Un atelier « musique buissonnière » a été
organisé au Domaine national de Saint-Cloud dans le cadre de la création « Jardins sonores ».
Les participants ont réalisé un carillon en Renouée du
Japon.
Reynoutria
japonica Houtt., Renouée du Japon, Polygonacées
La Renouée du Japon est naturalisée dans les lisières des
bois, sur les berges des cours d’eau, dans des terrains vagues et sur les sols
pierreux.
C’est une plante comestible :
En mars-avril, les jeunes tiges aromatiques et fondantes
se cuisinent à la poêle ou se préparent en sauces. Comme la rhubarbe, on en
fait des tartes, de la compote, des confitures et autres plats sucrés. En les
couvrant au printemps, elles restent blanches et tendres. Les pousses confites
dans le sel se dégustent en apéritif. Il existe bien d’autres façons
d’accommoder cette plante polyvalente, par exemple pour préparer des chutneys
épicés.
Les racines récoltées en août-septembre et cuites à l’eau
se dégustent comme légume.
Goût : La plante est acidulée et sucrée, le goût
rappelle la rhubarbe en moins prononcé. Plus tard dans l’année, elle devient
ligneuse et coriace.
Composants : émodine et resvératrol
C’est aussi une plante médicinale :
Les médecines traditionnelles japonaise et chinoise
utilisent la plante pour traiter les mycoses, les inflammations cutanées et les
maladies cardiovasculaires. Ces propriétés sont dues à l’émodine, une
anthraquinone laxative, et au resvératrol, un flavonoïde soluble dans l’eau et
les graisses.
L’atelier :
J’ai dessiné préalablement un schéma du carillon :
Les étapes de la réalisation du carillon :
La découpe des tiges :
L’attache du raphia :
Le résultat final !:
Il ne manque plus qu’un peu de vent pour entendre les
jolis sons émis par les tiges de Renouée qui s’entrechoquent…
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