Nous étions samedi après-midi en promenade autour de
l’étang de Meudon, et voici la flore observée :
Devant Erodium cicutarium (L.) L'Hérit., Érodium
à feuilles de ciguë, Géraniacées :
Plante comestible et médicinale :
Cette plante a été utilisée comme plante médicinale. On lui
attribuait des vertus hémostatiques, ainsi qu'une capacité à agir sur la
pression sanguine. Cette plante comestible a un goût qui rappelle celui du
persil, en plus piquant.
Cette espèce constitue une source de nourriture saisonnière
pour les herbivores, qui peuvent consommer son feuillage ou ses graines. Les
graines fournissent près de 9 calories par graine.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Erodium_cicutarium
Draba verna L., Drave printanière,
Brassicacées :
Euphorbia helioscopia L., Euphorbe
réveille-matin, Euphorbiacées :
Plante toxique :
L'Euphorbe réveille-matin est une plante toxique de taille
variable (10 à 50 cm), à racine pivotante, dont les fleurs se regroupent
en ombelles à 5 rayons.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Euphorbia_helioscopia
Erodium cicutarium (L.) L'Hérit., Érodium
à feuilles de ciguë, Géraniacées,
Geranium molle L., Géranium mollet,
Géraniacées,
Medicago arabica (L.) Hudson, Luzerne
tachetée, Fabacées &
Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé,
Plantaginacées :
Medicago arabica (L.) Hudson, Luzerne
tachetée, Fabacées :
Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse
commun, Astéracées :
Plante comestible :
On récolte les jeunes racines de première année de
l'automne jusqu'au printemps. On les sèche pour obtenir une farine dont on fait
des bouillies ou qui allongera la farine de céréales. Epluchées, on les cuit à
l'eau ou au four; après la cuisson à l'eau, on peut les faire sauter à la poêle.
Les tiges molles après épluchage et les jeunes feuilles
encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la
floraison.
En mai, on mange les boutons floraux cuits comme légume ou
on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les fins pétales
décorent salades de crudités et de fruits et pâtes à tartiner.
Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des
fins médicinales.
Devant Sonchus asper (L.) Hill, Laiteron rude,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Picris hieracioides L., Picris
fausse-épervière, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Les participants respirent le parfum des fleurs d’Artemisia
vulgaris L., Armoise commune, Astéracées, qui reste persistant,
alors que l’inflorescence est sèche depuis longtemps, que l’hiver est passé par
là… :
Jeunes feuilles de l’Armoise commune :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Medicago sativa L., Luzerne cultivée,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses récoltées d'avril à juin,
les fleurs et les graines (germée ou crues).
Plante médicinale :
La plante est légèrement laxative et diurétique. Elle peut
aussi soulager les troubles des menstruations et de la ménopause grâce à ses
substances oestrogéniques.
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux,
les graines vertes et immatures et la racine.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le
gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène,
bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
… et je réalise des crêpes goûteuses ! :
Voir l’article : Atelier cuisine sauvage (crêpes aux orties) au Domaine national de Saint-Cloud - 19 juillet 2016
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de
l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une
ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
Arum maculatum L., Gouet tacheté,
Aracées :
Plante toxique et médicinale:
Toutes les parties de la plante sont toxiques. Les baies et
les feuilles contiennent de l'oxalate de calcium; elles sont toxiques.
En cataplasme, la plante est réputée pour soigner les cors,
panaris et verrues.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arum_maculatum
Le parfum délicieux de la racine de Geum urbanum L.,
Benoîte commune, Rosacées : l'huile essentielle (eugénol) contenue
dans la racine dégage une odeur de clou de girofle :
Plante comestible :
On consommes les feuilles, les fleurs et boutons floraux et
la racine.
Plante médicinale :
C’est la racine qu’on utilise en infusion pour soigner la
diarrhée, la goutte, la gingivite et l’inflammation des muqueuses, et en usage
externe contre les varices et les hémorroïdes. Elle est aussi fébrifuge, régule
l’activité du foie et de la vésicule biliaire. L’huile essentielle est
bactéricide. L’homéopathie l’utilise comme antisudorifique.
Devant Ranunculus ficaria L., Ficaire
fausse-renoncule, Renonculacées :
Plante comestible et toxique :
On consomme les jeunes feuilles.
La récolte de la Ficaire fausse-renoncule doit avoir lieu
uniquement jusqu’à la floraison, car après elle devient toxique et irritante
pour les muqueuses.
Veronica hederifolia L., Véronique à feuilles de lierre, Scrofulariacées ou Plantaginacées
& au-dessus de la Véronique à feuilles de lierre, du Lierre terrestre :
Devant Glechoma hederacea L., Lierre terrestre,
Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les pointes tendres et les
fleurs.
Plante médicinale :
Contre les gastro-entérites, les troubles de la vessie, les
troubles hépatiques et les infections virales. En usage externe, pour soigner
les plaies et la peau (application d’une huile dans laquelle on a fait macérer
la plante).
Devant Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de
la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les
mûres !).
Plante médicinale :
On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en
raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux
services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que
l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et
contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi
que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur
teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des
oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur
foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants.
Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle
dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de
vieillissement.
Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront
à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre
eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.
