dimanche 27 novembre 2016

La flore sauvage de l'Île Saint-Germain - sortie du 19 novembre 2016




Nous nous sommes promenées samedi après-midi dans l’ Île Saint-Germain, et voici la flore (et les champignons !) rencontré(e)s :






Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin, Cornacées :





Plante toxique :

Les fruits acides et astringents, provoquent des troubles digestifs.



Plante pour la vannerie :

Retrouvez l’usage en vannerie du Cornouiller sanguin, en cliquant sur l’article suivant :









Ligustrum vulgare L., Troène commun, Oléacées :




Plante tinctoriale :

À partir des baies mûres, on obtient du gris bleuté, des bleus-gris clairs, et du vert céladon clair ; avec l’écorce, les feuilles et les rameaux, on obtient des jaunes à bruns et du vert bronze.

Les différentes couleurs obtenues avec les baies mûres du Troène :

- gris bleuté (aucun additif),

- bleus-gris clairs (additif : fer),

- vert céladon clair (additif : cuivre).



Les différentes couleurs obtenues avec l’écorce, les feuilles et les rameaux du Troène :

- jaunes à brun selon proportions (aucun additif),

- vert bronze (additif : fer).



Ses baies écrasées fournissent une encre noire utilisée par les enlumineurs du Moyen-Âge et par les chapeliers pour teindre les feutres.

Source: http://www.ap32.fr/page10_troene.html



Plante toxique :

Jusqu’à une ingestion de 5 baies, les symptômes restent d’ordre digestif. Mais au-delà, la présence de saponosides et de principes amers provoque des vomissements s’accompagnant de troubles neurologiques, cardiaques et respiratoires, pouvant aller potentiellement jusqu’à un coma selon une littérature relativement ancienne. Si les cas d’intoxication sont rares chez l’Homme, les enfants en particulier, en raison même de l’amertume, on connaît par contre des intoxications par les feuilles chez le cheval et le mouton.



Plante pour la vannerie :

Le Troène tient son nom scientifique, Ligustrum, du latin Ligare, qui signifie lier, en effet, les jardiniers de jadis mettaient à profit la flexibilité de ses rameaux pour faire les ligatures et les vanniers pour confectionner les paniers.



Source : http://www.ap32.fr/page10_troene.html







Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :



Plante tinctoriale :

On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les mûres !).



Plante médicinale :

On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.



Plante pour la vannerie :

On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.






Mespilus germanica L., Néflier, Rosacées ou Malacées :




Plante comestible :

On consomme les fruits (les nèfles !).



Plante médicinale :

Les nèfles sont antidiarrhéiques, fébrifuges, diurétiques et dépuratives. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme et pour laver les inflammations.







Salix sp., Saule, Salicacées :



Plante médicinale :

L'acide salicylique ou acide 2-hydroxybenzoïque est un composé organique aromatique, l'un des trois isomères de l'acide hydroxybenzoïque, constitué d'un noyau benzénique substitué par un groupe carboxyle (acide benzoïque) et un groupe hydroxyle (phénol) en position ortho. C'est un solide cristallin incolore qu'on trouve naturellement dans certains végétaux, dont le saule (d'où il tire son nom), utilisé comme médicament et comme précurseur de l'acide acétylsalicylique, l'aspirine.



Plante pour la vannerie :

Le spécimen de Saule photographié sur l’Île Saint-Germain est ce qu’on appelle un arbre « têtard »



Je cite ci-après deux extraits de l’article sur les arbres têtards (« L'arbre têtard, un patrimoine collectif ») de l’Association Gentiana, une association botanique située en Isère :



« Les arbres taillés en têtard présentent une morphologie particulière du fait de l’entretien qu'ils ont connu au fil des ans. Leur tronc, plus ou moins tortueux, supporte une « tête » présentant de nombreux renflements. Cette partie de l’arbre s’est formée à la suite d’une taille répétée, créant ainsi des bourrelets cicatriciels et donnant un aspect très caractéristique à ces arbres. »



[…]



« La vannerie :



Mais la grande utilisation du saule osier reste pour la fabrication de paniers, corbeilles et gerles utilisés au quotidien au jardin, dans les champs et dans les vignes. La plantation d’osiers à proximité des bâtiments témoigne de cette utilisation.

Il y a 50 ans, chaque famille vivant à la campagne et pratiquant une agriculture familiale possédait un ou plusieurs osiers. Ils étaient indispensables aux travaux les plus courants. Aujourd’hui, la vannerie est une pratique en perdition et le nombre de personnes détenant encore ce savoir-faire en France a énormément régressé en 50 ans. »



Vous pouvez retrouver cet article en cliquant sur le lien suivant :

http://www.gentiana.org/page:tetards_isere



L’Association Gentiana a par ailleurs édité un guide « Les arbres têtards », que vous pouvez télécharger en cliquant sur le lien suivant :

http://www.gentiana.org/sites/commun/generique/fckeditor/File/Arbres_tetards/GuideArbreTetards-web.pdf







Devant Humulus lupulus L., Houblon, Cannabacées :






Plante comestible :

On consomme les pointes, les fleurs, les feuilles, tiges, pousses et les racines.



Plante médicinale :

Le Houblon a un effet sédatif. Les fleurs sont bactéricides et stimulent la sécrétion des sucs digestifs. En usage externe contre les enflures et les plaies.



Plante pour la vannerie :

La liane du Houblon sert d’éclisse, pour réaliser les nœuds…







Devant Glechoma hederacea L., Lierre terrestre, Lamiacées :






Plante comestible :

On consomme les feuilles, les pointes tendres et les fleurs.



Plante médicinale :

Contre les gastro-entérites, les troubles de la vessie, les troubles hépatiques et les infections virales. En usage externe, pour soigner les plaies et la peau (application d’une huile dans laquelle on a fait macérer la plante).







Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses, Polygonacées :



Utilisation :

Ses larges feuilles étaient parfois utilisées pour envelopper le beurre de ferme mais la sève de la feuille est connue pour contenir des tanins et de l'acide oxalique, qui est un astringent. Elle peut causer une légère dermatite.



Éradication :

Cette oseille est considérée comme une mauvaise herbe et est légèrement toxique ; le bétail peut tomber malade en s'en nourrissant. Mais l'éradication des rumex est difficile, les spécimens âgés étant dotés d'une profonde racine pivotante pouvant atteindre 5 mètres de profondeur.



Conditions de levée de dormance :

Indique des hydromorphismes par tassement, engorgement en matière organique animale et parfois en eau. Si ce rumex explose en agriculture, c'est important ; car les hydromorphismes déstructurent les argiles et causent une libération d'aluminium et de fer ferriques toxiques pour l'homme. Il peut être intéressant de laisser ces plants sur place : leur racines percent les sols tassés et permettent leur oxygénation et l'arrêt naturel de l'asphyxie.

Rumex crispus et obtusifolius ne devraient pas lever dans un sol en bonne santé, il est donc inutile de les empêcher de grainer ; pour les besoins de culture on peut simplement couper la partie aérienne gênantes et laisser les racines corriger le milieu ; il faut évidemment éviter de passer avec un engin lourd ou d'ajouter de la matière organique sur ces « points d'asphyxie ».



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Patience_%C3%A0_feuilles_obtuses







Bellis perennis L., Pâquerette vivace, Astéracées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fleurs, les boutons floraux et les graines.



Plante médicinale :

En interne : rhino-pharyngites, troubles hépatiques.

En externe : acné, soin des plaies.







Cardamine hirsuta L., Cardamine hérissée, Brassicacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fleurs et boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

Stimulation de l’activité hépatique et biliaire, antispasmodique, contre les douleurs rhumatismales, toux, asthme, crampes d’estomac.






Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.



Avec les feuilles, je fabrique de la bière….

Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie




… et je réalise des crêpes goûteuses ! :






Plante médicinale :

En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.

En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.



Plante à fibres :

Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.








Malva sylvestris L., Mauve sauvage, Malvacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles et les fleurs.



Plante médicinale :

Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.

Les principaux effets de la mauve sont émollients et désinfectants.

Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds subséquents à des fractures, et les phlébites.

Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes du larynx.

Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès, et les blessures.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve








Trifolium repens L., Trèfle rampant, Fabacées :








Coprinopsis atramentaria (Bull.) Redhead, Vilgalys & Moncalvo, Coprin noir d'encre, Psathyrellacées :



Bien qu'il ait une bonne saveur, c'est un champignon qu'il vaut mieux ne pas manger à cause des malaises et troubles fort déplaisants qu'il provoque quand on le mange tout en consommant des boissons alcoolisées (effet antabuse).

