Nous nous sommes promenés dimanche sur l’Île de Monsieur.
On peut y distinguer quatre zones pour l’étude de la
flore : une zone sèche, une zone humide, la rive pavée de l’île et la
Seine (milieu aquatique !)
Voici la flore observée :
La zone « sèche » :
Achillea millefolium L., Achillée
millefeuille, Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
(aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la
préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs
(aromatisent les boissons).
Plante médicinale :
C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif,
dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les
palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les
substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections
hépatiques chroniques.
En usage externe contre les douleurs articulaires et les
impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles
menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire
d'herbe-à-la coupure).
Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil
peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».
Ailanthus altissima (Mill.) Swingle, Ailante
glanduleux, Simaroubacées :
Plante médicinale :
Les racines, les feuilles et l'écorce sont encore utilisées
aujourd'hui dans la médecine chinoise traditionnelle, principalement comme
astringent.
Une des plus anciennes recettes, enregistrée dans ulematisn
ouvrage datant de 732 apr. J.-C., était employée dans le traitement de la
maladie mentale. Elle utilisait un mélange de racines d'Ailanthe hachées,
d'urine de jeunes garçons et de haricots noirs fermentés. Après avoir laissé
reposer pendant une journée, le liquide était filtré puis donné à boire au
patient pendant plusieurs jours.
Une autre source datant de 684 apr. J.-C., à l'époque de la
dynastie Tang et inscrite dans le Compendium de Médecine de Li Shizhen, stipule
que l'absorption de feuilles provoque incohérence et somnolence, tandis qu'une
application externe permet de traiter efficacement les furoncles, les abcès et
le prurit. Une autre recette enregistrée par Li utilise les feuilles pour
traiter la calvitie. La formule demande de broyer ensemble de jeunes feuilles
d'Ailante, de Catalpa et de Pêcher et d'appliquer le liquide obtenu sur le cuir
chevelu pour stimuler la croissance des cheveux.
L'écorce séchée est encore considérée comme un médicament
et est répertoriée dans la pharmacopée chinoise moderne sous le nom de chun bai
pi, ce qui signifie « écorce blanche du printemps ». Des travaux récents
traitent en détail de ce sujet, discutant des constituants chimiques, de
l'identification du produit et de ses utilisations pharmaceutiques. Elle est
préparée par abattage de l'arbre à l'automne ou au printemps, décortication,
grattage des parties les plus dures des parties les plus externes, qui sont
ensuite séchées au soleil, mises à tremper dans de l'eau, partiellement
resséchées dans un panier et, enfin, coupées en lanières. Cette écorce est
censée avoir des propriétés antipyrétiques et astringentes et devoir être
principalement utilisée pour traiter les dysenteries, les rectorragies, les
ménorragies et l'éjaculation spontanée. Il est prévu de n'en utiliser que des
quantités comprises entre 4 et 10 grammes afin de ne pas empoisonner les
patients. Le compendium de Li donne 18 recettes faisant appel à l'utilisation
de l'écorce. Des chimistes asiatiques et européens ont trouvé une justification
à son utilisation médicale, cette écorce contenant une grande variété de
produits chimiques actifs comme la quassine et des saponines, ainsi que de
l'ailanthone, le produit chimique allélopathique de cet arbre, qui est un
antipaludéen. L'écorce est disponible dans la plupart des magasins spécialisés
dans la médecine traditionnelle chinoise. Une teinture d'écorce de racine a été
utilisée avec succès dans le traitement des palpitations, de l'asthme et de
l'épilepsie. […]
Des preuves anecdotiques suggèrent que la plante peut être
légèrement toxique. Les odeurs nauséabondes ont été associées à des nausées et
des maux de tête, ainsi qu'à une dermite de contact signalée à la fois chez des
humains et des moutons, qui ont également développé une faiblesse et une
paralysie. La plante contient en effet une quinone irritante, la
2,6-diméthoxybenzoquinone, ainsi que des quassinoïdes (comme l'ailanthone) qui
peuvent provoquer de tels effets, mais il s'est cependant avéré difficile,
voire impossible, de reproduire ces symptômes chez les humains et les chèvres.
Lors d'une expérimentation médicale, une teinture à base de fleurs et de
feuilles a provoqué des nausées, des vomissements et un relâchement musculaire.
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ailanthus_altissima
Alnus incana (L.) Moench, Aulne blanc,
Bétulacées :
Amaranthus retroflexus L., Amarante réfléchie,
Amaranthacées :
Plante comestible :
Les jeunes feuilles se consomment en salade. Les feuilles
développées se cuisinent comme les épinards, en soupe, pâtés végétaux, légumes
verts…
Les jeunes inflorescences, encore tendres se mangent cuites
à la vapeur.
Les graines noires, très petites, se récoltent en mettant
la plante à sécher à l’envers dans un sac. Après les avoir tamisées, il faut
les ébouillanter pour enlever la peau.
Artemisia vulgaris L., Armoise commune,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Betula pendula Roth, Bouleau verruqueux,
Bétulacées :
Plante tinctoriale :
A partir des feuilles et des rameaux, on obtient du jaune
brillant (aucun additif) et du vert (additif : cuivre), et avec la partie
interne rouge de l'écorce, on obtient du beige-rose (aucun additif).
