Lors de la manifestation « Ça pousse en ville »,
organisée par la ville de Saint-Cloud le 5 septembre en même temps que le forum
des associations, j’animerai un stand sur la flore sauvage clodoaldienne.
Vous pourrez ainsi découvrir toute la diversité des
plantes sauvages qui poussent en ville, ainsi que leurs usages culinaires et
leurs vertus médicinales !
Vous trouverez ci-dessous le détail des animations et des
stands qui se tiendront sur l’Hippodrome de Saint-Cloud, ou en cliquant sur le lien suivant:
Et voici en avant-première les sauvageonnes
clodoaldiennes !:
(les plantes sont précédées du nom de la rue/du lieu où
elles ont été prises en photo)
Asplenium scolopendrium var. scolopendrium, Scolopendre langue-de-cerf, Aspléniacées :
et
Asplenium
scolopendrium var. scolopendrium, Scolopendre langue-de-cerf,
Aspléniacées :
Utilisation médicinale : cette fougère était
considérée, dans l'Antiquité, comme efficace contre les infections du foie et
de la rate (d'où ses autres dénominations). Aujourd'hui, on lui reconnaît des
propriétés expectorantes, astringentes et émollientes car elle contient des
mucilages et des tanins. La scolopendre entre dans la composition du sirop
officinal de chicorée composé.
(Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scolopendre_%28foug%C3%A8re%29)
Asplenium trichomanes L., Capillaire des murailles, Aspléniacées :
Appareil végétatif:
Cette fougère de petite taille possède un rhizome très
court, en position dressée. Les frondes persistantes sont disposées en touffe
et possèdent un pétiole brun foncé à noir, luisant. Les frondes ne sont
divisées qu'une seule fois. Les pennes sont opposés, de forme ovale, et
finement crénelés.
Appareil reproducteur:
Les sores sont disposées de façon linéaire et oblique sur
la face inférieure des pennes, et sont protégées par une indusie elle aussi
linéaire.
Répartition et habitat :
Elle pousse sur les murs, dans les fissures de rocher, ou
dans des lieux ombragés très rarement exposés au soleil. C'est pourquoi on la
trouve dans les creux les plus insolites, poussant sur une très fine couche de
terre végétale, très souvent sur support calcaire. Elle est extrêmement
résistante à la dessiccation et au froid. Elle ne craint pas l'altitude
(jusqu'à 1 800 m). Elle peut être cultivée en pot, mais en respectant toutes
les conditions qu'elle connaît dans ses milieux naturels.
Elle est commune en France.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Asplenium_trichomanes)
La Grande chélidoine compte parmi les plantes faiblement toxiques.
Ses parties vertes renferment en effet différents
alcaloïdes.
Un récit de Pline relate une des utilisations de cette
plante depuis l’Antiquité. Il disait avoir vu les hirondelles (en grec chelidon)
rendre la vue à leurs petits grâce à la sève de cette plante.
En médecine populaire, on utilise le latex frais pour
brûler les verrues.
La médecine officielle prescrit des médicaments à base de
Grande chélidoine contre les affections hépatiques et biliaires.
Application médicale :
En raison de sa toxicité, on ne peut utiliser la plante
qu’après avoir consulté son médecin.
Pour l’usage externe, lors d’affections cutanées, on
prépare une infusion avec les parties vertes. Laisser reposer 10 minutes et
appliquer en cataplasme sur la peau.
(Source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang
Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)
Utilisations alimentaires :
Toute l’année, même pendant la floraison, l’Orpin blanc
produit des pousses sans fleur dont on peut manger crues les feuilles charnues.
On peut aussi récolter soigneusement les 5 cm supérieurs des pousses, tendres
et juteuses hors de la saison des gelées. Coupées en morceaux, on les ajoute
aux salades vertes, salades de concombres et autres légumes. On les emploie
cuites dans les plats de légumes et les rouleaux de printemps. Crues, elles
entrent dans la composition du tzatziki avec de l’ail, du concombre et du
fromage blanc.
Goût :
Le goût de l’Orpin blanc fait penser à du poivron vert et
juteux.
Composants :
Petites quantités d’alcaloïdes de la famille des pipéridines
(sédacrine et sédinine), flavonoïdes, tanins, acides organiques, vitamine C et
mucilages.
Propriétés médicinales :
Les feuilles fraîches et leur jus sont utilisés pour
soigner les blessures, éruptions cutanées, les brûlures et les coups de soleil,
mais aussi pour arrêter les saignements et stimuler l’organisme en cas de
cancer. En homéopathie contre les hémorroïdes.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Cette espèce est commune dans le Midi, plus rare ailleurs.
Elle manque dans une bonne partie de l'Est.
Elle pousse dans les décombres, au pied des murs ou au
bord des chemins. C'est une plante vivace à nombreuses tiges pubescentes et
plus ou moins couchées.
Les feuilles sont ovales-losangées, terminées par
une courte arête, parfois très légèrement échancrées au sommet.
Les fleurs, vertes ou rougeâtres, forment une
inflorescence dense, terminale et dépourvue de feuilles.
(Source :
http://crdp.ac-besancon.fr/flore/Amaranthaceae/especes/amaranthus_deflexus.htm)
Utilisations alimentaires :
On récolte les jeunes racines de première année de
l'automne jusqu'au printemps. On les sèche pour obtenir une farine dont on fait
des bouillies ou qui allongera la farine de céréales. Epluchées, on les cuit à
l'eau ou au four; après la cuisson à l'eau, on peut les faire sauter à la
poêle.
Les tiges molles après épluchage et les jeunes feuilles
encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la
floraison.
En mai, on mange les boutons floraux cuits comme
légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les fins
pétales décorent salades de crudités et de fruits et pâtes à tartiner.
Goût :
Jeune, la plante a une saveur de blette, juteuse et douce.
Plus tard, elle devient fibreuse. L’écorce de la tige est amère.
Composants :
Inuline, huile essentielle, résine, calcium, acide
silicique.
Propriétés médicinales :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des
fins médicinales.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Digitaria sanguinalis, la Digitaire sanguine,
appelée aussi Millet sanguin ou Manne rouge d'Europe, est une plante annuelle
herbacée de la famille des Poacées cultivée pour ses graines en Europe de
l'Est, mais est considérée comme adventice dans les cultures d'Europe
occidentale, notamment de maïs en Belgique.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Digitaria_sanguinalis)
Écologie :
Cet oxalis pousse partout en France, à l'exception des
DOM-TOM et de quelques départements. Il s'est naturalisé partout dans le monde.
Son origine est inconnue.
Il croît dans les cultures, les lieux incultes et tous les
milieux perturbés par l'homme. C'est une adventice des jardins.
Utilisations :
Les feuilles peuvent être consommées crues en salade,
elles peuvent aussi être mises à tremper dans de l'eau sucrée pour en faire une
limonade. Les feuilles ont une saveur acide rappelant celle de l'oseille. Elles
ne doivent pas être consommées en grandes quantités en raison de la présence de
l'acide oxalique (7-12 % d'oxalate).
Au Japon, elle symbolisait la protection contre les
démons, et est souvent représentée dans les Kamon.
En médecine traditionnelle indienne, l'Oxalis corniculé
est utilisé comme anti-inflammatoire, digestif, diurétique et antiseptique. Il
est aussi réputé traiter la diarrhée et les maladies de peau.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oxalis_corniculata)
Utilisations alimentaires :
Les jeunes feuilles, qu’on trouve en avril-mai sur
toutes les surfaces enherbées, se mangent crues en salade ou découpées en
lanières transversales sur les tartines et la pâte à pain. On les déguste aussi
tartinées de fromage frais, on en extrait du jus ou on les cuisine simplement à
l’eau.
En mai-juin, les savoureux boutons floraux se
mangent crus, seuls ou dans les salades. On peut aussi les cuire à la vapeur ou
les confire.
Les graines fournissent une huile de qualité. On les
mange en gratin ou dans les galettes de légumes et autres plats, à la manière
du blé tendre.
Goût : Le plantain a une saveur de champignon ; les
boutons floraux sont particulièrement aromatiques. Toutes les autres espèces de
plantain (Plantago) ont les mêmes utilisations.
Composants : Glycosides (iridoïdes, 2-3%),
mucilages, saponines, flavonoïdes (surtout apigénine et lutéoline), acide
silicique (> 1%), zinc, potassium, forte teneur en vitamines C et B.
