mercredi 10 juillet 2013

Les plantes sauvages de l’Espace régional de la Haute-Vallée de Chevreuse : celles qui soignent, celles que l’on mange, et celles qu’il ne faut surtout pas manger ! (sortie du 7 juillet 2013)

Nous étions le 7 juillet 2013 en balade dans l’Espace régional de la Haute-Vallée de Chevreuse.




Je tiens dans les mains un Fragaria vesca L., Fraisier sauvage, Fraisier des bois, Rosacées.

Ce spécimen est l’occasion de rappeler les différences qui existent entre le Fraisier sauvage et le fraisier toxique : Duchesnea indica (Andrews) Focke, Fraisier de Duchesne, Fraisier des Indes, Rosacées.



Ainsi, les pétales de la fleur de Fragaria vesca sont blancs, ceux de Duchesnea indica sont jaunes.


Le fruit de Fragaria vesca est de forme ovoïde, sa chair est blanche, il sent le délicieux parfum de la fraise ! Le pédoncule (petite tige supportant le fruit) est courbé vers le sol.


Le fruit de Duchesnea indica  est sphérique, sa chair est blanche/rosée, il ne sent rien et n’a pas de goût, le pédoncule est quasi à la verticale, laissant le fruit bien visible au-dessus des feuilles.

 

Duchesnea indica (Andrews) Focke, Fraisier de Duchesne, Fraisier des Indes, Rosacées:
















Fragaria vesca L., Fraisier sauvage, Fraisier des bois, Rosacées:


 








Une très jolie Campanule!:






 


Campanula rapunculus L., Campanule raiponce, Campanulacées








devant Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée, Herbe de Saint-Jacques, Jacobée commune, Astéracées




Malva alcea L., Mauve alcée, Malvacées







devant un jeune parterre de Quercus robur L., Chêne pédonculé, Fagacées




Comment distingue-t-on le Chêne pédonculé du Chêne sessile (Quercus petraea Liebl.) ?

En fait, le nom indique la façon dont le gland est rattaché au rameau : s’il est rattaché par un pédoncule, il s’agit d’un Chêne pédonculé. Ses feuilles seront alors sessiles (elles sont dépourvues de pétioles).



Si le gland n’a pas de pédoncule, il s’agit du Chêne sessile. Ses feuilles auront cette fois-ci un pétiole !





Feuille et gland du Chêne pédonculé :


















je tiens dans les mains un spécimen de Trifolium pratense L., Trèfle des prés, Fabacées


fleur du Trèfle des prés


 

Ce spécimen fut l’occasion d’expliquer la structure caractéristique des fleurs de Fabacées. Ces fleurs sont zygomorphes, c’est-à-dire qu’elles présentent une symétrie bilatérale :







(source : http://floranet.pagesperso-orange.fr/def/c.htm)





Quant aux feuilles du Trèfle des prés, elles sont dites « composées », car elles possèdent trois folioles, de forme ovale à elliptique, souvent marquées par un croissant blanc :





feuille du Trèfle des prés


Un peu plus loin, sur la route qui mène au « Carrefour de la Vallée de la Misère » :
avec l’exemple d’une fleur de Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, j’explique la structure des fleurs de la famille des Astéracées : les pétales de ces fleurs, ligulés (=en forme de lanière) ou tubulés (=en forme de tube), sont regroupés en capitule (= inflorescence formée de fleurs sessiles serrées sur un réceptacle unique) :

 




Arrivés au Carrefour de la Vallée de la Misère, nous avons trouvé un Robinier faux-acacia, lui aussi fait partie de la famille des Fabacées:





devant Robinia pseudoacacia L., Robinier faux-acacia, Acacia, Fabacées
(à gauche sur la photo, ses feuilles sont éclairées par un rayon de soleil)




Ses fleurs sont blanches, en grappes pendantes. A cette époque de l’année, elles se sont transformées en fruits, qui sont des gousses aplaties contenant plusieurs graines.

Ses rameaux sont épineux.

Ses feuilles sont elles aussi « composées », et dites imparipennées, car elles sont formées d’un nombre impair de folioles.



 fleurs


 

une feuille




rameau



Robinia pseudoacacia L., Robinier faux-acacia, Acacia, Fabacées






Mais quelle est donc cette Apiacée !?:











Malgré des recherches dans ma flore, je n’ai pas réussi à l’identifier…












devant un pied d’ Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées







Pendant la sortie, nous avons aussi observé le petit peuple des herbes : les insectes !



