Nous étions dimanche dans le parc de l’Île-Saint-Germain et
voici la flore observée :
Mespilus germanica L., Néflier, Rosacées ou
Malacées :
Plante comestible :
On consomme les fruits (les nèfles !).
Plante médicinale :
Les nèfles sont antidiarrhéiques, fébrifuges, diurétiques
et dépuratives. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme et pour
laver les inflammations.
Evonymus europaeus L., Fusain d'Europe,
Célastracées :
Plante tinctoriale :
L'enveloppe des graines donnait une teinture rouge.
Plante toxique :
Toutes les parties de la plante sont toxiques, en
particulier le fruit, qui peut renfermer jusqu'à 0,1 % d'un mélange
d'hétérosides cardiotoniques et d'alcaloïdes sesquiterpéniques.
Utilisations :
Carbonisé en vase clos, il produit un charbon de bois très
apprécié des dessinateurs.
Son bois, de couleur jaune, était parfois utilisé en
sculpture et il servait aussi à fabriquer des lardoires et des fuseaux de
rouet. Il sert toujours en horlogerie pour nettoyer rouages en laiton et rubis
sans les griffer.
Les capsules de cet arbuste réduites en poudre étaient
autrefois utilisées sur les cheveux et les vêtements pour essayer de les
débarrasser des poux.
La décoction des fruits servait à se blondir les cheveux.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusain_d%27Europe
Il tire son autre nom vernaculaire, « Bonnet
d’évêque », de sa ressemblance avec la barrette violette de
l’évêque :
© https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrette_(liturgie)
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
… et je réalise des crêpes goûteuses ! :
Voir l’article : Atelier cuisine sauvage (crêpes aux orties) au Domaine national de Saint-Cloud - 19 juillet 2016
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de
l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une
ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
Morus alba L., Mûrier blanc,
Moracées :
Utilisations :
Pour la sériciculture, le Mûrier blanc est souvent cultivé
sous forme de haie pour faciliter la récolte des feuilles.
Ses feuilles peuvent servir de fourrage pour le bétail et ses
fruits de complément alimentaire pour la volaille. On peut le semer sur des
terres incultes car ses feuilles enrichissent progressivement le sol chaque
automne.
Les variétés fruitières donnent des fruits qui se
consomment crus ou secs.
Le Mûrier blanc est traditionnellement un arbre
d'alignement, un arbre de route, son ombre dense est agréable l'été, ses fruits
ne tachent pas à la différence de ceux du mûrier noir. Dans cet usage, on le
conduit sur tige de 1,50 m.
Ses racines permettent d'empêcher l'érosion des sols. Il
s'adapte à la pollution atmosphérique.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%BBrier_blanc
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Plante pour la vannerie :
La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la
vannerie.
Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent
de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres
suivants :
Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des
haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus)
Crataegus crus-galli L., Aubépine ergot de
Coq, Rosacées :
Plante comestible :
Les fruits sont des baies rondes à ovales, appelées
cenelles. Elles sont disposés en grappes et sont comestibles. Elles ressemblent
à de petites pommes peu charnues, rouge brillant, de 0,6 à 1 cm de diamètre.
Elles arrivent à maturité en août puis restent longtemps sur l'arbre, même au
cours de l'hiver.
Leur chair orangé est tendre, sucrée et acidulée ;
elle contient entre 1 et 5 pépins durs.
Utilisation :
L'espèce est utilisée en greffe intermédiaire pour la
greffe de poire sur aubépine blanche.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aub%C3%A9pine_ergot_de_Coq
Humulus lupulus L., Houblon,
Cannabacées :
Plante comestible :
On consomme les pointes, les fleurs, les feuilles, tiges,
pousses et les racines.
Plante médicinale :
Le Houblon a un effet sédatif. Les fleurs sont bactéricides
et stimulent la sécrétion des sucs digestifs. En usage externe contre les
enflures et les plaies.
Cornus stolonifera 'Flaviramea', Cornouiller
stolonifère à bois jaune, Cornacées :
Plante invasive :
Le Cornouiller stolonifère à bois jaune est considéré comme
une plante invasive.