Propriétés médicinales : C'est
une des plantes les plus utilisées depuis l'Antiquité en raison de sa vaste
répartition géographique. Encore aujourd'hui, la racine séchée a des
utilisations médicinales: verser de l'eau frémissante sur 2 cm3 par
tasse de racine séchée et laisser infuser 15 min. Toutes les plantaginacées
sont bactéricides, rafraîchissantes et dépuratives. Le plantain est surtout
utilisé pour soigner plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et
piqûres d'insectes. L'extrait passe pour très efficace contre les inflammations
oculaires. En usage interne, le plantain soulage les affections des voies
respiratoires supérieures ainsi que les inflammations bucco-pharyngées, de même
que les ulcères de l'estomac, les colites et les inflammations urinaires. Les
feuilles fraîches froissées avec la main calment les piqûres d’insectes et ont
une action cicatrisante remarquable.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Description:
Le Pâturin annuel peut atteindre 30 cm, mais généralement
beaucoup moins et est parfois gazonnant. Les épis sont de forme pyramidale. Les
épillets sont de couleur blanchâtre, parfois colorés de violacé sur leur moitié
extérieure; ils sont constitués de trois à six fleurs hermaphrodites sauf la
fleur terminale qui est femelle.
La plante fleurit toute l'année, de janvier à décembre,
dès que les températures se radoucissent. Le Pâturin annuel a un système
racinaire ne dépassant pas 5 centimètres de profondeur, ce qui fait de lui un
gazon de mauvaise qualité. Pour l'engazonnement on lui préfère donc
généralement le Pâturin des prés disposant d'un système racinaire en rhizomes
plus résistant aux aléas climatiques.
Distribution :
Cette plante est ubiquiste, elle se trouve répandue dans
toutes les régions de climat tempéré du monde.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A2turin_annuel)
Utilisations alimentaires :
Jusqu'en juin, les jeunes feuilles se mangent dans
les salades, purées de plantes sauvages, soupes et plats de légumes ainsi qu'en
épinards. Le jus mélangé à de l'eau ou du yaourt donne une boisson
rafraîchissante. Les jeunes tiges pas encore fibreuses sont également
comestibles. On peut sécher les feuilles jusqu'en septembre pour faire des
infusions.
Les graines récoltées d'août à octobre s'emploient
comme les céréales, saupoudrées sur un plat ou mélangées à de la farine.
Goût : La plante a un goût de salade en plus croquant.
Composants :
Jusqu’à 1% de flavonoïdes (dérivés d’huile essentielle de
camphre, quercétine et myricétine), environ 1% d’acide silicique, gallotanins,
substances amères, mucilages et dérivés de coumarine.
Propriétés médicinales:
Les propriétés expectorantes de l'infusion de renouée (2
cm3 par tasse) l'indiquent pour les affections respiratoires. Les
tanins et substances amères de la plante sont également bénéfiques dans les
troubles gastro-intestinaux, des diarrhées, les néphrites et les cystites. En
usage externe pour les plaies purulentes et les hémorroïdes, ou encore en
gargarisme. En médecine chinoise contre les parasites de la peau, la rétention
d'urine et les douleurs de la vésicule.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Utilisations alimentaires :
En juin, les fleurs aromatisent sorbets,
pâtisseries, spiritueux, tisanes et gelées sucrées. On les fait frire dans de
la pâte à beignets ou on les trempe dans de l’eau sucrée. En mai, on confit les
boutons dans le vinaigre à la manière des câpres.
Composants :
Dans les fleurs et feuilles : glycosides, huile
essentielle avec des composants odorants, flavonoïdes et tanins.
Dans les graines, racine, et écorce : substance
toxique (lectine).
Propriétés médicinales :
La tisane et le vin de fleurs seraient cholagogues,
antispasmodiques et toniques. En homéopathie, l’écorce des jeunes pousses est
employée en cas d’acidité excessive de l’estomac. Aussi contre les migraines et
les névralgies faciales.
Toxicité :
L'arbre contient de la robine (dans l'écorce) et de la
robinine (feuilles et graines), des lectines toxiques pour l'homme et les
animaux (en particulier le cheval et les poules).
Il contient également de la phasine: cette substance (qui
est une lectine) a de nombreux effets physiologiques et est utile en recherche
médicale. À haute dose, c'est une toxine.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
La Sagine couchée est une plante vivace du genre Sagina
et de la famille des Caryophyllacées. Cette espèce est assez répandue sur
l'ensemble de l'hémisphère nord. Elle forme un tapis dense et est typique des
interstices des rues pavées (Groupement Saginion procumbensis).
Bien que petites, les fleurs produisent du nectar
permettant la pollinisation par les insectes et principalement les mouches.
Cette espèce pratique également l'autopollinisation. Ses graines, d'une longue
durée de vie, se dispersent par l'intermédiaire du vent. D'autre part son
expansion végétative se fait par ses stolons.
Écologie :
La Sagine couchée se développe jusqu'à 700 m d'altitude en
Europe, en Asie occidentale jusqu'à l'Inde, en Afrique du Nord ainsi qu'en
Amérique du Nord et centrale. En France, elle est présente sur tout le
territoire métropolitain ainsi qu'en Corse.
Sagina procumbens affectionne généralement les
lieux frais et rochers humides des terrains siliceux. Armée de sa racine
pivotante et relativement insensible aux contraintes mécaniques, c'est une
espèce pionnière sur les sables, les dalles grèseuses et l'argile. Adventice de
culture courante, c'est une bio-indicatrice assez fiable des terrains humides
ou compactés assez riches en nitrates.
Mais son groupement de prédilection reste le Saginion
procumbensis, auquel elle a donné son nom. Son biotope se caractérise par
des fissures souvent emplies de terre tassée, plus ou moins enrichie en nitrate
et partiellement ombragées. Il se situe dans les rues assez fréquentées, pavées
ou même bitumées, les cours d'immeubles ou les interstices des socles de
statues. Il est le seul groupement phanérogame à se maintenir dans certaines
rues très fréquentées de Paris. Sagina procumbens forme avec la mousse Bryum
argenteum le syntaxon Bryo-Saginetum procumbentis que l'on retrouve
typiquement dans les interstices des pavés. On retrouve également dans ce
groupement Plantago major, Poa annua, ou encore Polycarpon
tetraphyllum. En sol plus humide, se développeront de grandes Hépathiques à
thalle (notamment certaines Marchantia). A contrario, en sol plus sec et
moins fréquenté, apparaîtront d'autres espèces telles que Polygonum aviculare
ou Stellaria media.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sagina_procumbens)
Le genre Sherardia ne compte qu'une seule espèce :
la Rubéole des champs ou Shérardie : Sherardia arvensis. C'est une
plante à fleur, proche du Gaillet, de la famille des Rubiacées.
Le nom de Sherardia vient du botaniste anglais
William Sherard dont Sébastien Vaillant, Johann Jacob Dillenius puis Carl von
Linné ont reconnu le rôle en introduisant son nom dans la taxonomie.
Description :
Plante annuelle, plus ou moins couchée, velue. Feuilles
elliptiques, verticillées par 4 ou 6. Les fleurs sont très petites, mauves, par
capitules et entourées de bractées foliacées.
Habitat :
Terrains cultivés ou nus, pelouses.
Répartition :
Europe, Afrique du Nord, Asie du sud-ouest.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sherardia_arvensis)
Habitat et répartition : friches, voies
ferrées, berges : un peu partout en France, absente d’une partie de la région
méditerranéenne.
Toxicité : la Tanaisie contient des
principes similaires à ceux de l’Absinthe, en particulier de la thuyone. Son
usage populaire en tant que vermifuge est donc à déconseiller.
L’Absinthe (Artemisia absinthium L.) a été très
prisée vers la fin du XIXème siècle, en France en particulier, pour la
préparation des vermouths. C’était la « fée verte ». Pourtant, des mises en
garde étaient émises contre une consommation excessive. L’absinthisme se
traduit en effet par une dégradation des facultés cérébrales, le principe
responsable _ la thuyone _ ayant des propriétés convulsivantes, auquel
s’ajoutait une forte teneur en alcool. La commercialisation de liqueur
d’Absinthe fut interdite en France à partir de 1915. Aujourd’hui, on trouve à
nouveau des produits à base d’Absinthe, mais pratiquement dépourvus de thuyone.
