Nous nous sommes promenées samedi après-midi dans l’ Île
Saint-Germain, et voici la flore (et les champignons !)
rencontré(e)s :
Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin,
Cornacées :
Plante toxique :
Les fruits acides et astringents, provoquent des troubles
digestifs.
Plante pour la vannerie :
Retrouvez l’usage en vannerie du Cornouiller sanguin, en
cliquant sur l’article suivant :
Ligustrum vulgare L., Troène commun,
Oléacées :
Plante tinctoriale :
À partir des baies mûres, on obtient du gris bleuté, des
bleus-gris clairs, et du vert céladon clair ; avec l’écorce, les feuilles et
les rameaux, on obtient des jaunes à bruns et du vert bronze.
Les différentes couleurs obtenues avec les baies mûres du
Troène :
- gris bleuté (aucun additif),
- bleus-gris clairs (additif : fer),
- vert céladon clair (additif : cuivre).
Les différentes couleurs obtenues avec l’écorce, les
feuilles et les rameaux du Troène :
- jaunes à brun selon proportions (aucun additif),
- vert bronze (additif : fer).
Ses baies écrasées fournissent une encre noire utilisée par
les enlumineurs du Moyen-Âge et par les chapeliers pour teindre les feutres.
Source: http://www.ap32.fr/page10_troene.html
Plante toxique :
Jusqu’à une ingestion de 5 baies, les symptômes restent
d’ordre digestif. Mais au-delà, la présence de saponosides et de principes
amers provoque des vomissements s’accompagnant de troubles neurologiques,
cardiaques et respiratoires, pouvant aller potentiellement jusqu’à un coma
selon une littérature relativement ancienne. Si les cas d’intoxication sont
rares chez l’Homme, les enfants en particulier, en raison même de l’amertume,
on connaît par contre des intoxications par les feuilles chez le cheval et le
mouton.
Plante pour la vannerie :
Le Troène tient son nom scientifique, Ligustrum, du latin Ligare,
qui signifie lier, en effet, les jardiniers de jadis mettaient à profit la
flexibilité de ses rameaux pour faire les ligatures et les vanniers pour
confectionner les paniers.
Source : http://www.ap32.fr/page10_troene.html
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de
la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les
mûres !).
Plante médicinale :
On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en
raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux
services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que
l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et
contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi
que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur
teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des
oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur
foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants.
Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle
dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de
vieillissement.
Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront
à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre
eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.
Mespilus germanica L., Néflier, Rosacées ou
Malacées :
Plante comestible :
On consomme les fruits (les nèfles !).
Plante médicinale :
Les nèfles sont antidiarrhéiques, fébrifuges, diurétiques
et dépuratives. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme et pour
laver les inflammations.
Salix sp., Saule,
Salicacées :
Plante médicinale :
L'acide salicylique ou acide 2-hydroxybenzoïque est un
composé organique aromatique, l'un des trois isomères de l'acide
hydroxybenzoïque, constitué d'un noyau benzénique substitué par un groupe
carboxyle (acide benzoïque) et un groupe hydroxyle (phénol) en position ortho.
C'est un solide cristallin incolore qu'on trouve naturellement dans certains
végétaux, dont le saule (d'où il tire son nom), utilisé comme médicament et
comme précurseur de l'acide acétylsalicylique, l'aspirine.
Plante pour la vannerie :
Le spécimen de Saule photographié sur l’Île Saint-Germain
est ce qu’on appelle un arbre « têtard »
Je cite ci-après deux extraits de l’article sur les arbres
têtards (« L'arbre têtard, un patrimoine collectif ») de
l’Association Gentiana, une association botanique située en Isère :
« Les arbres taillés en têtard présentent une
morphologie particulière du fait de l’entretien qu'ils ont connu au fil des
ans. Leur tronc, plus ou moins tortueux, supporte une « tête » présentant de
nombreux renflements. Cette partie de l’arbre s’est formée à la suite d’une
taille répétée, créant ainsi des bourrelets cicatriciels et donnant un aspect
très caractéristique à ces arbres. »
[…]
« La vannerie :
Mais la grande utilisation du saule osier reste pour la
fabrication de paniers, corbeilles et gerles utilisés au quotidien au jardin,
dans les champs et dans les vignes. La plantation d’osiers à proximité des
bâtiments témoigne de cette utilisation.
