samedi 31 décembre 2016

La flore sauvage de l'Île de Monsieur - sortie du 11 décembre 2016




Nous nous sommes promenés dimanche après-midi sur l’Île de Monsieur, et voici la flore observée :





Acer platanoides L., Érable plane, Acéracées ou Sapindacées :











Plante médicinale :


On emploie le jus ou la décoction de feuilles fraîches contre les piqûres d'insectes, la goutte, les enflures, les inflammations, la fièvre et les yeux gonflés.







Vue sur l’Île Seguin et la cité de la musique en construction :










Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil sauvage, Apiacées :





Plante comestible :

On consomme les feuilles et pointes tendres, les tiges florales, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

Plante digestive, diurétique, dépurative, sudorifique, antioxydante.

En usage externe : eczéma et inflammation cutanée.







Crataegus monogyna Jacq., Aubépine commune, Rosacées :




Plante comestible :

On consomme les fruits (les cenelles) et les feuilles et le fleurs.



Plante médicinale :

Feuilles, fleurs et fruits sont utilisées. L'action médicinale de l'Aubépine n'a été découverte que récemment. Des essais cliniques ont démontré une amélioration de la circulation sanguine et un effet hypotenseur. On l'emploie aussi dans les troubles cardiaques non organiques et dans les traitements post-infarctus. Cette action ne se révèle que sur la durée. L'Aubépine se tolère très bien et ne provoque pas d'effets secondaires.







Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses, Polygonacées :




Utilisation :

Ses larges feuilles étaient parfois utilisées pour envelopper le beurre de ferme mais la sève de la feuille est connue pour contenir des tanins et de l'acide oxalique, qui est un astringent. Elle peut causer une légère dermatite.



Éradication :

Cette oseille est considérée comme une mauvaise herbe et est légèrement toxique ; le bétail peut tomber malade en s'en nourrissant. Mais l'éradication des rumex est difficile, les spécimens âgés étant dotés d'une profonde racine pivotante pouvant atteindre 5 mètres de profondeur.



Conditions de levée de dormance :

Indique des hydromorphismes par tassement, engorgement en matière organique animale et parfois en eau. Si ce rumex explose en agriculture, c'est important ; car les hydromorphismes déstructurent les argiles et causent une libération d'aluminium et de fer ferriques toxiques pour l'homme. Il peut être intéressant de laisser ces plants sur place : leur racines percent les sols tassés et permettent leur oxygénation et l'arrêt naturel de l'asphyxie.

Rumex crispus et obtusifolius ne devraient pas lever dans un sol en bonne santé, il est donc inutile de les empêcher de grainer ; pour les besoins de culture on peut simplement couper la partie aérienne gênantes et laisser les racines corriger le milieu ; il faut évidemment éviter de passer avec un engin lourd ou d'ajouter de la matière organique sur ces « points d'asphyxie ».



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Patience_%C3%A0_feuilles_obtuses







Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :





Plante médicinale :

Toux, bronchites, asthme.



Plante toxique :

Ce sont les baies qui sont toxiques. Le contact du Lierre avec la peau peut irriter les personnes sensibles.




Pour fabriquer son produit vaisselle maison ! :

Faire bouillir 100 g de lierre dans 2 litres d’eau plusieurs minutes. Presser, le jus obtenu peut alors être utilisé en tant que liquide vaisselle.



Plante pour la vannerie :

La liane du Lierre grimpant sert d’éclisse ou pour réaliser les nœuds…







Ligustrum vulgare L., Troène commun, Oléacées :




Plante tinctoriale :

À partir des baies mûres, on obtient du gris bleuté, des bleus-gris clairs, et du vert céladon clair ; avec l’écorce, les feuilles et les rameaux, on obtient des jaunes à bruns et du vert bronze.

Les différentes couleurs obtenues avec les baies mûres du Troène :

- gris bleuté (aucun additif),

- bleus-gris clairs (additif : fer),

- vert céladon clair (additif : cuivre).



Les différentes couleurs obtenues avec l’écorce, les feuilles et les rameaux du Troène :

- jaunes à brun selon proportions (aucun additif),

- vert bronze (additif : fer).



Ses baies écrasées fournissent une encre noire utilisée par les enlumineurs du Moyen-Âge et par les chapeliers pour teindre les feutres.



Source: http://www.ap32.fr/page10_troene.html



Plante toxique :

Jusqu’à une ingestion de 5 baies, les symptômes restent d’ordre digestif. Mais au-delà, la présence de saponosides et de principes amers provoque des vomissements s’accompagnant de troubles neurologiques, cardiaques et respiratoires, pouvant aller potentiellement jusqu’à un coma selon une littérature relativement ancienne. Si les cas d’intoxication sont rares chez l’Homme, les enfants en particulier, en raison même de l’amertume, on connaît par contre des intoxications par les feuilles chez le cheval et le mouton.



Plante pour la vannerie :

Le Troène tient son nom scientifique, Ligustrum, du latin Ligare, qui signifie lier, en effet, les jardiniers de jadis mettaient à profit la flexibilité de ses rameaux pour faire les ligatures et les vanniers pour confectionner les paniers.



Source : http://www.ap32.fr/page10_troene.html


















Ilex aquifolium L., Houx, Aquifoliacées :







Plante toxique :

Le houx contient dans son feuillage ainsi que dans les fruits des alcaloïdes toxiques, notamment de l'ilicine. La consommation des fruits risque d'entraîner des vomissements et des troubles digestifs, voire, si la quantité est plus importante, des troubles neurologiques. Il faut veiller à ce que les jeunes enfants ne soient tentés de manger ces fruits souvent présents dans les maisons pendant les fêtes de fin d'année.



Toutefois, cette plante fut employée autrefois en médecine populaire, tant par voie externe pour son pouvoir résolutif (sous forme de cataplasmes de feuilles fraîches broyées) ou par voie interne pour son pouvoir fébrifuge (sous forme de décoction de feuilles ou de macération dans du vin). Dans certaines régions d'Europe, comme l'Alsace, de l'alcool blanc est produit à partir de fruits fermentés et distillés.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Houx







Sambucus nigra L., Sureau noir, Caprifoliacées ou Adoxacées :




Plante tinctoriale :

A partir des baies mûres, on obtient du mauve à violet (additif : vinaigre), du vert sapin (additif : lessive de cendre ou sulfate de fer), du mauve à rose (aucun additif).



Plante comestible :

On consomme les fleurs et les baies.



Attention ! Ne consommer les baies vertes ou mûres qu’en petites quantités, car elles provoquent parfois diarrhées et nausées. Les baies cuites et les fleurs sont inoffensives.



Plante médicinale :

La tisane de fleurs (2 cm3 par tasse) est sudorifique ; on les associe souvent aux fleurs de tilleul contre les rhinopharyngites. Elles stimulent les sécrétions bronchiales et entrent dans la préparation des gargarismes.

Grâce à leurs anthocyanes, les baies et le jus ont une action antioxydante ; de plus, elles renforcent les défenses immunitaires. Emploi traditionnel contre les sciatiques et les névralgies. Les baies fournissent aussi un colorant alimentaire naturel.







Les feuilles ovales, à sommet aigu d’une tige florifère d’Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :



Feuilles :

Les feuilles du lierre sont alternes, à limbe assez coriace, vert foncé ou légèrement blanchie sur les contours du limbe.

Elles présentent deux formes différentes selon leur fonction, on parle de dimorphisme foliaire ou hétérophyllie : les feuilles caulinaires sont palmatinervées à 5 lobes plus ou moins profonds (parfois 3),

celles des tiges florifères (ayant accès à la lumière) sont ovales, à sommet aigu.

Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur sixième année.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant


















Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :



Plante tinctoriale :

On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les mûres !).



Plante médicinale :

On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.



Plante pour la vannerie :

On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.







Ligustrum vulgare L., Troène commun, Oléacées :











Fraxinus excelsior L., Frêne élevé, Oléacées :




Plante tinctoriale :

A partir des feuilles et de l’écorce, on obtient du jaune ocre (aucun additif) et du gris-vert (en ajoutant du cuivre).



Plante comestible :

On consomme les jeunes rejets d'avril et les feuilles tendres en salade et dans divers plats de légumes. Les feuilles plus vieilles servent pour les tisanes.

Avec les feuilles, on fabrique une boisson alcoolisée et pétillante : la frênette.





Plante médicinale :

On emploie traditionnellement une préparation diurétique à base de feuilles en cas de rhumatismes et de fièvre. Les feuilles seraient aussi légèrement laxatives. L'écorce fraîche est anti-inflammatoire et analgésique. En homéopathie en cas de rhumatismes, d'affections biliaire et d'hyperthyroïdie.







Fructification d’Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :









Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :




Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :



















Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :




Plante tinctoriale :

A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les très jeunes feuilles et pousses.



Plante médicinale :

En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.

Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.

L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.







Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée, Astéracées :



Plante toxique :

Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».







Picris echioides L., Picris fausse vipérine, Astéracées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles.







Pulicaria dysenterica (L.) Bernh., Pulicaire dysentérique, Astéracées :













Plante de la famille des Poacées :










Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :
















Alliaria petiolata (M. Bieb.) Cavara et Grande, Alliaire officinale, Brassicacées :









Geranium rotundifolium L., Géranium à feuilles rondes, Géraniacées :









Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Astéracées :



Plante tinctoriale :

A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on obtient du jaune (aucun additif) ou du vert (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les feuilles avant la floraison en juillet.



Plante médicinale :

Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise l’infusion contre les diarrhées et les troubles menstruels.

Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et soulage les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la plante facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les inflammations des muqueuses. En homéopathie, contre les brûlures d’estomac, les hépatites et les inflammations de la vésicule biliaire.







Medicago arabica (L.) Hudson, Luzerne tachetée, Fabacées :








Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :









Acer platanoides L., Érable plane, Acéracées ou Sapindacées :









Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges florales, les boutons floraux, et la racine.



Plante médicinale :

En interne : diurétique, soulage les affections hépatiques, la goutte et les rhumatismes.

En externe : eczéma et autres affections cutanées.







Vue sur l’Île Seguin et la cité de la musique en construction :








En mélange :

Geranium rotundifolium L., Géranium à feuilles rondes, Géraniacées,

Medicago arabica (L.) Hudson, Luzerne tachetée, Fabacées &

Veronica chamaedrys L., Véronique petit-chêne, Scrofulariacées ou Plantaginacées :










Veronica chamaedrys L., Véronique petit-chêne, Scrofulariacées ou Plantaginacées :











Typha angustifolia L., Massette à feuilles étroites, Typhacées :









Plante pour la vannerie :

Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en faire notamment des besaces, des paniers en vannerie spiralée...



C'est une plante utile, entre autres, pour des mammifères semi-aquatiques (rats musqués par exemple).

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Massette_%C3%A0_feuilles_%C3%A9troites)














Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées :









Plante comestible :

On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.



Plante médicinale :

En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique, diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite, le choléra et les intoxications alimentaires.







Achillea millefolium L., Achillée millefeuille, Astéracées :




Plante tinctoriale :

Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune (aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs (aromatisent les boissons).



Plante médicinale :

C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif, dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections hépatiques chroniques.

En usage externe contre les douleurs articulaires et les impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire d'herbe-à-la coupure).

Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».







Fleur femelle (en fruits !) d’Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :












Fleur mâle d’Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.



Avec les feuilles, je fabrique de la bière….

Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie




… et je réalise des crêpes goûteuses ! :




Plante médicinale :

En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.

En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.



Plante à fibres :

Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.








Carex pseudocyperus L., Laîche faux souchet, Cypéracées :






La floraison de la Laîche faux souchet plus tôt en juillet :



La Laîche faux-souchet est protégée en Algérie.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/La%C3%AEche_faux_souchet





























Salix caprea L., Saule marsault, Salicacées :



Plante médicinale :

L'écorce du saule contient, comme celle de tous les saules, de la salicyline voisine de l'aspirine.



Tannage :

L'écorce du Saule marsault, riche en tanin, est utilisée en tannerie.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saule_marsault








Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées :









Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses, Polygonacées :










Plantago major L., Plantain à larges feuilles, Plantaginacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.

En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.


















Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :




Plante tinctoriale :

Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif : fer).



Plante toxique et plante médicinale :

Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps maintenue en médecine populaire.

L’automédication est fortement déconseillée en raison de la toxicité de la drogue.

Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles digestifs et menstruels.
















Evonymus europaeus L., Fusain d'Europe, Célastracées :




Plante tinctoriale :

L'enveloppe des graines donnait une teinture rouge.



Plante toxique :

Toutes les parties de la plante sont toxiques, en particulier le fruit, qui peut renfermer jusqu'à 0,1 % d'un mélange d'hétérosides cardiotoniques et d'alcaloïdes sesquiterpéniques.



Utilisations :

Carbonisé en vase clos, il produit un charbon de bois très apprécié des dessinateurs.

Son bois, de couleur jaune, était parfois utilisé en sculpture et il servait aussi à fabriquer des lardoires et des fuseaux de rouet. Il sert toujours en horlogerie pour nettoyer rouages en laiton et rubis sans les griffer.

Les capsules de cet arbuste réduites en poudre étaient autrefois utilisées sur les cheveux et les vêtements pour essayer de les débarrasser des poux.

La décoction des fruits servait à se blondir les cheveux.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusain_d%27Europe



Il tire son autre nom vernaculaire, « Bonnet d’évêque », de sa ressemblance avec la barrette violette de l’évêque :




© https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrette_(liturgie)







Malus 'Evereste', Pommier à fleurs, Rosacées :




C'est l'obtenteur de ce pommier, Luc Decourtye, qui a trouvé le nom « Evereste », c'est un jeu de mots : EVE (pour la pomme) RESTE (tout l'hiver sur l'arbre). Ce qui explique le E à la fin du nom de la variété contrairement au nom du mont Everest. La blancheur de la floraison peut aussi rappeler la neige.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pommier_Evereste
















Galle provoquée par un insecte, le Cynips du rosier (Diplolepis rosae L.), un hyménoptère de la famille des Cynipidae :




Rosier sur lequel j’ai trouvé le Cynips du rosier :





J’ai coupé la galle en deux : on peut observer les larves blanches logées dans les cavités, ainsi qu’une chenille verte de Lépidoptère (=papillon) qui s’échappe de la galle :









Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012





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