Attention, par contre, aux apéritifs « maison » !
Propriétés médicinales :
Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de
ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est
longtemps maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de
la toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes
gastriques, troubles digestifs et menstruels.
(Sources :
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang
Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010))
Hypochaeris
radicata L., Porcelle enracinée, Astéracées
et
Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée,
Astéracées :
Utilisations culinaires :
Avant l’apparition de la tige florale, les jeunes feuilles
se consomment en salade, en soupes, dans divers plats et galettes de légumes
ainsi que dans les pains de légumes sauvages.
Dès le mois de mai, on incorpore les boutons floraux
dans les salades et plats de légumes, on les conserve dans le vinaigre à la
façon des câpres. Les rayons jaunes des capitules décorent desserts,
salades, légumes, tartines et soupes.
La racine se cuisine à l’eau ou au four en
mars-avril ou sert de substitut de café une fois séchée et rôtie.
Goût : Goût de salade craquante et douce.
Propriétés médicinales :
On peut employer la Porcelle enracinée en cas d’affection
hépatique ou biliaire ainsi que pour stimuler la digestion. On l’utilise comme
le Pissenlit.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher,
Astéracées :
Cueillette et usage culinaire :
On cueille les jeunes feuilles tendres de la rosette
basale à partir de mars ou avril.
Les plantes les plus luxuriantes développent de nouvelles
pousses, que l’on peut également récolter, à l’aisselle des feuilles.
On peut aussi utiliser la jeune tige crue coupée en petits
morceaux, ou cuite.
La saveur de la plante, légèrement amère et sucrée,
rappelle celle de la laitue.
(Source : La cuisine des plantes sauvages,
Meret Bisseger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Habitat et description:
C'est une espèce, plus ou moins commune selon les régions,
qui croît sur les vieux murs et dans les rocailles des décombres.
La tige ramifiée, plus ou moins couchée, porte des
feuilles ovales, rétrécies aux deux bouts et longues de deux à quatre
centimètres en moyenne.
Le calice des fleurs fertiles s'allonge après la floraison
et devient tubuleux.
Propriétés médicinales :
Elle est diurétique en raison de sa richesse en sels de
potassium.
(Sources :
http://crdp.ac-besancon.fr/flore/Urticaceae/especes/parietaria_judaica.htm
http://fleursauvageyonne.github.io/flsv/pink/parjuda.htm)
Utilisations alimentaires :
En avril-mai, avant la floraison, les jeunes feuilles
et les tiges tendres fournissent une salade croquante. On les cuit à la
vapeur comme les épinards et à l’eau dans les soupes de légumes. On les utilise
aussi dans le fromage blanc aux herbes, les sauces aux herbes et dans les
farces de légumes. Cuite à l’eau, la plante a un léger effet épaississant.
Les fleurs conservées dans le vinaigre aromatisé
sont un vrai délice.
On récolte les graines d’août à octobre et on les
moud pour allonger la farine. Séchées, on les conserve pour les manger germées
en hiver.
Goût :
Le Pourpier maraîcher a un goût acidulé, il est ferme et
juteux.
Composants :
Vitamines (notamment vitamine C), minéraux (principalement
calcium, magnésium, potassium et fer), mucilages, substances amères, acide
oxalique, acides gras oméga-3.
Propriétés médicinales :
Le Pourpier maraîcher est efficace contre les brûlures
d’estomac. Il est dépuratif, fébrifuge, diurétique et bactéricide. En infusion,
il stimule le métabolisme et la digestion et soulage les maux de tête, de reins
et de la vessie. En médecine chinoise contre les douleurs hépatiques et
gastriques et en cas de cystite.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Description :
C'est une plante de 30-80 cm, dressée, mollement poilue, à
souche tronquée, émettant de courtes rosettes de feuilles ; tige sans lignes
saillantes ; feuilles inférieures et moyennes opposées,
oblongues-lancéolées, à peine denticulées, sessiles, non embrassantes ; fleurs
d'un rose pâle, petites (6-7 mm de diamètre), toujours dressées, en grappes
feuillées ; bouton floral obtus, à sépales mutiques; pétales bilobés,
dépassant à peine le calice ; 4 stigmates, étalés en croix ; capsule
pubescente.
Distribution :
On peut la trouver dans toute l'Europe jusqu'au sud de la
Suède, en Asie occidentale jusqu'à l'Inde et en Afrique et Amérique
septentrionale.
Usage médicinal :
Des extraits de la plante sont utilisés en médecine
traditionnelle contre les affections de la prostate, des reins et de la vessie
en raison de leur effet antioxydant et anti-inflammatoire. Il est démontré que
des extraits d'épilobe sont capables, in vitro, d'inhiber la prolifération des
cellules prostatiques humaines en freinant la progression du cycle cellulaire.
D'autres espèces d'épilobe possèdent un pouvoir
thérapeutique : l'Épilobe rosé (Epilobium roseum), l'Épilobe des
montagnes (Epilobium montanum), l'Épilobe foncé (Epilobium obscurum),
l'Épilobe lancéolé (Epilobium lanceolatum), l'Épilobe des collines (Epilobium
collinum), l'Épilobe des marais (Epilobium palustre) et l'Épilobe
des moraines (Epilobium fleischeri).
Préparation de la tisane : ébouillanter 1 cuillerée à café
d'herbes avec 1/4 de litre d'eau, laisser reposer rapidement. Boire seulement 2
tasses par jour, une le matin à jeun et l'autre le soir une demi-heure avant de
se coucher.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Epilobium_parviflorum)
L'Hépatique des fontaines est une espèce d’hépatique
vivant dans les milieux humides.
Au printemps et en été cette plante produit des organes
sexuels en forme de parapluie.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9patique_des_fontaines)
Plante herbacée vivace.
Feuilles : allongées, découpées en lobes
dentés.
Fleurs : en principe toutes tubulées jaune pâle (il
existe une sous-espèce avec des fleurs ligulées périphériques), en capitules ;
fleurit et se ressème pratiquement toute l’année.
Fruits : petits akènes.
Habitat et répartition : considéré comme «
mauvaise herbe » : cultures sarclées, voisinage des habitations, très commun
dans toute la France.
Toxicité : la toxicité du Séneçon commun
est identique à celle du Séneçon jacobée, et des cas d’intoxication chez
l’Homme ont été rapportées.
Malgré son utilisation ancestrale en tant que plante
médicinale, le Séneçon jabobée tout entier contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques
(sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines
» : ils ne sont pas directement toxiques, mais le deviennent par leur
métabolisation en composés pyrroliques qui eux provoquent une nécrose des
cellules hépatiques et peuvent de plus être cancérigènes. Les accidents connus
sont dû à une intoxication chronique.
Le saviez-vous ? Le terme de Séneçon a été donné
car les akènes mûrs sont pourvus d’un duvet blanchâtre comme la tête des
vieillards (l’adjectif latin senex signifie « vieux, âgé »).
(Source : Guide des plantes toxiques et
allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !,
Editions Belin 2011)
Usages médicinaux :
Les racines, les feuilles et l'écorce sont encore
utilisées aujourd'hui dans la médecine chinoise traditionnelle, principalement
comme astringent.
Une des plus anciennes recettes, enregistrée dans un
ouvrage datant de 732 apr. J.-C., était employée dans le traitement de la
maladie mentale. Elle utilisait un mélange de racines d'Ailante hachées,
d'urine de jeunes garçons et de haricots noirs fermentés. Après avoir laissé
reposer pendant une journée, le liquide était filtré puis donné à boire au
patient pendant plusieurs jours.
Une autre source datant de 684 apr. J.-C., à l'époque de
la dynastie Tang et inscrite dans le Compendium de Médecine de Li Shizhen,
stipule que l'absorption de feuilles provoque incohérence et somnolence, tandis
qu'une application externe permet de traiter efficacement les furoncles, les
abcès et le prurit. Une autre recette enregistrée par Li utilise les feuilles
pour traiter la calvitie. La formule demande de broyer ensemble de jeunes
feuilles d'Ailante, de Catalpa et de Pêcher et d'appliquer le liquide obtenu
sur le cuir chevelu pour stimuler la croissance des cheveux.
L'écorce séchée est encore considérée comme un médicament
et est répertoriée dans la pharmacopée chinoise moderne sous le nom de chun bai
pi, ce qui signifie « écorce blanche du printemps ».
(Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ailanthus_altissima)
Toxicité :
Le latex blanc qui s'écoule quand on blesse la plante
contient une substance caustique et irritante qui provoque une brûlure et
inflammation de la peau et des yeux. L'ingestion entraîne des complications.
Propriétés médicinales :
Mais il a pu être extrait de ce latex une molécule, le
mébutate d'ingénol, aux propriétés médicinales prometteuses dans le traitement
d'une affection cancéreuse de la peau (le carcinome basocellulaire) et d'une
affection cutanée précancéreuse (la kératose actinique).
La kératose actinique est une affection cutanée qui touche
principalement les personnes âgées qui se sont exposées au soleil. Plusieurs
évaluations cliniques ont montré l'efficacité d'une crème contenant du mébutate
d'ingénol dans le traitement de la kératose actinique. Anderson et ses
collaborateurs dans une étude de phase IIb, ont observé une réduction
importante des lésions sur lesquelles était appliqué le gel au mébutate d'ingénol.
Dans une étude de phase III, Lebwohl a confirmé l'efficacité du traitement :
une application de gel de mébutate d'ingénol une fois par jour pendant deux ou
trois jours sur les lésions actiniques entraîne, après une phase irritative
d'une semaine, une réduction considérable de leur importance dans les deux mois
qui suivent.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89sule_ronde)
Ses feuilles froissées dégagent l’odeur de l’huile
essentielle.
La mélisse entre dans la composition de médicaments, de
mélanges de tisanes et de frictions.
Elle aide lors de troubles cardiaques légers et de
troubles nerveux gastro-intestinaux.
Les parties vertes sont calmantes, antispasmodiques et
somnifères ; elles chassent les douleurs des rhumatismes.
L’eau de mélisse des Carmes contient d’autres composants.
(Source : 350 plantes médicinales, docteur
Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)
La Mercuriale annuelle est une plante herbacée de la
famille des Euphorbiacées. C'est une adventice commune des cultures. Son
pollen, d'une taille de 20 µm environ, est susceptible d'être allergène pour
les personnes sensibles (indice d'allergénicité : 0/5).
En Gallo, elle est appelée : Ramberge.
Description :
C'est une plante assez basse (10 à 25 cm de haut), glabre,
à feuilles pointues et dentées.
Caractéristiques :
Organes reproducteurs :
Couleur dominante des fleurs : vert
Période de floraison : mai-décembre
Inflorescence : mâle : épis - femelle : groupement
Sexualité : dioïque
Pollinisation : anémogame
Graine :
Fruit : capsule
Dissémination : myrmécochore
Habitat et répartition :
Habitat type : annuelles commensales des cultures
Aire de répartition : européen
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mercuriale_annuelle)
Bryum argenteum, le Bryum d'argent, est une
mousse rustique et assez commune, dont la particularité dans le genre Bryum,
est son aspect argenté. Elle se développe typiquement dans les interstices des
rues piétonnes, en compagnie de Sagina procumbens.
Plante non ramifiée ou dichotome de 0,5 à 1,5 cm de long, Bryum
argenteum se présente sous la forme d'un gazon ras et dense. Ses feuilles
ovoïdes se rétrécissent progressivement et se recouvrent partiellement comme
les tuiles d'un toit de telle manière que la tige feuillée prend l'aspect d'un
chaton. Ses nervures dépassent à peine le milieu de la feuille. Les feuilles
ressemblent à des coussinets blancs argentés par la présence de très nombreux
poils hyalin ou de couleur toute verte dans les stations humides et ombragées.
Largement répandue dans tout l'hémisphère nord, elle est
abondante depuis la plaine jusqu'à la limite des neiges.
Elle présente de nombreuses formes sur calcaire sec ou
humide, sur le sable ou les graviers. Relativement insensible aux contraintes
mécaniques, c'est une espèce pionnière. Elle peut donc se glisser dans les
fissures des architectures citadines. Elle forme, avec la caryophyllacée Sagina
procumbens, le syntaxon Bryo-Saginetum procumbentis que l'on
retrouve typiquement dans les interstices des pavés ou dans les murs.
Les variations pluriannuelles depuis 1957 de l'épaisseur
de la couche d'ozone dans l'antarctique peuvent aussi être mesurées par le taux
de flavonoïdes contenus dans cette mousse conservée dans des herbiers.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bryum_argenteum)
Venue du Mexique et d'Amérique centrale, elle a prospéré
dans les rocailles, choisie pour sa généreuse floraison (de mai jusqu'aux
premières gelées), et sa rusticité.
Son pouvoir d'accommodation lui a permis, en quelques
décennies, de s'échapper des jardins européens pour coloniser les moindres
interstices des murs et des rochers.
Elle est maintenant une espèce locale quasi-sauvage dans
certaines villes du littoral atlantique, notamment en Bretagne, dans la Région
parisienne et en Suisse.
Elle a la particularité d'offrir sur un même pied des
fleurs de couleurs différentes : blanches, rose clair et rose foncé.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Erigeron_karvinskianus)
Propriétés :
Le Galinsoga cilié est très riche en sels minéraux,
calcium, potassium et fer et en vitamines B2 et PP.
Il contient également de la vitamine C, A et B1, du
phosphore et du potassium.
Précautions et risques de confusion :
Le Galinsoga à petites fleurs, Galinsoga parviflora Cav.,
est également comestible.
Utilisations alimentaires :
Les feuilles et les très jeunes pousses se consomment
cuites. Sa saveur particulière est agréable.
Elle est à la base du plat national colombien, l’ajiaco.
(Source : Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Editions, Colomars 2011)
C'est une plante d'Asie occidentale (Iran, Irak, Syrie,
Israël, Jordanie, Turquie, Afghanistan, Inde) et d'Afrique du Nord, de Russie,
qui est présente dans toute l'Europe. Elle est naturalisée dans de nombreuses
autres régions.
Elle est présente dans tous les départements de la France
métropolitaine.
Le Géranium à feuilles molles se rencontre au bord des
chemins, dans les jardins, dans les décombres et les champs.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Geranium_molle)
Lactuca
serriola L., Laitue scariole, Astéracées :
Utilisations alimentaires :
D'avril à juin, les feuilles centrales de la
rosette sont aromatiques. A cause de leurs fibres longitudinales, on les coupe
en bandes transversales. On les mange en salade ou cuites comme des épinards et
dans les omelettes. Elles servent aussi à décorer le pain et divers plats, et
on peut en extraire le jus. On les utilise même dans certains spiritueux.
On trouve les tendres boutons floraux d'avril à
juillet. On peut les mâcher crus, les ajouter aux salades, les faire réduire à
la poêle ou encore les conserver dans l'huile ou le vinaigre.
Les graines se forment d'août à novembre. Elles
donnent un goût fin aux plats de légumes. L'huile qu'elles contiennent apporte
une touche de noisette dans les salades et sur les toasts.
La racine, qu'on récolte d'octobre à avril, a de nombreuses
radicelles et doit être soigneusement brossée. Emincée, elle entre dans la
composition de tourtes avec d'autres légumes tels que tomate, poivron ou
carotte cuits à l'eau et légèrement salés, puis liés avec de l'œuf et de la
farine.
Toutes les autres espèces européennes de plantains (Plantago)
s'emploient de la même façon.
Goût : La plante a un goût de champignon, surtout les
boutons floraux.
Composants : Glycosides (iridoïdes, 2-3%),
mucilages, saponines, flavonoïdes (surtout apigénine et lutéoline), acide
silicique (> 1%), zinc, potassium, forte teneur en vitamines C et B.
Propriétés médicinales : C'est
une des plantes les plus utilisées depuis l'Antiquité en raison de sa vaste
répartition géographique. Encore aujourd'hui, la racine séchée a des
utilisations médicinales: verser de l'eau frémissante sur 2 cm3 par
tasse de racine séchée et laisser infuser 15 min. Toutes les plantaginacées
sont bactéricides, rafraîchissantes et dépuratives. Le plantain lancéolé est
surtout utilisé pour soigner plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures
et piqûres d'insectes. L'extrait passe pour très efficace contre les
inflammations oculaires. En usage interne, le plantain soulage les affections
des voies respiratoires supérieures ainsi que les inflammations
bucco-pharyngées, de même que les ulcères de l'estomac, les colites et les
inflammations urinaires. Les feuilles fraîches froissées avec la main soulagent
parfois les piqûres d'insectes.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Utilisations alimentaires :
On fait des infusions des jeunes feuilles et autres
parties tendres avant la floraison en juin. Pour atténuer l’amertume, les
découper en lanières et les faire blanchir ou les tremper une heure dans l’eau.
