Nous nous sommes promenés dimanche après-midi sur l’Île de
Monsieur, et voici la flore observée :
Acer platanoides L., Érable plane, Acéracées
ou Sapindacées :
Plante médicinale :
On emploie le jus ou la décoction de feuilles fraîches
contre les piqûres d'insectes, la goutte, les enflures, les inflammations, la
fièvre et les yeux gonflés.
Vue sur l’Île Seguin et la cité de la musique en
construction :
Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil
sauvage, Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et pointes tendres, les tiges
florales, les boutons floraux, les graines et la racine.
Plante médicinale :
Plante digestive, diurétique, dépurative, sudorifique,
antioxydante.
En usage externe : eczéma et inflammation cutanée.
Crataegus monogyna Jacq., Aubépine commune,
Rosacées :
Plante comestible :
On consomme les fruits (les cenelles) et les feuilles et le
fleurs.
Plante médicinale :
Feuilles, fleurs et fruits sont utilisées. L'action
médicinale de l'Aubépine n'a été découverte que récemment. Des essais cliniques
ont démontré une amélioration de la circulation sanguine et un effet
hypotenseur. On l'emploie aussi dans les troubles cardiaques non organiques et
dans les traitements post-infarctus. Cette action ne se révèle que sur la
durée. L'Aubépine se tolère très bien et ne provoque pas d'effets secondaires.
Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses,
Polygonacées :
Utilisation :
Ses larges feuilles étaient parfois utilisées pour
envelopper le beurre de ferme mais la sève de la feuille est connue pour
contenir des tanins et de l'acide oxalique, qui est un astringent. Elle peut
causer une légère dermatite.
Éradication :
Cette oseille est considérée comme une mauvaise herbe et
est légèrement toxique ; le bétail peut tomber malade en s'en nourrissant.
Mais l'éradication des rumex est difficile, les spécimens âgés étant dotés
d'une profonde racine pivotante pouvant atteindre 5 mètres de profondeur.
Conditions de levée de dormance :
Indique des hydromorphismes par tassement, engorgement en
matière organique animale et parfois en eau. Si ce rumex explose en
agriculture, c'est important ; car les hydromorphismes déstructurent les
argiles et causent une libération d'aluminium et de fer ferriques toxiques pour
l'homme. Il peut être intéressant de laisser ces plants sur place : leur
racines percent les sols tassés et permettent leur oxygénation et l'arrêt
naturel de l'asphyxie.
Rumex crispus et obtusifolius ne
devraient pas lever dans un sol en bonne santé, il est donc inutile de les
empêcher de grainer ; pour les besoins de culture on peut simplement
couper la partie aérienne gênantes et laisser les racines corriger le
milieu ; il faut évidemment éviter de passer avec un engin lourd ou
d'ajouter de la matière organique sur ces « points d'asphyxie ».
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Patience_%C3%A0_feuilles_obtuses
Hedera helix L., Lierre grimpant,
Araliacées :
Plante médicinale :
Toux, bronchites, asthme.
Plante toxique :
Ce sont les baies qui sont toxiques. Le contact du Lierre
avec la peau peut irriter les personnes sensibles.
Pour fabriquer son produit vaisselle maison ! :
Faire bouillir 100 g de lierre dans 2 litres d’eau
plusieurs minutes. Presser, le jus obtenu peut alors être utilisé en tant que
liquide vaisselle.
Plante pour la vannerie :
La liane du Lierre grimpant sert d’éclisse ou pour réaliser
les nœuds…
Ligustrum vulgare L., Troène commun,
Oléacées :
Plante tinctoriale :
À partir des baies mûres, on obtient du gris bleuté, des
bleus-gris clairs, et du vert céladon clair ; avec l’écorce, les feuilles et
les rameaux, on obtient des jaunes à bruns et du vert bronze.
Les différentes couleurs obtenues avec les baies mûres du
Troène :
- gris bleuté (aucun additif),
- bleus-gris clairs (additif : fer),
- vert céladon clair (additif : cuivre).
Les différentes couleurs obtenues avec l’écorce, les
feuilles et les rameaux du Troène :
- jaunes à brun selon proportions (aucun additif),
- vert bronze (additif : fer).
Ses baies écrasées fournissent une encre noire utilisée par
les enlumineurs du Moyen-Âge et par les chapeliers pour teindre les feutres.
Source: http://www.ap32.fr/page10_troene.html
Plante toxique :
Jusqu’à une ingestion de 5 baies, les symptômes restent
d’ordre digestif. Mais au-delà, la présence de saponosides et de principes
amers provoque des vomissements s’accompagnant de troubles neurologiques,
cardiaques et respiratoires, pouvant aller potentiellement jusqu’à un coma
selon une littérature relativement ancienne. Si les cas d’intoxication sont
rares chez l’Homme, les enfants en particulier, en raison même de l’amertume,
on connaît par contre des intoxications par les feuilles chez le cheval et le
mouton.
Plante pour la vannerie :
Le Troène tient son nom scientifique, Ligustrum, du latin
Ligare, qui signifie lier, en effet, les jardiniers de jadis mettaient à profit
la flexibilité de ses rameaux pour faire les ligatures et les vanniers pour
confectionner les paniers.
Source : http://www.ap32.fr/page10_troene.html
Ilex aquifolium L., Houx,
Aquifoliacées :
Plante toxique :
Le houx contient dans son feuillage ainsi que dans les
fruits des alcaloïdes toxiques, notamment de l'ilicine. La consommation des
fruits risque d'entraîner des vomissements et des troubles digestifs, voire, si
la quantité est plus importante, des troubles neurologiques. Il faut veiller à
ce que les jeunes enfants ne soient tentés de manger ces fruits souvent
présents dans les maisons pendant les fêtes de fin d'année.
Toutefois, cette plante fut employée autrefois en médecine
populaire, tant par voie externe pour son pouvoir résolutif (sous forme de
cataplasmes de feuilles fraîches broyées) ou par voie interne pour son pouvoir
fébrifuge (sous forme de décoction de feuilles ou de macération dans du vin).
Dans certaines régions d'Europe, comme l'Alsace, de l'alcool blanc est produit
à partir de fruits fermentés et distillés.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Houx
Sambucus nigra L., Sureau noir,
Caprifoliacées ou Adoxacées :
Plante tinctoriale :
A partir des baies mûres, on obtient du mauve à violet
(additif : vinaigre), du vert sapin (additif : lessive de cendre ou sulfate de
fer), du mauve à rose (aucun additif).
Plante comestible :
On consomme les fleurs et les baies.
Attention ! Ne consommer les baies vertes ou
mûres qu’en petites quantités, car elles provoquent parfois diarrhées et
nausées. Les baies cuites et les fleurs sont inoffensives.
Plante médicinale :
La tisane de fleurs (2 cm3 par tasse) est
sudorifique ; on les associe souvent aux fleurs de tilleul contre les
rhinopharyngites. Elles stimulent les sécrétions bronchiales et entrent dans la
préparation des gargarismes.
Grâce à leurs anthocyanes, les baies et le jus ont une
action antioxydante ; de plus, elles renforcent les défenses immunitaires.
Emploi traditionnel contre les sciatiques et les névralgies. Les baies
fournissent aussi un colorant alimentaire naturel.
Les feuilles ovales, à sommet aigu d’une tige florifère d’Hedera
helix L., Lierre grimpant, Araliacées :
Feuilles :
Les feuilles du lierre sont alternes, à limbe assez
coriace, vert foncé ou légèrement blanchie sur les contours du limbe.
Elles présentent deux formes différentes selon leur
fonction, on parle de dimorphisme foliaire ou hétérophyllie : les feuilles
caulinaires sont palmatinervées à 5 lobes plus ou moins profonds (parfois 3),
celles des tiges florifères (ayant accès à la lumière) sont
ovales, à sommet aigu.
Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur
sixième année.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de
la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les
mûres !).
Plante médicinale :
On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en
raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux
services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que
l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et
contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi
que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur
teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des
oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur
foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants.
Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle
dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de
vieillissement.
Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront
à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre
eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.
Ligustrum vulgare L., Troène commun,
Oléacées :
Fraxinus excelsior L., Frêne élevé,
Oléacées :
Plante tinctoriale :
A partir des feuilles et de l’écorce, on obtient du jaune
ocre (aucun additif) et du gris-vert (en ajoutant du cuivre).
Plante comestible :
On consomme les jeunes rejets d'avril et les feuilles
tendres en salade et dans divers plats de légumes. Les feuilles plus vieilles
servent pour les tisanes.
Avec les feuilles, on fabrique une boisson alcoolisée et
pétillante : la frênette.
Plante médicinale :
On emploie traditionnellement une préparation diurétique à
base de feuilles en cas de rhumatismes et de fièvre. Les feuilles seraient
aussi légèrement laxatives. L'écorce fraîche est anti-inflammatoire et
analgésique. En homéopathie en cas de rhumatismes, d'affections biliaire et
d'hyperthyroïdie.
Fructification d’Hedera helix L., Lierre grimpant,
Araliacées :
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Plante pour la vannerie :
La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la
vannerie.
Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent
de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres
suivants :
Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des
haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus)
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Senecio jacobaea L., Séneçon
jacobée, Astéracées :
Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine,
sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».
Picris echioides L., Picris
fausse vipérine, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Pulicaria dysenterica (L.)
Bernh., Pulicaire dysentérique, Astéracées :
Plante de la famille des Poacées :
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Alliaria petiolata (M.
Bieb.) Cavara et Grande, Alliaire officinale, Brassicacées :
Geranium rotundifolium L., Géranium
à feuilles rondes, Géraniacées :
Conyza canadensis (L.)
Cronquist, Érigéron du Canada, Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on
obtient du jaune (aucun additif) ou du vert (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les feuilles avant la floraison en juillet.
Plante médicinale :
Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée
en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise
l’infusion contre les diarrhées et les troubles menstruels.
Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et soulage
les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la plante
facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les inflammations des
muqueuses. En homéopathie, contre les brûlures d’estomac, les hépatites et les
inflammations de la vésicule biliaire.
Medicago arabica (L.) Hudson, Luzerne
tachetée, Fabacées :
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Acer platanoides L., Érable plane, Acéracées
ou Sapindacées :
Taraxacum officinale Weber, Pissenlit
officinal, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges florales, les boutons
floraux, et la racine.
Plante médicinale :
En interne : diurétique, soulage les affections hépatiques,
la goutte et les rhumatismes.
En externe : eczéma et autres affections cutanées.
Vue sur l’Île Seguin et la cité de la musique en
construction :
En mélange :
Geranium rotundifolium L., Géranium à feuilles
rondes, Géraniacées,
Medicago arabica (L.) Hudson, Luzerne
tachetée, Fabacées &
Veronica chamaedrys L., Véronique
petit-chêne, Scrofulariacées ou Plantaginacées :
Veronica chamaedrys L., Véronique
petit-chêne, Scrofulariacées ou Plantaginacées :
Typha angustifolia L., Massette à feuilles
étroites, Typhacées :
Plante pour la vannerie :
Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en
faire notamment des besaces, des paniers en vannerie spiralée...
C'est une plante utile, entre autres, pour des mammifères
semi-aquatiques (rats musqués par exemple).
(Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massette_%C3%A0_feuilles_%C3%A9troites)
Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau
commun, Poacées :
Plante comestible :
On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.
Plante médicinale :
En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique,
diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la nausée.
L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite, le
choléra et les intoxications alimentaires.
Achillea millefolium L., Achillée
millefeuille, Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
(aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la
préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs
(aromatisent les boissons).
Plante médicinale :
C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif,
dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les
palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les
substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections
hépatiques chroniques.
En usage externe contre les douleurs articulaires et les
impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles
menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire
d'herbe-à-la coupure).
Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil
peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».
Fleur mâle d’Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
… et je réalise des crêpes goûteuses ! :
Voir l’article : Atelier cuisine sauvage (crêpes aux orties) au Domaine national de Saint-Cloud - 19 juillet 2016
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de
l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une
ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
Carex pseudocyperus L., Laîche faux souchet,
Cypéracées :
La floraison de la Laîche faux souchet plus tôt en
juillet :
La Laîche faux-souchet est protégée en Algérie.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La%C3%AEche_faux_souchet
Salix caprea L., Saule marsault,
Salicacées :
Plante médicinale :
L'écorce du saule contient, comme celle de tous les saules,
de la salicyline voisine de l'aspirine.
Tannage :
L'écorce du Saule marsault, riche en tanin, est utilisée en
tannerie.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saule_marsault
Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau
commun, Poacées :
Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses,
Polygonacées :
Plantago major L., Plantain à larges feuilles,
Plantaginacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines
et la racine.
Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations
bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures,
enflures et piqûres d'insectes.
Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif
: fer).
Plante toxique et plante
médicinale :
Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses
parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps
maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de la
toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes
gastriques, troubles digestifs et menstruels.
Evonymus europaeus L., Fusain d'Europe,
Célastracées :
Plante tinctoriale :
L'enveloppe des graines donnait une teinture rouge.
Plante toxique :
Toutes les parties de la plante sont toxiques, en
particulier le fruit, qui peut renfermer jusqu'à 0,1 % d'un mélange
d'hétérosides cardiotoniques et d'alcaloïdes sesquiterpéniques.
Utilisations :
Carbonisé en vase clos, il produit un charbon de bois très
apprécié des dessinateurs.
Son bois, de couleur jaune, était parfois utilisé en
sculpture et il servait aussi à fabriquer des lardoires et des fuseaux de
rouet. Il sert toujours en horlogerie pour nettoyer rouages en laiton et rubis
sans les griffer.
Les capsules de cet arbuste réduites en poudre étaient
autrefois utilisées sur les cheveux et les vêtements pour essayer de les
débarrasser des poux.
La décoction des fruits servait à se blondir les cheveux.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusain_d%27Europe
Il tire son autre nom vernaculaire, « Bonnet d’évêque », de
sa ressemblance avec la barrette violette de l’évêque :
© https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrette_(liturgie)
Malus 'Evereste', Pommier à fleurs,
Rosacées :
C'est l'obtenteur de ce pommier, Luc Decourtye, qui a
trouvé le nom « Evereste », c'est un jeu de mots : EVE (pour la
pomme) RESTE (tout l'hiver sur l'arbre). Ce qui explique le E à la fin du nom
de la variété contrairement au nom du mont Everest. La blancheur de la
floraison peut aussi rappeler la neige.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pommier_Evereste
Galle provoquée par un insecte, le Cynips du rosier
(Diplolepis rosae L.), un hyménoptère de la famille des Cynipidae :
Rosier sur lequel j’ai trouvé le Cynips du rosier :
J’ai coupé la galle en deux : on peut observer les
larves blanches logées dans les cavités, ainsi qu’une chenille verte de
Lépidoptère (=papillon) qui s’échappe de la galle :
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation,
soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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