Ainsi, une des personnes participant à la sortie m’a tendu une boîte :







renfermant un Cercope sanguin (Cercopis vulnerata Rossi), hémiptère de la famille des Cercopidae :

 



Cercope sanguin (Cercopis vulnerata Rossi), hémiptère de la famille des Cercopidae






Dans les galles* d’un Fagus sylvatica L., Hêtre, Fayard, Fagacées, on a pu apercevoir la larve minuscule du Moucheron Mikiola fagi, diptère de la famille des Cecidomyiidae.





galle du Moucheron Mikiola fagi, diptère de la famille des Cecidomyiidae





J’ai coupé en deux une des galles : dans une des deux moitiés, on peut voir un petit « point » blanc : c’est la larve du Moucheron !







Le Mikiola fagi pond ses œufs sur les feuilles à la fin du printemps. Il se forme alors une excroissance, ou galle, qui dépasse sur les deux faces des feuilles des hêtres. La galle est petite (de 5 à 10 mm), dure et prend d'abord une forme de pépin d'orange (larves mâles) ou de petit citron (larves femelles). Chaque galle ne contient qu'une larve, de couleur blanche. La couleur de la galle évolue de verte à rougeâtre. Après une période de croissance, la cavité centrale, qui contient la larve, se détache et tombe au sol en automne. La larve hiverne à l'intérieur, se métamorphose en nymphe, puis forme un insecte (imago) au printemps : il s'agit d'un petit moucheron (3 à 4 mm) dont l'envol passe inaperçu.

Cet insecte est présent sur toute la zone de répartition du hêtre européen. Il peut atteindre toutes les parties du feuillage mais semble privilégier les feuilles les plus ensoleillées : sa fréquence d'apparition s'accroît à mesure que l'on progresse vers la canopée.


(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mikiola_fagi)






Sur cette photo, je m’apprête à prélever une galle sur une feuille de Salix alba L., Saule blanc, Osier blanc, Salicacées.

Il s’agit de la galle de Pontania vesicator (Bremi-Wolf), un hyménoptère de la famille des Tenthredinidae.







* On appelle galle (ou cécidie) une excroissance tumorale produite sur les tiges, feuilles ou fruits de certains végétaux, suite à des piqûres d'animaux parasites; ils sont dits cécidogènes. Ces derniers sont principalement des arthropodes, représentés par 15 % d'acariens et de 74 % d'insectes (appartenant notamment au genre Cynips).

La galle est une tumeur produite par le végétal, mais généralement induite par l'œuf pondu sous la cuticule d'une feuille ou tige, et qui va s'y développer.



(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Galle_%28botanique%29)





Enfin, nous avons trouvé des pieds de Scrofulaire noueuse en train de se faire dévorer par les chenilles de la Cucullie de la Scrofulaire (Shargacucullia scrophulariae Denis & Schiffermüller), lépidoptère de la famille des Noctuidae.









 Scrophularia nodosa L., Scrofulaire noueuse, Scrophulariacées et

Cucullie de la Scrofulaire (Shargacucullia scrophulariae Denis & Schiffermüller), lépidoptère de la famille des Noctuidae





Le nom de la Scrofulaire vient de la scrophule, qui était une maladie (tumeur ganglionnaire), que l’on soignait par l'utilisation de l'herbe aux écrouelles : Scrofularia nodosa L.



(source : Nicolas, animateur et botaniste de l’Agence des Espaces de la Région Île-de-France, qui nous a accompagné durant la balade)








Les plantes médicinales :



 

Castanea sativa Miller, Châtaignier, Châtaignier commun, Fagacées




Le produit le plus connu du Châtaignier sont ses graines, les châtaignes, riches en amidon et en sucre. Dans la région d’origine de l’arbre, les châtaignes ne servent pas seulement d’aliment, mais également d’antidiarrhéique doux. L’effet médicinal proprement dit se trouve dans ses feuilles qui renferment du tanin. La phytothérapie ne les utilise guère. En médecine populaire, la drogue est antitussive, antidiarrhéique et soulage les angines (gargarismes), les troubles de la circulation sanguine et les douleurs dans les jambes.



Application médicale :

Infusion pour difficultés respiratoires : verser de l’eau froide sur 2 cuillères à café de feuilles par tasse et porter à ébullition. Filtrer et boire 2-3 tasses par jour.



(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)




  
Equisetum arvense L., Prêle des champs, Equisetacées




Les parois cellulaires de cette plante renferment de la silice qui la rend mécaniquement très résistance. Autrefois, on l’utilisait volontiers pour polir l’étain. Ses parties végétales séchées sont utilisées depuis l’Antiquité comme diurétique et vulnéraire. Actuellement, on administre encore fréquemment de la tisane de prêle pour laver les voies urinaires en cas d’inflammations, ou en gargarismes pour traiter les catarrhes de la gorge. La médecine populaire la recommande comme antirhumatismal.