Plante médicinale :
En tisane, les feuilles, les bourgeons et l’écorce ont des
vertus diurétiques et dépuratives. En cure printanière, la sève est efficace
contre les rhumatismes. Par distillation sèche, on obtient le goudron de
bouleau, matière importante dans la pharmacopée.
Devant Medicago sativa L., Luzerne cultivée,
Fabacées,
et dans la main d’une participante, une inflorescence d’Onobrychis
viciifolia Scop., Sainfoin cultivé, Fabacées :
Centaurea jacea L., Centaurée jacée,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les fleurs.
Plante médicinale :
On utilise les fleurs contre la fièvre, les trouble
menstruels, les pertes blanches et la constipation.
En infusion, la plante entière passe pour expectorante et
dépurative et stimule le foie ainsi que la vésicule. L’extrait distillé des
feuilles soulage les inflammations oculaires et les conjonctivites. Les
substances amères de la racine sont diurétiques, digestives, toniques et
fébrifuges.
Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse des champs,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes racines de première année de
l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants
se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les
confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les
plats.
Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des
fins médicinales.
Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin,
Cornacées :
Plante toxique :
Les fruits acides et astringents, provoquent des troubles
digestifs.
Plante pour la vannerie :
Retrouvez l’usage en vannerie du Cornouiller sanguin, en
cliquant sur l’article suivant :
Crataegus monogyna Jacq., Aubépine commune,
Rosacées ou Malacées :
Aubépine commune n°1 :
Aubépine commune n°2 :
Plante comestible :
On consomme les fruits (les cenelles) et les feuilles et le
fleurs.
Plante médicinale :
Feuilles, fleurs et fruits sont utilisées. L'action
médicinale de l'Aubépine n'a été découverte que récemment. Des essais cliniques
ont démontré une amélioration de la circulation sanguine et un effet
hypotenseur. On l'emploie aussi dans les troubles cardiaques non organiques et
dans les traitements post-infarctus. Cette action ne se révèle que sur la
durée. L'Aubépine se tolère très bien et ne provoque pas d'effets secondaires.
Daucus carota L., Carotte sauvage,
Apiacées :
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme la racine (la première année, de septembre jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.
Plante médicinale :
Vermifuge, diurétique, en cas de diarrhées.
Graphosoma italicum Müller, Punaise arlequin, Pentatomidae sur l’inflorescence d’une Carotte sauvage :
Devant Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées &
Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire,
Astéracées :
Diplotaxis tenuifolia (L.) DC., Diplotaxe
à feuilles étroites, Brassicacées :
Plante comestible :
Tout comme la Roquette (Eruca sativa), le Diplotaxe à
feuilles étroites peut être utilisé en cuisine pour relever plats ou salades et
leur apporter une saveur piquante.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diplotaxis_%C3%A0_feuilles_%C3%A9troites
Epilobium angustifolium L., Épilobe en épis,
Oenothéracées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes tiges encore souples, les fleurs et
boutons floraux et les racines.
Plante médicinale :
L’épilobe est anti-inflammatoire. En cas de tumeur bénigne
de la prostate, on l’utilise pour faciliter la miction. L’infusion d’épilobe
soulage les brûlures d’estomac et les entérites.
Galega officinalis L., Sainfoin d’Espagne,
Fabacées :
Plante médicinale et plante toxique :
Une expérience en laboratoire a démontré que ses parties
vertes renfermaient une substance capable d’abaisser le taux de glycémie
sanguine.
Pour le diabète, la médecine officielle préfère cependant
des médicaments plus efficaces. Il faut ajouter que les molécules de type
galégine sont connues pour être toxiques.
Devant Malva sylvestris L., Mauve sauvage,
Malvacées :
Galium mollugo L., Gaillet mollugine, Rubiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les fleurs, les
boutons floraux et les graines germées.
Plante médicinale :
Action diurétique et dépurative, stimule la circulation
lymphatique.
Galium verum L., Gaillet
jaune, Rubiacées :
Plante tinctoriale :
A partir des racines, on obtient du rose saumon à rouge
brique (aucun additif), des bruns (additif : fer).
Plante médicinale :
Une des protéines de cette plante en fleurs fait cailler le
lait.
Elle était aussi utilisée pour la fabrication de fromage
qu’elle colorait en jaune soutenu.
Autrefois, on dispersait la plante séchée odorante sur le
plancher.
Il existe différentes utilisations de cette plante en
médecine populaire. En France, elle était considérée comme remède contre
l’épilepsie, en Irlande contre les brûlures et les affections cutanées. Le
Gaillet jaune, encore appelé Caille-lait est également réputé comme diurétique
et remèdes lors de catarrhes.
Geranium sp., Géranium,
Géraniacées :
Geranium macrorrhizum L., Géranium à grosses
racines, Géraniacées :
Geranium pratense L., Géranium des prés,
Géraniacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles crues jusqu’en juin ou cuites, les
fleurs fraîches jusqu’en août et sèches après., les graines germées.
