Nous avons traversé dimanche 23 août le Domaine national
de Marly-le-Roi.
Voici les plantes rencontrées, par ordre alphabétique des noms latins:
statue
de Neptune par (1705) par Antoine Coysevox (1640-1720)
Voici les plantes rencontrées, par ordre alphabétique des noms latins:
_ Je remercie Dominique Fusée, qui pratique la vannerie à
partir de plantes sauvages et qui nous accompagnait dans cette balade, pour le prêt
de ses photographies _
Propriétés médicinales :
L’Aigremoine eupatoire est utilisée en cas de diarrhées
légères, d’inflammations de la bouche et de la gorge.
Plante tinctoriale :
A partir de la plante entière, on obtient des jaunes, du
roux et du marron (aucun additif), ou du brun et du gris (additif: sulfate de
fer).
Arctium
minus (Hill) Bernh., Bardane à petites têtes, Astéracées:
Plante tinctoriale :
photo Dominique Fusée
Propriétés médicinales :
L’Erythrée petite centaurée est utilisée en cas de
troubles digestifs et de lourdeurs d’estomac.
Utilisations alimentaires :
On consomme les racines, les tiges et les boutons floraux.
Propriétés médicinales :
C'est une plante médicinale utilisée comme tonique.
Plante tinctoriale :
La plante est tinctoriale et fournit une teinture jaune.
C'est aussi une plante mellifère.
photo Dominique Fusée
Utilisations alimentaires :
Ce sont les feuilles qui sont consommées.
Propriétés médicinales :
La plante est utilisée en cas de diarrhées et de troubles
menstruels. Elle soulage les troubles de la ménopause.
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on
obtient du jaune (aucun additif) ou du vert (additif : fer).
Propriétés médicinales :
La carotte cuite a un effet en cas de diarrhée, grâce à sa
teneur élevée en pectine.
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de
carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement
avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de
l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).
Utilisations alimentaires :
On mange les fleurs et boutons floraux, les tiges et les
racines.
Propriétés médicinales :
L’épilobe est anti-inflammatoire. En cas de tumeur bénigne
de la prostate, on l’utilise pour faciliter la miction. L’infusion d’épilobe
soulage les brûlures d’estomac et les entérites.
Plante tinctoriale :
A partir de la plante entière, y compris la racine, on
obtient du jaune mordoré.
Utilisations alimentaires :
Toute l’année, les feuilles se mangent crues ou cuites.
Les graines produisent une huile légèrement amère.
Propriétés médicinales :
L’Ortie royale est expectorante et s’utilise contre les
toux légères et la bronchite. En compresse contre les enflures.
Le bassin désormais à sec est rempli d’Heracleum
sphondylium L., Berce commune, Apiacées et d’Urtica dioica L.,
Grande ortie, Urticacées :
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Utilisations alimentaires :
On récolte les feuilles, tiges , les gros boutons floraux,
les graines vertes et immatures et la racine.
Propriétés médicinales :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le
gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
Urtica
dioica L., Grande ortie, Urticacées :
Utilisations alimentaires :
On consomme les feuilles, les graines, et les boutons
floraux.
Propriétés médicinales :
Utilisations alimentaires :
On utilise les feuilles pointes, jeunes feuilles et
fleurs.
Propriétés médicinales :
Le Millepertuis est indiqué pour la dépression, la
nervosité et l'anxiété. L'huile de Millepertuis est utilisée en cas de
brûlures, plaies, douleurs dentaires et articulaires et contre les ulcères
d'estomac.
Attention ! Le Millepertuis est une plante
photosensibilisante. Il ne faut donc pas s’exposer au soleil une fois que l’on
a appliqué de l’huile sur la peau… ce qui peut occasionner des brûlures.
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on
obtient du jaune à vert vif (aucun additif), du vert à bronze (additif : fer),
du rouge violacé à brun (additif : alcool).
photo Dominique Fusée
Utilisations alimentaires :
On consomme les jeunes feuilles avant l’apparition de la
tige florale, les boutons floraux et la racine.
Propriétés médicinales :
On peut employer la Porcelle enracinée en cas d’affection
hépatique ou biliaire ainsi que pour stimuler la digestion. On l’utilise comme
le Pissenlit.
Utilisations alimentaires :
On utilise les feuilles tendres, les gousses (graines) et
les fleurs.
Propriétés médicinales :
L'infusion de fleurs est antispasmodique et sédative, on
l'emploie contre les troubles du sommeil et la nervosité. En usage externe
contre la conjonctivite et en gargarisme contre les gingivites. L'extrait de
pied de poule protège la peau. La plante fraîche contient du cyanhydrate que
l'on élimine en la faisant bouillir sans couvercle. Cependant, la plante
fraîche est inoffensive en petites quantités pour relever les plats.
Je tiens
dans la main une inflorescence de Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau,
Lamiacées :
photo Dominique Fusée
Propriétés médicinales :
Le Chanvre d’eau entre dans la composition de médicaments
qui réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une hyperthyroïdie légère
et modifient le taux d’hormones avant les règles, atténuant ainsi les effets
secondaires prémenstruels.
