La balade du samedi 25 mai 2013 a débuté par la visite des cultures du Centre d’Aide par le Travail, cultures sous serre ou en plein champ, et même culture de pleurotes en container!
les cultures sous-serre
Citrullus
lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai, Pastèque, Melon d'eau,
Cucurbitacées
Lycopersicon
esculentum Miller, Tomate, Solanacées
Phaseolus
vulgaris L., Haricot, Haricot commun, Fabacées
La culture de pleurotes :
La culture de pleurote consiste à « semer » les
champignons dans des sacs remplis d’un mélange de marc de café et de drêches de
bière (ces drêches sont les résidus de la distillation de l’orge), que l’on
perce, et les champignons vont se développer par ses trous, à l’obscurité, dans
un container.
Pleurotus (Fr.) P. Kumm., Pleurote, Pleurotacées
Cette visite fut l’occasion d’évoquer les plantes cultivées au Moyen-Âge, et parler ainsi d’un document contenant des informations précieuses à ce sujet : le capitulaire de Villis.
page du capitulaire
Le capitulaire De Villis ou plus exactement le Capitulare
de villis vel curtis imperii (ou imperialibus) est un acte législatif
(capitulaire) datant de la fin du VIIIe siècle ou du début du IXe siècle.
Charlemagne y édicte à l'intention des villici, les gouverneurs de ses domaines
(villæ, villis), un certain nombre d'ordres ou de recommandations qui pourront
être contrôlées par les missi dominici (« les envoyés du maître »).
Ce texte est surtout connu par ses capitules
(articles) 43, 62 et surtout 70 qui contient la liste d'une centaine de plantes,
arbres, arbustes ou simples herbes dont la culture
est ordonnée dans les jardins royaux. Par cette longue ordonnance de 120
articles (les fameux capitulæ), Charlemagne entendait, huit siècles avant
Sully, réformer entièrement l'agriculture et l'administration de ses domaines,
immenses puisqu'ils s'étendaient de l'Allemagne à l'Espagne.
L'article 70
Bien que l'identification des espèces précises ne soit pas
toujours aisée, la longue énumération des 94 plantes (73 herbes, 16
arbres fruitiers, 3 plantes textiles et 2 plantes tinctoriales) que
les domaines royaux se doivent de cultiver, contenue dans les chapitres 43, 62
et surtout 70, donne des indications précieuses sur les fruits et légumes
cultivés à l'époque en France.
Texte de l’article 70 :
Nous voulons que l'on cultive dans le jardin toutes les plantes,
à savoir : lis, roses, fenugrec, costus [balsamite ?], sauge, rue, aurone,
concombres, melons, gourde, dolique, cumin, romarin, carvi, pois chiche, scille
(oignon marin), iris, estragon, anis, coloquinte, chicorée amère, ammi,
chervis, laitue, nigelle, roquette, cresson (de terre ou nasitort), bardane,
menthe pouliot, maceron, persil, ache, livèche, sabine, aneth, fenouil,
chicorée, dictame, moutarde, sarriette, nasitort, menthe, menthe sauvage, tanaisie,
cataire, grande camomille, pavot, bette, asaret, guimauve, mauve, carotte,
panais, arroche, blette, chou-rave, chou, oignons, ciboulette, poireau, radis
(ou raifort), échalote, cive, ail, garance, cardon, fève, pois, coriandre,
cerfeuil, épurge, sclarée.
Et que le jardinier ait au-dessus de sa maison de la
joubarbe.
Quant aux arbres, nous voulons qu’il y ait des
pommiers de plusieurs espèces, des poiriers de plusieurs espèces, des pruniers
de plusieurs espèces, des sorbiers, des néfliers, des châtaigniers, des pêchers
de plusieurs espèces, des cognassiers, des noisetiers, des amandiers, des
mûriers, des lauriers, des pins, des figuiers, des noyers, des cerisiers de
plusieurs espèces.
Ainsi, parmi les légumes et arbres plantés au C.A.T.
et déjà cultivés au Moyen-Âge (enfin peut-être pas ces espèces
spécifiquement : il faut tenir compte de tous les cultivars créés
depuis !), il y a :
pour les « arbres » :
des cerisiers: Napoléon, Burlat, Géant
Prunus cerasus 'Burlat', Cerisier 'Burlat', Rosacées
des pêchers : Sanguine Vineuse, Reine des
Vergers, Dixired, Brugnon Nectared
Prunus persica 'Dixired', Pêcher 'Dixired', Rosacées
Prunus persica 'Sanguine Vineuse', Pêcher 'Sanguine Vineuse', Rosacées
En France, des noyaux de pêches ont été retrouvés parmi les vestiges
archéologiques de l'époque gallo-romaine à Saintes (visibles au Musée
archéologique). Le pêcher est cultivé depuis le Moyen Âge.