Il y a 50 ans, chaque famille vivant à la campagne et
pratiquant une agriculture familiale possédait un ou plusieurs osiers. Ils
étaient indispensables aux travaux les plus courants. Aujourd’hui, la vannerie
est une pratique en perdition et le nombre de personnes détenant encore ce
savoir-faire en France a énormément régressé en 50 ans. »
Vous pouvez retrouver cet article en cliquant sur le lien
suivant :
http://www.gentiana.org/page:tetards_isere
L’Association Gentiana a par ailleurs édité un guide
« Les arbres têtards », que vous pouvez télécharger en cliquant sur
le lien suivant :
http://www.gentiana.org/sites/commun/generique/fckeditor/File/Arbres_tetards/GuideArbreTetards-web.pdf
Devant Humulus lupulus L., Houblon,
Cannabacées :
Plante comestible :
On consomme les pointes, les fleurs, les feuilles, tiges,
pousses et les racines.
Plante médicinale :
Le Houblon a un effet sédatif. Les fleurs sont bactéricides
et stimulent la sécrétion des sucs digestifs. En usage externe contre les
enflures et les plaies.
Plante pour la vannerie :
La liane du Houblon sert d’éclisse, pour réaliser les
nœuds…
Devant Glechoma hederacea L., Lierre terrestre,
Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les pointes tendres et les
fleurs.
Plante médicinale :
Contre les gastro-entérites, les troubles de la vessie, les
troubles hépatiques et les infections virales. En usage externe, pour soigner
les plaies et la peau (application d’une huile dans laquelle on a fait macérer
la plante).
Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses,
Polygonacées :
Utilisation :
Ses larges feuilles étaient parfois utilisées pour
envelopper le beurre de ferme mais la sève de la feuille est connue pour
contenir des tanins et de l'acide oxalique, qui est un astringent. Elle peut
causer une légère dermatite.
Éradication :
Cette oseille est considérée comme une mauvaise herbe et
est légèrement toxique ; le bétail peut tomber malade en s'en nourrissant.
Mais l'éradication des rumex est difficile, les spécimens âgés étant dotés
d'une profonde racine pivotante pouvant atteindre 5 mètres de profondeur.
Conditions de levée de dormance :
Indique des hydromorphismes par tassement, engorgement en
matière organique animale et parfois en eau. Si ce rumex explose en
agriculture, c'est important ; car les hydromorphismes déstructurent les
argiles et causent une libération d'aluminium et de fer ferriques toxiques pour
l'homme. Il peut être intéressant de laisser ces plants sur place : leur
racines percent les sols tassés et permettent leur oxygénation et l'arrêt
naturel de l'asphyxie.
Rumex crispus et obtusifolius ne devraient pas lever dans
un sol en bonne santé, il est donc inutile de les empêcher de grainer ;
pour les besoins de culture on peut simplement couper la partie aérienne
gênantes et laisser les racines corriger le milieu ; il faut évidemment
éviter de passer avec un engin lourd ou d'ajouter de la matière organique sur
ces « points d'asphyxie ».
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Patience_%C3%A0_feuilles_obtuses
Bellis perennis L., Pâquerette vivace,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs, les boutons floraux
et les graines.
Plante médicinale :
En interne : rhino-pharyngites, troubles hépatiques.
En externe : acné, soin des plaies.
Cardamine hirsuta L., Cardamine hérissée,
Brassicacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et boutons floraux,
les graines et la racine.
Plante médicinale :
Stimulation de l’activité hépatique et biliaire,
antispasmodique, contre les douleurs rhumatismales, toux, asthme, crampes
d’estomac.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
… et je réalise des crêpes goûteuses ! :
Voir l’article : Atelier cuisine sauvage (crêpes aux orties) au Domaine national de Saint-Cloud - 19 juillet 2016
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de
l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une
ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia
soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les
voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La
substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.
Les principaux effets de la mauve sont émollients et
désinfectants.
Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds
subséquents à des fractures, et les phlébites.
Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en
apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements
et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des
poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes
du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses
utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères
gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès,
et les blessures.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve
Trifolium repens L., Trèfle rampant,
Fabacées :
Coprinopsis atramentaria (Bull.) Redhead, Vilgalys &
Moncalvo, Coprin noir d'encre, Psathyrellacées :
Bien qu'il ait une bonne saveur, c'est un champignon qu'il
vaut mieux ne pas manger à cause des malaises et troubles fort déplaisants
qu'il provoque quand on le mange tout en consommant des boissons alcoolisées
(effet antabuse).
Des cas d'effets psychodysleptiques sont signalés (Kucharz
EJ et al., Eur. J. Int. Med. 1999 ; 10 : 61) après la consommation de
30 à 50 spécimens. Cette particularité du champignon serait assez connue en
Pologne.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coprin_noir_d%27encre
Devant Artemisia vulgaris L., Armoise commune,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Plante pour la vannerie :
La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la
vannerie.
Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent
de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres
suivants :
Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des
haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus)
Un parfum d’huile essentielle d’agrume se dégage du pétiole
d’Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux,
les graines vertes et immatures et la racine.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le
gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène,
etc.) à propriétés photosensibilisantes.
Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif : fer).
Plante toxique et plante médicinale :
Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de la toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles digestifs et menstruels.
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Plante de la famillle des Apiacées :
Hypothèse d’identification :
Volvopluteus gloiocephalus (DC.) Vizzini, Contu & Justo, Volvaire
gluante, Plutéacées :
Acer campestre L., Érable champêtre,
Acéracées ou Sapindacées :
Plante médicinale :
L’écorce est utilisée en décoction. Elle est astringente et
légèrement anticholestérolémique
Son action astringente le fait utiliser en cosmétique
(peaux couperosées)
Les bourgeons sont également utilisés en gemmothérapie
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rable_champ%C3%Aatre
Cynorrhodons de Rosa canina L., Églantier commun,
Rosacées :
Dégustation de la pulpe acidulée des cynorrhodons :
Galle provoquée par le Cynips du rosier (Diplolepis
rosae L.), un Hyménoptère de la famille des Cynipidae, sur Rosa canina L.,
Églantier commun, Rosacées:
Cette galle est appelée « bédégar » ou
« barbe de Saint-Pierre ».
Quand on sectionne la galle en deux, on aperçoit les larves
logées dans de petites cavités :
Une galle plus jeune de Cynips du rosier, coupée en
deux :
Daucus carota L., Carotte sauvage,
Apiacées :
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de
carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement
avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de
l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme la racine (la première année, de septembre
jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.
Plante médicinale :
Vermifuge, diurétique, en cas de diarrhées.
Cichorium intybus L., Chicorée sauvage,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les fleurs et les
racines.
Plante médicinale :
L'infusion de chicorée (1 cm3 pour 250 ml d'eau)
est tonique, diurétique et cholagogue, elle stimule le métabolisme et la
digestion. On lui attribue une action particulièrement bénéfique dans les
affections de la rate accompagnées de troubles de l'humeur. Une compresse
d'infusion de racine nettoie les impuretés de la peau et rafraîchit les yeux
fatigués et rougis. En homéopathie contre les digestions paresseuses.
Devant Arctium lappa L., Grande bardane,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme la tige foliaire, les jeunes tiges et les
jeunes pousses.
Les graines récoltées en août-septembre fournissent une
huile de table à la saveur plutôt neutre. Concasser les graines avant de les
moudre ou de les tremper dans l’eau chaude afin de récupérer l’huile
surnageant.
On récolte la grosse racine des plantes de première année
en automne et en hiver, quand elle est encore molle et non ligneuse. On la
mange en rémoulade ou cuite à l’eau ou au four.
Plante médicinale :
L’extrait de racine est bactéricide et hypotensif.
Dépurative, elle est traditionnellement utilisée en cas de
calculs biliaires et de la vessie, dans les affections hépatiques, la goutte,
les rhumatismes et le diabète. L’huile de racine est un remède connu à la chute
des cheveux. Le baume ou le jus fraîchement pressé de la racine traitent
diverses affections cutanées comme le psoriasis, les furoncles, les abcès, les
brûlures, les impuretés, les pellicules. La racine est également vulnéraire.
En homéopathie contre les éruptions cutanées, la descente
de l’utérus et les douleurs rhumatismales.
Fruits :
Les capitules sont entourés d'un involucre formé de
bractées très nombreuses à pointe recourbée formant crochet, qui aident à leurs
dissémination par les animaux (zoochorie). Ici, c’est moi et mon pantalon qui
allons servir d’agent disséminateur ! :
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_bardane
C'est le fruit de la Bardane qui a inspiré le système de la
marque Velcro.
Voici comment le site internet de la marque raconte la
rencontre entre un ingénieur et son chien en promenade, avec la Bardane en
fruits :
"Beaucoup de personnes se sont un jour demandées : Qui
a inventé le système crochet et boucle de la marque VELCRO® ? tout a commencé
avec le fruit de la bardane, une minuscule graine recouverte de centaines de «
crochets » qui s'accrochent naturellement aux boucles microscopiques recouvrant
la fourrure, les cheveux et les vêtements. La bardane était une merveille de la
nature sans prétention et un petit mal de tête pour l'homme, jusqu'à ce qu'un
jour de 1941, la bardane, l'ingénieur suisse Georges de Mestral, et son chien
se croisent lors d'une sortie de chasse dans les Alpes.
Soixante-dix ans plus tard, cette rencontre inattendue
s'est avérée être remarquablement fructueuse.
Inspiré par la bardane, de Mestral créa la première
fermeture crochet-et-boucle au monde. De Mestral avait à l'origine conçu
le système crochet et boucle de la marque VELCRO® en tant que fermeture pour
les vêtements. Aujourd'hui, il est utilisé dans une vaste gamme d'industries,
des soins de santé à votre abri de jardin, en passant par l'armée. Alors que
chaque produit de la marque VELCRO® est conçu pour une tâche spécifique, le
mécanisme principal reste le même. Réfléchissez-y un peu : les solutions de la
marque VELCRO® qui gardent votre tablette accrochée au mur sont basées sur le
même principe que celles que la NASA utilise pour empêcher les assiettes des
astronautes de flotter en apesanteur."
Source : http://www.velcro.fr/about-us/history
Tilia sp., Tilleul, Tiliacées ou
Malvacées :
Devant Daucus carota L., Carotte sauvage,
Apiacées :
Prunus sp., Rosacées :
Et maintenant, nous entrons dans le jardin des plantes
méditerranéennes, un des jardins à thématique aménagé sur l’île :
Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl., Néflier
du Japon, Rosacées :
Plante comestible :
Les fruits (nèfle du Japon) doivent être récoltés mûrs pour
être comestibles et, très sensibles aux chocs et aux frottements qui provoquent
des taches sombres, supportent mal le transport. Cela limite fortement leur
diffusion.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eriobotrya_japonica
Brachyglottis greyi (Hook.fil.)
B. Nord., Séneçon en arbre, Astéracées :
Santolina chamaecyparissus L., Santoline
petit cyprès, Astéracées :
Plante comestible :
En France, elle est native de la région méditerranéenne et
plantée ou subspontanée ailleurs.
La Santoline petit cyprès (gartoufa en arabe) la plus
parfumée et la plus utilisée pousse dans le désert algérien. Elle est plus
connue et utilisée dans les soupes du mois sacré de ramadan particulièrement
dans les régions de El Bayadh et Béchar.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Santoline_petit-cypr%C3%A8s
Arbutus unedo L., Arbousier,
Éricacées :
Plante médicinale :
Ses feuilles contiennent de l'arbutine dont une molécule
est antiseptique. On les utilise pour lutter contre les infections des voies
urinaires et l'hypertrophie prostatique bénigne. On préconise en outre l'infusion contre les diarrhées et sous
forme de gargarismes pour les affections de la bouche et de la gorge.
Choisya ternata Kunth, Oranger du Mexique,
Rutacées :
Plante toxique :
Beaucoup d'alcaloïdes quinoléiniques ont été isolés à
partir des feuilles de Choisya ternata. Un alcaloïde dérivé de l'anthranilate,
le ternanthranine, peut être considéré comme responsable de l'activité
anti-nociceptive* des extraits bruts de cette plante.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Choisya_ternata
*La nociception est une fonction défensive, d'alarme. C'est
l'ensemble des phénomènes permettant l'intégration au niveau du système nerveux
central d'un stimulus douloureux via l'activation des nocicepteurs (récepteurs
à la douleur) cutanés, musculaires et articulaires. Le transport de
l'information sensorielle par les nerfs se fait de la périphérie (lieu du
ressenti de la douleur) jusqu'à l'encéphale. Il faut que la stimulation dépasse
un certain seuil pour qu'il y ait un déclenchement d'une réponse électrique,
c'est la théorie du "portillon". En secourisme, on appelle cette
action automatique l'arc réflexe.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nociception
Choisya x dewitteana 'Aztec Pearl', Oranger
du Mexique, Rutacées :
Puis nous sortons du jardin….
Corylus colurna L., Noisetier de Byzance,
Bétulacées :
Plante comestible :
Le Noisetier de Byzance est souvent cultivé en arbre
d'ornement en Europe et en Amérique du Nord car cette espèce, à la différence
des autres espèces de noisetiers, ne pousse pas en buisson mais en bel arbre au
port érigé. Comme il supporte très bien les difficiles conditions de croissance
en ville, il a été planté en masse comme arbre d'alignement ces dernières
années.