Des cas d'effets psychodysleptiques sont signalés (Kucharz EJ et al., Eur. J. Int. Med. 1999 ; 10 : 61) après la consommation de 30 à 50 spécimens. Cette particularité du champignon serait assez connue en Pologne.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coprin_noir_d%27encre







Devant Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :





Plante tinctoriale :

A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les très jeunes feuilles et pousses.



Plante médicinale :

En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.

Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.

L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.







Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :



Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :























Un parfum d’huile essentielle d’agrume se dégage du pétiole d’Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :








Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.



Plante médicinale :

Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.



Plante toxique :

La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.







Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :


Plante tinctoriale :

Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif : fer).



Plante toxique et plante médicinale :

Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps maintenue en médecine populaire.

L’automédication est fortement déconseillée en raison de la toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles digestifs et menstruels.






Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :









Plante de la famillle des Apiacées :









Hypothèse d’identification :
Volvopluteus gloiocephalus (DC.) Vizzini, Contu & Justo, Volvaire gluante, Plutéacées :









Acer campestre L., Érable champêtre, Acéracées ou Sapindacées :


Plante médicinale :
L’écorce est utilisée en décoction. Elle est astringente et légèrement anticholestérolémique
Son action astringente le fait utiliser en cosmétique (peaux couperosées)

Les bourgeons sont également utilisés en gemmothérapie

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rable_champ%C3%Aatre





Cynorrhodons de Rosa canina L., Églantier commun, Rosacées :







Dégustation de la pulpe acidulée des cynorrhodons :









Galle provoquée par le Cynips du rosier (Diplolepis rosae L.), un Hyménoptère de la famille des Cynipidae, sur Rosa canina L., Églantier commun, Rosacées:

Cette galle est appelée « bédégar » ou « barbe de Saint-Pierre ».




Quand on sectionne la galle en deux, on aperçoit les larves logées dans de petites cavités :




Une galle plus jeune de Cynips du rosier, coupée en deux :










Daucus carota L., Carotte sauvage, Apiacées :


Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme la racine (la première année, de septembre jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.

Plante médicinale :
Vermifuge, diurétique, en cas de diarrhées.





Cichorium intybus L., Chicorée sauvage, Astéracées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les fleurs et les racines.

Plante médicinale :
L'infusion de chicorée (1 cm3 pour 250 ml d'eau) est tonique, diurétique et cholagogue, elle stimule le métabolisme et la digestion. On lui attribue une action particulièrement bénéfique dans les affections de la rate accompagnées de troubles de l'humeur. Une compresse d'infusion de racine nettoie les impuretés de la peau et rafraîchit les yeux fatigués et rougis. En homéopathie contre les digestions paresseuses.




Devant Arctium lappa L., Grande bardane, Astéracées :






Plante comestible :
On consomme la tige foliaire, les jeunes tiges et les jeunes pousses.
Les graines récoltées en août-septembre fournissent une huile de table à la saveur plutôt neutre. Concasser les graines avant de les moudre ou de les tremper dans l’eau chaude afin de récupérer l’huile surnageant.
On récolte la grosse racine des plantes de première année en automne et en hiver, quand elle est encore molle et non ligneuse. On la mange en rémoulade ou cuite à l’eau ou au four.

Plante médicinale :
L’extrait de racine est bactéricide et hypotensif.
Dépurative, elle est traditionnellement utilisée en cas de calculs biliaires et de la vessie, dans les affections hépatiques, la goutte, les rhumatismes et le diabète. L’huile de racine est un remède connu à la chute des cheveux. Le baume ou le jus fraîchement pressé de la racine traitent diverses affections cutanées comme le psoriasis, les furoncles, les abcès, les brûlures, les impuretés, les pellicules. La racine est également vulnéraire.
En homéopathie contre les éruptions cutanées, la descente de l’utérus et les douleurs rhumatismales.

Fruits :
Les capitules sont entourés d'un involucre formé de bractées très nombreuses à pointe recourbée formant crochet, qui aident à leurs dissémination par les animaux (zoochorie). Ici, c’est moi et mon pantalon qui allons servir d’agent disséminateur ! :



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_bardane



C'est le fruit de la Bardane qui a inspiré le système de la marque Velcro.
Voici comment le site internet de la marque raconte la rencontre entre un ingénieur et son chien en promenade, avec la Bardane en fruits :

"Beaucoup de personnes se sont un jour demandées : Qui a inventé le système crochet et boucle de la marque VELCRO® ? tout a commencé avec le fruit de la bardane, une minuscule graine recouverte de centaines de « crochets » qui s'accrochent naturellement aux boucles microscopiques recouvrant la fourrure, les cheveux et les vêtements. La bardane était une merveille de la nature sans prétention et un petit mal de tête pour l'homme, jusqu'à ce qu'un jour de 1941, la bardane, l'ingénieur suisse Georges de Mestral, et son chien se croisent lors d'une sortie de chasse dans les Alpes.

