mardi 13 septembre 2016

La flore sauvage de l'étang de Meudon - sortie du 11 septembre 2016





Nous nous sommes promenés dimanche autour de l’étang de Meudon, et voici la flore rencontrée :





Mespilus germanica L., Néflier, Rosacées ou Malacées :






Plante comestible :

On consomme les fruits (les nèfles !).



Plante médicinale :

Les nèfles sont antidiarrhéiques, fébrifuges, diurétiques et dépuratives. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme et pour laver les inflammations.






Castanea sativa Miller, Châtaignier, Fagacées :





Plante tinctoriale :

À partir des bogues, de l’écorce et du bois, on obtient du beige (aucun additif), brun-rouge (aucun additif) ou brun noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les graines (les châtaignes !).



Plante médicinale :

Feuilles: en infusion en cas de toux, coqueluche, diarrhée (forte teneur en tanins). En gargarismes en cas d'inflammation bucco-pharyngée. Préparations homéopathiques contre la toux convulsive et la rectite.

Fruits: La châtaigne était utilisée comme antidiarrhéique.



Plante pour la vannerie :

Le Châtaignier est une essence utilisée notamment pour la vannerie sur arceaux.


Un exemple de fabrication de moules pour vanneries sur arceaux par François Desplanches, artisan vannier :










Carpinus betulus L., Charme commun, Bétulacées :




Plante comestible :

On consomme les jeunes feuilles.



Plante médicinale :

Composants et usages médicinaux inconnus.





Vidéo, étang de Meudon : cliquez ici !







Epilobium hirsutum L., Épilobe hérissé, Oenothéracées ou Onagracées :








Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées :



Plante comestible :

On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.



Plante médicinale :

En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique, diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite, le choléra et les intoxications alimentaires.






Polygonum lapathifolium L. Renouée à feuilles de patience, Polygonacées :








Bidens tripartita L., Bident tripartite, Astéracées :








Plante médicinale :

Le Bident tripartite, qui renferme des tanins, une huile essentielle et des amers, était rarement utilisée comme plante médicinale.

En médecine populaire, il était employé comme remède contre les hémorroïdes, les calculs rénaux et biliaires et comme diurétique.






Typha sp., Massette, Typhacées :








Sparganium erectum L., Rubanier rameux, Sparganiacées :



Plante comestible :

On consomme la base des tiges au départ des racines, et les jeunes racines blanches de l’automne jusqu’en hiver.



Plante médicinale :

Les indiens d’Amérique s’en servaient en infusion avec d’autres plantes pour soigner les rhumes et autres refroidissements.



Intérêt pour le génie écologique et l'évaluation environnementale :

Cette plante présentes plusieurs intérêts en termes de génie végétal et d'évaluation environnementale :

Une valeur bioindicatrice et pour la biosurveillance (car plusieurs organes de la plante bioaccumulent des métaux ou radionucléides).

Sa réintroduction ou le confortement de populations existantes peut contribuer à stabiliser des sédiments, à la reméandrisation de petits cours d'eau et à rendre le sédiment plus perméable (décolmatage). Elle offre aussi alors de nouveaux habitats à de nombreuses espèces ;

De par sa capacité à bioconcentrer certaines éléments polluants dans plusieurs de ses organes (feuilles, rhizomes, racines), elle peut être utilisée dans certains dispositifs de phytoremédiation (pour les métaux lourds principalement accumulés dans les racines et le rhizome). Cette espèce a des besoins naturels significatifs en fer et manganèse.



Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubanier_d'eau






Juncus tenuis Willd., Jonc fin, Joncacées :












Chenopodium sp., Chénopode, Chénopodiacées :







Plantago major L., Plantain à larges feuilles, Plantaginacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.

En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.






Rorippa palustris (L.) Besser, Cresson des marais, Brassicacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les boutons et tiges florales, les fruits et les graines.



Plante médicinale :

Pas d’usage médicinal connu.






Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé, Plantaginacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.

En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.






Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau, Lamiacées :



Plante médicinale :

Les médicaments fabriqués avec les parties vertes du Chanvre d'eau sont prescrits par la médecine officielle.

Ils réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une hyperthyroïdie légère et modifient le taux d’hormones avant les règles, atténuant ainsi les effets secondaires prémenstruels.

En médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme fébrifuge.






Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.



Plante médicinale :

Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.



Plante toxique :

La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.






Prunus spinosa L., Prunellier, Rosacées :





Plante comestible :

On consomme les fleurs, les fruits (les prunelles !) et les feuilles.

Feuilles : Les jeunes feuilles tendres fraîches ou séchées s’utilisent comme



Plante médicinale :

On utilisait les fleurs comme laxatif modéré contre la rétention d’eau et comme antitussif. En homéopathie contre l’insuffisance cardiaque et contre les névralgies de la tête. Le vin de prunelle, obtenu en faisant réduire les fruits, serait dépuratif, stimulerait les défenses immunitaires et soulagerait les douleurs rhumatismales. Le jus frais et dilué agirait contre les inflammations de la muqueuse buccale.






Juncus effusus L., Jonc épars, Joncacées :




Plante pour la vannerie :

Avec les brins de Jonc épars, on peut créer des objets en vannerie spiralée, comme des boucles d’oreilles.



Pour voir mes créations en Jonc épars, cliquer sur le titre de la page de mon blog : Boucles d’oreilles végétales



La paille tressée issue de cette plante appelé Igusa au Japon, est utilisée notamment comme enveloppe de couverture dans la fabrication des tatamis ou de la semelle des sandales traditionnelles, les zoris.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juncus_effusus






Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau, Lamiacées :









Vidéo, Foulque macroule (Fulica atra L.)-Rallidae : cliquez ici !




Prunus spinosa L., Prunellier, Rosacées :








Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :




Plante tinctoriale :

A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les très jeunes feuilles et pousses.



Plante médicinale :

En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.

Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.

L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.






Picris hieracioides L., Picris fausse-épervière, Astéracées :



Plante comestible :

Son goût tendant vers le sucré facilite son usage. Elle peut s'utiliser seule ou accompagné d'autres plantes spontanées. Si les feuilles sont excessivement duveteuses, on pourra les faire bouillir avec des patates, ou sauter à la poêle.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Picris_hieracioides





Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :



Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :





















Arctium minus (Hill) Bernh., Bardane à petites têtes, Astéracées :







Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :



Plante pour la vannerie :

On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.





Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :








Sources :





350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010



Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011



Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007



Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012



La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016



Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001



Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011



Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire