Une partie de ma petite collection de plantes exotiques (et
autres moins « exotiques » !) :
Alocasia polly, Oreille d'éléphant, Aracées :
Anthurium andraeanum Linden ex André, Anthurium, Aracées :
Plante toxique :
La plante entière est toxique. Elle comporte des saponines
et des cristaux d'oxalate de calcium, en fines aiguilles, capables de pénétrer
dans les muqueuses et de provoquer des irritations douloureuses. Elle est
toxique pour tous les mammifères : un fragment porté à la bouche peut provoquer
une vive irritation de la bouche et de la gorge. Le contact avec la peau
provoque un érythème et des phlyctènes.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthurium_andraeanum
Asplenium 'Crispy Wave', Fougère nid d'oiseau, Aspléniacées :
Calathea roseopicta (Linden) Regel, Calathéa, Marantacées :
Campanula d'Addenda 'Ambella', Campanule d'Addenda 'Ambella',
Campanulacées :
Chlorophytum comosum 'Variegatum', Plante araignée, Liliacées ou
Asparagacées :
Plante dépolluante :
Cette plante possède la propriété d'absorber des polluants
de l'air, notamment le monoxyde de carbone et le dioxyde d'azote ainsi que
certains composés organiques volatils (COV), comme le méthanal ou le xylène.
Chrysalidocarpus lutescens, Palmier d’Arec, Palmacées:
Plante toxique et dépolluante
:
Il fait partie des plantes dépolluantes pour éliminer le
xylène des peintures et le formaldéhyde des matériaux de construction.
Attention, cependant, la plante est toxique pour les animaux domestiques,
particulièrement les chats.
Source :
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1271-areca-chrysalidocarpus-palmier-arec.html
Coffea arabica L., Caféier d'Arabie, Rubiacées:
Plante comestible :
Les graines torréfiées de cette plante, connues sous le nom
de café, sont utilisées pour préparer le breuvage éponyme. Il y a plusieurs
espèces dans le genre Coffea propres à donner la boisson, mais Coffea arabica
est généralement le plus apprécié des connaisseurs. Son rival le plus important
est le café robusta : plus facile à cultiver et donc moins cher, offrant un
meilleur rendement et un taux de caféine bien plus important (250 mg de caféine
par tasse de robusta, 100 mg pour l'arabica), il est très utilisé en mélange et
représente désormais 35 % de la production mondiale, contre 25 % dans les
années 1980.
En France, les arabicas représentent environ 50 % des
importations de café vert en 2008.
Curcuma longa L., Curcuma, Zingibéracées :
Usages en médecine humaine :
Usages traditionnels :
La médecine traditionnelle indienne (médecine ayurvédique)
utilise le rhizome de Curcuma longa depuis l'antiquité, notamment pour
ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
En médecine chinoise, le rhizome de Curcuma longa
est traditionnellement utilisée pour traiter les douleurs et les tumeurs
induites par le Qi et la congestion sanguine.
La médecine occidentale connaît, depuis au moins le XVIIème
siècle, des usages au rhizome de curcuma : flatulence, néphrétique,
inertie de la bile, accouchement difficile, aménorrhée, scorbut, ou encore
hydropisie, jaunisse. En Europe, la racine de safran est d'ailleurs connue pour
ses usages en médecine, alors qu'elle sert d'épice pour assaisonnement des
plats dans les Indes, selon un document administratif de la ville de Paris
datant de 1781.
Ainsi, au niveau mondial, l'OMS identifie certains usages
traditionnels pour le Curcuma longa : traitement d'un ulcère
gastro-duodénal, douleurs et inflammations dues à une arthrite rhumatoïde,
aménorrhée, dysménorrhée, diarrhée, épilepsie, douleur et maladies de la peau.
Le curcuma est reconnu dans les médecines traditionnelles
indiennes et chinoises et en Occident pour ses propriétés antioxydantes. Il
aide l’organisme à lutter contre le stress et à maintenir l’efficacité des
défenses naturelles. Il est également utilisé depuis très longtemps comme
anti-inflammatoire par la médecine ayurvédique indienne. C'est probablement
l'anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour.
