Les tiges et surtout les feuilles du Gui, de même que les
baies, renferment des protéines spécifiques ayant des effets cytotoxiques,
d’une part des viscotoxines, d’autre part des lectines qui sont les plus
actives. Aussi doit-on utiliser le Gui à des fins médicinales (propriétés
hypotensives et diurétiques mises à profit dans le traitement de
l’athérosclérose, action anti-tumorale mais non encore rigoureusement
démontrée) avec d’infinies précautions et au minimum sous contrôle médical.
La gravité de l’intoxication liée à l’absorption des fruits
_souvent pendant la période des fêtes de fin d’année_ varie selon les auteurs,
ce qui est sans doute lié à la quantité ingérée et peut-être aussi à la nature
de la plante-hôte. Les symptômes sont : irritation des muqueuses digestives,
vomissements et diarrhées sanglantes, sensation de soif intense, et parfois
troubles cardio-vasculaires et neurologiques.
Source : Guide des plantes toxiques et allergisantes,
Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin
2011
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