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter les sites
internet suivants :
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux,
les graines vertes et immatures et la racine.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le
gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène,
bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.
Devant Medicago sativa L., Luzerne cultivée,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses récoltées d'avril à juin,
les fleurs et les graines (germée ou crues).
Plante médicinale :
La plante est légèrement laxative et diurétique. Elle peut
aussi soulager les troubles des menstruations et de la ménopause grâce à ses
substances oestrogéniques.
Colutea arborescens L., Baguenaudier,
Fabacées :
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Artemisia vulgaris L., Armoise commune,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Mahonia aquifolium (Pursh) Nutt., Mahonia
faux-houx, Berbéridacées :
Plante comestible et plante toxique :
Les fruits du mahonia sont comestibles, ce sont des baies
violacées au parfum légèrement aigre, elles se consomment en confiture ou en
gelée mais aussi en vin ou en liqueur. Crues, elles sont très acides et amères.
La graine est cependant toxique en raison des alcaloïdes qu'elle contient.
Plante médicinale et plante toxique :
Les racines du Mahonia faux-houx, dont on faisait jadis des
teintures jaunes, sont toxiques car elles contiennent jusqu'à 1,5 % de
berbérine et autres alcaloïdes.
Comme une espèce voisine, l'Hydraste du Canada (Hydrastis
canadensis L.), cette espèce contient des alcaloïdes (berbérine, berbamine et
oxyacanthine) connus pour leurs effets anti-inflammatoires et anti-bactériens
utilisés dans le traitement de l'infection.
Des extraits d'écorce de racine sont utilisés aussi pour le
traitement de l'eczéma, du psoriasis et de la dermatite atopique. C'est
également un diurétique, laxatif et un tonique.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mahonia_aquifolium
Berberis sp., Épine-vinette,
Berbéridacées :
Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif
: fer).
Plante toxique et Plante
médicinale :
Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses
parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps
maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de la
toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes
gastriques, troubles digestifs et menstruels.
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Malva sylvestris L., Mauve sauvage,
Malvacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia
soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les
voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La
substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.
Les principaux effets de la mauve sont émollients et
désinfectants.
Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds
subséquents à des fractures, et les phlébites.
Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en
apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements
et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des
poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes
du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses
utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères
gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès,
et les blessures.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de
la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les
mûres !).
Plante médicinale :
On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en
raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux
services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que
l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et
contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi
que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur
teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des
oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur
foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants.
Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle
dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de
vieillissement.
Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront
à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre
eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.
Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin,
Cornacées :
Plante toxique :
Les fruits acides et astringents, provoquent des troubles
digestifs.
Plante pour la vannerie :
Retrouvez l’usage en vannerie du Cornouiller sanguin, en
cliquant sur l’article suivant :
Devant Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin,
Cornacées &
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire,
Astéracées :
Fleurs femelles (en fruits !) d’Urtica dioica L.,
Grande ortie, Urticacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
… et je réalise des crêpes goûteuses ! :
Voir l’article : Atelier cuisine sauvage (crêpes aux orties) au Domaine national de Saint-Cloud - 19 juillet 2016
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de
l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une
ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Un cynorrhodon coupé en deux, fruit de Rosa canina L.,
Églantier commun, Rosacées :
Plante comestible :
On consomme les fleurs, les fruits, appelés cynorrhodons ou
"gratte-cul" et les feuilles.
Plante médicinale :
La pulpe des fruits est conseillée en cas de pharyngite. Sa
forte teneur en vitamine C renforce les défenses immunitaires et prévient les
maladies respiratoires. La pulpe est également légèrement laxative et
diurétique. On peut utiliser les fleurs avec les fruits. La tisane agréablement
aromatique s'emploie en compresse pour tonifier et équilibrer la peau. Les
graines s'emploient en infusion dans le traitement des calculs rénaux.