Voir mon article sur la levée d’une éclisse de Ronce :
Vannerie sauvage - Lever des éclisses en Ronce des bois
Voir mon article : Les plantes sauvages (& autres moins sauvages !) utilisées pour la vannerie
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
On utilise les fleurs et les parties vertes. En médecine
naturelle, le lamier blanc passe pour tonique, anti-inflammatoire, bactéricide,
hémostatique et diurétique ; il protégerait les muqueuses et stimulerait la
digestion. On l’utilise de manière toute aussi variée : comme expectorant en
cas d’angine et de bronchite, contre la gastro-entérite, la goutte et la
fièvre. Le cataplasme de Lamier soulage les enflures cutanées, les
démangeaisons et les varices.
Devant Petasites hybridus (L.) G.Gaertner, B.Meyer
& Scherb., Pétasite officinal, Astéracées :
On peut voir les détails de l’inflorescence grâce à une
loupe de botaniste :
… les immortaliser grâce à une
macrophotographie ! :
… ou conserver la fleur dans un herbier ! :
Plante comestible :
On consomme les pétioles et les jeunes feuilles.
Plante médicinale et toxique :
Sa racine renferme différents principes actifs pouvant
soulager les crampes, calmer la douleur, enrayer les inflammations et lutter
contre la migraine et les maux de tête liés au stress.
La médecine populaire avait recours aux extraits, mais la
forme sauvage contient des alcaloïdes de pyrrolizidine nocifs pour le foie.
La phytothérapie moderne utilise des préparations prêtes à
l’emploi provenant de cultures de cette plante sans alcaloïdes.
Devant Cardamine hirsuta L., Cardamine hérissée,
Brassicacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et boutons floraux,
les graines et la racine.
Plante médicinale :
Stimulation de l’activité hépatique et biliaire,
antispasmodique, contre les douleurs rhumatismales, toux, asthme, crampes
d’estomac.
Asplenium scolopendrium var. scolopendrium, Scolopendre
langue-de-cerf, Aspléniacées &
Polypodium vulgare L., Polypode commun,
Polypodiacées :
Asplenium scolopendrium var. scolopendrium, Scolopendre
langue-de-cerf, Aspléniacées :
Plante médicinale :
Cette fougère était considérée, dans l'Antiquité, comme
efficace contre les infections du foie et de la rate (d'où ses autres
dénominations). Aujourd'hui, on lui reconnaît des propriétés expectorantes,
astringentes et émollientes car elle contient des mucilages et des tanins. La
scolopendre entre dans la composition du sirop officinal de chicorée composé.
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scolopendre_%28foug%C3%A8re%29
Polypodium vulgare L., Polypode commun,
Polypodiacées :
Plante comestible :
Cette fougère présente un rhizome avec un goût amer et
sucré. Autrefois, il était utilisé pour aromatiser des confiseries comme le
nougat. Une saponine, l'osladine, au pouvoir sucrant intense (plus de 500 fois
celui du sucre), a été découverte dans le rhizome en 1971.
Plante médicinale :
Depuis environ 2000 ans, le rhizome séché est utilisé comme
vermifuge, cholagogue, laxatif et expectorant.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Polypode_commun
Plante comestible :
Ses prunelles sont comestibles blettes et peuvent être
utilisées pour obtenir une liqueur réputée (comme le patxaran ou la veine
d'épine noire) et pour l'élaboration d'eau-de-vie. La confiture de prunelles
était très souvent confectionnée autrefois dans les régions au climat rude,
elle est encore utilisée en cuisine dans l'élaboration des recettes à base de
vin rouge, bourguignons, civets, etc. Afin de diminuer l'astringence du fruit,
il faut le cueillir après les premières gelées ; pour éviter que les
oiseaux ne mangent la majorité de la récolte, il est possible de cueillir les
drupes avant les gelées, et de les passer au congélateur.
Ce sont les sommités des rameaux qui sont utilisées pour
faire le vin d'épines.
Plante médicinale :
Les fruits sont astringents et toniques car riches en
tanin, vitamine C et acides organiques.
En décoction, le prunellier est laxatif, et ses fruits sont
utilisés comme remède contre les constipations.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prunellier
Devant Galium aparine L., Gaillet gratteron, Rubiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Plante médicinale :
Diurétique, il passe pour soulager les douleurs dues aux
calculs rénaux et aux abcès.
Il stimulerait la circulation lymphatique et serait
dépuratif.
En homéopathie, contre le gonflement des glandes et les
enflures.
La médecine chinoise l'attribue au foie, à la vésicule
biliaire et à la vessie.
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :
La cueillette du jour ! :
Aesculus hippocastanum L., Marronnier d'Inde,
Hippocastanacées ou Sapindacées :
Plante tinctoriale :
Avec les bogues, on obtient du beige, des ocres, du mordoré
à "poil de chameau" (aucun additif), et du bronze (additif : fer).
Avec l’écorce, on obtient du marron clair (aucun additif).
Avec les branches et rameaux, on obtient du brun cannelle
(aucun additif).
Plante toxique :
La graine de la capsule épineuse ou « marron » contient des
saponosides.
Plante médicinale :
Si la médecine officielle n’utilise que les graines
contenant de l’esculoside, une saponine, la médecine populaire fait usage des
feuilles, des fleurs et de l’écorce. L’esculoside fait partie de préparations
pour faiblesse veineuse, oedèmes, varices et hémorroïdes. Il existe, en outre,
des frictions et des bains recommandés en cas de contusions et de mauvaise
irrigation sanguine. La médecine populaire emploie les feuilles contre les
rhumatismes, les thromboses, l’inflammation veineuse et les hémorroïdes.
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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