des baies mûres, on obtient du violet (en rajoutant du vinaigre dans l’eau de
rinçage) et du vert (aucun additif).
Hypericum humifusum L.Millepertuis couché,
Clusiacées ou Hypéricacées :
Rumex acetosa L., Oseille commune,
Polygonacées :
Utilisations :
L'oseille commune est utilisée en soupes, dans des sauces
ou en salades. Son goût acidulé lui vient de l'acide ascorbique qu'elle
contient. Cela lui permet de relever la saveur de certains poissons et surtout
de dissoudre ou d’amollir les fines arêtes. Le calcium qu’elles contiennent
devient alors disponible. À consommer avec modération car l'oseille contient de
l'acide oxalique.
Il existe
des variétés à pétiole et nervures rouges, utilisées pour l'ornement.
Grâce à
sa racine pivotante, elle peut être utilisée pour drainer les terrains
hydromorphes.
Caractère bio-indicateur :
Indique
un sol au Ph à légèrement acide (~6,5). C'est aussi une des rares indicatrices
des sols en équilibre (avec le Mouron blanc, le Plantain lancéolé et la Luzerne
d'Arabie).
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Oseille_commune
Digitalis purpurea L., Digitale pourpre,
Scrofulariacées :
Plante toxique et
médicinale :
La digitale est une plante extrêmement toxique (10 g de
feuilles sèches et 40 g de feuilles fraîches sont mortels pour l'homme) dont on
extrait la digitaline ou digitoxine, utilisée comme tonicardiaque. Ces
substances sont des glycosides cardiotoniques utilisés dans le traitement de la
tachycardie et de l'arythmie cardiaque. Elle est plus prisée que la digitale
jaune parce qu'elle contient plus de principes actifs que cette dernière.
La plante contient des sucres complexes (hétérosides) dont
la digitoxine, la digoxygénine, la gitixoside, la digitaloside, la sapogénine,
la digitonine, la digitoflavine. Ces substances régulent, ralentissent et
renforcent (les 3 "R") les battements des muscles cardiaques.
L’industrie pharmaceutique utilise plutôt la digoxine extraite de la digitale
laineuse originaire des pays balkaniques en raison de sa résistance au gel et à
sa plus forte teneur en principes actifs.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Digitalis_purpurea
Ulex europaeus L., Ajonc d'Europe,
Fabacées :
Plante tinctoriale :
A partir des jeunes pousses et des fleurs, on obtient du
jaune (aucun additif) et du vert vif (additif : cuivre).
Plante toxique :
Les graines sont toxiques
http://www.aujardin.info/plantes/ajonc.php
Salix atrocinerea Brot., Saule roux,
Salicacées :
Cerastium glomeratum Thuill., Céraiste
aggloméré, Caryophyllacées :
Au bord de l’étang :
Corrigiola litoralis L., Corrigiole des rives,
Caryophyllacées :
Cardamine hirsuta L., Cardamine hérissée,
Brassicacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et boutons floraux,
les graines et la racine.
Plante médicinale :
Stimulation de l’activité hépatique et biliaire,
antispasmodique, contre les douleurs rhumatismales, toux, asthme, crampes
d’estomac.
Corrigiola litoralis L., Corrigiole des rives,
Caryophyllacées :
Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre, Renouée
à feuilles de patience, Polygonacées :
Corrigiola litoralis L., Corrigiole des rives,
Caryophyllacées :
Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse
des champs, Astéracées
&
Corrigiola litoralis L., Corrigiole des rives,
Caryophyllacées :
Gnaphalium uliginosum L., Gnaphale des mares,
Astéracées :
Statut, menaces :
C'est une plante localement rare ou devenue rare (à cause
de la régression des zones humides et de l'eutrophisation générale des milieux
notamment), dont une sous-espèce est localement protégée, par exemple dans les
Hautes-Alpes et plus généralement en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gnaphalium_uliginosum
Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau,
Lamiacées :
Plante médicinale :
Les médicaments fabriqués avec les parties vertes du
Chanvre d'eau sont prescrits par la médecine officielle.
Ils réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une
hyperthyroïdie légère et modifient le taux d’hormones avant les règles,
atténuant ainsi les effets secondaires prémenstruels.
En médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme
fébrifuge.
Gnaphalium uliginosum L., Gnaphale des mares,
Astéracées :
Bidens frondosa L., Bident à fruits noirs,
Astéracées :
Gnaphalium uliginosum L., Gnaphale des mares,
Astéracées :
Mentha aquatica L., Menthe aquatique,
Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Plante médicinale :
Stimulante, stomatique (= qui favorise la digestion),
carminative (= qui provoque l'expulsion des gaz intestinaux) et
antispasmodique.
En se dirigeant vers la forêt humide…
Rubus ulmifolius Schott, Ronce à feuilles
d'Orme, Rosacées :
Utilisation :
Cette ronce est utilisée pour recoloniser les milieux
arides soumis à l'érosion.
Plante comestible :
Le fruit est une polydrupe comestible (mûre) localement
très appréciée.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubus_ulmifolius
Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau,
Lamiacées :
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
… et je réalise des crêpes goûteuses ! :
Voir l’article : Atelier cuisine sauvage (crêpes aux orties) au Domaine national de Saint-Cloud - 19 juillet 2016
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de
l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
Pteridium aquilinum (L.) Kuhn, Fougère
Aigle, Dennstaedtiacées :
Plante tinctoriale :
Avec les jeunes crosses de fougère, on obtient un jaune
vert.
Si vous utilisez au début du printemps les jeunes crosses
de fougère, vous obtiendrez un jaune vert délicat.
Source :
http://plandejardin-jardinbiologique.com/plante-tinctoriale-teinture-bio.html
Plante toxique :
Toute la plante est toxique lorsqu'elle est jeune, car elle
contient des hétérosides cyanogènes.
Par ailleurs, la Fougère-aigle élabore une thiaminase,
responsable de la dégradation de la thiamine (vitamine B1). L’effet toxique se
manifeste chez les animaux dépendant d’un apport exogène en vitamine B1, comme
le cheval : on observe alors l’incoordination des mouvements, des contractions
musculaires involontaires, voire des convulsions et des arythmies.
Enfin, un sesquiterpène, le ptaliquoside, provoque des
hémorragies et hématuries (présence de sang dans les urines) chez les bovins
(c’est le ptéridisme ou hématidrose), et montre une action cancérigène chez
l’Homme (cancer de l’œsophage et de l’estomac). Ce principe est cependant
détruit à la chaleur.
Pour ces diverses raisons, il n’est guère raisonnable de
proposer la Fougère-aigle comme plante comestible, même si elle a pu être
consommée historiquement en Europe et si elle est toujours proposée _ après
certaines préparations_ en Asie.
Plante comestible :
On consomme les feuilles et pointes tendres, les tiges
florales, les boutons floraux, les graines et la racine.
Plante médicinale :
Plante digestive, diurétique, dépurative, sudorifique,
antioxydante.
En usage externe : eczéma et inflammation cutanée.
Glechoma hederacea L., Lierre terrestre,
Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les pointes tendres et les
fleurs.
Plante médicinale :
Contre les gastro-entérites, les troubles de la vessie, les
troubles hépatiques et les infections virales. En usage externe, pour soigner les
plaies et la peau (application d’une huile dans laquelle on a fait macérer la
plante).
La forêt humide :
Umbilicus rupestris (Salisb.) Dandy, Nombril
de Vénus, Crassulacées :
Plante comestible :
Les feuilles sont comestibles.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Umbilicus_rupestris
Struthiopteris spicant (L.) Roth, Blechnum
en épi, Blechnacées :
Castanea sativa Miller, Châtaignier,
Fagacées :
Plante tinctoriale :
À partir des bogues, de l’écorce et du bois, on obtient du
beige (aucun additif), brun-rouge (aucun additif) et brun noir (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les graines (les châtaignes !).
Plante médicinale :
Feuilles: en infusion en cas de toux, coqueluche, diarrhée
(forte teneur en tanins). En gargarismes en cas d'inflammation bucco-pharyngée.
Préparations homéopathiques contre la toux convulsive et la rectite.
Fruits: La châtaigne était utilisée comme antidiarrhéique.
Plante pour la vannerie :
Le Châtaignier est une essence utilisée notamment pour la
vannerie sur arceaux.