Picris hieracioides L., Picris
fausse-épervière, Astéracées :
Plante comestible :
Son goût tendant vers le sucré facilite son usage. Elle
peut s'utiliser seule ou accompagné d'autres plantes spontanées. Si les
feuilles sont excessivement duveteuses, on pourra les faire bouillir avec des
patates, ou sauter à la poêle.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Picris_hieracioides
Devant Hypericum perforatum L., Millepertuis
commun, Hypéricacées :
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on
obtient du jaune à vert vif (aucun additif), du vert à bronze (additif : fer),
du rouge violacé à brun (additif : alcool).
A partir des sommités fleuries, on obtient des verts vifs (aucun
additif).
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
En usage interne, préconisé dans les cas de dépression,
nervosité , anxiété…
En usage externe, l'huile de millepertuis (macération de
plante dans de l'huile) favorise le renouvellement des tissus, d'où son emploi
contre les brûlures, plaies, douleurs dentaires et articulaires… Ses composants
inhibent certains médicaments. L'hypéricine qu'elle contient est antivirale.
Plante toxique :
Le millepertuis peut augmenter la sensibilité de la peau à
la lumière solaire, entraînant des rougeurs cutanées.
La photosensibilisations est liée à l’action des rayons du
soleil sur une molécule sensible : l’hypéricine.
Les participants observent à la lumière du soleil la
transparence de la feuille du Millepertuis commun, aussi appelé Millepertuis
perforé. Il tient ce nom des multiples points transparents que l‘on aperçoit en
contre-jour : il s’agit de petites poches sécrétrices contenant des huiles
essentielles :
Devant Solanum dulcamara L., Morelle douce-amère,
Solanacées :
Plante toxique :
Toute la Morelle douce-amère est toxique par la présence
d’alcaloïdes de type solanidane (solanines), ceux-ci étant concentrés dans la
tige, les feuilles, et surtout dans les fruits verts ; par contre ces molécules
disparaîtraient en grande partie lors de la maturation. Irritantes pour le tube
digestif, elles provoquent vomissements, diarrhées, gastro-entérites, mais
aussi hémolyse et parfois dépression respiratoire.
Plante médicinale :
Autrefois, les guérisseurs administraient les tiges et les
jeunes pousses comme diurétique et laxatif, contre les nausées, les bronchites
chroniques, l’asthme et les affections cutanées.
En raison des alcaloïdes toxiques qu’elle contient, la
Morelle est seulement utilisée en préparations prêtes à l’emploi contre les
eczémas et en homéopathie.
Linaria vulgaris Miller, Linaire commune,
Scrofulariacées :
Plante médicinale :
La médecine populaire l’employait comme diurétique et
laxatif, de même qu’en pommade pour traiter les hémorroïdes et les impuretés
cutanées. Les herbiers anciens la citent comme remède contre les affections
hépatiques et pour soigner la rate.
Diplotaxis tenuifolia (L.) DC., Diplotaxe
à feuilles étroites, Brassicacées :
Plante comestible :
Tout comme la Roquette (Eruca sativa), le Diplotaxe à
feuilles étroites peut être utilisé en cuisine pour relever plats ou salades et
leur apporter une saveur piquante.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diplotaxis_%C3%A0_feuilles_%C3%A9troites
Rosa sp., Rosier, Rosacées :
Et maintenant, nous entrons dans le jardin des plantes
méditerranéennes, un des jardins à thématique aménagé sur l’île :
Brachyglottis greyi (Hook.fil.) B. Nord., Séneçon
en arbre, Astéracées :
Salvia officinalis L., Sauge officinale,
Lamiacées
Plante médicinale :
Salvia vient du latin salvare qui signifie
« guérir ». Les feuilles de sauge ont un effet hémostatique,
diurétique et carminatif. Elles sont antibactériennes, antispasmodiques et
réduisent la transpiration. Ses feuilles renferment la thujone, une huile
essentielle toxique. Ne pas utiliser pendant la grossesse et ne pas dépasser la
dose.
Helichrysum italicum (Roth) G.Don, Immortelle
d'Italie, Astéracées :
Plante comestible :
Cultivée comme plante ornementale, elle est très appréciée
des pépiniéristes. Elle est utilisée à des fins alimentaires ainsi qu'en
parfumerie en raison de ses arômes proches du curry.
