lundi 1 mai 2017

La flore sauvage de l’Espace régional de la Haute-vallée de Chevreuse – sortie du 23 avril 2017 avec l’Agence des Espaces Verts de la Région Île-de-France





Nous étions dimanche après-midi dans Espace régional de la Haute-vallée de Chevreuse pour une sortie botanique que j’animais pour le compte de l’Agence des Espaces Verts de la Région Île-de-France.

Voici la flore observée :

Lamium galeobdolon (L.) L., Lamier jaune, Lamiacées :










Ajuga reptans L., Bugle rampante, Lamiacées :







Plante comestible :
On consomme les feuilles, les épis en bouton ou en fleurs, les fleurs.

Plante médicinale :
En interne: infusion pour les affections bucco-pharyngées, rhumatismes, ulcères de l’estomac, affections de la vésicule biliaire; en externe: cataplasme pour les contusions.



Hyacinthoides non scripta (L.) Chouard ex Rothm., Jacinthe des bois, Liliacées ou Asparagacées :







Plante médicinale :
Les jacinthes synthétisent une large gamme de composés biochimiques avec de possibles propriétés médicinales. Elles contiennent au moins 15 composés biologiquement actifs qui peuvent leur fournir une protection contre les insectes et les animaux. Certains extraits - des alcaloïdes hydrosolubles - sont semblables à des composés testés pour être utilisés dans la lutte contre le VIH et le cancer.

Leurs bulbes sont utilisés dans la médecine traditionnelle contre les leucorrhées, comme diurétique ou hémostatique, tandis que la sève riche en mucilages des bulbes et des tiges de jacinthe contiennent une gomme donnant une colle forte qui servait jadis à empeser les collerettes et les fraises, à fixer les empennages des flèches et à la reliure.

Elle est connue en homéopathie sous le nom d’Agraphis nutans utilisé dans la sphère ORL.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyacinthoides_non-scripta




Dryopteris filix-mas (L.) Schott, Fougère mâle, Dryoptéridacées :




Plante toxique et médicinale :

Cette plante, comme d’autres fougères, est plus ou moins toxique. On ne l’emploiera donc pas en automédication.
Par contre, elle est fréquemment récoltée par les laboratoires pharmaceutiques, car irremplaçable en tant qu’anti-parasitaire végétal, notamment contre le ténia. Les Anciens, comme Pline ou Dioscoride, la signalaient déjà pour cet usage.
L’extrait de fougère mâle, produit résineux obtenu à l’aide de l’alcool, constitue ainsi – aujourd’hui encore – la base de plusieurs préparations vétérinaires antiparasitaires.



Arum maculatum L., Gouet tacheté, Aracées :



Plante toxique  et médicinale :
Toutes les parties de la plante sont toxiques. Les baies et les feuilles contiennent de l'oxalate de calcium; elles sont toxiques.
En cataplasme, la plante est réputée pour soigner les cors, panaris et verrues.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arum_maculatum
















Patience,
Hypothèses d’identification :
Rumex sanguineus L., Oseille sanguine, Polygonacées :

Plante comestible :
Les feuilles sont comestibles.

Source : http://www.alsagarden.com/fr/23-rumex-sanguineus-patience-des-bois-graines.html

ou

Rumex conglomeratus Murray, Oseille agglomérée, Polygonacées :







Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses, Polygonacées :



Utilisation :
Ses larges feuilles étaient parfois utilisées pour envelopper le beurre de ferme mais la sève de la feuille est connue pour contenir des tanins et de l'acide oxalique, qui est un astringent. Elle peut causer une légère dermatite.

Éradication :
Cette oseille est considérée comme une mauvaise herbe et est légèrement toxique ; le bétail peut tomber malade en s'en nourrissant. Mais l'éradication des rumex est difficile, les spécimens âgés étant dotés d'une profonde racine pivotante pouvant atteindre 5 mètres de profondeur.

Conditions de levée de dormance :
Indique des hydromorphismes par tassement, engorgement en matière organique animale et parfois en eau. Si ce rumex explose en agriculture, c'est important ; car les hydromorphismes déstructurent les argiles et causent une libération d'aluminium et de fer ferriques toxiques pour l'homme. Il peut être intéressant de laisser ces plants sur place : leur racines percent les sols tassés et permettent leur oxygénation et l'arrêt naturel de l'asphyxie.
Rumex crispus et obtusifolius ne devraient pas lever dans un sol en bonne santé, il est donc inutile de les empêcher de grainer ; pour les besoins de culture on peut simplement couper la partie aérienne gênantes et laisser les racines corriger le milieu ; il faut évidemment éviter de passer avec un engin lourd ou d'ajouter de la matière organique sur ces « points d'asphyxie ».