Ses noisettes sont comestibles, mais leur petite taille et
leur coque très dure (2 à 3 mm d'épaisseur) leur donne un intérêt commercial
négligeable malgré leur bon goût.
Le Noisetier de Byzance a toutefois une certaine importance
commerciale comme noisetier de vergers car, ne drageonnant pas, il constitue un
excellent porte-greffe pour les cultivars de noisetier commun.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Corylus_colurna
Fruits
d’un individu femelle d’Ilex aquifolium L., Houx,
Aquifoliacées :
Plante toxique :
Le houx contient dans son feuillage ainsi que dans les
fruits des alcaloïdes toxiques, notamment de l'ilicine. La consommation des
fruits risque d'entraîner des vomissements et des troubles digestifs, voire, si
la quantité est plus importante, des troubles neurologiques. Il faut veiller à
ce que les jeunes enfants ne soient tentés de manger ces fruits souvent
présents dans les maisons pendant les fêtes de fin d'année.
Toutefois, cette plante fut employée autrefois en médecine
populaire, tant par voie externe pour son pouvoir résolutif (sous forme de
cataplasmes de feuilles fraîches broyées) ou par voie interne pour son pouvoir
fébrifuge (sous forme de décoction de feuilles ou de macération dans du vin).
Dans certaines régions d'Europe, comme l'Alsace, de l'alcool blanc est produit
à partir de fruits fermentés et distillés.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Houx
Vinca sp., Pervenche,
Apocynacées :
Plante pour la vannerie :
Les tiges servent d’éclisses, ou bien à faire des liens.
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
La mare :
Au fond, on aperçoit,
au centre : Phragmites australis (Cav.) Steudel.,
Roseau commun, Poacées
à droite : Typha latifolia L., Massette à
feuilles larges, Typhacées :
Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau
commun, Poacées :
Plante comestible :
On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.
Plante médicinale :
En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique,
diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la
nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite,
le choléra et les intoxications alimentaires.
Typha latifolia L., Massette à feuilles larges,
Typhacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines
en mars et en automne, les fleurs de juin à août.
Plante médicinale :
Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre
les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et
le ténia.
Plante pour la vannerie :
Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en
faire notamment des besaces.
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Le dimorphisme foliaire des feuillles d’Hedera helix L.,
Lierre grimpant, Araliacées :
A gauche, une feuille de tige florifère, à droite une
feuille caulinaire.
Plante médicinale :
Toux, bronchites, asthme.
Plante toxique :
Ce sont les baies qui sont toxiques. Le contact du Lierre
avec la peau peut irriter les personnes sensibles.
Pour fabriquer son produit vaisselle maison ! :
Faire bouillir 100 g de lierre dans 2 litres d’eau
plusieurs minutes. Presser, le jus obtenu peut alors être utilisé en tant que
liquide vaisselle.
Plante pour la vannerie :
La liane du Lierre grimpant sert d’éclisse ou pour réaliser
les nœuds…
Feuilles :
Les feuilles du lierre sont alternes, à limbe assez
coriace, vert foncé ou légèrement blanchie sur les contours du limbe.
Elles présentent deux formes différentes selon leur
fonction, on parle de dimorphisme foliaire ou hétérophyllie : les feuilles
caulinaires sont palmatinervées à 5 lobes plus ou moins profonds (parfois 3),
celles des tiges florifères (ayant accès à la lumière) sont
ovales, à sommet aigu.
Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur
sixième année.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant
Populus alba L., Peuplier blanc,
Salicacées :
Utilisations :
Bois :
Son bois peu dense se travaille facilement, mais se polit
mal. On en fait généralement de la pâte à papier, des allumettes, des
emballages ou contreplaqués, mais il est aussi utilisé en menuiserie, ou comme
bois de charpente. Autrefois, il était utilisé pour fabriquer des merrains, des
tombereaux et brouettes, ou des panneaux destinés à servir de support pour les
peintures à l'huile.
C'est un combustible très médiocre, qui produit peu de
chaleur à la combustion, et produit un charbon de piètre qualité.
Autres usages :
Planté à titre ornemental, cet arbre peut aussi servir de
coupe-vent.
Son écorce contient de la salicine et a été utilisée comme
fébrifuge.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Populus_alba
Osmanthus heterophyllus (G.Don) P.S. Green, Osmanthe
à feuilles variables, Oléacées :
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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