Plante médicinale :
Les sommités fleuries d'Helichrysum italicum sont
distillées afin de produire une huile essentielle. Il existe plusieurs
chémotypes. Les chémotypes des sous-espèces microphyllum et serotinum semblent
être les plus appréciés. Leurs huiles essentielles contiennent des
monoterpènes, des sesquiterpènes, un ester terpénique, l'acétate de néryle et
un cétone particulier, l'italidione. Elles ont des propriétés antioxydante,
antibactérienne et antifongique. Ce sont également de puissants analgésiques.
Elle est utilisée dans le traitement des hématomes, les
douleurs inflammatoires et les troubles de la circulation sanguine. Son huile
est surnommée « huile du boxeur ». Utilisations : voie cutanée:
adultes : 1 goutte 3 fois par jour pendant 7 jours.
Comme la plupart des huiles essentielles, elle est
déconseillée aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes.
Protection :
En France, Helichrysum italicum est protégée en
région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Helichrysum_italicum
Santolina chamaecyparissus L., Santoline
petit cyprès, Astéracées :
Plante comestible :
En France, elle est native de la région méditerranéenne et
plantée ou subspontanée ailleurs.
La Santoline petit cyprès (gartoufa en arabe) la plus
parfumée et la plus utilisée pousse dans le désert algérien. Elle est plus
connue et utilisée dans les soupes du mois sacré de ramadan particulièrement
dans les régions de El Bayadh et Béchar.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Santoline_petit-cypr%C3%A8s
Plante médicinale :
Elle est stimulante, stomachique, emménagogue et vermifuge.
Rosmarinus officinalis L., Romarin officinal,
Lamiacées :
Plante médicinale :
L’huile essentielle favoriserait l’irrigation sanguine lors
de rhumatismes et de névralgies, stimulerait la digestion et soulagerait les
crampes et les ballonnements. Ne pas utiliser pendant la grossesse.
Euphorbia cyparissias L., Euphorbe
petit-cyprès, Euphorbiacées :
Plante toxique et
plante médicinale :
Le latex toxique irrite la peau et les muqueuses et est
peut-être cancérigène. Il ne doit en aucun cas entrer en contact avec les yeux
et n’est pas approprié à l’automédication.
Autrefois, on faisait macérer la racine dans du vinaigre et
on l’utilisait comme remède maison contre la constipation et les maux de
dents ; le latex frais était appliqué contre les verrues.
La douceur incomparable des feuilles de Stachys lanata
Jacquin, Oreille d'ours, Lamiacées ! :
Salvia officinalis purpurea, Sauge
officinale pourpre, Lamiacées :
Plante comestible et plante médicinale :
La sauge pourpre se différencie de la variété
traditionnelle uniquement par la couleur plus sombre de ses feuilles. Celles-ci
sont rugueuses, souples, recouvertes d'un léger duvet. C'est un arbuste
persistant, semi-persistant en cas de trop fortes gelées, d'environ 70 cm de
haut. Les fleurs, bleu mauve en épis, apparaissent en mai et se renouvellent
jusqu'en août. La sauge préfère les sols légers bien drainés.
Cette plante regroupe toutes les qualités : elle est
ornementale, aromatique et médicinale. Elle sert de condiment, notamment pour
les soupes, les bouillons, les marinades, les légumes ou les viandes.
Salvia vient du latin Salvare qui signifie « sauver, guérir
». Elle est depuis des siècles utilisée comme plante médicinale et encore
aujourd'hui dans de nombreux médicaments. Ce sont les feuilles qui sont
utilisées après séchage. En tisane elles facilitent la digestion. La sauge a
une action antiseptique, anti transpirante, fébrifuge. Elle est également très
riche en antioxydants.
