Lors de la manifestation Contes et Histoires qui a eu lieu
au Domaine national de Saint-Cloud fin décembre, les enfants ont réalisé au sein du
Musée historique des jardins qui avaient vocation à être présentés dans des
boules de plastique transparentes, munies d’un trou permettant de les
suspendre:
un jardin suspendu... dans un jardin! |
Les jardins ont été fabriqués avec des matériaux très
divers : des pailles ont pu donner l’illusion des troncs, pour les feuillages
des arbres, ce sont des graines de Clématite des haies, des feuilles de Hêtre
qui ont servi..
Les pommes de pin du Pin noir se sont transformées… en
mini-sapin !
Vous retrouverez, intercalées entre les photos de
l’atelier, les œuvres présentées au sein du Musée historique.
Bout de
pied de Jean-Baptiste Claude Sene (Paris, 1747 – Paris, 1803),
1788, bois peint, étiquette de Chatard. Provient de l’ensemble mobilier
commandé par Marie-Antoinette pour le salon du pavillon de la Félicité, au cœur
des jardins.
Prie-dieu, de
Jean-Baptiste Claude Sene (Paris, 1747 – Paris, 1803), bois peint, velours
d’Utrecht, étiquette de Chatard, 1788. Provient de la chapelle du château de
Saint-Cloud.
Louise-Adélaïde
d'Orléans, abbesse de Chelles (1698-1743), huile sur
toile, France, XVIIIème siècle.
Portrait
de Philippe, duc d'Orléans, dit Monsieur, frère unique de Louis XIV (1640-1701),
huile sur toile, France, XVIIème siècle.
Louis
Philippe 1er, roi des Français (1773-1850) d’après
Franz-Xaver Winterhalter (Menzenschwand, 1806 – Francfort, 1873), huile sur
toile.
Napoléon
1er d’après Antoine-Denis Chaudet (Paris, 1763 – Paris,
1810), marbre. Faisait probablement partie d’un buste en hermès de Napoléon 1er
représenté en empereur romain ; porterait les traces de l’incendie du
château de Saint-Cloud où le buste se serait trouvé sous le Second Empire.
Inventaire
après-décès de Barthélémy Hervart (1607-1676), reliure de
maroquin noir dorée sur tranche, 1676. Barthélémy Hervart, Intendant des
Finances sous Louis XIV, qui avait acquis la demeure des Gondi le 8 juin 1655
pour 74 000 livres, la revendit trois ans plus tard à Monsieur, le 25 octobre
1658, pour la somme de 240 000 livres.
Portrait
allégorique de Philippe, duc d’Orléans, dit Monsieur, et de sa famille d’après
Jean Nocret (Nancy, vers 1615 – Paris, 1672), huile sur toile. Copie partielle
de la moitié gauche du Portrait de la famille royale peint en 1670 par Nocret,
premier peintre de Monsieur, pour le château de Saint-Cloud (aujourd’hui à
Versailles, musée national du château).
Acquis en 1997 à la vente du mobilier du château de Mello,
le Portrait allégorique de Louis XIV et de la famille royale et le Portrait
allégorique de Monsieur, et de sa famille répliquent en deux parties distinctes
et de manière partielle le Portrait de la famille royale peint en 1670 par Jean
Nocret, premier peintre de Monsieur, pour le château de Saint-Cloud.
Autour de Louis XIV représenté à demi nu, en Apollon,
figurent : à sa gauche et debout, la Grande Mademoiselle (en Diane) ;
à sa droite Anne d’Autriche, mère du roi et de Monsieur (en Cybèle) ;
derrière lui, Mademoiselle d’Orléans, Mademoiselle d’Alençon et Mademoiselle de
Valois (les trois Grâces), issues du second mariage de Gaston d’Orléans ;
à ses pieds, la reine, Marie-Thérèse d’Autriche (en Junon), tenant par la main
le dauphin (en Amour) ; plus bas, la petite Madame (morte en bas-âge),
couronnée de fleurs, et dans un cadre, deux enfants du roi morts au berceau.
Dans la partie gauche du tableau et groupées autour de
Monsieur (en Etoiles du point du jour), on reconnaît : à sa gauche,
Henriette d’Angleterre, première Madame (en Flore) ; contre lui, leur
fille Marie-Louise d’Orléans, future reine d’Espagne (en Zéphyr) ; à sa
droite, Henriette de France, reine d’Angleterre et mère de Madame (en
Amphitrite).
Portrait de la famille royale peint en 1670 par Nocret, premier peintre
de Monsieur, pour le château de Saint-Cloud (Versailles, musée
national du château)
Contre-coeur
de cheminée, fonte. Provient du château de Saint-Cloud ; aux
armes et au chiffre de Philippe, duc d’Orléans, dit Monsieur (1640-1701).
Portrait
allégorique de Louis XIV et de la famille royale d’après
Jean Nocret (Nancy, vers 1615 – Paris, 1672), huile sur toile. Copie partielle
de la moitié droite du Portrait de la famille royale peint en 1670 par Nocret,
premier peintre de Monsieur, pour le château de Saint-Cloud (aujourd’hui à
Versailles, musée national du château).
Philippe
d'Orléans Régent (1674-1723) d’après Jean-Baptiste Santerre
(Magny en Vexin, 1658 – Paris, 1717), huile sur toile.
Portrait
de Auguste-Marie-Jeanne de Baden-Baden, duchesse d’Orléans (1704-1726) par
Alexis-Simon Belle (Paris, 1674 – Paris, 1734), 1725, huile sur toile. Ce
portrait et son pendant, le portrait de Louis, duc d’Orléans, ont été présentés
au salon de 1725.
La mort
de Madame, duchesse d’Orléans (Henriette-Anne
d’Angleterre, 1644-1670), huile sur toile, 1842.
L'Apothéose
d'Hercule par Charles-Antoine Coypel (Paris 1694 – Paris 1752),
huile sur toile, 1723. Esquisse pour le décor d’un salon du château de
Saint-Cloud, commandé en 1723 par Philippe d’Orléans, Régent de France, mais
qui ne fut pas exécuté. Le tableau, qui présente le projet de décor du plafond
peint, constitue la moitié supérieure de la composition d’origine, la partie
inférieure comprenant le décor des murs ayant été coupée à une date
indéterminée.
Etude
pour le portrait équestre de Louis Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême
(1775-1844) par Emile-Jean-Horace Vernet (Paris, 1789 – Paris, 1863),
1823. Esquisse pour le tableau commandé par le duc d’Orléans pour Saint-Cloud
en 1823 et actuellement conservé au musée de Versailles. Le portrait représente
le duc d’Angoulême pendant la guerre d’Espagne en compagnie des maréchaux
La
duchesse de Gontaut, gouvernante des Enfants de France, promenant Louise
d’Artois et son frère, Henri, duc de Bordeaux, dans les jardins de Saint-Cloud par
Adolphe Ladurner (Paris 1798 – Saint-Pétersbourg 1856), huile sur toile, 1826.
Fauteuil par
François Foliot (1748- ?), bois naturel, velours. Utilisé comme fauteuil
de veille à Saint-Cloud au XIXème siècle. Provient de l’une des salles des
Académies au Louvre, 1775.
Fauteuil
de veille, époque Louis-Philippe, bois naturel, velours. Il se
trouvait dans le vestibule de l’escalier d’honneur du Palais de Saint-Cloud.
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