On les ajoute ensuite dans les salades, soupes de plantes sauvages et plats
mijotés. Plus âgées, elles sont trop amères.
Les fleurs s’utilisent essentiellement comme
décoration à manger.
Goût :
La plante est amère et âpre.
Composants :
Huile essentielle, glycosides, verbénaline, verbérine,
alcaloïdes, iridoïdes (aucubine, catalpol), substances amères, phytostérols
(alpha-sitostérol), tanins, acide silicique, mucilages et flavonoïdes.
Propriétés médicinales :
La Verveine officinale était jadis une plante médicinale
de premier ordre utilisée contre les rhumes et pour renforcer les défenses
immunitaires.
Aujourd’hui, on met à profit ses vertus digestives, diurétiques
et dépuratives pour réguler le métabolisme et combattre les rhumatismes. Elle
peut soulager les migraines et serait un tonique du système nerveux. Emploi
traditionnel pour réguler le cycle menstruel et soulager les troubles de la
menstruation et de la ménopause. Pour préparer une tisane savoureuse et
tonique, verser une tasse d’eau bouillante sur deux cuillerées à café de plante
fraîche ou séchée et laisser infuser cinq minutes. Emploi externe pour soigner
les plaies et dans le traitement de l’eczéma et des oedèmes.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Utilisations alimentaires :
On utilise les feuilles fraîches d’avril à juin et
plus tard les feuilles séchées pour aromatiser olives, cornichons, pois chiches
ou boutons floraux confits dans le vinaigre. Les feuilles tendres enveloppent
les roulades, on les fait aussi lactofermenter en une sorte de choucroute. Les
jeunes vrilles tendres se mangent de mars à mai en salade ou dans des plats
cuisinés à la poêle ou au four.
Les fleurs aromatisent marinades et bowls, desserts
sucrés et limonades. On les mange aussi roulées dans le sucre.
On récolte les raisins en septembre-octobre pour
les manger tels quels, les incorporer aux salades de fruits et plateaux de
fromages, mais aussi pour les faire sécher. Le jus extrait des raisins et leurs
grappes se boit frais ou vinifié. Les pépins de raisin produisent une huile de
table de grande valeur. On peut aussi les rôtir pour produire un substitut de
café.
Goût :
Fleurs et feuilles sont rafraîchissantes et acidulées, les
grains de raisin sont sucrés et juteux.
Composants :
Dans les feuilles : flavonoïdes, tanins, acide
tartrique, acide malique, acide succinique, cire, sucre, acide de vin (5%) et
autres acides de fruit, amines biogènes, vitamines B et E, potassium,
manganèse, fer, cobalt et sélénium, flavonoïdes antioxydants.
Propriétés médicinales :
L’extrait de feuilles est efficace dans les maladies
veineuses et les difficultés circulatoires au niveau des jambes. La médecine
traditionnelle emploie l’infusion de fleurs en cas de paralysie légère. La cure
de raisin stimulerait la digestion et le métabolisme. Enfin, le vin aurait, en
petites quantités, un effet protecteur contre les maladies cardio-vasculaires.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Usages traditionnels :
En raison de sa couleur jaune vif, il était utilisé par
les guérisseurs médiévaux (appliquant la théorie des signatures) pour soigner
la jaunisse, la diarrhée et les maladies du foie.
En outre, des études récentes ont révélé ses propriétés
antivirales, notamment contre les virus de type influenza.
En Andalousie, on l’utilise en cas de douleurs
menstruelles, troubles hépatiques et comme analgésique.
Le Lichen encroûtant jaune pilé et mélangé à de l'urine
servait à teindre la laine en rose, notamment celle du kilt écossais.
Habitat et substrat :
En France comme en Italie, par exemple, ce lichen est
considéré comme très commun partout, à l'exception de la haute montagne. On
peut effectivement le rencontrer en de très nombreux habitats, des rivages de
l'océan, à peine au-dessus du niveau des hautes mers, aux zones de moyenne
montagne, en passant par les lisières des espaces boisés, les arbres isolés,
les escarpements rocheux de l'intérieur, les bâtiments des villes et villages,
les abords des exploitations agricoles, etc.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Xanthoria_parietina)
… et en dessous ! (la grosse canalisation sert
au transport de l’eau potable provenant des Réservoirs de l’Avre, dont
vous trouverez plus loin les photos) :
à droite
sur la photo, le talus des Milons, Espace naturel sensible
(vous
pourrez retrouver les plantes sauvages du talus des Milons en cliquant sur le
lien suivant : http://lespetitesherbes.blogspot.fr/2015/09/le-talus-des-milons-espace-naturel.html)
au loin
les tours du quartier d’affaires de La Défense
le pont
de l’autoroute A13, et les péniches amarrées le long du Quai du 4 septembre (Boulogne-Billancourt)
Utilisations alimentaires :
Avant la floraison en juillet, on mélange les jeunes feuilles
encore tendres à d’autres herbes sauvages et au fromage blanc, ainsi qu’au
beurre et au sel aromatisés. Elles aromatisent aussi sauces de salades et
pommes de terre aux herbes. Pour diminuer leur amertume, on les découpe en
lanières pour les faire blanchir ou pour les conserver dans le sel. On les
mange ensuite dans des salades toniques. Elles se conservent aussi après
trempage dans une marinade épicée.
Goût :
La plante a un goût amer et épicé.
Composants :
Huile essentielle (avec citronellal et linalol), choline,
béta-sitostérol, acide caféique, flavonoïdes et tanins.
Propriétés médicinales :
Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée
en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise
l’infusion (1 cm3 pour 250 ml d’eau) contre les diarrhées et les
troubles menstruels. Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et
soulage les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la
plante facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les
inflammations des muqueuses. En homéopathie contre les brûlures d’estomac, les
hépatites et les inflammations de la vésicule biliaire.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Utilisations alimentaires :
Avant la floraison, on incorpore les jeunes feuilles
crues aux salades, aux herbes en mélange et au fromage frais. Les laver
préalablement sous le robinet pour expulser le latex et atténuer leur goût. On
les consomme aussi cuites en épinard, dans des soupes de légumes, dans des
farces ou à la vapeur. Les jeunes tiges épluchées se mangent crues ou
cuites à l’eau ou à la poêle jusqu’en juillet.
De septembre jusqu’au printemps, on presse les racines
fibreuses et on expose à l’air le latex obtenu pour l’épaissir. La substance
élastique qui en résulte est une pâte à mâcher bénéfique pour la santé.
Goût :
La saveur est aussi marquée que celle de la laitue
cultivée et gagne en amertume avec le temps.
Composants :
Fer et vitamines.
Propriétés médicinales :
Le latex épaissi était autrefois utilisé comme sédatif et
comme antitussif.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Quai du Maréchal Juin :
Habitat :
L’amarante est une mauvaise herbe très répandue, qui germe
avec la hausse des températures. On la trouve à partir de mai ou juin dans les
jardins, les champs cultivés, les vignobles et en bordure des chemins, où elle
prospère.
Cueillette et usage culinaire :
L’amarante présente un grand intérêt culinaire, car toutes
ses parties sont comestibles, comme nous le prouvent les peuples indigènes
d’Amérique. Les feuilles cuites ont un goût très proche de celui des
épinards ; les jeunes inflorescences, délicieuses et ornementales, se
consomment comme un légume ; les graines peuvent se grignoter telles quelles,
ou être consommées entières ou moulues en bouillie. Il est également possible
de les faire germer. L’amarante est une plante nourrissante : ses feuilles
contiennent plus de protéines que le soja et de nombreux nutriments essentiels
en quantité adéquate pour l’organisme humain. Son goût délicat, relativement
neutre, évoque parfois légèrement celui du pain rassis.
Cette plante sacrée pour les Incas est une culture
traditionnelle d’Amérique centrale ; ses graines ne contiennent pas de
gluten et valent n’importe quelle autre céréale.
Risque de confusion :
Une confusion avec d’autres espèces d’Amaranthus ou
des espèces plus éloignées appartenant au genre Chenopodium ou Atriplex
est possible, mais sans conséquence, car toutes ces plantes sont comestibles.