Source :
http://www.plantes-et-jardins.com/p/21367-sauge-officinale-pourpre
Ficus carica L., Figuier, Moracées :
Rosmarinus officinalis L., Romarin officinal,
Lamiacées :
Ballota pseudodictamnus Benth., Ballote
pseudodictame, Lamiacées :
Jacobaea maritima (L.) Pelser & Meijden, Séneçon
cinéraire, Astéracées :
Plante toxique et
plante médicinale :
Ses parties vertes renferment des alcaloïdes de
pyrrolizidine toxiques pour le foie et ne sont donc plus utilisées.
Autrefois, le jus de ses feuilles fraîches était utilisé
comme remède maison contre les affections oculaires, la migraine ou les
troubles menstruels. Aujourd’hui, seule l’homéopathie l’emploie encore en début
de cataracte et autres maladies des yeux.
Laurus nobilis L., Laurier-sauce,
Lauracées :
Plante comestible :
Ses feuilles sont utilisées en cuisine pour leur arôme. En
condiment, elles sont habituellement sèches et entrent dans la composition du
bouquet garni, pour infusion ou cuisson dans la sauce. En Saintonge, la feuille
est employée fraîche pour les courts-bouillons, matelotes ou ragoûts. Les
Bédouins l'utilisent pour parfumer le café.
Les fleurs de Laurier-sauce séchées peuvent aussi être
employées en infusion avec une cuillère de miel, et les baies séchées ont les
mêmes propriétés culinaires que les feuilles ; elles sont préparées avec
une râpe, de la même manière que la noix de muscade. Il est préférable d'en
user avec modération, car la présence de lactones et d'alcaloïdes peut procurer
un goût amer.
En Inde, plusieurs espèces différentes, au parfum plus ou
moins proche du Laurus nobilis, sont utilisées en cuisine, sous le nom
de laurier, souvent sans distinction entre elles. Il s'agit le plus souvent de
Cinnamomum tamala. Le Laurus nobilis n'est jamais utilisé en cuisine
traditionnelle, mais parfois dans des plats occidentaux ou adaptés.
Plante médicinale :
La feuille de laurier-sauce s'emploie également pour
traiter les crampes abdominales en infusion.
Le savon d'Alep est traditionnellement fabriqué avec de
l'huile de baies ou de feuilles de laurier.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurus_nobilis
Phlomis russeliana (Sims) Benth., Sauge
de Jérusalem, Lamiacées :
Nepeta cataria L., Cataire,
Lamiacées :
Plante médicinale :
Étant donné que la Nepeta cataria favorise la
transpiration lorsqu’elle est bue en infusion chaude, elle a été employée pour
le traitement de l’énervement, des rhumes, des grippes, et des fièvres pendant
le Moyen Âge. Elle a été également prescrite pour faciliter la digestion lors
de flatulence, de diarrhée, ou de colique, de maladies d’enfance, mais aussi
pour prévenir les fausses couches, les naissances prématurées, et les nausées
matinales. Elle est également parfois employée comme lavement.
En tant que remèdes, les Nepeta sont employées comme
décontractants, sédatifs, et comme antispasmodiques. Elles sont employées pour
alléger des symptômes tels que l’insomnie, le stress, les crampes menstruelles
et les crampes intestinales. Ses effets sont toutefois très légers.
Une des recettes pour un tel remède : prendre une cuillerée
à café d’herbe sèche, ou deux d’herbe fraîche (la parties de la plante en
surface, avec ou sans fleur) dans deux décilitres d’eau bouillante, laisser
infuser 5 à 10 minutes, retirer les plantes, boire une ou deux tasses (Ne
consommez aucune préparation à base d’herbes sans être sûr de l’herbe exacte
employée, et de l’absence de pesticides ou autre produit chimique).
L'huile essentielle de cataire est riche en carvacrol et en
lactone.
Dans les années 1960 et encore aujourd'hui, des rumeurs
affirment que la cataire provoquerait, en fumant ses feuilles, des effets
psychoactifs similaires à ceux du cannabis. Mais il semble qu'il s'agit d'une
confusion commise par des chercheurs avec une autre espèce végétale.
Puis nous sortons du jardin….