Plante médicinale :
Utilisé autrefois contre les diarrhées légères, les
gastro-entérites, les maladies hépatiques et biliaires, ainsi que pour se
détoxifier. On lui attribue aussi un effet hormonal, d’où son emploi en cas de
menstruations abondantes. En usage interne et externe contre les enflures, les
irritations cutanées, les plaies persistantes, en cataplasme contre les inflammations
bucco-pharyngées. Autrefois, on l’employait aussi pour traiter la maladie du
charbon (la maladie du charbon, également appelée fièvre charbonneuse, est une
maladie infectieuse aiguë causée par la bactérie Bacillus anthracis).
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux,
les graines vertes et immatures et la racine.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le
gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène,
bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.
Une participante tient dans sa main l’inflorescence de Senecio
jacobaea L., Séneçon jacobée, Astéracées :
Holcus lanatus L., Houlque laineuse,
Poacées :
Hypericum maculatum Crantz, Millepertuis
taché, Clusiacées ou Hypéricacées :
Linaria vulgaris Miller, Linaire commune,
Scrofulariacées :
Plante médicinale :
La médecine populaire l’employait comme diurétique et
laxatif, de même qu’en pommade pour traiter les hémorroïdes et les impuretés
cutanées. Les herbiers anciens la citent comme remède contre les affections
hépatiques et pour soigner la rate.
Lonicera xylosteum L., Camérisier,
Caprifoliacées :
Plante toxique :
Les baies sont vomitives.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lonicera_xylosteum
Lotus corniculatus L., Lotier corniculé,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles tendres en mars-avril, les gousses
à partir de juillet et les fleurs.
Plante médicinale :
L'infusion de fleurs est antispasmodique et sédative, on
l'emploie contre les troubles du sommeil et la nervosité. En usage externe
contre la conjonctivite et en gargarisme contre les gingivites. L'extrait de
Lotier corniculé protège la peau. La plante fraîche contient du cyanhydrate que
l'on élimine en la faisant bouillir sans couvercle. Cependant, la plante
fraîche est inoffensive en petites quantités pour relever les plats.
Lythrum salicaria L., Salicaire commune,
Lythracées :
Plante comestible :
De juin jusqu’à début septembre, on cuit la plante pour en
extraire le jus qui sert de colorant pour les plats sucrés, ou qu’on transforme
en sirop en le faisant réduire sur le feu ou en l’additionnant de sucre.
Les fleurs se mangent aussi comme décoration.
En avril-mai, jeunes pousses et feuilles tendres sont un
bon ingrédient de diverses salades. Les pousses donnent une note fruitée aux
spiritueux et aux limonades.
Épluchées, les tiges récoltées en mai se cuisinent à l’eau
ou à la poêle. Salées et brunies dans du beurre, elles se marient bien avec les
plats de pomme de terre. Plus tard dans la saison, les tiges sont trop
coriaces.
Plante médicinale :
L’infusion de plantes séchées (1 cm3 par tasse)
est antidiarrhéique. En médecine traditionnelle contre les gastro-entérites.
Dans l’Antiquité, on l’employait aussi contre la dysenterie
et le typhus.
En usage externe pour traiter les hémorroïdes, l’eczéma et
les plaies.
Malva alcea L., Mauve alcée,
Malvacées :
Malva sylvestris L., Mauve sauvage,
Malvacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia
soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les
voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La
substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.
Les principaux effets de la mauve sont émollients et
désinfectants.
Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds
subséquents à des fractures, et les phlébites.
Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en
apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements
et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des
poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes
du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses
utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères
gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès,
et les blessures.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve
Medicago sativa L., Luzerne cultivée,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses récoltées d'avril à juin,
les fleurs et les graines (germée ou crues).
Plante médicinale :
La plante est légèrement laxative et diurétique. Elle peut
aussi soulager les troubles des menstruations et de la ménopause grâce à ses
substances oestrogéniques.
Melilotus albus Medik., Mélilot blanc,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les fleurs pour parfumer les desserts.
Plante toxique :
En excès, le mélilot donne un goût désagréable aux
préparations et devient toxique à fortes doses. La moisissure transforme la
coumarine en dicoumarol, substance toxique. Il faudra se débarrasser de toute
plante séchée au parfum ou à l’apparence douteux.
Il existe deux autres mélilots à fleurs jaunes comestibles
:
Melilotus officinalis Lam., Mélilot officinal,
Fabacées
Melilotus macrorhiza Pers., Mélilot à grosse
racine, Fabacées
Onobrychis viciifolia Scop., Sainfoin
cultivé, Fabacées :
Pastinaca sativa L., Panais commun,
Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les fleurs, les
graines et les racines.
Plante médicinale :
Diurétique, analgésique et sédative.
Pastinaca sativa L., Panais commun, Apiacées
&
Daucus carota L., Carotte sauvage,
Apiacées :
Petasites hybridus (L.) G.Gaertner, B.Meyer & Scherb., Pétasite
officinal, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les pétioles et les jeunes feuilles.
Plante médicinale et plante toxique :
Sa racine renferme différents principes actifs pouvant
soulager les crampes, calmer la douleur, enrayer les inflammations et lutter
contre la migraine et les maux de tête liés au stress.
La médecine populaire avait recours aux extraits, mais la
forme sauvage contient des alcaloïdes de pyrrolizidine nocifs pour le foie.