Inhibiteur du développement de cancers :
Le potentiel des propriétés du Curcuma longa dans la
prévention du cancer ont été étudiées depuis 1985 avec Kuttan : les
résultats de ces expériences in vitro et in vivo sur des souris ont montré une
réduction du développement des tumeurs avec les extraits de curcuma et son
composant actif, la curcumine.
De très nombreuses études ont été menées par la suite sur
les effets inhibiteurs du curcuma et de son principe actif la curcumine sur le
développement de nombreux cancers : côlon, foie, poumon, ovaire, sein,
leucémie, prostate, estomac, pancréas. Toutes ces études tendent également à
montrer que la curcumine a un fort potentiel en tant qu'agent adjuvant en
chimiothérapie.
Le curcuma est identifié comme agent de chimioprévention
efficace des cancers colorectaux chez les rongeurs (essais cliniques chez des
volontaires en cours).
Les premières conclusions de ces études ont conduit
certains organismes (comme l'American Cancer Society) à préconiser
l'utilisation du curcuma de manière préventive contre le cancer.
Mais il peut jouer aussi un rôle dans la prévention du
cancer : à âge égal, les Indiens ont huit fois moins de cancers du poumon
que les Occidentaux, neuf fois moins de cancers du côlon, 5 fois moins de
cancers du sein et jusqu'à dix fois moins de cancers du rein. La différence
pourrait être attribuable à leur consommation élevée de curcuma, laquelle est
en moyenne de 1,5 à 2 g de curcuma par jour (l'équivalent d'un quart à une
demi-cuillère à café).
Le documentaire Notre poison quotidien de Marie-Monique
Robin se termine sur une conférence sur le cancer à Bhubaneswar dans la région
indienne d'Odisha, où selon Marie-Monique Robin personne n'aurait contracté de
cancer hormis ceux liés au tabagisme.
Le cancer du côlon est statistiquement moins présent dans
les aires où on le consomme régulièrement.
La turmérine, autre composant de l'épice, semble également
avoir des propriétés anti-oxydantes.
Phytothérapie :
Le curcuma est utilisé en phytothérapie (dans le traitement
de l'hypercholestérolémie par exemple, ou encore en traitement alternatif pour
la spondylarthrite ankylosante).
L'European Medicines Agency a identifié le Curcuma longa
comme une plante pouvant être utilisé en tisane pour soulager les digestions
difficiles46.
Le jus de curcuma obtenu à partir des rhizomes frais,
conserve les phytonutriments fixes (curcumine, turmérine…) et volatils (l'huile
essentielle présente dans le jus de curcuma frais semble favoriser la
biodisponibilité des curcumines dans l’organisme). Depuis des siècles,
l'utilisation traditionnelle du curcuma frais en Asie du Sud-Est, lieu à
l'origine de la découverte des bienfaits du curcuma, n'a jamais fait l'objet de
la consommation d’une seule molécule isolée (curcumine) mais de tout le rhizome.[réf. nécessaire]
Autres effets notables :
Le curcuma est considéré comme un alicament naturel. Son
activité thérapeutique est décuplée en présence de poivre (pipérine), sa
biodisponibilité étant ainsi augmentée.
Les effets du curcuma sont étudiés dans son rôle protecteur
contre la maladie d'Alzheimer, contre le Diabète de type 2 et d'autres troubles
cliniques. En effet, la curcumine pourrait également aider à stimuler les
cellules du système immunitaire qui engloutissent les protéines du cerveau qui
marquent la maladie d’Alzheimer.
Le curcuma pourrait améliorer la mémoire des personnes
présentant un risque de déficience cognitive lié au diabète.
Son efficacité dans les syndromes dépressifs majeurs n'est
pas démontrée.
Le curcuma est utilisé comme médicament traditionnel pour
le traitement des maladies de peaux, en particulier en Inde et à l'île Maurice
dans le traitement de la gale.
Efficacité :
Les effets positifs du curcuma sont à relativiser car les
nombreuses études en cours cherchent à comprendre les effets de la curcumine,
de la turmérine, et les capacités d'absorption du curcuma par le corps humain.
En 2017, une étude approfondie sur la chimie de la
curcumine montre que c'est un composé instable, réactif et non biodisponible,
par conséquent elle a très peu de chance d'avoir une efficacité concrète avant
d'être dégradée. Selon les auteurs, la curcumine a tendance à se lier à toutes
les molécules lors de tests in vitro lorsqu'il s'agit de repérer si une
substance interagit avec les protéines impliquées dans les maladies, cela
explique les nombreux résultats prometteurs dans des phases de test
préliminaires sans qu'il y ait pour autant d'action thérapeutique spécifique
dans le corps humain.