Utilisations alimentaires :
On cuisine les feuilles, les fleurs et la racine.
Propriétés médicinales :
La plante est vermifuge et antispasmodique.
Utilisations alimentaires :
On cuisine les feuilles, les tiges et les graines.
Propriétés médicinales :
On a décrit l'emploi curatif de la plante dans les
menstruations trop abondantes.
Utilisations alimentaires :
On cuisine les fleurs, les feuilles et les prunelles.
Propriétés médicinales :
On utilisait les fleurs comme laxatif modéré contre la
rétention d’eau et comme antitussif. En homéopathie contre l’insuffisance
cardiaque et contre les névralgies de la tête. Le vin de prunelle, obtenu en
faisant réduire les fruits, serait dépuratif, stimulerait les défenses
immunitaires et soulagerait les douleurs rhumatismales. Le jus frais et dilué
agirait contre les inflammations de la muqueuse buccale.
Propriétés médicinales :
La tisane de feuilles est efficace contre les diarrhées et
les affections bucco-pharyngées.
Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges
de la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.
Utilisations alimentaires :
On consomme les feuilles, les pointes, les inflorescences
en boutons, les graines et les racines.
Attention ! La plante contient de l’acide oxalique qui
peut endommager les reins. On l’élimine en jetant l’eau de cuisson car il
soluble dans l’eau.
Propriétés médicinales :
La plante est diurétique et dépurative. En usage externe,
elle traite les affections cutanées et les maladies de la muqueuse buccale…
un gros
champignon !:
photo Dominique Fusée
Utilisations alimentaires :
On consomme les feuilles, les tiges et les fleurs.
Propriétés médicinales :
La Sauge des prés est bactéricide et astringente.
L’infusion de feuilles agit contre les affections respiratoires et digestives.
Les substances oestrogéniques qu’elle contient apaisent et équilibrent les
troubles menstruels.
Utilisations alimentaires :
On consomme les jeunes pousses, les feuilles et les tiges.
Toxicité :
Toute la Morelle douce-amère est toxique car elle contient
des alcaloïdes de type solanidane (solanines), ceux-ci étant concentrés dans la
tige, les feuilles, et surtout dans les fruits verts ; par contre ces molécules
disparaîtraient en grande partie lors de la maturation. Irritantes pour le tube
digestif, elles provoquent vomissements, diarrhées, gastro-entérites, mais
aussi hémolyse et parfois dépression respiratoire.
Propriétés médicinales :
Autrefois, les guérisseurs administraient les tiges et les
jeunes pousses comme diurétique et laxatif, contre les nausées, les bronchites
chroniques, l’asthme et les affections cutanées.
En raison des alcaloïdes toxiques qu’elle contient, la
Morelle est seulement utilisée en préparations prêtes à l’emploi contre les
eczémas et en homéopathie.
photo Dominique Fusée
Toxicité :
La plante contient des alcaloïdes de type solanidane
(solanines) qui sont surtout concentrés dans les fruits encore verts :
leur consommation est irritante pour le tube digestif, ils provoquent
vomissements, diarrhées, gastro-entérites, mais aussi une hémolyse et
éventuellement une dépression respiratoire.
Les feuilles sont consommées en Grèce à la manière des
épinards.
Utilisations alimentaires :
On consomme les jeunes pousses, feuilles, les tiges et les
fleurs.
Propriétés médicinales :
En interne : affections urinaires et rénales, la
plante est anti-inflammatoire et diurétique.
En externe : infections de la gencive, enflure.
Plante tinctoriale :
A partir des sommités fleuries, on obtient du jaune vif
(aucun additif), du vert (additif : fer).
photo Dominique Fusée
Utilisations alimentaires :
On consomme les feuilles, la base des tiges au départ des
racines, et les racines.
Propriétés médicinales :
Antispasmodique, stimule le système nerveux, utile en en
cas de névralgie, de troubles de la thyroïde et de la rate, de rhumatismes, de
goutte et d'affections respiratoires.
En externe : en décoction pour les plaies et leur
cicatrisation.
Propriétés médicinales :
Devant
des pieds de Thymus polytrichus A.Kerner ex Borbas, Serpolet,
Lamiacées :
un Escargot
de Bourgogne (Helix pomatia L.)-Helicidae !:
Propriétés médicinales :
En cas de toux et d’enrouement. Anti-inflammatoire.
Toxicité :
La plante contient des alcaloïdes de pyrrolizidine.
Utilisations alimentaires :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Propriétés médicinales :
La plante est anti-inflammatoire, bactéricide, antivirale
et sédative. En usage externe, les feuilles broyées stimulent la circulation et
la cicatrisation. En homéopathie contre les affections respiratoires et les
névralgies.
Plante tinctoriale :
Les fleurs ont des propriétés tinctoriales et produisent
des tons allant de jaune clair à brun en passant par le vert, selon leur teneur
en acide.
Sources :
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang
Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011
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