(Source : La cuisine des plantes sauvages,
Meret Bisseger, Editions Ulmer, Paris 2012)
Histoire et répartition :
Le Séneçon du Cap est originaire des hauts plateaux
d’Afrique du Sud où on le trouve sous ses formes diploïde (qui possède 2 séries
de chromosomes) et tétraploïde (qui possède 4 séries de chromosomes). Il s’est
naturalisé dans d’autres régions à climat méditerranéen, mais aussi dans des
zones à climat atlantique ou montagnard. On rencontre la forme diploïde en
Amérique du Sud (Argentine et Mexique) et en Australie où il est identifié sous
le nom de Senecio madagascariensis Poir. La forme tétraploïde, la plus
agressive, est présente dans toute l’Europe, de l’Espagne à l’Irlande et du
Danemark à l’Italie. En France, il se développe surtout en région
méditerranéenne et dans le nord, mais se propage dans tout le pays à partir des
voies de communication.
La tradition veut que la plante ait été introduite entre
1934 et 1936, par l'intermédiaire de graines accrochées à des toisons de
moutons venues d'Afrique du Sud, importées par les usines de Calais et de
Mazamet. Si, à l'origine, le Séneçon du Cap ne s'est pas développé dans le
Nord, il s'est vite répandu dans le Sud, en particulier dans l'Aude et les
Pyrénées-Orientales, où beaucoup le considèrent comme un fléau. Il faut dire
que la plante réunit un certain nombre d'« avantages » qui facilitent son
expansion : elle fleurit toute l'année, avec une pollinisation soit entomogame,
soit autogame ; ses graines, d'une grande longévité, sont facilement dispersées
par le vent et les poils des animaux ; elle résiste bien aux incendies, qui
semblent même faciliter sa croissance ; elle est toxique à la fois pour les
plantes voisines et pour ses éventuels prédateurs, y compris la plupart des
insectes et des herbivores (bétail, équidés, ânes, lapins, chèvres, moutons).
C'est une plante hémérochore typique.
Le qualificatif inaequidens signifie à dents inégales. À
noter que la plante est parfois appelée "séneçon sud-africain".
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Senecio_inaequidens)
Des arbres fruitiers sauvages ont été plantés le long des
Réservoirs de l'Avre, et les fruits mûrs tombent sur le trottoir de la rue de
l'Avre:
Utilisations alimentaires :
Les cornouilles ornent l’arbuste de leurs grappes
rouges de juillet à octobre. On peut les déguster directement sur l’arbre comme
les cerises, à condition de choisir uniquement les fruits sur le point de
tomber ou qu’on fait tomber en les secouant. Ces fruits rouge foncé sont bien
mûrs et suffisamment sucrés, mais les fruits pas encore mûrs sont très amers.
On en fait du jus, des compotes, des gelées ou de la confiture. Le jus peut
servir à fabriquer vin doux et eau-de-vie. On ajoute aussi les fruits aux
liqueurs et autres spiritueux. On peut aussi couper les fruits en deux pour
extraire le noyau et les saupoudrer à volonté de sucre ; ils se conservent
ainsi jusqu’à quatre jours au réfrigérateur. Les fruits séchés et dénoyautés
seront réservés pour de futures tisanes. En juillet-août, les fruits encore
immatures et les fruits mûrs se conservent dans l’huile ou le vinaigre et
rappellent les olives confites.
On boit en mars-avril une infusion de feuilles
mélangées à d’autres plantes sauvages.
En février-mars, les fleurs aromatisent liqueurs et
tisanes.
Les graines séchées et moulues s’utilisent comme
substitut de café.
Goût : Les cornouilles ont un goût acide à sucré
rappelant la groseille. Les feuilles et les fleurs apportent une touche fruitée
aux boissons.
Composants : Dans les fruits : divers
sucres, tanins, anthocyanes, acides organiques, vitamines B, C et E,
flavonoïdes (rutine).
Propriétés médicinales : Le fruit et l’écorce
sont astringents et fébrifuges. Autrefois, on les utilisait avec succès contre
les entérites chroniques et la diarrhée. L’infusion de feuilles ou d’écorce a
les mêmes propriétés. On en tire aussi un baume pour soigner les varices.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Utilisations alimentaires :
Les jeunes feuilles tendres, tout juste écloses en
mars-avril, se cuisinent avec d'autres plantes sauvages. Les feuilles séchées
étaient jadis utilisées pour couper le tabac.
Les chatons mâles fleurissent dès l'hiver et leurs
étamines jaune sont riches en protéines. Séchés et moulus, ils permettent
d'allonger les farines de céréales ou de préparer des chutneys avec des légumes
épicés.
C'est en septembre que l'arbrisseau offre ses noisettes.
C'est encore crues qu'elles sont le meilleur, mais aussi rôties dans les
salades et les pâtisseries. On en extrait une huile de table de grande valeur
et on peut les conserver dans les liqueurs.
Goût : feuilles et fleurs ont un goût de souche, les
noisettes ont une saveur typique.
Composants :
Dans les feuilles : huile essentielle, sitostérine.
Dans les fleurs : phytostérine, acide salicylique, acides
gras (nombreux acides gras essentiels), sucre (jusqu’à 5 %), protéines (jusqu’à
20 %), vitamines B1, B2 et E, calcium, magnésium, silicium, phosphore,
potassium et nombreux éléments à l’état de traces.
Propriétés médicinales :
Les feuilles sont utilisées contre les troubles du foie et
de la vésicule. On les emploie sous forme de lotion et de cataplasme en cas de
phlébite et de saignements. La noisette était une source de nourriture
importante au Paléolithique. Très riche en nutriments, elle est facile à
stocker. Elle est excellente pour le cerveau et les nerfs et améliore les
troubles de l'équilibre. Elle stimulerait le système immunitaire et
l'organisme. Réduite en bouillie, elle soulage les inflammations oculaires et
les plaies purulentes. La précieuse huile de noisette est excellente pour les
soins de peau.
Un arbre mort laissé en place permet au Lierre grimpant de s'épanouir. Ses fruits mûrs seront un régal pour les oiseaux!
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Un arbre mort laissé en place permet au Lierre grimpant de s'épanouir. Ses fruits mûrs seront un régal pour les oiseaux!
Le Lierre est une plante médicinale très ancienne liée à
Dyonisos et Bacchus.
Ses feuilles renferment différents principes actifs
facilitant l’expectoration des muqueuses et antispasmodiques. En raison de la
toxicité de la plante, les médecins recourent aujourd’hui plutôt aux
préparations prêtes à l’emploi pour soigner la toux, les bronchites et
l’asthme. Les cataplasmes de feuilles de lierre étaient d’usage -uniquement en
médecine populaire- en cas de maladies cutanées et de rhumatismes.
Le saviez-vous ? Le Lierre est très
important pour le monde animal. Fleurissant tard, les insectes y trouvent
encore du nectar en automne. Au printemps suivant, les oiseaux chanteurs
picorent volontiers les baies et bâtissent leurs nids bien cachés dans les
feuilles.
(Source : 350 plantes médicinales, docteur
Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)
Toxicité : les feuilles et les
graines (ou amandes) du Laurier-cerise contiennent des hétérosides cyanogènes,
mais ceux-ci ne sont libérés que par lésion de ces éléments. Se produit alors
une hydrolyse enzymatique qui va libérer d’une part du glucose, du benzaldéhyde
qui est responsable de cette odeur aromatique dite d’« amande
amère », d’autre part de l’acide cyanhydrique qui est un poison violent.
Les feuilles de Laurier-cerise ont pu servir pour parfumer
des desserts, mais des accidents sont survenus en particulier chez des enfants.
Mieux vaut donc s’abstenir.
Quant aux fruits, ils ne sont pas toxiques par eux-mêmes,
mais les graines qu’ils renferment sont riches en ces principes vénéneux.
Heureusement, leur saveur est peu agréable.
Risque de confusion : avec le Laurier commun
ou Laurier-sauce (Laurus nobilis L.), utilisé comme condiment ;
chez cet arbuste, les fleurs jaunâtres sont assemblées en inflorescence
compacte, et les feuilles - également persistantes – sont ondulées sur les
bords et dégagent par froissement une odeur aromatique spécifique.
(Source : Guide des plantes toxiques et
allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature
!, Editions Belin 2011)
Utilisations alimentaires :
Les jeunes feuilles à peines écloses servaient à
couper le tabac.