Usages alimentaires :
Épice :
Le rhizome de curcuma est une tige souterraine vivace,
généralement à peu près horizontale, émettant chaque année des racines et des
tiges aériennes. Cependant séché et réduit en poudre, il est utilisé comme
épice. Sa saveur est poivrée et très aromatique.
La préparation de la poudre consiste à faire blanchir les
rhizomes pendant 1 à 3 minutes (pour retirer les éventuels champignons et
moisissures ; éliminer les mauvaises odeurs et mauvais goûts ; pour
éliminer l'air des rhizomes afin d'éviter l'oxydation pendant le stockage), les
faire sécher au soleil pendant 10 à 15 jours (ou dans un séchoir à 65 °C),
puis les moudre.
Il entre dans la composition de mélanges d'épices de la
cuisine indienne : le curry dont il constitue l'épice principale, le
tandoori, le mukhavas (mélange indien de graines pris en fin de repas pour
favoriser la digestion), le vadouvan.
Le curcuma entre également dans la composition de mélanges
d'épices dans : le colombo antillais; le garam masala réunionnais; le
ras-el-hanout du Maghreb, le tabil, le curry japonais.
Plats cuisinés à base de curcuma :
Le curcuma est aussi largement utilisé dans les cuisines du
monde :
Cuisine indienne : achards, pickles, samoussa, batata
vada, thoran, bojé, linguiça.
Cuisines malaisienne et indonésienne : il entre dans
la composition de l'ayam bakar, du gulai, l'ayam goreng, le soto, le soto ayam,
l'ikan bakar, le rendang, le tumpeng, le nasi kuning.
Cuisines thaïe et cambodgienne (où il est appelé rimiet,
រមៀត ou ល្មៀត), dans la confection des currys, en particulier du célèbre amok
(អាម៉ុក), mais aussi de divers condiments.
Au Cambodge, il entre dans la composition de diverses
boulettes, dont les boulettes de porc aux épices (brahet, ប្រហិតគ្រឿង).
Cuisine vietnamienne : il entre dans la composition du
bánh xèo.
Cuisine japonaise : le karēman.
Cuisine bhoutanaise.
Cuisine népalaise : le pulao.
Cuisine du Maghreb : il entre dans la composition du
makroud, de l'osban, de la segdida et du mkheter.
Cuisine malienne.
Cuisine pakistanaise : il entre dans la composition de
l'aloo gobi.
Cuisine iranienne.
Cuisine réunionnaise : il entre dans la composition du
carry, du zembrocal et du bonbon piment.
Cuisine mauricienne.
Cuisine belge : le Piccalilli.
Cuisine anglaise : le condiment appelé Savora contient
du curcuma.
Cuisine allemande : le condiment appelé Süßer Senf
(moutarde allemande) contient du curcuma.
Cuisine italienne : la liqueur Amaro.
Cuisine française : daube comtadine.
Cuisine des États-Unis : le condiment Yellow mustard
contient du curcuma.
Colorant alimentaire :
L'oléorésine de curcuma est extraite par solvant des
tumérols (rhizomes de Curcuma Longa L. concassés en poudre) et purifiée
par cristallisation. Elle donne deux colorants alimentaires : E100(i)
(curcumine) et E100(ii) (curcuma).
L'usage du curcuma comme colorant alimentaire remonte au
moins au XVIIIe siècle, où il était utilisé par les droguistes pour
falsifier certaines substances (huile de palme, huile d'œufs, sirop de
chicorée).
Conservateur alimentaire :
Le curcuma a longtemps été utilisé comme conservateur
alimentaire par les Indiens. Le pigment jaune du rhizome de curcuma possède
notamment les propriétés de réduire le nombre de bactéries et de supprimer
l'oxydation des graisses.
Plante tinctoriale :
Usages textiles :
Étant une plante tinctoriale notoire, le Curcuma est utilisé
dans l'industrie textile comme teinture jaune orangé. Il teint le coton, la
laine et la soie, sans mordant, même si son pigment est très sensible à la
lumière et se décolore facilement. La teinture de curcuma est
traditionnellement utilisée pour le costume safran des sâdhus ou des moines
bouddhistes.
En Grèce antique, les péplos portés pendant les Panathénées
étaient teints avec du curcuma.
En France, l'usage du curcuma pour les teintures se répand
au XVIIIe siècle, principalement pour sa très belle couleur jaune, bien
qu'elle ne tienne pas longtemps.
En Polynésie Française (archipel des Gambiers), le Curcuma
longa servait à la teinture des costumes traditionnels de cérémonies, les
tapa.
Autres usages :
En Inde, pendant les fêtes de Divali :
Le tilak, marque rouge apposée au front de la personne à
bénir, est faite à partir d'un mélange de poudre de curcuma et de chaux ;
Le curcuma fait partie des offrandes aux divinités.
Le curcuma est utilisé dans les cérémonies de
mariage :
En Inde ;
Dans certaines îles du Pacifique.
Le curcuma est également utilisé comme peinture corporelle
sur les femmes enceintes et sur les enfants :
En Polynésie française, il était par exemple appliqué sur
le ventre des femmes enceintes à partir de six mois de grossesses ;
Dans d'autres pays asiatiques (Birmanie, Cambodge, ancienne
Cochinchine), il était utilisé en pâte ou en poudre pendant l'accouchement.
Le curcuma fut utilisé dans des rites funéraires :
En Inde ;
En Polynésie française: mélangé à de l'eau et associé à de
la nourriture, il était déposé près des morts. Ce rite était supposé alimenter
les morts au cours de leur dernier voyage ;
Dans le sud-est asiatique (Cambodge, Birmanie), les corps
étaient frottés avec du curcuma.
Le jaune végétal curcuma est identifié avec le code NY3
dans le Colour Index.
Au Moyen Âge, le curcuma était utilisé :
Comme colorant pour cacheter les lettres à l'aide des
sceaux en forme de petits pains à cacheter ;
Comme couleur pour réaliser des enluminures, ou des
peintures (comme dans l'art indien Patta Chitra).
Le curcuma est utilisé comme indicateur de pH naturel
(couleur jaune en milieu acide, couleur brun-orangé en milieu basique).
En cosmétique, les shampooings indiens contenaient du
curcuma, parmi d'autres épices.
En Europe, le curcuma était utilisé pour la teinture des
savons (mélangé à de l'indigo pour obtenir des savons de couleur verte).
Il existe des huiles essentielles de curcuma.
En Inde, alors que les feuilles de palmier de Palmyre
servaient de support pour l'écriture, elles étaient enduites de poudre de
curcuma pour prévenir les attaques des insectes.
Dendrobium nobile Lindl., Orchidée bambou, Orchidacées :
Dionaea muscipula John Ellis, Dionée attrape-mouche, Droséracées :
Dracaena fragrans 'Malaika', Dragonnier parfumé 'Malaika',
Agavacées :
Epipremnum aureum 'Marble Queen', Pothos 'Marble Queen', Aracées :
Epipremnum aureum (Lindl. &
André) G.S. Bunting, Pothos, Aracées :
Plante toxique :
L'ASPCA a répertorié cette plante parmi celles qui sont
toxiques pour les chats ou chiens qui la machouilleraient, en raison de la
présence d'oxalate de calcium insoluble. Des précautions doivent donc être
prises pour que la plante ne soit pas consommée par les animaux domestiques.
Les symptômes peuvent comprendre une irritation orale, des
vomissements et une difficulté à avaler.
Plante dépolluante :
Sous le nom de Scindapsus doré en France, elle est utilisée
pour ses vertus d'épuration de l'air intérieur, notamment contre des polluants
tels que le formaldéhyde, le xylène et le benzène. Cependant, l'ADEME considère
en 2011 que l'argument « plantes dépolluantes » n'est pas validé
scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés
dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le
domaine.
Le Pothos fait en effet partie des plantes qui ont été
efficacement testées comme plante dépolluante (notamment en France par le
programme Phyt'air). Il absorbe activement le benzène, le toluène, le monoxyde
de carbone et le formaldéhyde.