La phytothérapie moderne utilise des préparations prêtes à
l’emploi provenant de cultures de cette plante sans alcaloïdes.
Picris echioides L., Picris fausse vipérine,
Astéracées :
les autres inflorescences que l’on aperçoit sur cette photo sont celles du Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) |
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Picris hieracioides L., Picris
fausse-épervière, Astéracées :
Plante comestible :
Son goût tendant vers le sucré facilite son usage. Elle
peut s'utiliser seule ou accompagné d'autres plantes spontanées. Si les
feuilles sont excessivement duveteuses, on pourra les faire bouillir avec des
patates, ou sauter à la poêle.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Picris_hieracioides
Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé,
Plantaginacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines
et la racine.
Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations
bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées,
brûlures, enflures et piqûres d'insectes.
Prunella vulgaris L., Brunelle commune,
Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes feuilles et les pointes avec leurs
boutons en avril-mai et les fleurs.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel contre les maladies
gastro-intestinales.
La plante est bactéricide ; autrefois on l’utilisait contre
la diphtérie, les pharyngites et les laryngites.
En usage externe contre les troubles oculaires et pour
favoriser la cicatrisation.
Scabiosa columbaria L., Colombaire,
Dipsacacées :
Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée,
Astéracées :
Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine,
sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».
Silene vulgaris (Moench) Garcke, Silène
enflé, Caryophyllacées :
Plante comestible :
On consomme en avril-mai les jeunes pousses et les
premières feuilles.
Plante médicinale :
Sans grande valeur médicinale. La plante riche en vitamine
est un léger stimulant du métabolisme.
Sorbus aucuparia L., Sorbier des oiseleurs,
Rosacées :
Plante comestible :
On consomme les fleurs, les feuilles et les sorbes, cuites,
après les premières gelées.
Plante médicinale :
Les sorbes fraîches sont à consommer en petites quantités
sous peine de provoquer diarrhées et vomissements. Les substances responsables
sont détruites par la cuisson. Les sorbes sont un vieux remède contre le
scorbut et les rhinopharyngites en raison de leur forte teneur en vitamine C,
et on leur attribue une efficacité contre les rhumatismes et la goutte.
Autrefois on en tirait du sorbitol, un substitut de sucre adapté aux
diabétiques. L'acide sorbinique qu'elles contiennent est un conservateur
efficace contre les champignons et les bactéries.
Les sorbes cuites sont légèrement laxatives et diurétiques.
L'infusion de feuilles soulage les troubles gastriques, elle est dépurative et
nettoie les voies urinaires.
Symphytum officinale L., Consoude officinale,
Boraginacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes tiges encore souples, les feuilles
souples d’avril à juillet, les boutons et fleurs.
Attention ! Il existe un risque de confusion
avec les feuilles de la Digitale pourpre (Digitalis purpurea L.),
très toxique.
La Grande consoude contient un alcaloïde, la pyrrolizidine,
susceptible d’affecter le foie ; il faut donc l’employer avec prudence. Cela
dit, la Grande consoude est appréciée depuis des siècles comme plante
alimentaire et médicinale, et on la consommait en grandes quantités sans que
des effets nocifs aient été décrits. On considère la consommation occasionnelle
de petites quantités comme inoffensive. D’autre part, les alcaloïdes sont principalement
présents dans la racine, qu’on ne consomme pas, et il faudrait une consommation
exclusive et aberrante de feuilles pour représenter un danger.
Plante médicinale :
On l'emploie sous diverses formes (compresse, pommade,
crème ou gel) en cas de douleurs articulaires, de tendinite, goutte,
contusions, saignements, fractures, phlébites, gonflements des glandes et
mammites. La décoction de la consoude était aussi employée contre les
rhumatismes, la bronchite et la péritonite.
Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif
: fer).
Plante toxique et plante
médicinale:
Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses
parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps
maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de la
toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes
gastriques, troubles digestifs et menstruels.
Tanaisie vulgaire butinée par une Abeille
domestique :
Tanaisie vulgaire butinée par une Abeille
domestique et une Abeille solitaire :
Torilis
arvensis (Hudson) Link., Torilis des champs, Apiacées :
Trifolium pratense L., Trèfle des prés,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les pousses et feuilles d'avril à juin, les
fleurs fraîches, et les graines.
Plante médicinale :
Traditionnellement utilisé contre les diarrhées, la toux et
les éruptions cutanées chroniques. L'extrait de trèfle est de plus en plus
utilisé contre les troubles de la ménopause en raison de sa teneur en
ivoflavones. Ceux-ci sont des phytoestrogènes également employés dans la
prévention des cancers d'origine hormonale, notamment ceux du sein, de l'utérus
et de la prostate. L'infusion (3 cm3 de fleurs par tasse) est
dépurative et rafraîchissante pour les yeux fatigués.
Abeille domestique butinant un Trèfle rampant :
Trifolium repens L., Trèfle rampant,
Fabacées :
Tussilago farfara L., Tussilage,
Astéracées :
Plante médicinale :
Toux (les fleurs et feuilles renferment énormément de
mucilages), anti-inflammatoire.
Plante toxique :
Contient des alcaloïdes de pyrrolizidine.
