Le 30 juin, j’avais convié les responsables et élus en
charge du développement durable dans les départements des Yvelines et des
Hauts-de-Seine, à découvrir le programme de sciences participatives
« Sauvages de ma rue » mis en place par les scientifiques du Muséum
national d’histoire naturelle de Paris.
Toute personne, quelque soit son niveau de connaissance en
botanique, peut participer à ce programme, en observant puis en nommant les
plantes sauvages observées en ville.
Le protocole consiste à choisir une portion de trottoir.
On note les numéros des habitations entre lesquelles on va observer la
flore ; puis le nom des rues adjacentes.
L’observation commence ! Pour nommer les plantes, on
peut s’aider d’une flore, et notamment de celle éditée par le Muséum aux
Éditions Le Passage, sous la direction de Nathalie Machon et Éric Motard :
l’ouvrage Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de
France. Vous retrouverez les références complètes de ce livre à la page
Bibliographie de mon blog.
Pour chaque plante observée, on indique le milieu dans
lequel elle pousse : un pied d’arbre, un mur, une pelouse ou zone
herbeuse, une plate-bande ou jardinière, une fissure de bitume ou pavé, sous
une haie ou un massif arbustif, sur un chemin de terre ou dans des graviers…
Il est pratique de se munir de la fiche de terrain sur
laquelle on pourra reporter toutes les informations :
Les données recueillies sont ensuite enregistrées sur le
site internet. A moins que vous ayez téléchargé sur votre mobile l’application
Sauvages de ma rue, et dans ce cas, l’enregistrement des données se fait en
temps réel !
Il est intéressant de photographier les plantes, car les
photographies pourront être enregistrées sur le site internet « Sauvages
de ma rue ». Elles auront deux objectifs : d’une part permettre aux
scientifiques du Muséum de valider les noms donnés aux plantes, et ensuite
d’agrémenter une base photographique dans laquelle les mêmes scientifiques
pourront puiser. Les photographes seront cités.
J’avais choisi pour notre balade la ville de Saint-Cloud,
très active sur les questions relatives au développement durable, et pour
laquelle j’ai déjà animé plusieurs sorties sur la thématique de la flore
sauvage en ville :
Daucus carota L., Carotte sauvage,
Apiacées :
Article paru sur le site internet de l'Association des maires des Hauts-de-Seine :
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