Application médicale :

Compresse contre les rhumatismes : verser 1 litre d’eau bouillante sur 3-5 cuillères à soupe de la drogue et laisser reposer une heure, puis filtrer. En bain ou pour imbiber des compresses.



(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)




mais c’est aussi une plante qui peut être toxique !



En effet, la Prêle des champs a été responsable d'empoisonnement de bétail, notamment de chevaux. Elle contient en effet de la thiaminase, toxique car elle détruit la thiamine ou vitamine B11.



(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%AAle_des_champs)







Les bourgeons terminaux du Frêne élevé sont assez gros, de forme pyramidale, glabres, sont d'un noir velouté.

Fraxinus excelsior L., Frêne élevé, Frêne commun, Oléacées




Le Frêne élevé est utilisé par la médecine populaire, mais pas par la médecine officielle, à l’exception de l’homéopathie. Ses feuilles contiennent des tanins, des mucilages et des acides ; elles sont employées comme tisane diurétique pour traiter les rhumatismes, la goutte, les calculs, et comme laxatif doux et vulnéraire.



(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)









fleur




fruits


feuille

Geranium robertianum L., Géranium herbe-à-Robert, Géraniacées




Les herbiers anciens font tous l’éloge de l’herbe de saint Robert.

Aujourd’hui, seule l’homéopathie l’utilise encore.

Les tanins contenus dans les parties aériennes calment les diarrhées et aident en usage externe à cicatriser les blessures se refermant difficilement.

La médecine populaire l’emploie également pour apaiser les inflammations gastro-intestinales, vésicales et rénales.



(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)





  
Hypericum perforatum L., Millepertuis commun, Millepertuis perforé, Hypéricacées






 Les poches sécrétrices transparentes présentes sur le limbe des feuilles allongées du Millepertuis commun donnent l'impression de multiples perforations, particularité à l'origine du nom de millepertuis qui signifie mille trous.

Comme sur la photo, on peut les voir en faisant passer la lumière à travers la feuille, les poches sécrétrices apparaissent alors nettement.



(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Millepertuis_perfor%C3%A9)








Prunella vulgaris L., Brunelle commune, Lamiacées




Emploi traditionnel contre les maladies gastro-intestinales. La plante est bactéricide ; autrefois, on l’utilisait contre la diphtérie, les pharyngite et les laryngites. Des études récentes, notamment en Chine, décrivent son efficacité contre le virus de l’herpès. Ce virus peut provoquer des cloques désagréables au niveau des organes génitaux externes et des lèvres. En usage externe contre les troubles oculaires et pour favoriser la cicatrisation. La médecine chinoise l’emploie même dans le traitement du cancer, de la tuberculose et du sida.



Composants :

Tanins et substances amères, saponine, flavonoïdes et résines.



(source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)








Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées, la fleur est butinée par une Abeille




La tisane de feuilles de ronce a un goût agréable. Les feuilles brunes fermentées peuvent remplacer le thé noir. Les feuilles séchées aident lors de diarrhées, comme lavement des affections cutanées et en gargarismes contre les inflammations de la bouche et de la gorge. Le jus des fruits mûrs contient des acides de fruits et des vitamines.



Application médicale :

Tisane de feuilles de mûrier et framboisier à parts égales. Tilleul, téguments d’églantines séchées et menthe pour l’arôme. Verser de l’eau bouillante sur 2 cuillères à café de ce mélange par tasse et filtrer au bout de 10 minutes.



(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)





  
Salix alba L., Saule blanc, Osier blanc, Salicacées



L’écorce du Saule blanc est fébrifuge. Elle contient la salicine que le corps transforme en acide salicylique, chimiquement apparenté au principe actif de l’aspirine. En médecine populaire, les décoctions d’écorce étaient recommandées pour traiter les rhumatismes, les maux de tête, les douleurs névralgiques, les refroidissements accompagnés de fièvre et la goutte. La quintessence florale de Bach « Willow » réjouirait les personnes aigries. Ne pas utiliser pendant la grossesse.



Application médicale :

Décoction d’écorce de saule pour troubles gastro-intestinaux : verser de l’eau froide sur une cuillère à café d’écorce finement broyée par tasse, porter lentement à ébullition. Laisser reposer 5 minutes et filtrer.



(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)




Tussilago farfara L., Tussilage, Pas d'âne, Astéracées




Les fleurs et les jeunes feuilles du Tussilage renferment énormément de mucilages, c’est pourquoi on les préconise depuis l’Antiquité comme remède contre la toux et l’enrouement (du latin tussis, « toux »). Malheureusement, elles contiennent également des alcaloïdes de pyrrolizidine et ne se prêtent donc pas à une utilisation régulière. Des cultures sans alcaloïdes permettent néanmoins aujourd’hui l’utilisation médicale de cette plante. Le Tussilage est anti-inflammatoire, il existe même des cigarettes de Tussilage contre l’asthme.



