Nous étions samedi après-midi
sur l’ Île-Saint-Germain, et voici la flore observée :
Lamium album L., Lamier blanc, Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
On utilise les fleurs et les parties vertes. En médecine
naturelle, le lamier blanc passe pour tonique, anti-inflammatoire, bactéricide,
hémostatique et diurétique ; il protégerait les muqueuses et stimulerait la
digestion. On l’utilise de manière toute aussi variée : comme expectorant en
cas d’angine et de bronchite, contre la gastro-entérite, la goutte et la
fièvre. Le cataplasme de Lamier soulage les enflures cutanées, les
démangeaisons et les varices.
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux,
les graines vertes et immatures et la racine.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le
gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
Plante toxique :
La plante
élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés
photosensibilisantes.
Ligustrum vulgare L., Troène commun,
Oléacées :
Plante tinctoriale :
À partir des baies mûres, on obtient du gris bleuté, des
bleus-gris clairs, et du vert céladon clair ; avec l’écorce, les feuilles et
les rameaux, on obtient des jaunes à bruns et du vert bronze.
Les différentes couleurs obtenues avec les baies mûres du
Troène :
- gris bleuté (aucun additif),
- bleus-gris clairs (additif : fer),
- vert céladon clair (additif : cuivre).
Les différentes couleurs obtenues avec l’écorce, les
feuilles et les rameaux du Troène :
- jaunes à brun selon proportions (aucun additif),
- vert bronze (additif : fer).
Ses baies écrasées fournissent une encre noire utilisée par
les enlumineurs du Moyen-Âge et par les chapeliers pour teindre les feutres.
Source: http://www.ap32.fr/page10_troene.html
Plante toxique :
Jusqu’à une ingestion de 5 baies, les symptômes restent
d’ordre digestif. Mais au-delà, la présence de saponosides et de principes
amers provoque des vomissements s’accompagnant de troubles neurologiques,
cardiaques et respiratoires, pouvant aller potentiellement jusqu’à un coma
selon une littérature relativement ancienne. Si les cas d’intoxication sont
rares chez l’Homme, les enfants en particulier, en raison même de l’amertume,
on connaît par contre des intoxications par les feuilles chez le cheval et le
mouton.
Plante pour la vannerie :
Le Troène tient son nom scientifique, Ligustrum, du
latin Ligare, qui signifie lier, en effet, les jardiniers de jadis
mettaient à profit la flexibilité de ses rameaux pour faire les ligatures et
les vanniers pour confectionner les paniers.
Source : http://www.ap32.fr/page10_troene.html
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de
la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les
mûres !).
Plante médicinale :
On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en
raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux
services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion,
ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus
de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de
vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en
magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants
comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique
une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent
l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses
maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.
Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront
à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre
eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.
Betula pendula Roth, Bouleau verruqueux,
Bétulacées :
Plante tinctoriale :
A partir des feuilles et des rameaux, on obtient du jaune
brillant (aucun additif) et du vert (additif : cuivre), et avec la partie
interne rouge de l'écorce, on obtient du beige-rose (aucun additif).
Plante médicinale :
En tisane, les feuilles, les bourgeons et l’écorce ont des
vertus diurétiques et dépuratives. En cure printanière, la sève est efficace
contre les rhumatismes. Par distillation sèche, on obtient le goudron de
bouleau, matière importante dans la pharmacopée.
Devant Cornus stolonifera 'Flaviramea', Cornouiller
stolonifère à bois jaune, Cornacées :
Plante invasive :
Le Cornouiller stolonifère à bois jaune est considéré comme
une plante invasive.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter les sites
internet suivants :
Artemisia
vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Samares d’Acer sp., Érable, Acéracées ou
Sapindacées :
En botanique, la samare est un fruit sec indéhiscent,
c'est-à-dire un akène (contenant une seule graine), muni d'une excroissance en
forme d'aile membraneuse, formée par le péricarpe.
La forme de l'aile, qui a pour fonction d'aider à la
dissémination du fruit, est variable : allongée chez le frêne,
dissymétrique chez l'érable, circulaire enveloppant l'akène chez l'orme...
Ce mode de dispersion des graines, utilisant l'air et le
vent, s'appelle l'anémochorie. Plus précisément des chercheurs hollandais de
l'Université de Wageningen ont montré que la chute tournoyante des samares est
ralentie par la formation de tourbillons d'air au-dessus des ailes du fruit.
Ces tourbillons, nommés vortex de bord d'attaque, concernent également certains
insectes et les chauves-souris.