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
… et je réalise des crêpes goûteuses ! :
Voir l’article : Atelier cuisine sauvage (crêpes aux orties) au Domaine national de Saint-Cloud - 19 juillet 2016
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de
l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une
ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
Verbena officinalis L., Verveine officinale,
Verbénacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes feuilles et autres parties tendres
avant la floraison en juin.
Plante médicinale :
La Verveine officinale était jadis une plante médicinale de
premier ordre utilisée contre les rhumes et pour renforcer les défenses
immunitaires.
Aujourd’hui, on met à profit ses vertus digestives,
diurétiques et dépuratives pour réguler le métabolisme et combattre les
rhumatismes. Elle peut soulager les migraines et serait un tonique du système
nerveux. Emploi traditionnel pour réguler le cycle menstruel et soulager les
troubles de la menstruation et de la ménopause. Emploi externe pour soigner les
plaies et dans le traitement de l’eczéma et des oedèmes.
La zone humide :
Carex pendula Huds., Laîche à épis pendants,
Cypéracées :
Carex pendula Huds., Laîche à épis pendants,
Cypéracées,
Eupatorium cannabinum L., Eupatoire chanvrine,
Astéracées &
Typha angustifolia L., Massette à feuilles
étroites, Typhacées :
Epilobium hirsutum L., Épilobe hérissé,
Oenothéracées ou Onagracées :
Equisetum arvense L., Prêle des champs,
Équisétacées :
Plante médicinale :
Les parois cellulaires de cette plante renferment de la
silice qui la rend mécaniquement très résistance. Autrefois, on l’utilisait
volontiers pour polir l’étain. Ses parties végétales séchées sont utilisées
depuis l’Antiquité comme diurétique et vulnéraire. Actuellement, on administre
encore fréquemment de la tisane de prêle pour laver les voies urinaires en cas
d’inflammations, ou en gargarismes pour traiter les catarrhes de la gorge. La
médecine populaire la recommande comme antirhumatismal.
Eupatorium cannabinum L., Eupatoire chanvrine,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
À partir de la plante entière, y compris la racine, on
obtient du jaune mordoré.
Plante médicinale :
Les médecins de l’Antiquité recommandaient l’Eupatoire
chanvrine pour traiter les morsures de serpent, la dysenterie et les maladies
du foie.
Le Moyen-Âge voyait dans cette plante un fortifiant pour la
virilité.
Les constituants font supposer un effet immunostimulant,
tandis que la médecine populaire décrit l’Eupatoire chanvrine comme diurétique,
laxative et cholagogue.
Aujourd’hui, elle ne joue plus aucun rôle en médecine.
Glyceria maxima (Hartm.) Holmb., Glycérie
aquatique, Poacées :
Plante comestible :
Les esquimaux d'Alaska mangeaient les jeunes feuilles de
cette plante.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippuris_vulgaris
Lysimachia vulgaris L., Lysimaque commune,
Primulacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes feuilles récoltées en avril et les
fleurs.
Plante médicinale :
On emploie traditionnellement la lysimaque en cas de
troubles gastro-intestinaux, de diarrhées ainsi que pour soigner les plaies et
les gencives.
Mentha aquatica L., Menthe aquatique,
Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Plante médicinale :
Stimulante, stomatique (=qui favorise la digestion),
carminative (= qui provoque l'expulsion des gaz intestinaux) et
antispasmodique.
Phragmites australis (Cav.)
Steudel., Roseau commun, Poacées :
Plante comestible :
On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.
Plante médicinale :
En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique,
diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la
nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite,
le choléra et les intoxications alimentaires.
Pulicaria dysenterica (L.)
Bernh., Pulicaire dysentérique, Astéracées :
Salix alba L., Saule blanc,
Salicacées :
Plante pour la vannerie :
Les rameaux sont utilisés pour la vannerie.
Plante médicinale :
L'acide salicylique ou acide 2-hydroxybenzoïque est un
composé organique aromatique, l'un des trois isomères de l'acide
hydroxybenzoïque, constitué d'un noyau benzénique substitué par un groupe
carboxyle (acide benzoïque) et un groupe hydroxyle (phénol) en position ortho.
C'est un solide cristallin incolore qu'on trouve naturellement dans certains
végétaux, dont le saule (d'où il tire son nom), utilisé comme médicament et
comme précurseur de l'acide acétylsalicylique, l'aspirine.
Ingéré en grandes quantités, c'est un produit toxique, mais
en de moindres quantités il est utilisé comme conservateur alimentaire et
antiseptique.
Les propriétés médicales de l'acide salicylique sont
connues depuis longtemps, surtout pour son action contre la fièvre. On
l'extrayait principalement du saule, salix en latin dont il tire son
nom. Dans la lutte contre la fièvre, il est désormais supplanté par d'autres
médicaments plus efficaces comme l'aspirine (qui en est un dérivé), ou le
paracétamol.