Toutefois, selon les résultats de 2012 du programme
phyt'air, en conditions expérimentales, et aux doses habituelles de benzène ou
formaldéhyde, ce sont essentiellement les microorganismes (bactéries,
champignons) du sol qui épureraient l'air, la plante jouant néanmoins un rôle
important, puisqu'un substrat ayant contenu un Epipremmum se montre plus
performant pour épurer l'air que s'il n'en a pas contenu.
Ficus elastica Roxb. ex Hornem., Caoutchouc, Moracées :
Utilisations :
Toutes les parties de la plante contiennent un abondant
latex blanc laiteux, dont l'utilisation pour fabriquer du caoutchouc a été
testée, mais sans résultat économique et technique probant ; le caoutchouc est
en fait produit à partir de la sève de l'hévéa.
Dans le Nord-Est de l’Inde, dans la région de Cherrapunji,
les populations locales dirigent les racines pour former des ponts vivants.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ficus_elastica
Ficus lyrata 'Bambino', Figuier lyre 'Bambino', Moracées :
Ficus pumila L., Figuier nain, Moracées :
Éléments de description :
Ficus pumila est une espèce (originellement forestière) de
plante ligneuse rampante et persistante, de la famille des Moracées. Elle est
rampante ou peut se comporter comme une liane et aussi escalader les arbres,
roches, etc. jusqu’à 4 m de hauteur environ, voire plus. Les racines aériennes
sécrètent un latex translucide qui durcit en séchant, permettant l'adhérence
des tiges à leur support.
Les jeunes feuilles sont plus petites et fines que les
anciennes. Sa pollinisation est assurée par l’agaonidae Blastophaga pumilae et
elle est consommée par les chenilles du papillon Marpesia petreus.
Plante comestible :
En Asie, le fruit d’une variété de cette plante Ficus
pumila var. awkeotsang est consommé, sous forme séchée en Thaïlande. Les
graines sont enlevées, et un gel est extrait de leur surface avec de l'eau, qui
permet de faire une sorte de gelée d’aiyu connue à Taiwan sous le nom de aiyu
bing (愛玉冰) et à Singapour sous celui de wentou xue (文頭雪).
Fockea edulis (Thunberg) K.Schumann, Asclépiadacées :
Plante comestible :
Comme le nom d'espèce l'indique, cette plante est
comestible. Le caudex est consommé par les Khoi (ou Hottentots), une ethnie
d'Afrique du Sud. Certaines sources indiquent qu'il est consommé cru mais
d'autres précisent qu'il doit être cuit pour neutraliser les éventuels composés
toxiques qu'il contient . Un ouvrage récent indique également qu'il peut être
confit (cuit dans du sucre) en substitution de la pastèque (Fox F.W. &
Norwood Young M.E., Food from the veld: edible wild plants of southern Africa
botanically identified and described - 1982). En fait, certaines espèces de
Fockea sont comestibles crues ou cuites, d'autres seulement cuites, d'autres
non comestibles, et il est difficile de s'assurer que les auteurs reprenant ces
indications d'ouvrage en ouvrage n'ont pas commis d'erreur sur l'espèce.
Source : https://www.cactuspro.com/encyclo/Fockea/edulis
Guzmania Ruiz & Pav., Broméliacées :
Hedera helix 'Variegata', Lierre grimpant panaché, Araliacées :
Plante dépolluante :
Il est dit que le lierre est aussi une plante dépolluante,
captant certains composés potentiellement cancérigènes présents dans l'air:
notamment le benzène et en moindre mesure le trichloréthylène.
Plante médicinale :
Le lierre est un purgatif puissant, utilisé autrefois dans
les campagnes. De nos jours l'usage interne de cette plante est toujours
pratiqué. L'extrait hydroalcoolique sec de feuille est utilisé dans la
composition de sirops contre la toux dans des affections bénignes (Prospan
Activox registred) et aussi en pastilles (Activox registred).
Plante toxique :
Toutes les parties de la plante contiennent des saponosides
(hédérine) toxiques. Les animaux consomment volontiers des feuilles jeunes, les
abeilles butinent les fleurs à l'automne, ce qui fournit un miel non dangereux.