Soixante-dix ans plus tard, cette rencontre inattendue s'est avérée être remarquablement fructueuse.

Inspiré par la bardane, de Mestral créa la première fermeture crochet-et-boucle au monde.  De Mestral avait à l'origine conçu le système crochet et boucle de la marque VELCRO® en tant que fermeture pour les vêtements. Aujourd'hui, il est utilisé dans une vaste gamme d'industries, des soins de santé à votre abri de jardin, en passant par l'armée. Alors que chaque produit de la marque VELCRO® est conçu pour une tâche spécifique, le mécanisme principal reste le même. Réfléchissez-y un peu : les solutions de la marque VELCRO® qui gardent votre tablette accrochée au mur sont basées sur le même principe que celles que la NASA utilise pour empêcher les assiettes des astronautes de flotter en apesanteur."

Source : http://www.velcro.fr/about-us/history





Tilia sp., Tilleul, Tiliacées ou Malvacées :









Devant Daucus carota L., Carotte sauvage, Apiacées :





























Prunus sp., Rosacées :







Et maintenant, nous entrons dans le jardin des plantes méditerranéennes, un des jardins à thématique aménagé sur l’île :





Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl., Néflier du Japon, Rosacées :


Plante comestible :
Les fruits (nèfle du Japon) doivent être récoltés mûrs pour être comestibles et, très sensibles aux chocs et aux frottements qui provoquent des taches sombres, supportent mal le transport. Cela limite fortement leur diffusion.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eriobotrya_japonica





Brachyglottis greyi (Hook.fil.) B. Nord., Séneçon en arbre, Astéracées :









Santolina chamaecyparissus L., Santoline petit cyprès, Astéracées :


Plante comestible :
En France, elle est native de la région méditerranéenne et plantée ou subspontanée ailleurs.
La Santoline petit cyprès (gartoufa en arabe) la plus parfumée et la plus utilisée pousse dans le désert algérien. Elle est plus connue et utilisée dans les soupes du mois sacré de ramadan particulièrement dans les régions de El Bayadh et Béchar.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Santoline_petit-cypr%C3%A8s





Arbutus unedo L., Arbousier, Éricacées :



Plante médicinale :
Ses feuilles contiennent de l'arbutine dont une molécule est antiseptique. On les utilise pour lutter contre les infections des voies urinaires et l'hypertrophie prostatique bénigne.  On préconise en outre l'infusion contre les diarrhées et sous forme de gargarismes pour les affections de la bouche et de la gorge.




Choisya ternata Kunth, Oranger du Mexique, Rutacées :



Plante toxique :
Beaucoup d'alcaloïdes quinoléiniques ont été isolés à partir des feuilles de Choisya ternata. Un alcaloïde dérivé de l'anthranilate, le ternanthranine, peut être considéré comme responsable de l'activité anti-nociceptive* des extraits bruts de cette plante.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Choisya_ternata

*La nociception est une fonction défensive, d'alarme. C'est l'ensemble des phénomènes permettant l'intégration au niveau du système nerveux central d'un stimulus douloureux via l'activation des nocicepteurs (récepteurs à la douleur) cutanés, musculaires et articulaires. Le transport de l'information sensorielle par les nerfs se fait de la périphérie (lieu du ressenti de la douleur) jusqu'à l'encéphale. Il faut que la stimulation dépasse un certain seuil pour qu'il y ait un déclenchement d'une réponse électrique, c'est la théorie du "portillon". En secourisme, on appelle cette action automatique l'arc réflexe.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nociception













Choisya x dewitteana 'Aztec Pearl', Oranger du Mexique, Rutacées :







Puis nous sortons du jardin….