des poiriers : Beurre Hardy, Conférence,
Doyenne du Comice
Pyrus communis 'Conférence', Poirier 'Conférence', Rosacées
Pyrus communis
'Doyenne du Comice', Poirier 'Doyenne du
Comice', Rosacées
des pommiers : Reine de Reinette, Melrose
Pommer, Golden Delicious
Malus
pumila 'Golden Delicious', Pommier 'Golden Delicious', Rosacées
Le pommier est un arbre autochtone en Europe et
particulièrement en France où son existence est attestée depuis la plus haute
antiquité.
des pruniers : Quetsche d’Alsace, Mirabelle de
Nancy, Reine Claude Houllins
Prunus
domestica 'Mirabelle de Nancy', Prunier 'Mirabelle de Nancy',
Rosacées
pour les « plantes » :
des choux : variétés Véronika, Grafitis et
Broccoli, Cabus
Brassica
oleracea var. capitata f. acuta L., Chou cabus pointu,
Brassicacées
des concombres : variétés Rimoni, Jazzer
Cucumis sativus L., Concombre, Cucurbitacées
Mentha L., Menthe,
Lamiacées
Pisum
sativum L., Pois cultivé, Fabacées
Le pois est cité sous le nom de pisos mauriscos parmi les
plantes potagères recommandées dans le capitulaire de Villis. Les pois secs,
faciles à conserver, constituent tout au long du Moyen-Âge l'une des
principales ressources alimentaires des classes pauvres.
Dans le Viandier de Taillevent, qui remonterait au XIIIe
siècle, se trouve la recette de la crétonnée de pois nouveaux, potée épaisse aux
pois ; cependant, les « pois nouveaux » dont il est question ne seraient pas
encore les « petits pois ».
La balade s’est ensuite poursuivie dans le bois
d’Aigregoin.
Nous avons pu observer une grande diversité de
plantes sauvages.
Ces dernières possèdent des vertus médicinales, mais sont
aussi parfois toxiques !
J’ai classé les plantes par famille :
Plantes de la famille des Apiacées :
Anthriscus
sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil sauvage, Cerfeuil des bois,
Apiacées
Le Cerfeuil est diurétique, digestif, dépuratif,
sudorifique et antioxydant.
Les substances amères stimulent la sécrétion de sucs
digestifs et de bile.
On l'utilise en cures printanières.
Le cataplasme de bouillie de plante fraîche s'utilise en
cas d'eczéma et d'inflammation cutanée.
(source :
Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R.
Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Heracleum
sphondylium L., Berce commune, Grande Berce, Berce sphondyle,
Apiacées
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre,
la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
(source :
Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R.
Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Plantes de la famille des Apocynacées :
Vinca minor L.,
Petite pervenche, Apocynacées
La Petite pervenche renferme un alcaloïde vincamine,
administré en médecine officielle contre les troubles de la circulation
sanguine du cerveau et de l’oreille interne. La médecine populaire utilisait
les parties vertes contre les hématomes, les eczémas et en gargarismes. Elles
étaient également employées en cas de mémoire défaillante. Automédication
déconseillée.
(source :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et
Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)
Plantes de la famille des Astéracées :
Taraxacum
officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées
Le Pissenlit est une plante d’usage ancien et courant.
Toute la plante, racine incluse, est diurétique (d’où son nom de
« pisse-au-lit ») et soulage les affections hépatiques, la goutte et
les rhumatismes. Elle stimule la sécrétion de bile, elle est dépurative et
légèrement laxative et agit contre les troubles de la digestion.
En usage externe contre l’eczéma et autres affections
cutanées. Le latex blanc est utilisé contre les verrues mais ne doit pas entrer
en contact avec les yeux.
(source :
Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R.
Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Plantes de la famille des Bétulacées :
Carpinus betulus
L., Charme commun, Bétulacées
Plantes de la famille des Brassicacées :
Alliaria
petiolata (M. Bieb.) Cavara et Grande, Alliaire officinale,
Brassicacées
Emploi traditionnel contre les inflammations des voies
respiratoires et l’asthme, comme vermifuge et comme bactéricide, ainsi qu’en
gargarisme.
L’Alliaire est digestive, diurétique et dépurative.