Un exemple de fabrication de moules pour vanneries sur
arceaux par François Desplanches, artisan vannier :
http://desplanches.vannerie.free.fr/?page_id=3
Struthiopteris spicant (L.) Roth, Blechnum
en épi, Blechnacées :
Osmunda regalis L., Osmonde royale,
Osmondacées :
Aspects culturels :
L'Osmonde royale est une plante dédiée à Saint Christophe.
Utilisations :
Usage médicinal : les racines de
l'Osmonde royale ont diverses propriétés : diurétiques, astringentes, toniques
et purgatives notamment. On en faisait entre autres un baume contre les
blessures et les ecchymoses.
Usage horticole : cette espèce présente
un rhizome épais (« souche ») qui sert de support à la culture des orchidées.
L'Osmonde royale est parfois utilisée comme plante ornementale.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Osmonde_royale
Castanea sativa Miller, Châtaignier,
Fagacées :
Mousses en mélange :
Hypnum cupressiforme Hedw., Hypne cyprès,
Hypnacées :
Polytrichum formosum Hedw., Polytric élégant,
Polytrichacées :
Thuidium tamariscinum (Hedw.) Schimp., Thuidie
à feuilles de Tamaris, Thuidiacées :
Asphodelus sp., Asphodèle, Liliacées ou
Xanthorrhoéacées :
Ulex europaeus L., Ajonc d'Europe,
Fabacées :
Castanea sativa Miller, Châtaignier,
Fagacées :
Digitalis purpurea L., Digitale
pourpre, Scrofulariacées :
Lysimachia vulgaris L., Lysimaque commune,
Primulacées :
Mespilus germanica L., Néflier,
Rosacées :
Plante comestible :
On consomme les fruits (les nèfles !).
Plante médicinale :
Les nèfles sont antidiarrhéiques, fébrifuges, diurétiques
et dépuratives. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme et pour
laver les inflammations.
Andryala integrifolia L., Andryale à feuilles
entières, Astéracées :
Senecio jacobaea L., Séneçon
jacobée, Astéracées :
Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine,
sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».
Stellaria holostea L., Stellaire holostée,
Caryophyllacées :
Étymologie :
Le nom « holostée » veut dire « entièrement [constitué]
d'os », en raison de la forme particulière des tiges, anguleuses, et renflées
aux extrémités, ce qui les fait ressembler quelque peu à des os. Comme la tige
est particulièrement cassante, la stellaire était autrefois tout naturellement
préconisée dans le traitement des fractures, selon la théorie des signatures.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stellaire_holost%C3%A9e
Solidago virgaurea L., Solidage verge d'or,
Astéracées :
Plante médicinale :
Les fleurs sont utilisées en infusion comme diurétique, et
utilisées contre les maladies des reins (calculs rénaux) et de la vessie
(cystites et calculs vésicaux).
Elle est utile contre l'insuffisance hépatique et les
affections rhumatismales et arthritiques. Elle favorise l'activité biliaire et
a des vertus digestives. Elle est typique des drainages de l'organisme pour
expulser les toxines lors de maladies de peau.
Elle est aussi utilisée comme hémostatique en application
sur les plaies ou comme adjuvant dans le traitement de certaines affections rhumatismales,
ulcères ou catarrhes digestifs.
Propriétés : Veinotonique, anti-diarrhéique, action
dépurative, diurétique.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Solidago_virgaurea
Plante tinctoriale :
A partir des sommités fleuries, on obtient du jaune vif
(aucun additif) et du vert (additif : fer).