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Patience_%C3%A0_feuilles_obtuses

Plante tinctoriale :
A partir des rhizomes, on obtient des jaunes, beiges à roux (aucun additif) et du noir (additif : fer) ; avec les parties aériennes en graines, on obtient de l’orange à roux et du rouge.
On n’utilise aucun additif avec les parties aériennes : plus l’ébullition sera prolongée plus le bain donnera des tons rouges.





Ranunculus repens L., Renoncule rampante, Renonculacées :



Plante toxique :
À l'instar des autres renoncules, elle est toxique fraîche (mais pas après fenaison et séchage). Ce fait, ainsi que son caractère envahissant, en ont fait une plante à problème dans les pâturages. Le bétail évite d'en consommer. La seule façon de pouvoir s'en débarrasser est l'arrachage manuel ou le désherbage sélectif dans une pelouse envahie.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Renoncule_rampante





Mentha suaveolens Ehrh., Menthe à feuilles rondes, Lamiacées :





Plante médicinale :
La menthe à feuilles rondes est utilisée traditionnellement dans le bassin méditerranéen pour ses effets toniques, stomachiques et antispasmodiques. Les herboristes, même s'ils connaissent parfaitement les diverses espèces de menthes, traitent des propriétés de « la Menthe » de manière collective (Lieutaghi, 1966).

Plante comestible :
Les feuilles de menthe suave fraîches sont utilisées comme condiment ou comme décoration. Elles servent à parfumer certains plats méditerranéens, comme le taboulé.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Menthe_odorante





















Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :





Plante tinctoriale :
Une décoction des feuilles d’Ortie dioïque donne du jaune.
On peut aussi obtenir une sorte de décalque des feuilles, en les « frappant » entre deux morceaux de tissu.
Voir l’article dans mon blog : La Grande ortie (Urtica dioica), plante tinctoriale : technique des feuilles frappées, encore appelée « tataki-zomé » en japonais
http://lespetitesherbes.blogspot.fr/2016/11/lortie-dioique-urtica-dioica-plante.html

Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.

Avec les feuilles, je fabrique de la bière.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
http://lespetitesherbes.blogspot.fr/2016/10/fabrication-dune-biere-lortie.html

Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.

Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
http://lespetitesherbes.blogspot.fr/2016/10/fabrication-dune-ficelle-en-ortie.html

L'Ortie et les insectes:
Voir l'article d'Hervé Guyot
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i158guyot.pdf




Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges florales, les boutons floraux, et la racine.

Plante médicinale :
En interne : diurétique, soulage les affections hépatiques, la goutte et les rhumatismes.
En externe : eczéma et autres affections cutanées.

Plante tinctoriale :
Autrefois la racine était torréfiée pour remplacer le café et donnait un colorant magenta (rose).
Source : http://nature.jardin.free.fr/vivace/mc_taraxacum_officinale.htm


Bon nombre de fruits, de plantes tachent les tissus si on a le malheur de les renverser. Qui n'a jamais renversé un verre de vin sur la nappe, ou écraser une framboise sur sa chemise... Mais, même si l'on a des problèmes pour enlever ces auréoles, ce ne sont pas forcément des produits de teinture. Il ne faut pas confondre taches et teinture. Voici la liste de quelques faux amis:
La cerise qui ne donne que des vieux roses séchés
La fraise
La framboise...bref la plupart des fruits rouges
Le bleuet qui n'a jamais donné de bleu, comme cela est bien souvent indiqué à tort dans des ouvrages anciens
Les racines de pissenlit qui devraient donner un "rouge tomate" mais qui, en fait ne donnent que des litres de sueur perdue pour arracher ces racines...
Source : http://lesfilsdutemps.free.fr/tincto.htm















Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :






Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.

Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.

Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.





Tussilago farfara L., Tussilage, Astéracées :










Plante médicinale :
Toux (les fleurs et feuilles renferment énormément de mucilages), anti-inflammatoire.

Plante toxique :
Contient des alcaloïdes de pyrrolizidine.






















Pastinaca sativa L., Panais commun, Apiacées :










Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les fleurs, les graines et les racines.

Plante médicinale :
Diurétique, analgésique et sédative.





Ranunculus repens L., Renoncule rampante, Renonculacées :













Knautia arvensis (L.) Coulter, Knautie des champs, Dipsacacées :









Geranium pyrenaicum Burm. fil., Géranium des Pyrénées, Géraniacées :











Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse des champs, Astéracées :




Plante comestible :
On consomme les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les plats.

Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.



















Carex sylvatica Huds., Laîche des bois, Cypéracées :











Lonicera periclymenum L., Chèvrefeuille des bois, Caprifoliacées :
 





Plante toxique  et médicinale :

L'écorce a été utilisée comme diurétique. Les baies, pourtant légèrement toxiques, ont été vantées par Agricola, au XVIe siècle et par le médecin Nicolas Alexandre au XVIIIe siècle comme « admirables pour guérir les plaies récentes mais non pas les ulcères » (d'après Lieutaghi, 1969).

Les fleurs de Chèvrefeuille, cueillies un peu avant maturité puis séchées à l'ombre, ont pendant longtemps été très estimées par la médecine populaire. Elles étaient traditionnellement préconisées contre la toux, le rhume, les bronchites légères, l'asthme nerveux, les palpitations, l'insomnie, le hoquet. Elles se prenaient sous forme d'infusion à raison de 4 à 8 g de feuilles par litre d'eau et de 2 à 3 tasses par jour.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A8vrefeuille_des_bois








Euphorbia amygdaloides L., Euphorbe des bois, Euphorbiacées :








Plante toxique :
C'est une plante vénéneuse, parfois dangereuse pour le bétail. Ses fleurs sont visitées par les abeilles. Chez l'homme, cette plante est violemment vomitive et purgative.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Euphorbe_des_bois





Galle de Cynips du châtaignier (Dryocosmus kuriphilus Yasumatsu)-Cynipidae
sur une feuille de Castanea sativa Miller, Châtaignier, Fagacées :












Fagus sylvatica L., Hêtre, Fagacées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fruits (faines) et l’écorce intérieure.

Plante médicinale :
L'infusion d’écorce est fébrifuge, bactéricide et soulage les affections respiratoires.
Le goudron de bois de hêtre était autrefois employé pour calmer les démangeaisons et les inflammations cutanées. Le bois donne une huile essentielle appelée créosote, employée en homéopathie contre toutes sortes de troubles inflammatoires. Le charbon de bois entre dans la composition de nombreuses préparations contre les digestions paresseuses, les varices, les insuffisances cardiaques et circulatoires.

Plante tinctoriale :
A partir des feuilles, on obtient du jaune d’or (aucun additif), du vert (additif : cuivre) et du vert kaki (additif : fer).
A partir de l’écorce, on obtient du brun-rouge (aucune additif).





A gauche, feuilles de Fagus sylvatica L., Hêtre, Fagacées ;
A droite, feuilles de Carpinus betulus L., Charme commun, Bétulacées :







Reticularia lycoperdon Bull., Fausse vesse-de-loup, Tubiféracées :










Carpinus betulus L., Charme commun, Bétulacées :



Plante comestible :
On consomme les jeunes feuilles.

Plante médicinale :
Composants et usages médicinaux inconnus.





Teucrium scorodonia L., Germandrée scorodoine, Lamiacées :





Plante médicinale :
Le nom du genre, Teucrium, se réfère à Teucer, roi de Troie, qui aurait utilisé la Germandrée sauvage pour soigner les maladies de la rate. En médecine populaire, la drogue est recommandée lors de catarrhes bronchiques, mais est également utilisée comme vulnéraire, lors de maladies gastriques et intestinales et autrefois même contre la tuberculose.


























Carex pendula Huds., Laîche à épis pendants, Cypéracées :











Scrophularia nodosa L., Scrofulaire noueuse, Scrofulariacées :




Plante médicinale :
Utilisé traditionnellement comme altératif, comme diurétique, comme antalgique, comme antiscrophuleux, pour soulager les douleurs menstruelles, comme laxatif léger, pour traiter les épaississements épiphysaires et le gonflement des articulations, pour traiter des maladies cutanées, plus particulièrement l'eczéma, le psoriasis et le prurit.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Scrofulaire_noueuse




Salix caprea L., Saule marsault, Salicacées :







Plante tinctoriale :
A partir de l’écorce, des jeunes rameaux, des feuilles, des déchets d’écorçage pour la vannerie, on obtient du jaune à ocre (aucun additif) et des noirs (additif : fer).

Plante médicinale :
L'écorce du saule contient, comme celle de tous les saules, de la salicyline voisine de l'aspirine.

Tannage :
L'écorce du Saule marsault, riche en tanin, est utilisée en tannerie.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saule_marsault

Plante pour la vannerie :
Les jeunes rameaux sont utilisés en vannerie et pour confectionner des fascines ou encore des cercles de tonneaux.

