Nous étions samedi après-midi dans le Domaine national de
Saint-Cloud pour un atelier d’initiation à la vannerie sauvage.
L’atelier a commencé par une balade dans le parc, au cours
de laquelle j’ai montré aux participants quelles étaient les essences utilisées
en vannerie sauvage, et dans le même temps, nous les avons récoltées !
Récolte du Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea
L.)-Cornacées et
du Troène commun (Ligustrum vulgare L.)-Oléacées :
Le feuillage du Troène commun est vert, celui du Cornouiller
sanguin, rougeoyant.
Récolte des lianes de la Clématite des haies
(Clematis vitalba L.)-Renonculacées :
Vidéo, récolte des lianes de Clématite
des haies : cliquez ici !
Il faut ensuite effeuiller les lianes de Clématite des
haies, en veillant à couper les feuilles au plus près de la liane, avec le
sécateur, ce qui facilitera l’écorçage.
Vidéo, effeuillage des lianes de Clématite
des haies : cliquez ici !
Vidéo, effeuillage des lianes de Clématite
des haies : cliquez ici !
Après l’effeuillage des lianes de Clématite des haies,
vient leur écorçage.
Vidéo, écorçage des lianes de Clématite
des haies : cliquez ici !
Vidéo, écorçage des lianes de Clématite
des haies : cliquez ici !
Vient l’ensuite l’effeuillage des branches de Cornouiller
sanguin…
Vidéo, effeuillage des branches de Cornouiller
sanguin : cliquez ici !
… puis des branches de Troène commun :
Vidéo, effeuillage des branches de Troène
commun : cliquez ici !
Le résultat : un beau fagot coloré près à servir
d’armature à la liane de Clématite des haies :
Nous allons ensuite tresser ce qui pourra devenir le fond
d’un panier.
Il faut prendre 6 branches.
On en fait deux lots de 3 branches.
On superpose les deux lots à la perpendiculaire.
On prend une liane de Clématite des haies, que l’on plie en
deux, de sorte que les deux moitiés soient équivalentes.
On commence ensuite un tressage à deux brins, encore appelé
« tressage en super ».
Vidéo, tressage en super :
cliquez ici !
Les tressages en super des participants :
On peut égaliser les branches de l’étoile au sécateur, à la
hauteur voulue :
Puis rajouter une couronne de Clématite qui permettra de
suspendre l’objet :
Nous avons ensuite fabriqué une ficelle en fibres d’ortie.
Pour voir l’article de mon blog détaillant la fabrication
d’une ficelle en fibres d’ortie : cliquez ici !
Après avoir récolté une belle ortie, qui a fleuri et grainé
cette année, on l’effeuille.
Vidéo, effeuillage de l’ortie :
cliquez ici !
Ensuite, on la place sur une surface plane, et on l’écrase
en faisant rouler une petite branche dessus, comme on manierait un rouleau à
pâtisserie !
Vidéo, écrasement de la tige de
l’ortie : cliquez ici !
On retire ensuite la moelle dure qui se trouve l’intérieur
de la tige, pour ne garder que la « peau » externe : la fibre
d’ortie.
On tord ensuite plusieurs fibres entre elles.
Vidéos, tordage de la fibre de
l’ortie :
Vidéo n°1 : cliquez ici !
Vidéo n°2 : cliquez ici !
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