Corylus colurna L., Noisetier de Byzance,
Bétulacées :
Plante comestible :
Le Noisetier de Byzance est souvent cultivé en arbre
d'ornement en Europe et en Amérique du Nord car cette espèce, à la différence
des autres espèces de noisetiers, ne pousse pas en buisson mais en bel arbre au
port érigé. Comme il supporte très bien les difficiles conditions de croissance
en ville, il a été planté en masse comme arbre d'alignement ces dernières
années.
Ses noisettes sont comestibles, mais leur petite taille et
leur coque très dure (2 à 3 mm d'épaisseur) leur donne un intérêt commercial
négligeable malgré leur bon goût.
Le Noisetier de Byzance a toutefois une certaine importance
commerciale comme noisetier de vergers car, ne drageonnant pas, il constitue un
excellent porte-greffe pour les cultivars de noisetier commun.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Corylus_colurna
Galle provoquée par Anabremia bellevoyei Kieffer, un
Diptère de la famille des Cecidomyiidae, sur Lathyrus latifolius L., Gesse
à larges feuilles, Fabacées :
J’ai sectionné la galle en deux, on aperçoit les larves à
l’intérieur :
Epipactis helleborine (L.) Crantz, Épipactis
à larges feuilles, Orchidacées :
Devant Daucus carota L., Carotte sauvage,
Apiacées :
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de
carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement
avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de
l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme la racine (la première année, de septembre
jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.
Plante médicinale :
Vermifuge, diurétique, en cas de diarrhées.
Au premier plan, l’inflorescence de Tanacetum vulgare L.,
Tanaisie vulgaire, Astéracées :
Rosa canina L., Églantier commun,
Rosacées :
Reynoutria japonica Houtt., Renouée
du Japon, Polygonacées :
Plante comestible :
En mars-avril, on consomme les jeunes tiges. Les racines
récoltées en août-septembre et cuites à l’eau se dégustent comme légume.
Plante médicinale :
Les médecines traditionnelles japonaise et chinoise
utilisent la plante pour traiter les mycoses, les inflammations cutanées et les
maladies cardiovasculaires. Ces propriétés sont dues à l’émodine, une
anthraquinone laxative, et au resvératrol, un flavonoïde soluble dans l’eau et
les graisses.
Pour retrouver les différentes utilisations
qui peuvent être faites de la Renouée du Japon, cliquer sur les titres
suivants :
Eupatorium cannabinum L., Eupatoire
chanvrine, Astéracées :
Plante tinctoriale :
À partir de la plante entière, y compris la racine, on
obtient du jaune mordoré.
Plante médicinale :
Les médecins de l’Antiquité recommandaient l’Eupatoire
chanvrine pour traiter les morsures de serpent, la dysenterie et les maladies
du foie.
Le Moyen-Âge voyait dans cette plante un fortifiant pour la
virilité.
Les constituants font supposer un effet immunostimulant,
tandis que la médecine populaire décrit l’Eupatoire chanvrine comme diurétique,
laxative et cholagogue.
Aujourd’hui, elle ne joue plus aucun rôle en médecine.
Origanum vulgare L., Marjolaine
sauvage, Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et pointes fleuries.
Plante médicinale :
On l’emploie dans les troubles de la digestion et
l’aérophagie, pour stimuler la sécrétion biliaire. Il est antispasmodique et
antitussif et apaise les douleurs abdominales. L'huile essentielle est bactéricide,
on l'utilise en gargarisme et dans l'eau du bain. En homéopathie contre la
tension nerveuse.
La mare :
Au fond, on aperçoit,
à gauche : Phragmites australis (Cav.) Steudel.,
Roseau commun, Poacées
au centre : Typha latifolia L., Massette à
feuilles larges, Typhacées
à droite :
Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau
commun, Poacées :
Plante comestible :
On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.
Plante médicinale :
En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique, diurétique
et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la nausée.
L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite, le
choléra et les intoxications alimentaires.
Typha latifolia L., Massette à feuilles larges,
Typhacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines
en mars et en automne, les fleurs de juin à août.
Plante médicinale :
Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre
les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et
le ténia.
Plante pour la vannerie :
Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en
faire notamment des besaces.
Les ruches :
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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