Il n'est désormais plus utilisé pour son action apaisante
(analgésique) et on le retrouve dans de nombreux produits en dermatologie en
complément d'un autre principe actif. Il est par exemple utilisé dans le
traitement de l'acné, des verrues ou de l'hyperhidrose.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_salicylique
Galle provoquée par un hyménoptère, Pontania sp., de
la famille des Tenthredinidae sur Salix alba L., Saule blanc,
Salicacées :
Typha latifolia L., Massette à feuilles larges,
Typhacées &
Iris pseudacorus L., Iris des marais,
Iridacées :
Iris pseudacorus L., Iris des marais,
Iridacées :
Usages de l'Iris des marais :
Tannage :
Riche en tanin, le rhizome de l'iris des marais est utilisé
pour le tannage (Guide complet de la nature - Michael Lohmann - p.376 -
(ISBN 2-8034-4019-9) - Éditions Chantecler - Aartselaar - Belgique -
1992).
Plante médicinale :
Connu dès l'Antiquité grecque, le suc du rhizome de l'iris
des marais était employé contre la cataracte et diverses douleurs. Dioscoride
le pharmacologue grec du Ier siècle, le décrit sous le nom de akoron
ακορον (Materia medica7 I, 2) (Pedanius Dioscorides of Anazarbus, De materia
medica (translated by Lily Y. Beck), Olms - Weidmann, 2011, 630 p.),
dérivé de a- korê α + κορη, « privatif + pupille ». L'encyclopédiste
romain Pline l'Ancien, à la même époque, confirme ces informations (H.N. 25,
157; 26 ; 228 etc.).
Au XVIe siècle, Pierandrea Mattioli publia une
traduction commentée de Dioscoride en italien qui fut ensuite traduite en
français en 1554 par Jean Ruel. Le succès de ces traductions fort bien
illustrées sera immense. De nombreuses vertus médicinales sont attribuées à la
flambe, l'Iris des marais (Mattioli, Pietro Andrea, Commentaires de M. Pierre
Andre Matthiole médecin senois sur les six livres de Ped. Dioscoride Anazarbeen
de la matière medicale, Lyon : Guillaume Rouillé, 1572). Les anciens
herboristes ont beaucoup prélevé l'Iris des marais dans la nature, jusqu'à
provoquer sa raréfaction dans certaines régions.
Actuellement, en raison de sa toxicité, l'Iris des marais
n'est plus guère utilisé en herboristerie. Rameau et al. (J.C. Rameau, D.
Mansion, G. Dumé, Flore forestière française, guide écologique illustré, t. 1,
Institut pour le développement forestier, 1989, 1786 p.), indiquent
« rhizome, expectorant, diurétique et excitant (à faible dose) ».
Horticole :
Il est utilisé sur les berges humides des étangs, des cours
d'eau ou des mares artificielles. Il peut devenir envahissant.
Dépollution :
De nombreuses études de phytoremédiation ont montré qu'on
pouvait utiliser les plantes pour dépolluer les sols. Une méthode consiste à
traiter le sol dans des casiers végétalisés par des plantes de milieux humides
(Phragmites australis, Iris pseudacorus et Salix viminalis). Une étude (Tatiana
Kirpichtchikova, Phytoremédiation par Jardins Filtrants d’un sol pollué par des
métaux lourds. Approche de la phytoremédiation dans des casiers végétalisés par
des plantes de milieux humides et étude des mécanismes de
remobilisation/immobilisation du zinc et du cuivre, Université Joseph-Fourier –
Grenoble, 2009, 279 p.) a montré qu'une quantité importante des métaux
peut être éliminée du sol via la phytolixiviation résultant de l’interaction de
l’activité racinaire avec l’irrigation, alors qu'une partie insignifiante des
métaux (Zn, Pb, Cu) est accumulée dans la biomasse.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Iris_pseudacorus
Typha latifolia L., Massette à feuilles larges,
Typhacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines
en mars et en automne, les fleurs de juin à août.
Plante médicinale :
Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre
les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et
le ténia.
La rive pavée :
Achillea millefolium L., Achillée
millefeuille, Astéracées :
Alnus glutinosa (L.) Gaertn., Aulne
glutineux, Bétulacées :
Plante médicinale :
L'écorce de l'Aulne glutineux est utilisée exclusivement en
médecine populaire et en homéopathie.
La première se sert des tanins pour préparer une décoction
pour les gargarismes en cas d'inflammations de la bouche et de la gorge ou pour
les lavements lors de saignements intestinaux.
En homéopathie, l'écorce soigne les maladies cutanées.
Artemisia vulgaris L., Armoise commune,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Vidéo :
Artemisia vulgaris L., Armoise
commune, Astéracées,
Lythrum salicaria L., Salicaire
commune, Lythracées,
Rubus groupe fruticosus, Ronce
des bois, Rosacées &
Solidago canadensis L., Solidage
du Canada, Astéracées : cliquez ici !
Buddleja davidii Franchet, Arbre aux papillons,
Buddlejacées ou Scrofulariacées :
Plante médicinale :
Le Buddleia du père David a d'abord été utilisé comme
plante médicinale en Chine où l'écorce de ses racines et ses rameaux feuillés
sont utilisés comme matière médicale sous le nom de jiuyaohua.
Sa culture comme plante ornementale est répandue en Europe
et en Australie. Elle a favorisé la création de nombreuses variétés horticoles.
Plante toxique :
Cette essence contient des molécules toxiques (aucubine en
particulier) ce qui explique que ses feuilles, son écorce et ses racines ne
sont pas mangées par la plupart des espèces autochtones là où il a été
introduit.
