Nous nous sommes promenés dimanche autour de l’étang de
Meudon, et voici la flore rencontrée :
Mespilus germanica L., Néflier, Rosacées ou
Malacées :
Plante comestible :
On consomme les fruits (les nèfles !).
Plante médicinale :
Les nèfles sont antidiarrhéiques, fébrifuges, diurétiques
et dépuratives. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme et pour
laver les inflammations.
Castanea sativa Miller, Châtaignier,
Fagacées :
Plante tinctoriale :
À partir des bogues, de l’écorce et du bois, on obtient du
beige (aucun additif), brun-rouge (aucun additif) ou brun noir (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les graines (les châtaignes !).
Plante médicinale :
Feuilles: en infusion en cas de toux, coqueluche, diarrhée
(forte teneur en tanins). En gargarismes en cas d'inflammation bucco-pharyngée.
Préparations homéopathiques contre la toux convulsive et la rectite.
Fruits: La châtaigne était utilisée comme antidiarrhéique.
Plante pour la vannerie :
Le Châtaignier est une essence utilisée notamment pour la
vannerie sur arceaux.
Un exemple de fabrication de moules pour vanneries sur
arceaux par François Desplanches, artisan vannier :
Carpinus betulus L., Charme commun,
Bétulacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes feuilles.
Plante médicinale :
Composants et usages médicinaux inconnus.
Vidéo, étang de Meudon :
cliquez ici !
Epilobium hirsutum L., Épilobe hérissé,
Oenothéracées ou Onagracées :
Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau
commun, Poacées :
Plante comestible :
On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.
Plante médicinale :
En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique,
diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la
nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite,
le choléra et les intoxications alimentaires.
Polygonum lapathifolium L. Renouée à feuilles de
patience, Polygonacées :
Bidens tripartita L., Bident tripartite,
Astéracées :
Plante médicinale :
Le Bident tripartite, qui renferme des tanins, une huile
essentielle et des amers, était rarement utilisée comme plante médicinale.
En médecine populaire, il était employé comme remède contre
les hémorroïdes, les calculs rénaux et biliaires et comme diurétique.
Typha sp., Massette,
Typhacées :
Sparganium erectum L., Rubanier rameux,
Sparganiacées :
Plante comestible :
On consomme la base des tiges au départ des racines, et les
jeunes racines blanches de l’automne jusqu’en hiver.
Plante médicinale :
Les indiens d’Amérique s’en servaient en infusion avec
d’autres plantes pour soigner les rhumes et autres refroidissements.
Intérêt pour le génie écologique et
l'évaluation environnementale :
Cette plante présentes plusieurs intérêts en termes de
génie végétal et d'évaluation environnementale :
Une valeur bioindicatrice et pour la biosurveillance (car
plusieurs organes de la plante bioaccumulent des métaux ou radionucléides).
Sa réintroduction ou le confortement de populations
existantes peut contribuer à stabiliser des sédiments, à la reméandrisation de
petits cours d'eau et à rendre le sédiment plus perméable (décolmatage). Elle
offre aussi alors de nouveaux habitats à de nombreuses espèces ;
De par sa capacité à bioconcentrer certaines éléments
polluants dans plusieurs de ses organes (feuilles, rhizomes, racines), elle
peut être utilisée dans certains dispositifs de phytoremédiation (pour les
métaux lourds principalement accumulés dans les racines et le rhizome). Cette
espèce a des besoins naturels significatifs en fer et manganèse.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubanier_d'eau
Juncus tenuis Willd., Jonc fin,
Joncacées :
Chenopodium sp., Chénopode,
Chénopodiacées :
Plantago major L., Plantain à larges feuilles,
Plantaginacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines
et la racine.
Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées,
ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées,
brûlures, enflures et piqûres d'insectes.
Rorippa palustris (L.) Besser, Cresson
des marais, Brassicacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons et tiges florales,
les fruits et les graines.
Plante médicinale :
Pas d’usage médicinal connu.
Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé,
Plantaginacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines
et la racine.
Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations
bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées,
brûlures, enflures et piqûres d'insectes.
Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau,
Lamiacées :
Plante médicinale :
Les médicaments fabriqués avec les parties vertes du
Chanvre d'eau sont prescrits par la médecine officielle.
Ils réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une
hyperthyroïdie légère et modifient le taux d’hormones avant les règles,
atténuant ainsi les effets secondaires prémenstruels.
En médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme
fébrifuge.
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux,
les graines vertes et immatures et la racine.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le
gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène,
bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.
Prunus spinosa L., Prunellier,
Rosacées :
Plante comestible :
On consomme les fleurs, les fruits (les prunelles !)
et les feuilles.
Feuilles : Les jeunes feuilles tendres fraîches ou séchées
s’utilisent comme
Plante médicinale :
On utilisait les fleurs comme laxatif modéré contre la
rétention d’eau et comme antitussif. En homéopathie contre l’insuffisance
cardiaque et contre les névralgies de la tête. Le vin de prunelle, obtenu en
faisant réduire les fruits, serait dépuratif, stimulerait les défenses
immunitaires et soulagerait les douleurs rhumatismales. Le jus frais et dilué
agirait contre les inflammations de la muqueuse buccale.
Juncus effusus L., Jonc épars,
Joncacées :
Plante pour la vannerie :
Avec les brins de Jonc épars, on peut créer des objets en
vannerie spiralée, comme des boucles d’oreilles.
Pour voir mes créations en Jonc épars, cliquer sur le titre
de la page de mon blog : Boucles d’oreilles végétales
La paille tressée issue de cette plante appelé Igusa au
Japon, est utilisée notamment comme enveloppe de couverture dans la fabrication
des tatamis ou de la semelle des sandales traditionnelles, les zoris.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juncus_effusus
Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau,
Lamiacées :
Vidéo, Foulque macroule (Fulica
atra L.)-Rallidae : cliquez ici !
Prunus spinosa L., Prunellier,
Rosacées :
Artemisia vulgaris L., Armoise commune,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Picris hieracioides L., Picris
fausse-épervière, Astéracées :
Plante comestible :
Son goût tendant vers le sucré facilite son usage. Elle
peut s'utiliser seule ou accompagné d'autres plantes spontanées. Si les
feuilles sont excessivement duveteuses, on pourra les faire bouillir avec des
patates, ou sauter à la poêle.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Picris_hieracioides
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Plante pour la vannerie :
La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la
vannerie.
Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent
de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres
suivants :
Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des
haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus)
Arctium minus (Hill) Bernh., Bardane
à petites têtes, Astéracées :
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront
à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre
eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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