La ville de Saint-Cloud a organisé dans le cadre de la
Fête de la nature plusieurs animations afin de faire découvrir aux clodoaldiens
la flore sauvage de la ville.
Ainsi, les seniors, accompagnés par les responsables de
l’Espace d’animation des coteaux, ont parcouru les rues de la ville vendredi 20
mai après-midi et ont photographié plusieurs spécimens de plantes sauvages.
Chaque rencontre avec une plante fut l’occasion de la nommer et d’évoquer ses
usages culinaires et vertus médicinales.
Le groupe s’est aussi rendu dans l’Espace naturel protégé
du Talus des Milons, puis sur le chemin du retour, nous avons pu admirer les
très beaux jardins familiaux installés sur le talus qui surplomble la voie
ferrée du tramway T2:
Rue du Bois de Boulogne :
Avant le début de la balade, quelques petites informations
sur la flore sauvage en milieu urbain ! :
Dans mes mains, de la Sherardia arvensis L., Shérardie
des champs, Rubiacées :
Je montre l’inflorescence en capitule de Sonchus
oleraceus L., Laiteron maraîcher, Astéracées :
Je montre l’inflorescence de Parietaria judaica L.,
Pariétaire de Judée, Urticacées :
Un joli Papaver rhoeas L., Grand coquelicot,
Papavéracées ! :
Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny :
Je montre l’inflorescence d’un Senecio vulgaris L.,
Séneçon commun, Astéracées :
Devant un Taxus baccata L., If,
Taxacées :
& de l’Hedera helix L., Lierre grimpant,
Araliacées :
Nous longeons un mur couvert d’Hedera helix L., Lierre
grimpant, Araliacées :
Au-dessus du Talus des Milons :
Dans le Talus des Milons :
Devant un très beau parterre d’Anthriscus sylvestris
(L.) Hoffm., Cerfeuil sauvage, Apiacées
&
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Je tiens dans la main l’inflorescence d’Urtica dioica L.,
Grande ortie, Urticacées :
Je montre du Galium aparine L., Gaillet
gratteron, Rubiacées :
Je montre les feuilles de l’Alliaria petiolata (M.
Bieb.) Cavara et Grande, Alliaire officinale, Brassicacées :
Dans ma main, l’inflorescence de Chelidonium majus L.,
Chélidoine, Papavéracées :
Une branche de Robinia pseudoacacia L., Robinier
faux-acacia, Fabacées, avec ses fruits de l’année précédente :
Dans ma main, du Geranium robertianum L., Géranium
herbe-à-Robert, Géraniacées :
Au-dessus des jardins familiaux :
Fin de la balade ! De retour à l’Espace d’animation
des coteaux, nous avons tous mérité un bon goûter ! :
Les photos prises ce jour-là ont été exposées lors de la journée du développement durable qui s’est déroulée le samedi 28 mai, dans le
jardin de Avelines, en même temps que celles des autres clodoaldiens qui
souhaitaient participer à cette exposition.
Le dimanche 22 mai après-midi, une sortie était ouverte à
tous.
Le déroulé était différent. Il s’agissait de faire
découvrir aux participants le programme de sciences participatives
« Sauvages de ma rue », né à l’initiative du Muséum national
d’histoire naturelle de Paris.
Site internet « Sauvages de ma rue » : http://sauvagesdemarue.mnhn.fr/sauvages-de-ma-rue/presentation
Toute personne, quelque soit son niveau de connaissance en
botanique, peut participer à ce programme, en observant puis en nommant les
plantes sauvages observées en ville.
Le protocole consiste à choisir une portion de trottoir.
On note les numéros des habitations entre lesquelles on va observer la
flore ; puis le nom des rues adjacentes.
L’observation commence ! Pour nommer les plantes, on
peut s’aider d’une flore, et notamment de celle éditée par le Muséum aux
Éditions Le Passage, sous la direction de Nathalie Machon et Éric Motard :
l’ouvrage Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de
France. Vous retrouverez les références complètes de ce livre à la page
Bibliographie de mon blog.
Pour chaque plante observée, on indique le milieu dans
lequel elle pousse : un pied d’arbre, un mur, une pelouse ou zone
herbeuse, une plate-bande ou jardinière, une fissure de bitume ou pavé, sous
une haie ou un massif arbustif, sur un chemin de terre ou dans des graviers…
Il est pratique de se munir de la fiche de terrain sur
laquelle on pourra reporter toutes les informations :
Les données recueillies sont ensuite enregistrées sur le
site internet. A moins que vous ayez téléchargé sur votre mobile l’application
Sauvages de ma rue, et dans ce cas, l’enregistrement des données se fait en
temps réel !
Il est intéressant de photographier les plantes, car les
photographies pourront être enregistrées sur le site internet « Sauvages
de ma rue ». Elles auront deux objectifs : d’une part permettre aux
scientifiques du Muséum de valider les noms donnés aux plantes, et ensuite
d’agrémenter une base photographique dans laquelle les mêmes scientifiques
pourront puiser. Les photographes seront cités.
Les photos de l’après-midi du 22 mai :
Les participants avaient à leur disposition l’ouvrage Sauvages
de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de France :
Devant un Gaillet gratteron (Galium aparine L.)-Rubiacées :
Je montre la sève blanche d’une Laitue vireuse (Lactuca
virosa L.)-Astéracées :
Sous un Sureau noir (Sambucus nigra L.)-Caprifoliacées ou Adoxacées :
Ces animations proposées par la ville de Saint-Cloud
entrent dans le cadre des engagements de l’Agenda 21 mis en place par la
ville :
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