mardi 31 mai 2016

Fête de la nature à Saint-Cloud - application du programme Sauvages de ma rue les 20 & 22 mai 2016


La ville de Saint-Cloud a organisé dans le cadre de la Fête de la nature plusieurs animations afin de faire découvrir aux clodoaldiens la flore sauvage de la ville.




Ainsi, les seniors, accompagnés par les responsables de l’Espace d’animation des coteaux, ont parcouru les rues de la ville vendredi 20 mai après-midi et ont photographié plusieurs spécimens de plantes sauvages. Chaque rencontre avec une plante fut l’occasion de la nommer et d’évoquer ses usages culinaires et vertus médicinales.

Le groupe s’est aussi rendu dans l’Espace naturel protégé du Talus des Milons, puis sur le chemin du retour, nous avons pu admirer les très beaux jardins familiaux installés sur le talus qui surplomble la voie ferrée du tramway T2:



Rue du Bois de Boulogne :


Avant le début de la balade, quelques petites informations sur la flore sauvage en milieu urbain ! :








Dans mes mains, de la Sherardia arvensis L., Shérardie des champs, Rubiacées :











Je montre l’inflorescence en capitule de Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher, Astéracées :











Je montre l’inflorescence de Parietaria judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :





Un joli Papaver rhoeas L., Grand coquelicot, Papavéracées ! :




 


Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny :




Je montre l’inflorescence d’un Senecio vulgaris L., Séneçon commun, Astéracées :





Devant un Taxus baccata L., If, Taxacées :

& de l’Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :






Nous longeons un mur couvert d’Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :







Au-dessus du Talus des Milons :







Dans le Talus des Milons :



Devant un très beau parterre d’Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil sauvage, Apiacées

&

Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :








Je tiens dans la main l’inflorescence d’Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :







Je montre du Galium aparine L., Gaillet gratteron, Rubiacées :
















Je montre les feuilles de l’Alliaria petiolata (M. Bieb.) Cavara et Grande, Alliaire officinale, Brassicacées :





Sambucus nigra L., Sureau noir, Caprifoliacées ou Adoxacées :




Une liane de Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :





Dans ma main, l’inflorescence de Chelidonium majus L., Chélidoine, Papavéracées :






Une branche de Robinia pseudoacacia L., Robinier faux-acacia, Fabacées, avec ses fruits de l’année précédente :




Dans ma main, du Geranium robertianum L., Géranium herbe-à-Robert, Géraniacées :







Au-dessus des jardins familiaux :













Fin de la balade ! De retour à l’Espace d’animation des coteaux, nous avons tous mérité un bon goûter ! :










Les photos prises ce jour-là ont été exposées lors de la journée du développement durable qui s’est déroulée le samedi 28 mai, dans le jardin de Avelines, en même temps que celles des autres clodoaldiens qui souhaitaient participer à cette exposition.



Le dimanche 22 mai après-midi, une sortie était ouverte à tous.

Le déroulé était différent. Il s’agissait de faire découvrir aux participants le programme de sciences participatives « Sauvages de ma rue », né à l’initiative du Muséum national d’histoire naturelle de Paris.



Site internet « Sauvages de ma rue » : http://sauvagesdemarue.mnhn.fr/sauvages-de-ma-rue/presentation

Toute personne, quelque soit son niveau de connaissance en botanique, peut participer à ce programme, en observant puis en nommant les plantes sauvages observées en ville.

Le protocole consiste à choisir une portion de trottoir. On note les numéros des habitations entre lesquelles on va observer la flore ; puis le nom des rues adjacentes.

L’observation commence ! Pour nommer les plantes, on peut s’aider d’une flore, et notamment de celle éditée par le Muséum aux Éditions Le Passage, sous la direction de Nathalie Machon et Éric Motard : l’ouvrage Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de France. Vous retrouverez les références complètes de ce livre à la page Bibliographie de mon blog.

Pour chaque plante observée, on indique le milieu dans lequel elle pousse : un pied d’arbre, un mur, une pelouse ou zone herbeuse, une plate-bande ou jardinière, une fissure de bitume ou pavé, sous une haie ou un massif arbustif, sur un chemin de terre ou dans des graviers…

Il est pratique de se munir de la fiche de terrain sur laquelle on pourra reporter toutes les informations :




Les données recueillies sont ensuite enregistrées sur le site internet. A moins que vous ayez téléchargé sur votre mobile l’application Sauvages de ma rue, et dans ce cas, l’enregistrement des données se fait en temps réel !

Il est intéressant de photographier les plantes, car les photographies pourront être enregistrées sur le site internet « Sauvages de ma rue ». Elles auront deux objectifs : d’une part permettre aux scientifiques du Muséum de valider les noms donnés aux plantes, et ensuite d’agrémenter une base photographique dans laquelle les mêmes scientifiques pourront puiser. Les photographes seront cités.



Les photos de l’après-midi du 22 mai :


Les participants avaient à leur disposition l’ouvrage Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de France :










Devant un Gaillet gratteron (Galium aparine L.)-Rubiacées :




Je montre la sève blanche d’une Laitue vireuse (Lactuca virosa L.)-Astéracées :





Sous un Sureau noir (Sambucus nigra L.)-Caprifoliacées ou Adoxacées :




Ces animations proposées par la ville de Saint-Cloud entrent dans le cadre des engagements de l’Agenda 21 mis en place par la ville :


 
Vous pouvez télécharger ce document en cliquant sur le lien suivant :



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire