samedi 31 décembre 2016

La flore sauvage de l'Île-Saint-Germain - sortie du 17 décembre 2016




Nous étions samedi après-midi sur l’ Île-Saint-Germain, et voici la flore observée :





Lamium album L., Lamier blanc, Lamiacées :





Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.

Plante médicinale :

On utilise les fleurs et les parties vertes. En médecine naturelle, le lamier blanc passe pour tonique, anti-inflammatoire, bactéricide, hémostatique et diurétique ; il protégerait les muqueuses et stimulerait la digestion. On l’utilise de manière toute aussi variée : comme expectorant en cas d’angine et de bronchite, contre la gastro-entérite, la goutte et la fièvre. Le cataplasme de Lamier soulage les enflures cutanées, les démangeaisons et les varices.
















Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.



Plante médicinale :

Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.



Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.














Ligustrum vulgare L., Troène commun, Oléacées :


Plante tinctoriale :
À partir des baies mûres, on obtient du gris bleuté, des bleus-gris clairs, et du vert céladon clair ; avec l’écorce, les feuilles et les rameaux, on obtient des jaunes à bruns et du vert bronze.
Les différentes couleurs obtenues avec les baies mûres du Troène :
- gris bleuté (aucun additif),
- bleus-gris clairs (additif : fer),
- vert céladon clair (additif : cuivre).

Les différentes couleurs obtenues avec l’écorce, les feuilles et les rameaux du Troène :
- jaunes à brun selon proportions (aucun additif),
- vert bronze (additif : fer).

Ses baies écrasées fournissent une encre noire utilisée par les enlumineurs du Moyen-Âge et par les chapeliers pour teindre les feutres.

Source: http://www.ap32.fr/page10_troene.html

Plante toxique :
Jusqu’à une ingestion de 5 baies, les symptômes restent d’ordre digestif. Mais au-delà, la présence de saponosides et de principes amers provoque des vomissements s’accompagnant de troubles neurologiques, cardiaques et respiratoires, pouvant aller potentiellement jusqu’à un coma selon une littérature relativement ancienne. Si les cas d’intoxication sont rares chez l’Homme, les enfants en particulier, en raison même de l’amertume, on connaît par contre des intoxications par les feuilles chez le cheval et le mouton.

Plante pour la vannerie :
Le Troène tient son nom scientifique, Ligustrum, du latin Ligare, qui signifie lier, en effet, les jardiniers de jadis mettaient à profit la flexibilité de ses rameaux pour faire les ligatures et les vanniers pour confectionner les paniers.

Source : http://www.ap32.fr/page10_troene.html





Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :




Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.

Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les mûres !).

Plante médicinale :
On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.

Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.







Betula pendula Roth, Bouleau verruqueux, Bétulacées :


Plante tinctoriale :
A partir des feuilles et des rameaux, on obtient du jaune brillant (aucun additif) et du vert (additif : cuivre), et avec la partie interne rouge de l'écorce, on obtient du beige-rose (aucun additif).

Plante médicinale :
En tisane, les feuilles, les bourgeons et l’écorce ont des vertus diurétiques et dépuratives. En cure printanière, la sève est efficace contre les rhumatismes. Par distillation sèche, on obtient le goudron de bouleau, matière importante dans la pharmacopée.





Devant Cornus stolonifera 'Flaviramea', Cornouiller stolonifère à bois jaune, Cornacées :






Plante invasive :
Le Cornouiller stolonifère à bois jaune est considéré comme une plante invasive.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter les sites internet suivants :





Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :



Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.

Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.













Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :
















Samares d’Acer sp., Érable, Acéracées ou Sapindacées :


En botanique, la samare est un fruit sec indéhiscent, c'est-à-dire un akène (contenant une seule graine), muni d'une excroissance en forme d'aile membraneuse, formée par le péricarpe.
La forme de l'aile, qui a pour fonction d'aider à la dissémination du fruit, est variable : allongée chez le frêne, dissymétrique chez l'érable, circulaire enveloppant l'akène chez l'orme...
Ce mode de dispersion des graines, utilisant l'air et le vent, s'appelle l'anémochorie. Plus précisément des chercheurs hollandais de l'Université de Wageningen ont montré que la chute tournoyante des samares est ralentie par la formation de tourbillons d'air au-dessus des ailes du fruit. Ces tourbillons, nommés vortex de bord d'attaque, concernent également certains insectes et les chauves-souris.
On distingue :
la samare simple : c'est par exemple le fruit du frêne, de l'orme, du tulipier de Virginie, de l'ailante ou de certaines Légumineuses (Tipuana tipu);
la samare double ou disamare (qui dérive d'un ovaire à deux carpelles) : c'est le fruit des érables (Acéracées).
Au Canada et ailleurs dans la francophonie, on appelle familièrement «hélicoptère» la disamare de l'érable.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Samare


J’ai retiré l’aile membraneuse, pour ne garder que la graine de cet érable :








Viburnum x bodnantense Dawn, Viorne d'hiver, Caprifoliacées ou Adoxacées :









Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :


Plante médicinale :
Toux, bronchites, asthme.

Plante toxique :
Ce sont les baies qui sont toxiques. Le contact du Lierre avec la peau peut irriter les personnes sensibles.

Pour fabriquer son produit vaisselle maison ! :
Faire bouillir 100 g de lierre dans 2 litres d’eau plusieurs minutes. Presser, le jus obtenu peut alors être utilisé en tant que liquide vaisselle.

Feuilles :
Les feuilles du lierre sont alternes, à limbe assez coriace, vert foncé ou légèrement blanchie sur les contours du limbe.
Elles présentent deux formes différentes selon leur fonction, on parle de dimorphisme foliaire ou hétérophyllie : les feuilles caulinaires sont palmatinervées à 5 lobes plus ou moins profonds (parfois 3),
celles des tiges florifères (ayant accès à la lumière) sont ovales, à sommet aigu.
Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur sixième année.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant

Plante pour la vannerie :
La liane du Lierre grimpant sert d’éclisse ou pour réaliser les nœuds…


Et voici un « Œil deDieu » que j’ai réalisé pendant la sortie avec une liane de Lierre grimpant :









Prunus sp., Rosacées :


















Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :


Plante pour la vannerie :
La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.

Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :






Malva sylvestris L., Mauve sauvage, Malvacées :








Plante comestible :

On consomme les feuilles et les fleurs.



Plante médicinale :

Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.

Les principaux effets de la mauve sont émollients et désinfectants.

Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds subséquents à des fractures, et les phlébites.

Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes du larynx.

Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès, et les blessures.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve







Verbascum blattaria L., Molène blattaire, Srofulariacées :












Betula pendula Roth, Bouleau verruqueux, Bétulacées :







Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :












Devant Galium aparine L., Gaillet gratteron, Rubiacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles.



Plante médicinale :

Diurétique, il passe pour soulager les douleurs dues aux calculs rénaux et aux abcès.

Il stimulerait la circulation lymphatique et serait dépuratif.

En homéopathie, contre le gonflement des glandes et les enflures.

La médecine chinoise l'attribue au foie, à la vésicule biliaire et à la vessie.






Dipsacus sativus (L.) Honckeny, Cabaret des oiseaux, Dipsacacées :





La racine, qui renferme de l'inuline comme substance de réserve, est apéritive.



Certaines variétés sont cultivées comme plantes ornementales.



Depuis l'antiquité, une variété de cardère cultivée (Dipsacus sativus) aux têtes allongées et aux pointes recourbées vers le bas, était utilisée dans l'industrie lainière pour la finition à la main des draps de laine. Au XIXe siècle, les machines à lainer comportaient encore des peignes en cardères. Cette utilisation déclina, la cardère ne fut plus utilisée que pour des marchés de niches (étoffes particulières) puis sa culture cessa. En 1983, on pensait que cette variété avait complètement disparu quand quelques graines purent être retrouvées chez le dernier semencier spécialisé.



Cette racine pourrait aider à soigner la maladie de Lyme. Bien que peu connu, ce remède semblerait fonctionner. Pour cela, il est conseillé de mettre la racine dans de la vodka, et de prendre 3 gouttes matin, midi et soir pendant un mois, puis de continuer 3 jours par mois pendant un an.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Card%C3%A8re_sauvage





Picris echioides L., Picris fausse vipérine, Astéracées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles.





Silene latifolia Poiret, Compagnon blanc, Caryophyllacées :



Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses et les jeunes tiges.






Ligustrum vulgare L., Troène commun, Oléacées :








Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :


















Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :









Devant Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :






Plante tinctoriale :

Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif : fer).



Plante toxique plante médicinale :

Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps maintenue en médecine populaire.

L’automédication est fortement déconseillée en raison de la toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles digestifs et menstruels.



















Et maintenant, nous entrons dans le jardin des plantes méditerranéennes, un des jardins à thématique aménagé sur l’île :








Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl., Néflier du Japon, Rosacées :




Plante comestible :

Les fruits (nèfle du Japon) doivent être récoltés mûrs pour être comestibles et, très sensibles aux chocs et aux frottements qui provoquent des taches sombres, supportent mal le transport. Cela limite fortement leur diffusion.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eriobotrya_japonica (Thunb.) Lindl., Néflier du Japon, Rosacées :





Brachyglottis greyi (Hook.fil.) B. Nord., Séneçon en arbre, Astéracées :










Helichrysum italicum (Roth) G.Don, Immortelle d'Italie, Astéracées :




Plante comestible :

Cultivée comme plante ornementale, elle est très appréciée des pépiniéristes. Elle est utilisée à des fins alimentaires ainsi qu'en parfumerie en raison de ses arômes proches du curry.



Plante médicinale :

Les sommités fleuries d'Helichrysum italicum sont distillées afin de produire une huile essentielle. Il existe plusieurs chémotypes. Les chémotypes des sous-espèces microphyllum et serotinum semblent être les plus appréciés. Leurs huiles essentielles contiennent des monoterpènes, des sesquiterpènes, un ester terpénique, l'acétate de néryle et un cétone particulier, l'italidione. Elles ont des propriétés antioxydante, antibactérienne et antifongique. Ce sont également de puissants analgésiques.

Elle est utilisée dans le traitement des hématomes, les douleurs inflammatoires et les troubles de la circulation sanguine. Son huile est surnommée « huile du boxeur ». Utilisations : voie cutanée: adultes : 1 goutte 3 fois par jour pendant 7 jours.

Comme la plupart des huiles essentielles, elle est déconseillée aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes.



Protection :

En France, Helichrysum italicum est protégée en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Helichrysum_italicum


















Pinus pinea L., Pin parasol, Pinacées :




Plante comestible :

Les pignons sont utilisés en pâtisserie, en garniture de salades, ou encore dans des plats en sauce de type tajine mélangeant sucré et salé. Le pignon entre dans de nombreuses recettes méditerranéennes. En Syrie et en Tunisie, il est courant d'en mettre dans le thé à la menthe. Il avait autrefois la réputation d'être aphrodisiaque.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pin_parasol









Devant Salvia officinalis L., Sauge officinale, Lamiacées :





Plante médicinale :

Salvia vient du latin salvare qui signifie « guérir ». Les feuilles de sauge ont un effet hémostatique, diurétique et carminatif. Elles sont antibactériennes, antispasmodiques et réduisent la transpiration. Ses feuilles renferment la thujone, une huile essentielle toxique. Ne pas utiliser pendant la grossesse et ne pas dépasser la dose.






Devant Santolina chamaecyparissus L., Santoline petit cyprès, Astéracées :






Plante comestible :

En France, elle est native de la région méditerranéenne et plantée ou subspontanée ailleurs.

La Santoline petit cyprès (gartoufa en arabe) la plus parfumée et la plus utilisée pousse dans le désert algérien. Elle est plus connue et utilisée dans les soupes du mois sacré de ramadan particulièrement dans les régions de El Bayadh et Béchar.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Santoline_petit-cypr%C3%A8s



Plante médicinale :
Elle est stimulante, stomachique, emménagogue et vermifuge.
















Rosmarinus officinalis L., Romarin officinal, Lamiacées :




Plante médicinale :

L’huile essentielle favoriserait l’irrigation sanguine lors de rhumatismes et de névralgies, stimulerait la digestion et soulagerait les crampes et les ballonnements. Ne pas utiliser pendant la grossesse.


















Devant Laurus nobilis L., Laurier-sauce, Lauracées :







Plante comestible :

Ses feuilles sont utilisées en cuisine pour leur arôme. En condiment, elles sont habituellement sèches et entrent dans la composition du bouquet garni, pour infusion ou cuisson dans la sauce. En Saintonge, la feuille est employée fraîche pour les courts-bouillons, matelotes ou ragoûts. Les Bédouins l'utilisent pour parfumer le café.

Les fleurs de Laurier-sauce séchées peuvent aussi être employées en infusion avec une cuillère de miel, et les baies séchées ont les mêmes propriétés culinaires que les feuilles ; elles sont préparées avec une râpe, de la même manière que la noix de muscade. Il est préférable d'en user avec modération, car la présence de lactones et d'alcaloïdes peut procurer un goût amer.

En Inde, plusieurs espèces différentes, au parfum plus ou moins proche du Laurus nobilis, sont utilisées en cuisine, sous le nom de laurier, souvent sans distinction entre elles. Il s'agit le plus souvent de Cinnamomum tamala. Le Laurus nobilis n'est jamais utilisé en cuisine traditionnelle, mais parfois dans des plats occidentaux ou adaptés.



Plante médicinale :

La feuille de laurier-sauce s'emploie également pour traiter les crampes abdominales en infusion.

Le savon d'Alep est traditionnellement fabriqué avec de l'huile de baies ou de feuilles de laurier.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurus_nobilis





Rosmarinus officinalis L., Romarin officinal, Lamiacées :









Arbutus unedo L., Arbousier, Éricacées :



Plante médicinale :

Ses feuilles contiennent de l'arbutine dont une molécule est antiseptique. On les utilise pour lutter contre les infections des voies urinaires et l'hypertrophie prostatique bénigne.  On préconise en outre l'infusion contre les diarrhées et sous forme de gargarismes pour les affections de la bouche et de la gorge.






Santolina chamaecyparissus L., Santoline petit cyprès, Astéracées :








Choisya ternata Kunth, Oranger du Mexique, Rutacées :






Plante toxique :

Beaucoup d'alcaloïdes quinoléiniques ont été isolés à partir des feuilles de Choisya ternata. Un alcaloïde dérivé de l'anthranilate, le ternanthranine, peut être considéré comme responsable de l'activité anti-nociceptive* des extraits bruts de cette plante.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Choisya_ternata



*La nociception est une fonction défensive, d'alarme. C'est l'ensemble des phénomènes permettant l'intégration au niveau du système nerveux central d'un stimulus douloureux via l'activation des nocicepteurs (récepteurs à la douleur) cutanés, musculaires et articulaires. Le transport de l'information sensorielle par les nerfs se fait de la périphérie (lieu du ressenti de la douleur) jusqu'à l'encéphale. Il faut que la stimulation dépasse un certain seuil pour qu'il y ait un déclenchement d'une réponse électrique, c'est la théorie du "portillon". En secourisme, on appelle cette action automatique l'arc réflexe.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nociception






Euphorbia characias L., Euphorbe characias, Euphorbiacées :




Les tiges contiennent un latex abondant, qui s'écoule lorsqu'on les casse et dont il faut se protéger car il peut être irritant pour la peau et les muqueuses.

Chaque plant peut produire plus d'un millier de graines à caroncule qui facilitent la dissémination par les fourmis.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Euphorbe_characias















Puis nous sortons du jardin….




















La mare :



Au fond, on aperçoit,

au centre : Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées

à droite : Typha latifolia L., Massette à feuilles larges, Typhacées :



Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées :



Plante comestible :

On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.



Plante médicinale :

En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique, diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite, le choléra et les intoxications alimentaires.



Typha latifolia L., Massette à feuilles larges, Typhacées :



Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines en mars et en automne, les fleurs de juin à août.



Plante médicinale :

Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et le ténia.



Plante pour la vannerie :
Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en faire notamment des besaces.












Devant Populus alba L., Peuplier blanc, Salicacées :






Utilisations :



Bois :

Son bois peu dense se travaille facilement, mais se polit mal. On en fait généralement de la pâte à papier, des allumettes, des emballages ou contreplaqués, mais il est aussi utilisé en menuiserie, ou comme bois de charpente. Autrefois, il était utilisé pour fabriquer des merrains, des tombereaux et brouettes, ou des panneaux destinés à servir de support pour les peintures à l'huile.

C'est un combustible très médiocre, qui produit peu de chaleur à la combustion, et produit un charbon de piètre qualité.



Autres usages :

Planté à titre ornemental, cet arbre peut aussi servir de coupe-vent.

Son écorce contient de la salicine et a été utilisée comme fébrifuge.


Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Populus_alba















Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :









Devant Lamium album L., Lamier blanc, Lamiacées :










Geranium rotundifolium L., Géranium à feuilles rondes, Géraniacées :









Devant les fructifications d’Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :




















Devant Crataegus crus-galli L., Aubépine ergot de Coq, Rosacées :



Plante comestible :
Les fruits sont des baies rondes à ovales, appelées cenelles. Elles sont disposés en grappes et sont comestibles. Elles ressemblent à de petites pommes peu charnues, rouge brillant, de 0,6 à 1 cm de diamètre. Elles arrivent à maturité en août puis restent longtemps sur l'arbre, même au cours de l'hiver.
Leur chair orangé est tendre, sucrée et acidulée ; elle contient entre 1 et 5 pépins durs.

Utilisation :
L'espèce est utilisée en greffe intermédiaire pour la greffe de poire sur aubépine blanche.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aub%C3%A9pine_ergot_de_Coq









Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012





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