Corylus colurna L., Noisetier de Byzance, Bétulacées :



Plante comestible :
Le Noisetier de Byzance est souvent cultivé en arbre d'ornement en Europe et en Amérique du Nord car cette espèce, à la différence des autres espèces de noisetiers, ne pousse pas en buisson mais en bel arbre au port érigé. Comme il supporte très bien les difficiles conditions de croissance en ville, il a été planté en masse comme arbre d'alignement ces dernières années.
Ses noisettes sont comestibles, mais leur petite taille et leur coque très dure (2 à 3 mm d'épaisseur) leur donne un intérêt commercial négligeable malgré leur bon goût.
Le Noisetier de Byzance a toutefois une certaine importance commerciale comme noisetier de vergers car, ne drageonnant pas, il constitue un excellent porte-greffe pour les cultivars de noisetier commun.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Corylus_colurna





Fruits d’un individu femelle d’Ilex aquifolium L., Houx, Aquifoliacées :




Plante toxique :

Le houx contient dans son feuillage ainsi que dans les fruits des alcaloïdes toxiques, notamment de l'ilicine. La consommation des fruits risque d'entraîner des vomissements et des troubles digestifs, voire, si la quantité est plus importante, des troubles neurologiques. Il faut veiller à ce que les jeunes enfants ne soient tentés de manger ces fruits souvent présents dans les maisons pendant les fêtes de fin d'année.



Toutefois, cette plante fut employée autrefois en médecine populaire, tant par voie externe pour son pouvoir résolutif (sous forme de cataplasmes de feuilles fraîches broyées) ou par voie interne pour son pouvoir fébrifuge (sous forme de décoction de feuilles ou de macération dans du vin). Dans certaines régions d'Europe, comme l'Alsace, de l'alcool blanc est produit à partir de fruits fermentés et distillés.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Houx







Vinca sp., Pervenche, Apocynacées :



Plante pour la vannerie :

Les tiges servent d’éclisses, ou bien à faire des liens.















Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :













La mare :




Au fond, on aperçoit,

au centre : Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées

à droite : Typha latifolia L., Massette à feuilles larges, Typhacées :




Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées :



Plante comestible :

On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.



Plante médicinale :

En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique, diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite, le choléra et les intoxications alimentaires.



Typha latifolia L., Massette à feuilles larges, Typhacées :



Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines en mars et en automne, les fleurs de juin à août.



Plante médicinale :

Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et le ténia.



Plante pour la vannerie :

Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en faire notamment des besaces.







Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :










Le dimorphisme foliaire des feuillles d’Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :

A gauche, une feuille de tige florifère, à droite une feuille caulinaire.




Plante médicinale :

Toux, bronchites, asthme.



Plante toxique :

Ce sont les baies qui sont toxiques. Le contact du Lierre avec la peau peut irriter les personnes sensibles.



Pour fabriquer son produit vaisselle maison ! :

Faire bouillir 100 g de lierre dans 2 litres d’eau plusieurs minutes. Presser, le jus obtenu peut alors être utilisé en tant que liquide vaisselle.



Plante pour la vannerie :

La liane du Lierre grimpant sert d’éclisse ou pour réaliser les nœuds…



Feuilles :

Les feuilles du lierre sont alternes, à limbe assez coriace, vert foncé ou légèrement blanchie sur les contours du limbe.

Elles présentent deux formes différentes selon leur fonction, on parle de dimorphisme foliaire ou hétérophyllie : les feuilles caulinaires sont palmatinervées à 5 lobes plus ou moins profonds (parfois 3),

celles des tiges florifères (ayant accès à la lumière) sont ovales, à sommet aigu.

Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur sixième année.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant







Populus alba L., Peuplier blanc, Salicacées :




Utilisations :



Bois :

Son bois peu dense se travaille facilement, mais se polit mal. On en fait généralement de la pâte à papier, des allumettes, des emballages ou contreplaqués, mais il est aussi utilisé en menuiserie, ou comme bois de charpente. Autrefois, il était utilisé pour fabriquer des merrains, des tombereaux et brouettes, ou des panneaux destinés à servir de support pour les peintures à l'huile.

C'est un combustible très médiocre, qui produit peu de chaleur à la combustion, et produit un charbon de piètre qualité.



Autres usages :

Planté à titre ornemental, cet arbre peut aussi servir de coupe-vent.

Son écorce contient de la salicine et a été utilisée comme fébrifuge.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Populus_alba







Osmanthus heterophyllus (G.Don) P.S. Green, Osmanthe à feuilles variables, Oléacées :






Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012




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