Avec les fleurs odorantes on prépare vinaigre, vin
doux, limonades, tisanes et plats sucrés. On peut les cuire au four incorporées
dans de la Maïzena ou on les saupoudre sur les salades après avoir coupé les
pédoncules.
Les boutons floraux cuits se préparent en « pickles
» avec du vinaigre et du sel.
En juillet, on utilise les baies encore vertes en
petites quantités. Les baies mûres peuvent se manger crues à la fin de l’été,
mais on en fait principalement du jus. Une cuisson longue permet de les
conserver sous forme de « rob » que l’on sucre pour pouvoir le boire. Le jus
est aussi la base de gelées, de vin doux et de vinaigre. Les baies séchées se
grignotent ou s’emploient comme condiment amer.
Goût : Les baies de sureau sont âpres, aromatiques et
fruitées. Les fleurs ont une forte odeur douceâtre rappelant l’ananas.
Attention ! Ne
consommer les baies vertes ou mûres qu’en petites quantités, car elles
provoquent parfois diarrhées et nausées. Les baies cuites et les fleurs sont
inoffensives.
Composants :
Fleurs : huile essentielle, forte teneur en acides gras
libres, jusqu’à 3,5 % de flavonoïdes (principalement rutine), tanins et
mucilages, teneur remarquable de 4-9 % de sels de calcium.
Baies : huile essentielle, flavonoïdes, anthocyanes, sucre
(7,5 %), acides de fruits, vitamines : 100 g de baies fraîches contiennent 65
mg de vitamines B2, 18 mg de vitamine C et 17 mg d’acide folique.
Feuilles, écorce : glycoside cyanogénétique.
Propriétés médicinales :
La tisane de fleurs (2 cm3 par tasse) est
sudorifique ; on les associe souvent aux fleurs de tilleul contre les
rhinopharyngites. Elles stimulent les sécrétions bronchiales et entrent dans la
préparation des gargarismes.
Grâce à leurs anthocyanes, les baies et le jus ont une
action antioxydante ; de plus, elles renforcent les défenses immunitaires.
Emploi traditionnel contre les sciatiques et les névralgies. Les baies
fournissent aussi un colorant alimentaire naturel.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer,
J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Écologie et habitat :
Plante vivace originaire du sud de l'Europe et d'Asie
occidentale, naturalisée dans presque toute l'Europe. Comme l'indique son nom,
elle apprécie surtout les murs et les lieux rocheux, avec une petite préférence
pour le calcaire.
Floraison : d'avril-mai à septembre
(floraison plus précoce en région méditerranéenne).
Pollinisation : entomogame et autogame.
Dissémination : autochore.
Morphologie générale et végétative :
Plante herbacée rampante, poussant en touffes, à tiges
glabres généralement pourprées. Feuilles alternes luisantes et charnues,
longuement pétiolées, réniformes ou arrondies, le plus souvent à cinq lobes,
parfois plus. Le pourtour du limbe est souligné de pourpre.
Morphologie florale :
Fleurs axillaires solitaires, portées par un très long
pédoncule. De couleur lilas à violet (1 cm en moyenne), elles ressemblent
beaucoup aux fleurs des Linaria, avec une corolle à deux lèvres, la
supérieure bilobée, l'inférieure trilobée. La gorge de la corolle se resserre,
formant une sorte de palais avec deux macules jaunes. Présence d'un éperon
nectarifère. Le calice, à cinq dents, est d'un violet beaucoup plus sombre que
la corolle.
Dispersion du fruit et des graines :
Les fruits sont des capsules glabres. Le pédoncule, après
fructification, se courbe ce qui dépose les graines dans un interstice du mur.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cymbalaire
des murs_des_murs)
Propriétés :
Le Mouron des oiseaux contient en quantité importante du
calcium, du fer, du phosphore, du potassium, du magnésium et de la vitamine A
et C.
Précautions :
On pourrait confondre le Mouron des oiseaux avec le Mouron
rouge (Anagallis arvensis L.), toxique, mais celui-ci a des tiges
démunies de poils, le revers des feuilles est couvert de points bruns et les
fleurs sont rouges. Une confusion avec d’autres espèces de stellaires ou toute
autre caryophyllacée serait sans danger car elles ne sont pas toxiques. Elles
ne présentent pas non plus d’intérêt gustatif.
Utilisations alimentaires :
Le Mouron des oiseaux constitue une excellente base de
salades. Les tiges et les feuilles restent tendres très longtemps. On peut aussi
les passer rapidement à la vapeur. A la cuisson, la plante prend une couleur
brunâtre, il vaut mieux donc la marier à d’autres légumes dans des soupes, avec
des pois chiches… Comme elle fleurit presque toute l’année, sauf par grands
froids, c’est un légume qu’il faut savoir reconnaître.
Propriétés médicinales :
Le Mouron des oiseaux est traditionnellement employé
contre la toux, l’asthme et la pneumonie, mais aussi pour nettoyer et fortifier
l’organisme. La plante est rafraîchissante, anti-inflammatoire, analgésique,
digestive et légèrement laxative. Elle est bénéfique en cas de crampes,
troubles hépatiques, fatigue et inflammations oculaires, rhumatismes et
cystite. En usage externe pour soigner éruptions cutanées, brûlures, écorchures
et petites blessures. En homéopathie contre les rhumatismes, l’arthrite, la
bronchite et le psoriasis.
(Sources :
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Editions, Colomars 2011)
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012))
Utilisations :
Le Buddleia du père David a d'abord été utilisé comme
plante médicinale en Chine où l'écorce de ses racines et ses rameaux feuillés
sont utilisés comme matière médicale sous le nom de jiuyaohua.
Sa culture comme plante ornementale est répandue en Europe
et en Australie. Elle a favorisé la création de nombreuses variétés horticoles.
Propriétés et toxicité :
Cette essence contient des molécules toxiques (aucubine en
particulier) ce qui explique que ses feuilles, son écorce et ses racines ne
sont pas mangées par la plupart des espèces autochtones là où il a été
introduit.
Les analyses phytochimiques d’espèces de Buddleja ont
montré la présence de flavonoïdes, d’iridoïdes (d’aucubine et de ses dérivés,
et de buddlédines), de sesquiterpénoïdes, de phényléthanoïdes et de lignanes. À
partir de la racine de Buddleja davidii ont été isolés 13 glycosides de
phényléthanoïdes, un glycoside d’iridoïde et 4 complexes de glycosides
d’iridoïde-lignane.
La toxicité pour les poissons du Buddleia davidii a été
confirmée par l’isolement des buddlédines A, B et C, dans l’écorce de la
racine. L’activité antifongique significative des extraits de B. davidii est
due à la buddlédine A.
(Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Buddleia_de_David)
Utilisations alimentaires :
En avril-mai, apparaissent les jeunes pousses
délicates qu'on mange en salade ou qu'on ajoute aux épinards, aux farces de
légumes et aux soupes.
On saupoudre de fleurs les tartines ou on les moud
après séchage pour allonger la farine.
En septembre-octobre, on grignote les graines
crues. Rôties, on les utilise pour gratiner divers plats. On peut aussi les
faire sécher et les manger germées en hiver.
Goût :
La plante a un goût prononcé rappelant les petits pois.
Composants:
Phytoestrogènes, flavonoïdes, saponines, substances
photosensibilisantes, protéines et vitamines, en particulier vitamine K et
carotène, teneur élevée en calcium et chlorophylle.
Propriétés médicinales :
Dans les pays arabes, la Minette est utilisée depuis des
siècles contre les douleurs stomacales, les ulcères, le manque d'appétit et
l'aérophagie. La plante est légèrement laxative et diurétique. Elle peut aussi
soulager les troubles des menstruations et de la ménopause grâce à ses
substances oestrogéniques.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Rue des écoles :
Description morphologique :
Appareil végétatif :
La Rue des murailles est une petite fougère dont les
frondes mesurent entre 5 et 15 cm de long. Ses frondes persistent en hiver et
présentent une forme générale ovale ou triangulaire. Le limbe est profondément
divisé deux fois (bipenné), voire trois fois. Les folioles ont, quant à eux,
une forme plutôt losangique. Le pétiole vert est aussi long, voire plus long,
que la fronde.
Les frondes naissent à partir d'un rhizome court, brun,
qui se développe en général dans une anfractuosité de mur ou de rocher.