Les analyses phytochimiques d’espèces de Buddleja ont
montré la présence de flavonoïdes, d’iridoïdes (d’aucubine et de ses dérivés,
et de buddlédines), de sesquiterpénoïdes, de phényléthanoïdes et de lignanes. À
partir de la racine de Buddleja davidii ont été isolés 13 glycosides de
phényléthanoïdes, un glycoside d’iridoïde et 4 complexes de glycosides
d’iridoïde-lignane.
La toxicité pour les poissons du Buddleia davidii a été
confirmée par l’isolement des buddlédines A, B et C, dans l’écorce de la
racine. L’activité antifongique significative des extraits de B. davidii est
due à la buddlédine A.
Plante invasive :
Le buddleia du père David, est toujours prisé comme plante
ornementale et en raison de son attrait pour les papillons, dans les jardins de
particuliers mais aussi dans certains aménagements paysagers (autoroutiers ou
communaux par exemple). Toutefois il a tendance à se propager facilement dans
les décombres et à se répandre le long des voies de chemin de fer. Il est
devenu une espèce invasive en de nombreux endroits. La première conséquence est
que, paradoxalement, il peut contribuer à l'extinction des papillons : en
effet, « ses feuilles ne participent pas à leur cycle biologique : le buddleia
ne nourrit pas les chenilles comme certaines plantes-hôtes indigènes (orties,
graminées, buissons,…) », auxquelles il se substitue.
Il s’est naturalisé et est devenu envahissant dans de
larges régions d'Europe de l’Ouest jusqu’à Bergen (Norvège). Il pose aussi
problème en Nouvelle-Zélande et dans le Sud-Est de l’Australie. En France, il
est présent de manière envahissante dans le Sud-Ouest, le Sud-Est, en Bretagne
et dans le Bassin Parisien. Le Centre semble la région la moins touchée.
Il est donc important de contrôler sa culture dans les
jardins. Il peut par exemple être remplacé par différentes espèces de lilas, la
menthe en arbre (Rostrinucula dependens), le gattilier ou des Buddleja hybrides
stériles : Buddleja × weyeriana.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Buddleia_de_David
Plante tinctoriale :
A partir des feuilles, on obtient du jaune ocre (aucun
additif), du bru kaki (fer).
Plante médicinale :
Employée en médecine populaire comme purgatif doux. Elle
soigne le foie, l'insuffisance hépatique et ses manifestations (constipation,
migraine, etc.)
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liseron_des_haies
Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse
commun, Astéracées :
Plante comestible :
On récolte les jeunes racines de première année de
l'automne jusqu'au printemps. On les sèche pour obtenir une farine dont on fait
des bouillies ou qui allongera la farine de céréales. Epluchées, on les cuit à
l'eau ou au four; après la cuisson à l'eau, on peut les faire sauter à la
poêle.
Les tiges molles après épluchage et les jeunes feuilles
encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la
floraison.
En mai, on mange les boutons floraux cuits comme légume ou
on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les fins pétales
décorent salades de crudités et de fruits et pâtes à tartiner.
Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des
fins médicinales.
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Plante pour la vannerie :
La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la
vannerie.
Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent
de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres
suivants :
Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des
haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus)
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on
obtient du jaune (aucun additif) ou du vert (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les feuilles avant la floraison en juillet.
Plante médicinale :
Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée
en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise
l’infusion contre les diarrhées et les troubles menstruels.
Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et soulage
les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la plante
facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les inflammations des
muqueuses. En homéopathie, contre les brûlures d’estomac, les hépatites et les
inflammations de la vésicule biliaire.
Equisetum arvense L., Prêle des champs,
Équisétacées :
Erigeron karvinskianus DC., Pâquerette des murailles,
Astéracées :
Vidéo, Canards colvert: cliquez ici !
Eupatorium cannabinum L., Eupatoire chanvrine,
Astéracées :
Geranium sanguineum L., Géranium sanguin,
Géraniacées :
Plante médicinale :
La plante est astringente et hémostatique.
En Bulgarie, le Géranium sanguin est cultivé comme plante
médicinale. Les phytothérapeutes bulgares le considèrent comme astringent,
vasodilatateur, anti-inflammatoire, hypotensif, cardiotonique et légèrement
sédatif. Ils contiennent des catéchines, des tanins, de la leucoanthocyanidine,
de la geranine, des résines etc.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ranium_sanguin
Leucanthemum vulgare Lam., Grande marguerite,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes feuilles en mars-avril, les fleurs
et les racines qu’on récolte de septembre à mars.
Plante médicinale :
Peu utilisée. L’infusion de têtes florales (capitules) est
antispasmodique, on l’utilise contre les douleurs menstruelles et de coliques.
Elle est astringente et agit contre la toux, car l’astringence solidifie la
surface des muqueuses et des plaies, diminuant leurs sécrétions.
Buddleja davidii Franchet, Arbre aux papillons,
Buddlejacées ou Scrofulariacées :
Linaria vulgaris Miller, Linaire commune,
Scrofulariacées :
Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau,
Lamiacées :
Plante médicinale :
Les médicaments fabriqués avec les parties vertes du
Chanvre d'eau sont prescrits par la médecine officielle.