En cataplasme sur les plaies purulentes et les piqûres
d’insectes.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Cardamine hirsuta L., Cardamine hérissée,
Cardamine hirsute, Brassicacées
Les glycosides d’huile de moutarde stimulent l’activité
hépatique et biliaire. La plante est antispasmodique et s’emploie contre les
douleurs rhumatismales. On a décrit des effets positifs de l’extrait de la
plante contre la toux et l’asthme. Usage traditionnel comme dépuratif. En
homéopathie contre les crampes d’estomac.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Plantes de la famille des Caprifoliacées :
Lonicera
periclymenum L., Chèvrefeuille des bois, Caprifoliacées
Plante toxique !
Les baies de Chèvrefeuilles, quelle en soit l’espèce, sont
soupçonnées d’avoir provoqué des intoxications, mais en fait non rigoureusement
vérifiées. Sans doute les troubles ne sont-ils que d’ordre digestif, car les
baies contiennent effectivement des saponosides.
(source : Guide des plantes toxiques et
allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de
Nature !, Editions Belin 2011)
Plantes de la famille des Caryophyllacées :
Stellaria
holostea L., Stellaire holostée, Caryophyllacées
Plantes de la famille des Dipsacacées :
Dipsacus
sativus (L.) Honckeny, Cabaret des oiseaux, Cardère sauvage, Cardère
des bois, Dipsacacées
Plantes de la famille des Fabacées :
Cytisus
scoparius (L.) Link, Genêt à balais, Fabacées
Cette plante a longtemps été utilisée comme colorant jaune
–celui-ci se trouve uniquement dans les fleurs.
La médecine populaire emploie la plante entière en fleurs.
Elle est diurétique, préviendrait des calculs et sables vésicaux et soulagerait
les rhumatismes et la goutte. On administrait en outre les parties vertes lors
de troubles menstruels, de constipation, d’affections hépatiques, biliaires et
pulmonaires, de fractures osseuses, d’eczémas et d’ulcères.
Ne pas utiliser en cas d’hypertension et pendant la
grossesse.
(source : 350 plantes médicinales, docteur
Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)
Robinia
pseudoacacia L., Robinier faux-acacia, Acacia, Fabacées
La tisane et le vin de fleurs seraient cholagogues,
antispasmodiques et toniques. En homéopathie, l’écorce des jeunes pousses est
employée en cas d’acidité excessive de l’estomac. Aussi contre les migraines et
les névralgies faciales.
Plantes de la famille des Fagacées :
Castanea
sativa Miller, Pisum sativum L., Pois cultivé, Fabacées,
Fagacées
Le Châtaignier est cité dans le capitulaire de Villis.
Les feuilles sont traditionnellement utilisées contre la
toux et la coqueluche, ainsi que contre la diarrhée en raison de leur forte
teneur en tanins. Emploi en gargarismes en cas d'inflammation bucco-pharyngée.
Préparations homéopathiques contre la toux convulsive et la rectite.
La châtaigne était utilisée comme antidiarrhéique.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Fagus
sylvatica f. purpurea (Aiton) C.K.Schneid, Hêtre pourpre,
Fagacées
L'infusion d'écorce de hêtre est fébrifuge, bactéricide et
soulage les affections respiratoires. Le goudron de bois de hêtre était
autrefois employé pour calmer les démangeaisons et les inflammations cutanées.
Le bois donne une huile essentielle appelée créosote, employée en homéopathie
contre toutes sortes de troubles inflammatoires. Le charbon de bois entre dans
la composition de nombreuses préparations contre les digestions paresseuses,
les varices, les insuffisances cardiaques et circulatoires.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Plantes de la famille des Lamiacées :
Ajuga
reptans L., Bugle rampante, Lamiacées
L’infusion de Bugle rampante a des propriétés anti-inflammatoires
et vulnéraires et s’emploie dans les affections bucco-pharyngées. Elle a aussi
une importante action bactéricide, antivirale et anti-toxique. En cataplasme,
elle soulagerait les pincements et les contusions. Autrefois, on employait l’infusion
contre les rhumatismes, les ulcères de l’estomac et les affections de la
vésicule biliaire. Elle aurait aussi un effet légèrement laxatif et
hypotenseur.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Lamium
album L., Lamier blanc, Ortie blanche, Lamiacées
On utilise les fleurs et les parties vertes. En médecine
naturelle, le lamier blanc passe pour tonique, anti-inflammatoire, bactéricide,
hémostatique et diurétique ; il protégerait les muqueuses et stimulerait
la digestion. On l’utilise de manière toute aussi variée : comme
expectorant en cas d’angine et de bronchite, contre la gastro-entérite, la
goutte et la fièvre. Le cataplasme de Lamier soulage les enflures cutanées, les
démangeaisons et les varices.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Lamium
purpureum L., Lamier pourpre, Lamiacées
Teucrium
scorodonia L., Germandrée scorodoine, Lamiacées
Le nom du genre, Teucrium, se réfère à Teucer, roi
de Troie, qui aurait utilisé la Germandrée sauvage pour soigner les maladies de
la rate. En médecine populaire, la drogue est recommandée lors de catarrhes
bronchiques, mais est également utilisée comme vulnéraire, lors de maladies
gastriques et intestinales et autrefois même contre la tuberculose.
