vendredi 1 janvier 2016

Réalisation d’un jardin suspendu – manifestation Contes et Histoires du Domaine national de Saint-Cloud (92) – décembre 2015


Lors de la manifestation Contes et Histoires qui a eu lieu au Domaine national de Saint-Cloud fin décembre, les enfants ont réalisé au sein du Musée historique des jardins qui avaient vocation à être présentés dans des boules de plastique transparentes, munies d’un trou permettant de les suspendre:


un jardin suspendu... dans un jardin!
 

Les jardins ont été fabriqués avec des matériaux très divers : des pailles ont pu donner l’illusion des troncs, pour les feuillages des arbres, ce sont des graines de Clématite des haies, des feuilles de Hêtre qui ont servi..
Les pommes de pin du Pin noir se sont transformées… en mini-sapin !

Vous retrouverez, intercalées entre les photos de l’atelier, les œuvres présentées au sein du Musée historique.









Bout de pied de Jean-Baptiste Claude Sene (Paris, 1747 – Paris, 1803), 1788, bois peint, étiquette de Chatard. Provient de l’ensemble mobilier commandé par Marie-Antoinette pour le salon du pavillon de la Félicité, au cœur des jardins.





Prie-dieu, de Jean-Baptiste Claude Sene (Paris, 1747 – Paris, 1803), bois peint, velours d’Utrecht, étiquette de Chatard, 1788. Provient de la chapelle du château de Saint-Cloud.
















Louise-Adélaïde d'Orléans, abbesse de Chelles (1698-1743), huile sur toile, France, XVIIIème siècle.








Portrait de Philippe, duc d'Orléans, dit Monsieur, frère unique de Louis XIV (1640-1701), huile sur toile, France, XVIIème siècle.











Louis Philippe 1er, roi des Français (1773-1850) d’après Franz-Xaver Winterhalter (Menzenschwand, 1806 – Francfort, 1873), huile sur toile.





Napoléon 1er d’après Antoine-Denis Chaudet (Paris, 1763 – Paris, 1810), marbre. Faisait probablement partie d’un buste en hermès de Napoléon 1er représenté en empereur romain ; porterait les traces de l’incendie du château de Saint-Cloud où le buste se serait trouvé sous le Second Empire.














Inventaire après-décès de Barthélémy Hervart (1607-1676), reliure de maroquin noir dorée sur tranche, 1676. Barthélémy Hervart, Intendant des Finances sous Louis XIV, qui avait acquis la demeure des Gondi le 8 juin 1655 pour 74 000 livres, la revendit trois ans plus tard à Monsieur, le 25 octobre 1658, pour la somme de 240 000 livres.












Portrait allégorique de Philippe, duc d’Orléans, dit Monsieur, et de sa famille d’après Jean Nocret (Nancy, vers 1615 – Paris, 1672), huile sur toile. Copie partielle de la moitié gauche du Portrait de la famille royale peint en 1670 par Nocret, premier peintre de Monsieur, pour le château de Saint-Cloud (aujourd’hui à Versailles, musée national du château).



Acquis en 1997 à la vente du mobilier du château de Mello, le Portrait allégorique de Louis XIV et de la famille royale et le Portrait allégorique de Monsieur, et de sa famille répliquent en deux parties distinctes et de manière partielle le Portrait de la famille royale peint en 1670 par Jean Nocret, premier peintre de Monsieur, pour le château de Saint-Cloud.
Autour de Louis XIV représenté à demi nu, en Apollon, figurent : à sa gauche et debout, la Grande Mademoiselle (en Diane) ; à sa droite Anne d’Autriche, mère du roi et de Monsieur (en Cybèle) ; derrière lui, Mademoiselle d’Orléans, Mademoiselle d’Alençon et Mademoiselle de Valois (les trois Grâces), issues du second mariage de Gaston d’Orléans ; à ses pieds, la reine, Marie-Thérèse d’Autriche (en Junon), tenant par la main le dauphin (en Amour) ; plus bas, la petite Madame (morte en bas-âge), couronnée de fleurs, et dans un cadre, deux enfants du roi morts au berceau.
Dans la partie gauche du tableau et groupées autour de Monsieur (en Etoiles du point du jour), on reconnaît : à sa gauche, Henriette d’Angleterre, première Madame (en Flore) ; contre lui, leur fille Marie-Louise d’Orléans, future reine d’Espagne (en Zéphyr) ; à sa droite, Henriette de France, reine d’Angleterre et mère de Madame (en Amphitrite).




Portrait de la famille royale peint en 1670 par Nocret, premier peintre de Monsieur, pour le château de Saint-Cloud (Versailles, musée national du château)







Contre-coeur de cheminée, fonte. Provient du château de Saint-Cloud ; aux armes et au chiffre de Philippe, duc d’Orléans, dit Monsieur (1640-1701).














Portrait allégorique de Louis XIV et de la famille royale d’après Jean Nocret (Nancy, vers 1615 – Paris, 1672), huile sur toile. Copie partielle de la moitié droite du Portrait de la famille royale peint en 1670 par Nocret, premier peintre de Monsieur, pour le château de Saint-Cloud (aujourd’hui à Versailles, musée national du château).



















Philippe d'Orléans Régent (1674-1723) d’après Jean-Baptiste Santerre (Magny en Vexin, 1658 – Paris, 1717), huile sur toile.










Portrait de Auguste-Marie-Jeanne de Baden-Baden, duchesse d’Orléans (1704-1726) par Alexis-Simon Belle (Paris, 1674 – Paris, 1734), 1725, huile sur toile. Ce portrait et son pendant, le portrait de Louis, duc d’Orléans, ont été présentés au salon de 1725.







La mort de Madame, duchesse d’Orléans (Henriette-Anne d’Angleterre, 1644-1670), huile sur toile, 1842.











L'Apothéose d'Hercule par Charles-Antoine Coypel (Paris 1694 – Paris 1752), huile sur toile, 1723. Esquisse pour le décor d’un salon du château de Saint-Cloud, commandé en 1723 par Philippe d’Orléans, Régent de France, mais qui ne fut pas exécuté. Le tableau, qui présente le projet de décor du plafond peint, constitue la moitié supérieure de la composition d’origine, la partie inférieure comprenant le décor des murs ayant été coupée à une date indéterminée.

























Etude pour le portrait équestre de Louis Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême (1775-1844) par Emile-Jean-Horace Vernet (Paris, 1789 – Paris, 1863), 1823. Esquisse pour le tableau commandé par le duc d’Orléans pour Saint-Cloud en 1823 et actuellement conservé au musée de Versailles. Le portrait représente le duc d’Angoulême pendant la guerre d’Espagne en compagnie des maréchaux










 
La duchesse de Gontaut, gouvernante des Enfants de France, promenant Louise d’Artois et son frère, Henri, duc de Bordeaux, dans les jardins de Saint-Cloud par Adolphe Ladurner (Paris 1798 – Saint-Pétersbourg 1856), huile sur toile, 1826.












Fauteuil par François Foliot (1748- ?), bois naturel, velours. Utilisé comme fauteuil de veille à Saint-Cloud au XIXème siècle. Provient de l’une des salles des Académies au Louvre, 1775.







Fauteuil de veille, époque Louis-Philippe, bois naturel, velours. Il se trouvait dans le vestibule de l’escalier d’honneur du Palais de Saint-Cloud.






















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