Ils réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une
hyperthyroïdie légère et modifient le taux d’hormones avant les règles,
atténuant ainsi les effets secondaires prémenstruels.
En médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme
fébrifuge.
Lythrum salicaria L., Salicaire commune,
Lythracées :
Lythrum salicaria L., Salicaire commune,
Lythracées &
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Vidéo, Lythrum salicaria L., Salicaire
commune, Lythracées : cliquez ici !
Vidéo n°1 :
cliquez ici !
Vidéo n°2 :
cliquez ici !
Pastinaca sativa L., Panais commun,
Apiacées :
Picris hieracioides L., Picris
fausse-épervière, Astéracées :
Plante comestible :
Son goût tendant vers le sucré facilite son usage. Elle
peut s'utiliser seule ou accompagné d'autres plantes spontanées. Si les
feuilles sont excessivement duveteuses, on pourra les faire bouillir avec des
patates, ou sauter à la poêle.
Vue sur le pont de Saint-Cloud et La Défense, au loin...:
Ranunculus repens L., Renoncule rampante,
Renonculacées :
Plante toxique :
À l'instar des autres renoncules, elle est toxique fraîche
(mais pas après fenaison et séchage). Ce fait, ainsi que son caractère
envahissant, en ont fait une plante à problème dans les pâturages. Le bétail
évite d'en consommer. La seule façon de pouvoir s'en débarrasser est
l'arrachage manuel ou le désherbage sélectif dans une pelouse envahie.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Renoncule_rampante
Rubus caesius L., Ronce bleuâtre,
Rosacées :
Plante comestible :
On consomme les fruits.
Plante médicinale :
Feuilles et jeunes pousses sont astringentes, toniques,
diurétiques et dépuratives.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubus_caesius
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de
la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les
mûres !).
Plante médicinale :
On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en
raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux
services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que
l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent
plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup
de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée
en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments
importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des
mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci
protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de
nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.
Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront
à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre
eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.
Salix caprea L., Saule marsault,
Salicacées :
Plante médicinale :
L'écorce du saule contient, comme celle de tous les saules,
de la salicyline voisine de l'aspirine.
Tannage :
L'écorce du saule marsault, riche en tanin, est utilisée en
tannerie.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saule_marsault
Senecio inaequidens DC., Séneçon du Cap,
Astéracées :
Plante toxique :
Une fois implantée dans certains prés cette espèce est
toxique pour le bétail par la présence d’alcaloïdes toxiques qui rend ce
séneçon non comestible pour les animaux, la plupart des insectes y compris. La
plante diffuse dans le sol des substances toxiques pour ses voisines.
Source : http://www.cbnbrest.fr/site/pdf/senecon.pdf
Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée, Astéracées :
Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine,
sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».
Lythrum salicaria L., Salicaire commune,
Lythracées &
Solidago canadensis L., Solidage du Canada,
Astéracées :
Solidago canadensis L., Solidage du Canada,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des sommités fleuries, on obtient du jaune vif
(aucun additif), du vert (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme le cœur verdâtre des jeunes pousses en
avril-juin, et les fleurs.
Plante médicinale :
L'infusion de la plante (2 cm3 par tasse)
soulage les affections urinaires et rénales. Elle est anti-inflammatoire et
fortement diurétique, contribuant à l'élimination des résidus métaboliques et à
la prévention des calculs. On l'utilise en bain de bouche contre les infections
de la gencive. La plante fraîche broyée s'utilise en cas d'enflure.
Buddleja davidii Franchet, Arbre aux papillons,
Buddlejacées ou Scrofulariacées :
Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif
: fer).
Plante toxique et plante
médicinale :
Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses
parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps
maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de la
toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes
gastriques, troubles digestifs et menstruels.
Tragopogon pratensis L., Salsifis des prés,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme la racine, les feuilles et les bourgeons.
Plante médicinale :
La plante et sa racine s'emploient en infusion en infusion,
en jus mais aussi crues ou cuites, en usage interne et externe. Elle est
dépurative, sudorifique et diurétique.
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Verbena officinalis L., Verveine officinale,
Verbénacées :
La Seine :
Vidéo, péniche : cliquez ici !
Ceratophyllum sp., Cératophylle,
Cératophyllacées :
Vidéo, Ceratophyllum sp., Cératophylle,
Cératophyllacées : cliquez ici !
hypothèses d'identification:
Ceratophyllum demersum L., Cornifle immergé,
Cératophyllacées
ou
Ceratophyllum submersum L., Cornifle submergé,
Cératophyllacées
Najas marina L., Naïade marine,
Hydrocharitacées :
Nuphar lutea L. Sm., Nénuphar jaune,
Nymphéacées :
Vidéos, Nuphar lutea L. Sm., Nénuphar
jaune, Nymphéacées :
Vidéo n°1 : cliquez ici !
Vidéo n°2 : cliquez ici !
Vidéo, cygnes : cliquez ici !
Potamogeton sp., Potamogeton,
Potamogétonacées :
Vidéo, vaguelettes : cliquez ici !
Potamogeton sp., Potamogeton,
Potamogétonacées :
hypothèses d'identification:
Potamogeton coloratus Hornem., Potamot
coloré, Potamogétonacées
ou
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