Source : http://www.ap32.fr/page10_saule.html





















Vicia sepium L., Vesce des haies, Fabacées :




Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses terminales et les inflorescences encore jeunes.





Populus tremula L., Peuplier tremble, Salicacées :



Plante médicinale :
L'écorce a des propriétés fébrifuges (propriétés médicinales). L’écorce interne ou xylème est utilisée dans une tisane pour traiter la fièvre, la toux et la douleur. elle contient de la salicine, qui se trouve également dans les saules et est l’ingrédient de base de l’aspirine.

Le tremble est un des 38 remèdes du Docteur Bach. Il se trouve dans la famille des émotions "peurs".

Autres utilisations :
Le bois tendre et léger est utilisé pour la pâte à papier, la menuiserie, panneaux de meubles, emballage, le déroulage (fabrication d'allumettes), certains toits d'église en Russie, car en vieillissant, le bois prend la couleur de l'argent, le calage d'arbres de cimenterie, les baguettes magiques.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tremble




Ajuga reptans L., Bugle rampante, Lamiacées :










Cardamine amara L., Cardamine amère, Brassicacées :













Patience,
Hypothèses d’identification :
Rumex conglomeratus Murray, Oseille agglomérée, Polygonacées
ou
Rumex sanguineus L., Oseille sanguine, Polygonacées :













Au premier plan, les épis floraux d’Ajuga reptans L., Bugle rampante, Lamiacées :



























Ajuga reptans L., Bugle rampante, Lamiacées :
























Milium effusum L., Millet étalé, Poacées :












Euphorbia amygdaloides L., Euphorbe des bois, Euphorbiacées :





































Crataegus monogyna Jacq., Aubépine commune, Rosacées :





Plante comestible :
On consomme les fruits (les cenelles) et les feuilles et le fleurs.

Plante médicinale :
Feuilles, fleurs et fruits sont utilisées. L'action médicinale de l'Aubépine n'a été découverte que récemment. Des essais cliniques ont démontré une amélioration de la circulation sanguine et un effet hypotenseur. On l'emploie aussi dans les troubles cardiaques non organiques et dans les traitements post-infarctus. Cette action ne se révèle que sur la durée. L'Aubépine se tolère très bien et ne provoque pas d'effets secondaires.





Stellaria holostea L., Stellaire holostée, Caryophyllacées :




Étymologie :
Le nom « holostée » veut dire « entièrement [constitué] d'os », en raison de la forme particulière des tiges, anguleuses, et renflées aux extrémités, ce qui les fait ressembler quelque peu à des os. Comme la tige est particulièrement cassante, la stellaire était autrefois tout naturellement préconisée dans le traitement des fractures, selon la théorie des signatures.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stellaire_holost%C3%A9e






















Brassica napus L., Colza, Brassicacées :







Utilisations :
La graine est récoltée à la moissonneuse-batteuse, stockée et plus tard pressée pour la production d'huile. En France, cette activité de trituration concerne 4.2 millions de tonnes en 2009, dans d'immenses usines comme celle de Grand-Couronne près de Rouen, et celle de Sète. Les huiles brutes sont ensuite raffinées pour être utilisées en alimentation humaine ou dans l'industrie. L'huile de colza raffinée est une huile alimentaire.

En France, à cause de l'essor des biocarburants, et en particulier du biodiesel, la plus grande partie de la production d'huile de colza y est destinée (entre 65 % et 85 %13 selon les sources). Au niveau de l'Union européenne, 63 % de l'huile va à l'industrie des biocarburants.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Colza






Veronica chamaedrys L., Véronique petit-chêne, Scrofulariacées ou Plantaginacées :









Plante médicinale :
Elle a des propriétés astringentes, eupeptiques et cicatrisantes, les mêmes que celles de la Véronique officinale. Elle est peu utilisée car la présence d'aucuboside peut provoquer des diarrhées.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_petit-ch%C3%Aane



 


Achillea millefolium L., Achillée millefeuille, Astéracées :











Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune (aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs (aromatisent les boissons).

Plante médicinale :
C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif, dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections hépatiques chroniques.
En usage externe contre les douleurs articulaires et les impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire d'Herbe-à-la coupure).
Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».






Cruciata laevipes Opiz, Gaillet croisette, Rubiacées :
































Cytisus scoparius (L.) Link, Genêt à balais, Fabacées :




Plante tinctoriale :
A partir des fleurs, on obtient du jaune (aucun additif) ; à partir des rameaux juste fleuris, on obtient du jaune vif un peu vert (aucun additif), du vert vif (additif : cuivre).