Appareil reproducteur :
Les sores sont généralement de couleur sombre et sont
présents sur la face inférieure du limbe. Ils sont protégés par une indusie à
bords ciliés, plus claire que le foliole. Les folioles fertiles portent de 1 à
5 sores regroupant de nombreux sporanges. Chaque sporange contient 64 spores.
La période de sporulation survient de mars à novembre. Les
spores sont disséminées par le vent (anémochorie).
La formule chromosomique de cette espèce est 2n=144.
Répartition et habitat :
On trouve cette fougère en Amérique du Nord, en Algérie,
en Europe et en Asie.
La Rue des murailles vit sur des rochers secs de nature
calcaire ou dans les fissures des murs de construction. On ne la trouve
généralement qu'en dessous de 1 000 m d'altitude.
Propriétés médicinales :
Cette fougère a été utilisée à des fins médicinales : sa
décoction était utilisée contre la toux et pour lutter contre la jaunisse ; les
frondes bouillies dans de l'huile de camomille étaient censées lutter contre
les pellicules et la chute des cheveux.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Asplenium_ruta-muraria)
Habitat : forêts ombragées. Sur sols
humides. Europe, Asie, Amérique.
Propriétés médicinales :
Les guérisseurs de l’Antiquité savaient déjà que son
rhizome paralysait les vers intestinaux, qui pouvaient être ainsi éliminés des
intestins avec un laxatif. Cette utilisation a eu cours jusqu’à l’époque de
Frédéric Le Grand. Elle était pourtant problématique, car certains patients
perdaient la vue, d’autres mouraient suite à un surdosage.
En homéopathie, on administre le rhizome en cas de
troubles visuels.
La médecine anthroposophique le prescrit pour soulager les
troubles digestifs.
Le saviez-vous ? Au Moyen-Âge, les gens
cherchaient les « graines de fougère » avec avidité. Selon la légende, celui
qui en trouvait devenait riche et pouvait se rendre invisible. Les fougères ne
produisant pas de graines, les naïfs et les crédules pouvaient les chercher
longtemps…
(Source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang
Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)
Usages traditionnels :
Les Amérindiens faisaient bouillir sa sève élaborée pour
obtenir du sucre. Le phelloderme pouvait être infusé et pris pour provoquer des
vomissements. Le bois était brûlé comme encens dans des cérémonies, comme la
danse du soleil chez les Cheyennes. Certaines tribus, comme les Dakotas et les
Omahas, utilisaient son charbon de bois pour réaliser des peintures et
tatouages rituels. Le bois était utilisé pour fabriquer par exemple des bols ou
des instruments de musique.
Usage actuel du bois de l'Érable negundo :
Le bois de cet arbre est léger, tendre, très clair, avec
un aubier important. Ce dernier est souvent teinté de rouge du fait de la
présence du champignon Fusarium negundi. Le principal défaut de ce bois
reste sa fragilité, qui prédispose l'arbre à casser ou perdre des branches lors
des tempêtes, qui rend les travaux d'élagage dangereux, et qui est la cause de
sa faible utilisation dans l’industrie du bois, sauf comme matériau de base
pour la pâte à papier ou comme bois de chauffe.
Autres usages :
Il est parfois planté comme arbre d’ornement pour les
parcs et jardins.
On le plante parfois en forêt pour servir d’abri au
gibier.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Acer_negundo)
L'Euphorbe prostrée est une espèce de plante herbacée de
la famille des Euphorbiacées native d'Amérique du Sud, mais largement
naturalisée à travers le globe où on la trouve habituellement le long des
chemins et dans les endroits perturbés.
Elle forme des tiges rampantes et rayonnantes, et partant
d'une racine pivotante.
Les fleurs sont petites ( 2 mm de longueur), de couleur
verte, hormis les glandes rosâtres.
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Euphorbia_prostrata)
Description :
Le Polypode commun est une fougère vivace. Les frondes
prennent naissance de façon isolée le long d'un rhizome rampant, assez épais,
couvert d'écailles rousses.
Répartition géographique :
C'est une fougère commune en France, jusqu'à 2 200 m
d'altitude. Elle est plus rare en région méditerranéenne. Elle est aussi assez
commune en Scandinavie et dans les Carpates. En Amérique du Nord, elle est
particulièrement commune sur la côte ouest tempérée, notamment en Oregon et
dans l'État de Washington (États-Unis) ainsi qu'en Colombie-Britannique
(Canada).
Elle affectionne les stations ombragées à mi-ombragées. On
la rencontre sur les vieux murs, les anfractuosités des rochers, à la base de
troncs et dans les sous-bois rocailleux. Elle peut être épiphyte sur les arbres
forestiers.
Le Polypode commun préfère les milieux siliceux, il est
rare sur les sols calcaires.
Utilisations :
Usage gastronomique : cette fougère présente un
rhizome avec un goût amer et sucré. Autrefois, il était utilisé pour aromatiser
des confiseries comme le nougat. Une saponine, l'osladine, au pouvoir sucrant intense
(plus de 500 fois celui du sucre), a été découverte dans le rhizome en 1971.
Usage médicinal : depuis environ 2000 ans, le
rhizome séché est utilisé comme vermifuge, cholagogue, laxatif et expectorant.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Polypode_commun)
Utilisations alimentaires :
Les jeunes feuilles donnent une excellente salade
printanière. Pour adoucir leur amertume, les faire tremper une heure dans l’eau
chaude ou le sel, ou bien lier les feuilles ensemble au printemps pour les
faire blanchir. Finement hachées, on les ajoute aux soupes et aux plats
mijotés, aux pâtés végétaux, aux pommes de terre, aux omelettes et au fromage
aux herbes.
Jusqu’en septembre, les tiges florales accompagnent
salades et légumes, après avoir dégorgé dans l’eau ou dans le sel. Jusqu’en
mars, les pétales (ligules) entrent dans la préparation de gelées, sirops ou
liqueurs ; ils se boivent en infusion, décorent salades et dessert. Avec les boutons
floraux, on fabrique des chutneys. On peut aussi les conserver dans le
vinaigre comme les câpres ou les cuisiner au four.
La racine récoltée de septembre à mars et coupée en
morceaux se mange en salade ou cuite. Séchée et rôtie, elle fournit un
substitut de café.
Goût : le Pissenlit a un goût de chicorée. Les fleurs
ont une saveur sucrée de miel.
Composants :
Substances amères, flavonoïdes, coumarine, phytostérols,
environ 1 % de mucilages, au printemps 18 % de fructose environ, 2 % d’inuline
à l’automne augmentant progressivement jusqu’à 40 % ; environ 4,5 % de
potassium dans la plante et 2,5 % dans la racine, 5 fois plus de protéines, 8
fois plus de vitamine C et 2 fois plus de potassium, de magnésium et de
phosphore que dans la laitue pommée.
Propriétés médicinales :
Le Pissenlit est une plante d’usage ancien et courant.
Toute la plante, racine incluse, est diurétique (d’où son nom de « pisse-au-lit
») et soulage les affections hépatiques, la goutte et les rhumatismes. Elle
stimule la sécrétion de bile, elle est dépurative et légèrement laxative et
agit contre les troubles de la digestion.
En usage externe contre l’eczéma et autres affections
cutanées. Le latex blanc est utilisé contre les verrues mais ne doit pas entrer
en contact avec les yeux.
En homéopathie en cas de gastrite et d’affection
hépatique.
(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
Parietaria
judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :
Bibliographie :
Guide des curieux de nature en
ville, 12 promenades citadines, Vincent Albouy, Éditions
Delachaux et Niestlé, Paris 2006
Guide des plantes des villes et des villages, Gérard
Guillot, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2012
Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes
de France, sous la direction de Nathalie Machon et Eric Motard,
Muséum national d'Histoire naturelle, Le Passage Paris-New York Éditions, 2012
Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes
de la région parisienne, sous la direction de Nathalie Machon, Muséum
national d'Histoire naturelle, Le Passage Paris-New York Éditions, 2011
Superbe collection ! Plasticienne, je commence tout juste une nouvelle série de dessins sur ce sujet de la Résilience écologique. Cette petite et frêle végétation dans les interstices hostiles du béton de nos villes ...
RépondreSupprimer"La nature aime à se cacher » : https://1011-art.blogspot.com/p/la-nature-aime-se-cacher.html