(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang
Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)
Convallaria
majalis L., Muguet, Muguet de mai, Liliacées
Plante toxique !
Le Muguet élabore des hétérosides cardiotoxiques,
concentrés surtout au niveau des fleurs et des graines, ainsi que des
saponosides dans les fruits. Il s’avère que ces hétérosides sont peu absorbés
au niveau de la muqueuse intestinale, ce qui fait qu’il n’y a guère
d’intoxications graves.
(source : Guide des plantes toxiques et
allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de
Nature !, Editions Belin 2011)
les fruits de la Jacinthe des bois
Hyacinthoides
non scripta (L.) Chouard ex Rothm., Jacinthe des bois,
Jacinthe sauvage, Liliacées ou Hyacinthacées
Polygonatum
multiflorum (L.) All., Sceau de Salomon multiflore, Liliacées
Plante toxique !
Les fruits du Sceau-de-Salomon sont riches en saponosides
toxiques, leur saveur sucrée est cependant plutôt repoussante. Par ailleurs, le
rhizome et les feuilles contiennent de l’oxalate de calcium cristallisé sous
forme d’aiguilles (raphides), conférant des propriétés irritantes sur la peau
et les muqueuses.
(source : Guide des plantes toxiques et
allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de
Nature !, Editions Belin 2011)
devant le Fragon
fleur du Fragon
fruit du Fragon
Ruscus
aculeatus L., Fragon, Petit houx, Liliacées
Au premier siècle, le médecin et botaniste grec Dioscoride l'a utilisé
contre les calculs de la vessie et les douleurs menstruelles. Au Moyen-Âge, on
apprécie ses pouvoirs diurétiques. Il entre même dans la composition du célèbre
sirop apéritif des cinq racines. La plante tombe pourtant dans l'oubli au début
du XXe siècle, avant que des travaux scientifiques ne mettent en évidence de
remarquables propriétés sur le système veineux et déclenchent un regain
d'intérêt en recherche médicale.
(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ruscus_aculeatus)
Plantes de la famille des Oléacées :
Fraxinus
excelsior L., Frêne élevé, Frêne commun, Oléacées
On emploie traditionnellement une préparation diurétique à
base de feuilles en cas de rhumatismes et de fièvre. Les feuilles seraient aussi
légèrement laxatives. L'écorce fraîche est anti-inflammatoire et analgésique.
En homéopathie en cas de rhumatismes, d'affections biliaire et
d'hyperthyroïdie.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Oenothera
biennis L., Onagre bisannuelle, Onagracées
Les graines de l’Onagre renferment une huile très
précieuse. Elle contient jusqu’à 14 % d’acide gamma-linoléique, un acide
lipidique. Elle est administrée en préparation contre les dermites nerveuses.
Elle permettrait par ailleurs de diminuer le taux de cholestérol (prévention de
l’artériosclérose) et atténuerait les effets du syndrome prémenstruel (SPM).
Les feuilles agiraient contre les diarrhées.
(source : 350 plantes médicinales, docteur
Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)
Plantes de la famille des Rosacées :
Crataegus
monogyna Jacq., Aubépine commune, Aubépine à un style, Epine blanche,
Rosacées
Feuilles, fleurs et fruits sont utilisées. L'action
médicinale de l'Aubépine n'a été découverte que récemment. Des essais cliniques
ont démontré une amélioration de la circulation sanguine et un effet
hypotenseur. On l'emploie aussi dans les troubles cardiaques non organiques et
dans les traitements post-infarctus. Cette action ne se révèle que sur la
durée. L'Aubépine se tolère très bien et ne provoque pas d'effets secondaires.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Sur cette petite parcelle près d’un ruisseau, il y avait
des Bugles rampantes, des Pissenlits, des Pâquerettes et…
des Fraises des bois (en fleurs à cette saison) !
Fragaria
vesca L., Fraisier sauvage, Fraisier des bois, Rosacées
Feuilles : en infusion (1 cm3 par
tasse) contre les diarrhées en raison de leur teneur élevée en tanins et en
gargarisme contre les inflammations bucco-pharyngées. Elles sont aussi
astringentes et diurétiques.
Les racines ont une action comparable, on les
employait en cas de tension nerveuse, d’anémie, de rhume, d’affections
hépatiques et urinaires.