Les drupes sont très toxiques. Dès la consommation de 2-3 baies chez l'enfant,
apparaissent les symptômes de l'intoxication : sensation de brûlure de la
bouche, hypersalivation, vomissements, diarrhées abondantes. Une consommation
plus importante peut entraîner délire, hallucinations, convulsions, mydriase,
coma puis mort par asphyxie.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant
Ipomoea batatas (L.) Lam., Patate douce, Convolvulacées :
Plante comestible :
Aussi bien les tubercules que les feuilles sont un aliment
de base dans les régions tropicales où la patate douce prend la place de la
pomme de terre.
Souvent considérée par les populations qui la consomment
comme un aliment de sécurité, elle a aidé à sauver de la famine en période de
conflits ou de sécheresse.
Certaines associations d'aide humanitaire font la promotion
de sa culture comme une meilleure alternative à l'aide alimentaire.
Microsorium pteropus (Blume) Copel., Fougère de Java,
Polypodiacées :
Monstera deliciosa Liebm., Faux philodendron, Aracées :
Plante comestible :
Le Monstera deliciosa est une plante à la croissance rapide
et vigoureuse. De ce fait elle est largement utilisée comme plante ornementale
dans les régions tropicales et subtropicales. Sa facilité de culture en fait
également une plante très répandue en appartement dans les régions tempérées.
Par contre les cérimans ne sont généralement pas commercialisés. Bien que
consommés dans les pays tropicaux, il faut attendre longtemps (jusqu'à un an)
pour que les fruits atteignent la maturité. Avant il est inconsommable car très
aigre, voire toxique à forte dose. De ce fait, le Monstera deliciosa n'a jamais
été cultivé de manière industrielle pour ses fruits.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Faux_philodendron
Nephrolepis cordifolia 'Duffii', Néphrolépidacées :
Pachira aquatica Aubl., Châtaignier de la Guyane, Bombacacées ou Malvacées :
Plante comestible :
La principale utilisation de cette espèce est comme plante
ornementale mais l'arbre est cultivé également pour sa noisette comestible se
développant dans une sorte de très grande nacelle en bois. Les noisettes sont
d'un brun clair parcouru par des bandes blanches. Leur goût ressemble à celui
des cacahuètes, et peuvent être consommées crues, cuisinées ou moulues en
farine pour fabriquer du pain. Les feuilles et les fleurs sont également
comestibles.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pachira_aquatica
Phalaenopsis Blume, Orchidée
papillon, Orchidacées :
Phlebodium aureum 'Blue Star', Polypode doré 'Blue star', Polypodiacées :
Pilea mollis 'Moon Valley', Urticacées :
Pilea peperomioides Diels, Plante à monnaie chinoise, Urticacées :
Pteris quadriaurita Retz., Ptéridacées :
Schefflera arboricola (Hayata) Kanehira, Arbre ombrelle, Araliacées :
Sedum makinoi, Orpin,
Crassulacées :
Spathiphyllum wallisii Regel, Fleur de lune, Aracées :
Tradescantia fluminensis 'Tricolor', Misère, Commélinacées :
Tradescantia fluminensis Vell., Misère, Commélinacées :
Tradescantia zebrina Bosse, Misère, Commélinacées :
Plante médicinale :
Au sud-ouest du Mexique, dans la région de Tabasco, on
l'utilise comme herbe à thé, pour confectionner une boisson froide appelée
Matali. Elle serait aussi utilisée en Chine comme lubrifiant. [réf. nécessaire]
Plante toxique :
Une irritation de la peau peut survenir à la suite de
contacts répétés avec la plante - particulièrement avec la sève qui est très
claire et liquide.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tradescantia_zebrina
Zingiber officinale Roscoe, Gingembre, Zingibéracées :
Plante comestible :
Les jeunes racines de gingembre (qui sont en fait des
rhizomes, c'est-à-dire des tiges souterraines) sont juteuses et charnues avec
un goût très doux. Les rhizomes mûrs sont fibreux, presque secs et ont un goût
plus prononcé. Plus vieux, ils prennent un goût très fort.
Dans la cuisine japonaise, on utilise le gingembre mariné
dans du vinaigre de riz, le gari. Il est utilisé pour rafraîchir le palais
entre les bouchées dans la dégustation de sushis.
Dans la cuisine indienne, c'est un ingrédient dans
différents mélanges d'épices et sauces, comme le masala ou le vindaloo.