On distingue :
la samare simple : c'est par exemple le fruit du
frêne, de l'orme, du tulipier de Virginie, de l'ailante ou de certaines
Légumineuses (Tipuana tipu);
la samare double ou disamare (qui dérive d'un ovaire à deux
carpelles) : c'est le fruit des érables (Acéracées).
Au Canada et ailleurs dans la francophonie, on appelle
familièrement «hélicoptère» la disamare de l'érable.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Samare
J’ai retiré l’aile membraneuse, pour ne garder que la
graine de cet érable :
Viburnum x bodnantense Dawn, Viorne
d'hiver, Caprifoliacées ou Adoxacées :
Hedera helix L., Lierre grimpant,
Araliacées :
Plante médicinale :
Toux, bronchites, asthme.
Plante toxique :
Ce sont les baies qui sont toxiques. Le contact du Lierre
avec la peau peut irriter les personnes sensibles.
Pour fabriquer son produit vaisselle maison ! :
Faire bouillir 100 g de lierre dans 2 litres d’eau
plusieurs minutes. Presser, le jus obtenu peut alors être utilisé en tant que
liquide vaisselle.
Feuilles :
Les feuilles du lierre sont alternes, à limbe assez
coriace, vert foncé ou légèrement blanchie sur les contours du limbe.
Elles présentent deux formes différentes selon leur
fonction, on parle de dimorphisme foliaire ou hétérophyllie : les feuilles
caulinaires sont palmatinervées à 5 lobes plus ou moins profonds (parfois 3),
celles des tiges florifères (ayant accès à la lumière) sont
ovales, à sommet aigu.
Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur
sixième année.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant
Plante pour la vannerie :
La liane du Lierre grimpant sert d’éclisse ou pour réaliser
les nœuds…
Et voici un « Œil deDieu » que j’ai réalisé pendant la
sortie avec une liane de Lierre grimpant :
Prunus sp., Rosacées :
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Plante pour la vannerie :
La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la
vannerie.
Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent
de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres
suivants :
Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des
haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus)
Malva
sylvestris L., Mauve sauvage, Malvacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia
soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les
voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La substance
active recherchée dans cette plante est le mucilage.
Les principaux effets de la mauve sont émollients et
désinfectants.
Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds
subséquents à des fractures, et les phlébites.
Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en
apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements
et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des
poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes
du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses
utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères
gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès,
et les blessures.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve
Verbascum blattaria L., Molène blattaire,
Srofulariacées :
Betula pendula Roth, Bouleau verruqueux,
Bétulacées :
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Devant Galium aparine L., Gaillet gratteron,
Rubiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Plante médicinale :
Diurétique, il passe pour soulager les douleurs dues aux
calculs rénaux et aux abcès.
Il stimulerait la circulation lymphatique et serait
dépuratif.
En homéopathie, contre le gonflement des glandes et les
enflures.
La médecine chinoise l'attribue au foie, à la vésicule
biliaire et à la vessie.
Dipsacus sativus (L.) Honckeny, Cabaret
des oiseaux, Dipsacacées :
La racine, qui renferme de l'inuline comme substance de
réserve, est apéritive.
Certaines variétés sont cultivées comme plantes
ornementales.
Depuis l'antiquité, une variété de cardère cultivée
(Dipsacus sativus) aux têtes allongées et aux pointes recourbées vers le bas,
était utilisée dans l'industrie lainière pour la finition à la main des draps
de laine. Au XIXe siècle, les machines à lainer comportaient encore des peignes
en cardères. Cette utilisation déclina, la cardère ne fut plus utilisée que
pour des marchés de niches (étoffes particulières) puis sa culture cessa. En
1983, on pensait que cette variété avait complètement disparu quand quelques
graines purent être retrouvées chez le dernier semencier spécialisé.
Cette racine pourrait aider à soigner la maladie de Lyme.
Bien que peu connu, ce remède semblerait fonctionner. Pour cela, il est
conseillé de mettre la racine dans de la vodka, et de prendre 3 gouttes matin,
midi et soir pendant un mois, puis de continuer 3 jours par mois pendant un an.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Card%C3%A8re_sauvage
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Silene latifolia Poiret, Compagnon blanc,
Caryophyllacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses et les jeunes tiges.
Ligustrum vulgare L., Troène commun,
Oléacées :
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Devant Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif
: fer).
Plante toxique plante
médicinale :
Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses
parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps
maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de la
toxicité de la drogue.
Les
fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles
digestifs et menstruels.
Et maintenant, nous entrons dans le jardin des plantes
méditerranéennes, un des jardins à thématique aménagé sur l’île :
Eriobotrya japonica (Thunb.)
Lindl., Néflier du Japon, Rosacées :
Plante comestible :
Les fruits (nèfle du Japon) doivent être récoltés mûrs pour
être comestibles et, très sensibles aux chocs et aux frottements qui provoquent
des taches sombres, supportent mal le transport. Cela limite fortement leur
diffusion.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eriobotrya_japonica (Thunb.) Lindl.,
Néflier du Japon, Rosacées :
Brachyglottis greyi (Hook.fil.)
B. Nord., Séneçon en arbre, Astéracées :
Helichrysum italicum (Roth) G.Don, Immortelle
d'Italie, Astéracées :
Plante comestible :
Cultivée comme plante ornementale, elle est très appréciée
des pépiniéristes. Elle est utilisée à des fins alimentaires ainsi qu'en
parfumerie en raison de ses arômes proches du curry.
Plante médicinale :
Les sommités fleuries d'Helichrysum italicum sont
distillées afin de produire une huile essentielle. Il existe plusieurs
chémotypes. Les chémotypes des sous-espèces microphyllum et serotinum semblent
être les plus appréciés. Leurs huiles essentielles contiennent des
monoterpènes, des sesquiterpènes, un ester terpénique, l'acétate de néryle et
un cétone particulier, l'italidione. Elles ont des propriétés antioxydante,
antibactérienne et antifongique. Ce sont également de puissants analgésiques.
Elle est utilisée dans le traitement des hématomes, les
douleurs inflammatoires et les troubles de la circulation sanguine. Son huile
est surnommée « huile du boxeur ». Utilisations : voie cutanée:
adultes : 1 goutte 3 fois par jour pendant 7 jours.
Comme la plupart des huiles essentielles, elle est
déconseillée aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes.
Protection :
En France, Helichrysum italicum est protégée en
région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Helichrysum_italicum
Pinus pinea L., Pin parasol,
Pinacées :
Plante comestible :
Les pignons sont utilisés en pâtisserie, en garniture de salades,
ou encore dans des plats en sauce de type tajine mélangeant sucré et salé. Le
pignon entre dans de nombreuses recettes méditerranéennes. En Syrie et en
Tunisie, il est courant d'en mettre dans le thé à la menthe. Il avait autrefois
la réputation d'être aphrodisiaque.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pin_parasol
Devant Salvia officinalis L., Sauge officinale,
Lamiacées :
Plante médicinale :
Salvia vient du latin salvare qui signifie « guérir ». Les
feuilles de sauge ont un effet hémostatique, diurétique et carminatif. Elles
sont antibactériennes, antispasmodiques et réduisent la transpiration. Ses
feuilles renferment la thujone, une huile essentielle toxique. Ne pas utiliser
pendant la grossesse et ne pas dépasser la dose.
Devant Santolina chamaecyparissus L., Santoline
petit cyprès, Astéracées :
Plante comestible :
En France, elle est native de la région méditerranéenne et
plantée ou subspontanée ailleurs.
La Santoline petit cyprès (gartoufa en arabe) la plus
parfumée et la plus utilisée pousse dans le désert algérien. Elle est plus
connue et utilisée dans les soupes du mois sacré de ramadan particulièrement
dans les régions de El Bayadh et Béchar.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Santoline_petit-cypr%C3%A8s
Plante médicinale :
Elle est
stimulante, stomachique, emménagogue et vermifuge.
Rosmarinus officinalis L., Romarin officinal,
Lamiacées :
Plante médicinale :
L’huile essentielle favoriserait l’irrigation sanguine lors
de rhumatismes et de névralgies, stimulerait la digestion et soulagerait les
crampes et les ballonnements. Ne pas utiliser pendant la grossesse.
Devant Laurus nobilis L., Laurier-sauce, Lauracées :
Plante comestible :
Ses feuilles sont utilisées en cuisine pour leur arôme. En
condiment, elles sont habituellement sèches et entrent dans la composition du
bouquet garni, pour infusion ou cuisson dans la sauce. En Saintonge, la feuille
est employée fraîche pour les courts-bouillons, matelotes ou ragoûts. Les
Bédouins l'utilisent pour parfumer le café.
Les fleurs de Laurier-sauce séchées peuvent aussi être
employées en infusion avec une cuillère de miel, et les baies séchées ont les
mêmes propriétés culinaires que les feuilles ; elles sont préparées avec
une râpe, de la même manière que la noix de muscade. Il est préférable d'en
user avec modération, car la présence de lactones et d'alcaloïdes peut procurer
un goût amer.
En Inde, plusieurs espèces différentes, au parfum plus ou
moins proche du Laurus nobilis, sont utilisées en cuisine, sous le nom
de laurier, souvent sans distinction entre elles. Il s'agit le plus souvent de
Cinnamomum tamala. Le Laurus nobilis n'est jamais utilisé en cuisine
traditionnelle, mais parfois dans des plats occidentaux ou adaptés.
Plante médicinale :
La feuille de laurier-sauce s'emploie également pour
traiter les crampes abdominales en infusion.
Le savon d'Alep est traditionnellement fabriqué avec de
l'huile de baies ou de feuilles de laurier.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurus_nobilis
Arbutus unedo L., Arbousier,
Éricacées :
Plante médicinale :
Ses feuilles contiennent de l'arbutine dont une molécule
est antiseptique. On les utilise pour lutter contre les infections des voies
urinaires et l'hypertrophie prostatique bénigne. On préconise en outre l'infusion contre les diarrhées et sous
forme de gargarismes pour les affections de la bouche et de la gorge.
Santolina chamaecyparissus L., Santoline
petit cyprès, Astéracées :
Choisya ternata Kunth, Oranger du Mexique,
Rutacées :
Plante toxique :
Beaucoup d'alcaloïdes quinoléiniques ont été isolés à
partir des feuilles de Choisya ternata. Un alcaloïde dérivé de l'anthranilate,
le ternanthranine, peut être considéré comme responsable de l'activité
anti-nociceptive* des extraits bruts de cette plante.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Choisya_ternata
*La nociception est une fonction défensive, d'alarme. C'est
l'ensemble des phénomènes permettant l'intégration au niveau du système nerveux
central d'un stimulus douloureux via l'activation des nocicepteurs (récepteurs
à la douleur) cutanés, musculaires et articulaires. Le transport de
l'information sensorielle par les nerfs se fait de la périphérie (lieu du
ressenti de la douleur) jusqu'à l'encéphale. Il faut que la stimulation dépasse
un certain seuil pour qu'il y ait un déclenchement d'une réponse électrique,
c'est la théorie du "portillon". En secourisme, on appelle cette
action automatique l'arc réflexe.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nociception
Euphorbia characias L., Euphorbe characias,
Euphorbiacées :
Les tiges contiennent un latex abondant, qui s'écoule
lorsqu'on les casse et dont il faut se protéger car il peut être irritant pour
la peau et les muqueuses.
Chaque plant peut produire plus d'un millier de graines à
caroncule qui facilitent la dissémination par les fourmis.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Euphorbe_characias
Puis nous sortons du jardin….
La mare :
Au fond, on aperçoit,
au centre : Phragmites australis (Cav.) Steudel.,
Roseau commun, Poacées
à droite : Typha latifolia L., Massette à
feuilles larges, Typhacées :
Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau
commun, Poacées :
Plante comestible :
On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.
Plante médicinale :
En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique,
diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la
nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite,
le choléra et les intoxications alimentaires.
Typha latifolia L., Massette à feuilles larges,
Typhacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines
en mars et en automne, les fleurs de juin à août.
Plante médicinale :
Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre
les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et
le ténia.
Plante pour la vannerie :
Ce sont
les feuilles qui servent en vannerie. On peut en faire notamment des besaces.
Devant Populus alba L., Peuplier blanc,
Salicacées :
Utilisations :
Bois :
Son bois peu dense se travaille facilement, mais se polit
mal. On en fait généralement de la pâte à papier, des allumettes, des
emballages ou contreplaqués, mais il est aussi utilisé en menuiserie, ou comme
bois de charpente. Autrefois, il était utilisé pour fabriquer des merrains, des
tombereaux et brouettes, ou des panneaux destinés à servir de support pour les
peintures à l'huile.
C'est un combustible très médiocre, qui produit peu de
chaleur à la combustion, et produit un charbon de piètre qualité.
Autres usages :
Planté à titre ornemental, cet arbre peut aussi servir de
coupe-vent.
Son écorce contient de la salicine et a été utilisée comme
fébrifuge.
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Devant Lamium album L., Lamier blanc,
Lamiacées :
Geranium rotundifolium L., Géranium à feuilles rondes,
Géraniacées :
Devant les fructifications d’Hedera helix L., Lierre
grimpant, Araliacées :
Devant Crataegus crus-galli L., Aubépine ergot de
Coq, Rosacées :
Plante comestible :
Les fruits sont des baies rondes à ovales, appelées
cenelles. Elles sont disposés en grappes et sont comestibles. Elles ressemblent
à de petites pommes peu charnues, rouge brillant, de 0,6 à 1 cm de diamètre.
Elles arrivent à maturité en août puis restent longtemps sur l'arbre, même au
cours de l'hiver.
Leur chair orangé est tendre, sucrée et acidulée ;
elle contient entre 1 et 5 pépins durs.
Utilisation :
L'espèce est utilisée en greffe intermédiaire pour la
greffe de poire sur aubépine blanche.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aub%C3%A9pine_ergot_de_Coq
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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