Plante médicinale et toxique :
La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des flavonoïdes (génitoside, spiracoside et scoparoside, entre autres) et des alcaloïdes. Parmi les alcaloïdes (une vingtaine en tout) on citera la spartéine, majoritaire dans les rameaux, et la lupanine majoritaire dans les graines, mais aussi l'ammodendrine et l'hydroxylupanine.

Traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique et pour le traitement des troubles circulatoires (la présence de flavonoïdes explique cet usage). Les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine pour les besoins de l'industrie pharmaceutique. Cet alcaloïde possède différentes propriétés pharmacologiques : il a un effet régulateur sur les battements cardiaques (en fait, il soustrait le cœur à l'influence du système nerveux végétatif), il est donc indiqué pour le traitement de l'éréthisme cardiaque. Par son activité ocytocique (il augmente les contractions de l'utérus) il peut servir, sous forme injectable, à déclencher un accouchement (il est potentiellement abortif… donc contre indiqué en cas de grossesse).

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%AAt_%C3%A0_balais

Plante pour la vannerie :
Les rameaux peuvent servir à confectionner des boudins en vannerie spiralée.






Salix caprea L., Saule marsault, Salicacées, chatons de fleurs femelles :


















Cruciata laevipes Opiz, Gaillet croisette, Rubiacées :








Fumaria officinalis L., Fumeterre officinale, Fumariacées ou Papavéracées :





Plante médicinale :
Partie utilisée : sommités fleuries
Mode d'emploi : décoction, infusion.

Comme l'indique le nom les propriétés médicinales de la fumeterre sont connues depuis longtemps.
Elle permet l'élimination des toxines, étant à la fois cholagogue, diurétique et dépurative. Elle est également apéritive et tonique.

En utilisation externe, la fumeterre permet de soigner les dartres et l'eczéma (syndrome).

La Fumeterre officinale contient des alcaloïdes dont le principal est la fumarine, ainsi que des sels de potassium, des flavonoïdes et des tanins.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fumeterre_officinale






Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :






































Céréale,
Hypothèses d’identification :
Hordeum vulgare L., Orge commune, Poacées
ou
Triticum aestivum L., Blé tendre, Poacées :















Cytisus scoparius (L.) Link, Genêt à balais, Fabacées :















Cytisus scoparius (L.) Link, Genêt à balais, Fabacées :













Glechoma hederacea L., Lierre terrestre, Lamiacées :
 






Plante comestible :
On consomme les feuilles, les pointes tendres et les fleurs.

Plante médicinale :
Contre les gastro-entérites, les troubles de la vessie, les troubles hépatiques et les infections virales. En usage externe, pour soigner les plaies et la peau (application d’une huile dans laquelle on a fait macérer la plante).






Rumex acetosa L., Oseille commune, Polygonacées :



Utilisations :
L'oseille commune est utilisée en soupes, dans des sauces ou en salades. Son goût acidulé lui vient de l'acide ascorbique qu'elle contient. Cela lui permet de relever la saveur de certains poissons et surtout de dissoudre ou d’amollir les fines arêtes. Le calcium qu’elles contiennent devient alors disponible. À consommer avec modération car l'oseille contient de l'acide oxalique.

Il existe des variétés à pétiole et nervures rouges, utilisées pour l'ornement.

Grâce à sa racine pivotante, elle peut être utilisée pour drainer les terrains hydromorphes.

Caractère bio-indicateur :
Indique un sol au Ph à légèrement acide (~6,5). C'est aussi une des rares indicatrices des sols en équilibre (avec le Mouron blanc, le Plantain lancéolé et la Luzerne d'Arabie).

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oseille_commune

Plante tinctoriale :
A partir des rhizomes, on obtient des jaunes, beiges à roux (aucun additif) et du noir (additif : fer) ; avec les parties aériennes en graines, on obtient de l’orange à roux et du rouge.
On n’utilise aucun additif avec les parties aériennes : plus l’ébullition sera prolongée plus le bain donnera des tons rouges.





Daucus carota L., Carotte sauvage, Apiacées :







Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme la racine (la première année, de septembre jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.

Plante médicinale :
Vermifuge, diurétique, en cas de diarrhées.






Lathyrus sp., Gesse, Fabacées :























Ramalina fastigiata (Pers.) Ach., Ramalinacées :









Polygala vulgaris L., Polygale commun, Polygalacées :























































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Cirsium palustre (L.) Scop., Cirse des marais, Astéracées :






Plante comestible :
On consomme les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les plats.

Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.






Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses, Polygonacées :









Rumex sp., Patience, Polygonacées :
























Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012

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