Athyrium filix-femina (L.) Roth, Fougère
femelle, Dryoptéridacées :
Utilisations :
Le rhizome a souvent été substitué en pharmacie à celui du
Dryopteris filix-mas. De nombreux usages médicinaux sont cependant connus, bon
nombre d'entre eux étant liés à l'accouchement et aux menstruations, d'où le
nom de "fougère femelle". C'était le cas notamment chez les indiens
Potawomi, Makah, Meskwaki. D'autres tribus en consommaient les jeunes pousses
et les rhizomes rôtis, après les avoir largement pelés. On peut aussi signaler
l'emploi des frondes en guise "d'ustensiles de cuisine", pour
l'emballage de produits (baies ou autres), le nettoyage du poisson ou encore
comme plateaux pour la cuisson à la vapeur. Les indiens Okanagan-Colville,
quant à eux, considéraient sa présence comme un indicateur de la présence d'eau
durant leurs voyages.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Athyrium_filix-femina
Pellia epiphylla (L.) Corda,
Pelliacées :
Polypode, hypothèses d’identification :
Polypodium interjectum Shivas, Polypode
intermédiaire, Polypodiacées
ou
Polypodium vulgare L., Polypode commun,
Polypodiacées :
Dryopteris dilatata (Hoffm.) A.Gray, Dryoptéris
dilaté, Dryoptéridacées :
Angelica sylvestris L., Angélique
des bois, Apiacées :
Historique :
Autrefois, Angelica sylvestris était considérée comme une
plante magique associée à la magie blanche. Selon la légende, l'herbe à la
fièvre fut apportée par un ange à un moine en lui révélant ses vertus : elle
protège les enfants, combat la peste, guérit des morsures des bêtes enragées et
chasse le diable.
Plante médicinale :
Propriétés : apéritive, stimulante, carminative,
emménagogue, antispasmodique.
Mode d'emploi : huile essentielle, teinture, infusion.
Effet dépressif à haute dose.
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A9lique_des_bois
Arbre, à identifier ! :
Rubia peregrina L., Garance voyageuse,
Rubiacées :
Plante tinctoriale :
A partir des racines, on obtient de l’orange à rouge (aucun
additif), et du brun (additif : fer).
Ruscus aculeatus L., Fragon, Liliacées ou
Asparagacées :
Utilisations :
Il est utilisé localement lors de la fête des Rameaux comme
substitut aux branches de buis. Les jeunes pousses sont comestibles, crues ou
cuites, comme des asperges sauvages, en revanche les baies sont toxiques.
En Ille-et-Vilaine, il était connu pour des utilisations
pratiques. Ainsi il a été vu à la vente aux marchés des Lices durant la
dernière guerre, vendu roulé en boule et servant ainsi à récurer le matériel de
cuisine allant au feu de cheminée, les pointes des feuilles servant de
grattoir. Un ancien couvreur se rappelle s'en être servi de hérisson pour
ramoner : il s'agit alors de lier tête-bêche de nombreuses tiges par le milieu
pour fabriquer ce "hérisson".
En Gironde, il était aussi connu pour des utilisations
pratiques. Appelé "gringon" en gascon bordelais, il servait à la
fabrication de balais rustiques, il est à l'origine du terme populaire
"gringonner", synonyme de "balayer".
Plante médicinale :
Au Ier siècle, le médecin et botaniste grec Dioscoride l'a
utilisé contre les calculs de la vessie et les douleurs menstruelles. Au Moyen
Âge, on apprécie ses pouvoirs diurétiques. Il entre même dans la composition du
célèbre sirop apéritif des cinq racines. La plante tombe pourtant dans l'oubli
au début du XXe siècle, avant que des travaux scientifiques ne mettent en
évidence de remarquables propriétés sur le système veineux et déclenchent un
regain d'intérêt en recherche médicale.
Le rhizome a des vertus circulatoires, car il est
diurétique et vasoconstricteur d'où le surnom de « plante des jambes légères ».
La racine est émolliente. Elle contient un glycoside stéroïdien, la
ruscogénine, utilisé dans des pommades pour les hémorroïdes (Ruscorectal) ou
les poches sous les yeux (en association avec la quercétine). Elle est souvent
récoltée par des nomades.
Étude toxicologique :
Le petit houx renferme un saponoside et du nitrate de
potassium, il est peu toxique et a des propriétés apéritives et fébrifuges.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ruscus_aculeatus
Plante pour la vannerie :
Les tiges peuvent servir de côtes dans la fabrication des
paniers sur arceaux.
Umbilicus rupestris (Salisb.) Dandy, Nombril
de Vénus, Crassulacées :
Linaria repens (L.) Mill., Linaire rampante,
Scrofulariacées ou Plantaginacées :
Geranium robertianum L., Géranium
herbe-à-Robert, Géraniacées :
Plante médicinale :
Les tanins contenus dans les parties aériennes aident en
usage externe à cicatriser les blessures se refermant difficilement.
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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