Les rhizomes sont souvent employés dans la cuisine chinoise
pour couvrir les odeurs et saveurs fortes comme celles des poissons et fruits
de mer, du poulet et du mouton (pour ce dernier, sous l'influence de la cuisine
ouïgour, le gingembre y est plus souvent remplacé par du cumin). Cette saveur
épicée et malodorante est due à la zingerone.
Le gingembre est également utilisé en pâtisserie pour
parfumer biscuits et gâteaux – par exemple dans la cuisine hongroise : le
gâteau de gingembre frais, ainsi que sous la forme de gingembre confit.
Le gingembre sec, en poudre, est employé pour parfumer le
pain d'épices et d'autres recettes. Il a alors un goût tout à fait différent de
celui du gingembre frais, et ils ne peuvent se substituer l'un à l'autre. Le
galanga est utilisé à des fins semblables en cuisine thaïlandaise.
Les feuilles et les pousses issues du rhizome sont
également comestibles.
Le gingembre est utilisé pour aromatiser le thé dans les
zones de culture swahilie et en Corée.
Boissons :
Au Moyen Âge, dans une majeure partie de l'Europe on
consommait l'hypocras, une boisson à base de vin de vigne et de diverses épices
dont notamment du gingembre.
Le gingembre est aussi consommé en Afrique de l'Ouest sous
forme de jus pressé (sucré) appelé gnammankoudji et y est considéré comme
boisson ayant des effets aphrodisiaques.
La bière de gingembre (soda sans alcool) est produit à la
Jamaïque, et est connue sous l’appellation anglaise ginger beer.
Au Canada, le ginger ale, une boisson douce, gazeuse et
sans alcool assez proche de la bière de gingembre, a inspiré le soda de la
célèbre marque Canada Dry.
En France, à Jarnac, dans le département de la Charente, on
produit une liqueur de gingembre dénommée Domaine de Canton Ginger Liqueur.
En Suisse, dans le canton de Genève à Plan-les-Ouates, un
digestif artisanal de gingembre (liqueur) à boire glacé, est produit sous le
nom La Givrée gingembre. Une boisson au gingembre et curcuma est produite en
Valais et porte le nom de "GoGinger".
Plante médicinale :
Des textes indiens datant de l'an 1000 avant notre ère
prescrivaient cette plante pour des maux allant de l'asthme aux hémorroïdes.
Les médecins asiatiques l'utilisent toujours.
Plusieurs études sur l'homme mettent en évidence des
propriétés antiémétiques. Une synthèse de recherches médicales confirme
l'efficacité du gingembre dans le soulagement de la nausée postopératoire.
Le gingembre a été proposé comme un antimigraineux n'ayant
pas d'effet négatif.
On lui reconnaît également le soulagement de la cinétose ou
« maladie des transports », les marins chinois en mâchaient pour la prévenir.
Les femmes chinoises consomment traditionnellement de la
racine de gingembre pendant la grossesse pour combattre la nausée du matin.
Effet protecteur sur la muqueuse gastrique.
Combat les insuffisances biliaire et pancréatique.
Fait baisser les taux de cholestérol, de triglycérides
sanguins, d'acides gras et de phospholipides.
Le gingembre a une action anti-inflammatoire, soigne en
particulier la douleur et les symptômes des rhumatismes inflammatoires.
« Le rhizome de gingembre est peu utilisé en France où il a
récemment été inscrit sur la liste des plantes susceptibles d'entrer dans la
composition de phytomédicaments bénéficiant d'un dossier d'AMM « abrégé » [Note
Expl., 1998] ; il peut revendiquer l'indication : traditionnellement utilisé
dans le mal des transports. » (Bruneton 1999).
Autres propriétés supposées ou alléguées :
Certains attribuent à son rhizome riche en magnésium des
propriétés aphrodisiaques. Dioscoride, Pline l'Ancien et Avicenne parlent
déjà de cette propriété. Les bacchantes composaient des philtres d'amour à base
de gingembre et de Phallus impudicus. Le chapitre 7 du Kâmasûtra évoque son
usage dans des pratiques sexuelles occultes. « Le gingembre aide à la nature
luxurieuse » selon Jérôme Cardan. Sa réputation est telle que Madame du Barry
en donnait à chacun de ses amants et que les colons portugais développèrent sa
culture en Afrique de l'Ouest. Il manque cependant des études sérieuses pour
confirmer cette propriété supposée.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gingembre
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