Fruits : les fraises sont plus efficaces que les
feuilles et ont meilleur goût. Diurétiques et rafraîchissantes, on les
recommande dans les régimes contre la goutte, les troubles du foie et de la
vésicule, les troubles cardiaques, les calculs rénaux, comme hématogène et pour
nettoyer les impuretés de la peau. Elles stimulent le foie, apaisent la fièvre
et la constipation. L’action bénéfique sur le foie et la vésicule a été
confirmée par la science.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Mespilus
germanica L., Néflier, Rosacées ou Malacées
Le Néflier est cité dans le capitulaire de Villis.
Depuis le Moyen-Âge, on emploie les nèfles contre la
fièvre et les diarrhées. Elles sont diurétiques et dépuratives. Grâce à leur
astringence, elles régulent l’activité intestinale et sont même supportées par
les estomacs sensibles. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme
et pour laver les inflammations.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Prunus
spinosa L., Prunellier, Epine noire, Rosacées
On utilisait les fleurs comme laxatif modéré contre la
rétention d’eau et comme antitussif. En homéopathie contre l’insuffisance
cardiaque et contre les névralgies de la tête. Le vin de prunelle, obtenu en
faisant réduire les fruits, serait dépuratif, stimulerait les défenses
immunitaires et soulagerait les douleurs rhumatismales. Le jus frais et dilué
agirait contre les inflammations de la muqueuse buccale.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer,
J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Rosa
canina L., Eglantier commun, Rosier des chiens, Rosacées
La pulpe des fruits est conseillée en cas de pharyngite.
Sa forte teneur en vitamine C renforce les défenses immunitaires et prévient
les maladies respiratoires. La pulpe est également légèrement laxative et
diurétique. On peut utiliser les fleurs avec les fruits. La tisane agréablement
aromatique s'emploie en compresse pour tonifier et équilibrer la peau. Les
graines s'emploient en infusion dans le traitement des calculs rénaux.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Sorbus
aucuparia L., Sorbier des oiseleurs, Sorbier des oiseaux,
Rosacées
Les sorbes fraîches sont à consommer en petites quantités
sous peine de provoquer diarrhées et vomissements. Les substances responsables
sont détruites par la cuisson. Les sorbes sont un vieux remède contre le
scorbut et les rhinopharyngites en raison de leur forte teneur en vitamine C,
et on leur attribue une efficacité contre les rhumatismes et la goutte.
Autrefois on en tirait du sorbitol, un substitut de sucre adapté aux
diabétiques. L'acide sorbinique qu'elles contiennent est un conservateur
efficace contre les champignons et les bactéries.
Les sorbes cuites sont légèrement laxatives et
diurétiques. L'infusion de feuilles soulage les troubles gastriques, elle est
dépurative et nettoie les voies urinaires.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer,
J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Plantes de la famille des Urticacées :
Urtica
dioica L., Grande ortie, Ortie dioïque, Urticacées
Toute la plante ainsi que les graines sont employées
contre les douleurs rhumatismales, les troubles digestifs et biliaires et les
troubles de la prostate. L'ortie est hypoglycémiante et sa légère action
dépurative agit positivement sur les troubles rénaux. Elle est hémogène et
stimule la production d'enzymes pancréatiques. Depuis très longtemps, l'action
dépurative et détoxifiante de l'ortie fait l'objet de cures printanières. Les
enzymes et les hormones végétales qu'elle contient contribuent à prévenir le
cancer. Emploi externe pour combattre les cheveux gras et les pellicules. Traditionnellement,
on utilise les graines broyées contre les rhumatismes et les affections
cutanées; en usage interne elles sont toniques et stimulantes.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Plantes de la famille des Scrophulariacées :
Veronica beccabunga L., Véronique des ruisseaux, Scrophulariacées
En usage interne ou externe, la plante est dépurative et
diurétique. Elle stimule le métabolisme et abaisse le taux de cholestérol. En
infusion ou en cataplasme, elle nettoie les plaies, apaise les ampoules et les
éruptions cutanées.
(source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Veronica
officinalis L., Véronique officinale, Scrophulariacées
L’utilisation de la Véronique officinale a connu son apogée au Moyen-Âge. Les parties vertes sont uniquement utilisées en médecine populaire en cas de refroidissements, de troubles digestifs et de rhumatismes. L’infusion de Véronique est par ailleurs diurétique et soulagerait les bouffées de chaleur de la ménopause ; en gargarisme, elle calmerait les inflammations de la bouche et de la gorge. L’homéopathie administre les dilutions lors d’eczémas et de catharres des bronches.
(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang
Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)
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