La ville de Saint-Cloud souhaite faire connaître le
patrimoine végétal sauvage du territoire communal à ses habitants, ses
collégiens, ainsi qu’à toute personne intéressée par cette thématique.
C’est ainsi que j’ai animé trois sorties : une le 20
mai en compagnie des seniors de la commune, emmenés par l'équipe de
l’Espace d’animation des coteaux, l’autre ouverte à tous le 22 mai, et enfin la
dernière avec les collégiens du collège Verhaeren, accompagnés de leur
professeur de Sciences de la Vie et de la Terre, le 21 juin.
Pour voir le reportage photographique des animations des 20 et 22 mai : cliquez ici !
Pendant la sortie du 20 mai, les seniors ont pris en photo
les fleurs sauvages rencontrées. Les photos de ces dernières, ainsi que celles prises par les
habitants de la ville _ invités à photographier la flore locale _ ont été
exposées sur le stand de la ville lors de la journée du développement durable
organisée le 28 mai.
Pour voir le reportage photographique de la journée du
développement durable : cliquez ici !
Le 21 juin, les collégiens du collège Verhaeren,
accompagnés de leur professeur de Sciences de la Vie et de la Terre, ont pu
découvrir la flore sauvage de Saint-Cloud, tout en suivant le protocole de sciences participatives "Sauvages de ma rue" mis en
place par les scientifiques du Muséum national d’histoire naturelle de Paris.
Toute personne, quelque soit son niveau de connaissance en
botanique, peut participer à ce programme, en observant puis en nommant les
plantes sauvages observées en ville.
Le protocole consiste à choisir une portion de trottoir.
On note les numéros des habitations entre lesquelles on va observer la
flore ; puis le nom des rues adjacentes.
L’observation commence ! Pour nommer les plantes, on
peut s’aider d’une flore, et notamment de celle éditée par le Muséum aux
Éditions Le Passage, sous la direction de Nathalie Machon et Éric Motard :
l’ouvrage Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de
France. Vous retrouverez les références complètes de ce livre à la page
Bibliographie de mon blog.
Pour chaque plante observée, on indique le milieu dans
lequel elle pousse : un pied d’arbre, un mur, une pelouse ou zone herbeuse,
une plate-bande ou jardinière, une fissure de bitume ou pavé, sous une haie ou
un massif arbustif, sur un chemin de terre ou dans des graviers…
Il est pratique de se munir de la fiche de terrain sur
laquelle on pourra reporter toutes les informations :
Les données recueillies sont ensuite enregistrées sur le
site internet. A moins que vous ayez téléchargé sur votre mobile l’application
Sauvages de ma rue, et dans ce cas, l’enregistrement des données se fait en
temps réel !
Il est intéressant de photographier les plantes, car les
photographies pourront être enregistrées sur le site internet « Sauvages
de ma rue ». Elles auront deux objectifs : d’une part permettre aux
scientifiques du Muséum de valider les noms donnés aux plantes, et ensuite
d’agrémenter une base photographique dans laquelle les mêmes scientifiques
pourront puiser. Les photographes seront cités.
Pour observer les plantes sauvages, nous avons choisi une
rue proche du collège : la rue Bucourt.
Pour l’identification des plantes, les collégiens avaient à leur disposition deux outils : la flore Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de France, ainsi que l’application « Sauvages de ma rue » qu’ils avaient préalablement téléchargée sur leur téléphone portable.
Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher,
Astéracées :
Geum urbanum L., Benoîte commune,
Rosacées :
Poa annua L., Pâturin annuel,
Poacées :
Hedera helix L., Lierre grimpant,
Araliacées :
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