Application médicale : tisane contre la toux : ne pas cueillir la plante, mais l’acheter en herboristerie. Verser de l’eau bouillante sur 1,5 c. à c. de drogue par tasse. Laisser reposer 10-15 minutes et boire une tasse plusieurs fois par jour. Peut être sucrée avec du miel.

(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)






Les plantes toxiques :





Equisetum telmateai Ehrh., Grande prêle, Equisétacées




Sa consommation peut amener à des troubles digestifs et neurologiques, en particulier pour le bétail.



(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Equisetum_telmateia)







Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée, Herbe de Saint-Jacques, Jacobée commune, Astéracées




Malgré son utilisation ancestrale en tant que plante médicinale, le Séneçon jabobée tout entier contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines » : ils ne sont pas directement toxiques, mais le deviennent par leur métabolisation en composés pyrroliques qui eux provoquent une nécrose des cellules hépatiques et peuvent de plus être cancérigènes. Les accidents connus sont liés à une intoxication chronique.



Risques de confusion : les rosettes du Séneçon jabobée pourraient être confondues avec celles _ comestibles _ de certaines plantes de la famille du Chou (Brassicacées), ces dernières ayant un goût et parfois une odeur caractéristiques.





Le saviez-vous ? Le terme de Séneçon a été donné car les akènes mûrs sont pourvus d’un duvet blanchâtre comme la tête des vieillards (l’adjectif latin senex signifie « vieux, âgé »).



(source : Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)







Les plantes comestibles :






 Lathyrus pratensis L., Gesse des prés, Fabacées




Cette plante parente du pois est un savoureux légume printanier. On consomme les jeunes feuilles et pointes cuites à l’eau, à la vapeur ou dans des farces végétales. Ne pas les manger crues.

Les jeunes fruits apparaissent fin juillet et se cuisinent comme les haricots verts. En août, ils sont trop coriaces, mais les graines se cuisinent comme les pois. On peut aussi sécher et moudre ces dernières et les mélanger avec de la farine de céréales pour confectionner des pâtisseries.



Goût : la Gesse a un goût de pois.



Composants :

Minéraux, vitamines, amidon et sucre.



(source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)







  
Robinia pseudoacacia L., Robinier faux-acacia, Acacia, Fabacées



En juin, les fleurs aromatisent sorbets, pâtisseries, spiritueux, tisanes et gelées sucrées. On les fait frire dans de la pâte à beignets ou on les trempe dans de l’eau sucrée. En mai, on confit les boutons dans le vinaigre à la manière des câpres.



(source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)



Mais le Robinier faux-acacia est aussi une plante toxique : en effet, l’arbre contient de la robine (dans l'écorce) et de la robinine (feuilles et graines), des lectines toxiques pour l'homme et les animaux (en particulier le cheval et les poules).

Il contient également de la phasine: cette substance (qui est une lectine) a de nombreux effets physiologiques et est utile en recherche médicale. À haute dose, c'est une toxine.



(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Robinia_pseudoacacia)






Trifolium pratense L., Trèfle des prés, Fabacées




Les pousses et feuilles récoltées d'avril à juin sont un ingrédient de soupes printanières et de mélanges d'herbes sauvages pour les salades. On les cuisine avec des légumes, on les incorpore dans le fromage blanc aux herbes ainsi que sur le fromage sec.  Elles s'utilisent aussi en infusion, marinées avec des épices ou lactofermentées.

On parsème les salades et légumes de fleurs fraîches. On les mélange à la pâte à pain, on s'en sert pour aromatiser liqueurs et tisanes. On fait des biscuits croquants avec les têtes fleuries écrasées dans la farine.

On moud les graines pour faire de la farine et, en hiver, les graines germées sont une source de vitamines.



Goût : la saveur des feuilles rappelle la laitue ou les petits pois. Les fleurs sont sucrées.



Composants :

Tanins, coumarine, huiles essentielles, isoflavones (génistéine), glycosides et résine.



(source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)




Le Trèfle des prés a aussi des propriétés médicinales :

En médecine populaire, ses capitules séchés étaient utilisés pour soigner les affections cutanées chroniques telles que les eczémas et le psoriasis, la coqueluche et les abcès. Les fleurs renferment des combinaisons aromatiques et des acides. Le trèfle commun était considéré, selon la « théorie des signatures »*, comme remède à la cataracte.



(source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)





* La théorie des signatures est une méthode empirique d'observation du monde des plantes médicinales et sa libre association par analogie avec une partie du corps humain que l'on souhaite soigner. Elle repose sur le principe similia similibus curantur "les semblables soignent les semblables".



(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_signatures)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire