La sortie à Ville-d’Avray a été organisée en partenariat
avec le Comité départemental du tourisme des Hauts-de-Seine.
Nous avons traversé la forêt de domaniale de
Fausses-Reposes, puis nous avons fait le tour de étang de Ville-d’Avray… et
voici la flore observée :
La lisière de la forêt domaniale de
Fausses-Reposes :
Avoine, hypothèses d’identification :
Avena fatua L., Folle avoine,
Poacées :
ou
Avena sativa subsp. sterilis (L.) De Wet, Avoine
sauvage, Poacées
Avena fatua L., Folle avoine, Poacées :
Plante comestible :
La graine était autrefois consommée en gruau ou en farine.
Cytisus scoparius (L.) Link, Genêt
à balais, Fabacées :
Plante tinctoriale :
A partir des fleurs, on obtient du jaune (aucun additif) ;
à partir des rameaux juste fleuris, on obtient du jaune vif un peu vert (aucun
additif), du vert vif (additif : cuivre).
Plante médicinale et plante toxique :
La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des
flavonoïdes (génitoside, spiracoside et scoparoside, entre autres) et des
alcaloïdes. Parmi les alcaloïdes (une vingtaine en tout) on citera la
spartéine, majoritaire dans les rameaux, et la lupanine majoritaire dans les
graines, mais aussi l'ammodendrine et l'hydroxylupanine.
Traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique
et pour le traitement des troubles circulatoires (la présence de flavonoïdes
explique cet usage). Les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine
pour les besoins de l'industrie pharmaceutique. Cet alcaloïde possède
différentes propriétés pharmacologiques : il a un effet régulateur sur les
battements cardiaques (en fait, il soustrait le cœur à l'influence du système
nerveux végétatif), il est donc indiqué pour le traitement de l'éréthisme
cardiaque. Par son activité ocytocique (il augmente les contractions de
l'utérus) il peut servir, sous forme injectable, à déclencher un accouchement
(il est potentiellement abortif… donc contre indiqué en cas de grossesse).
Source:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%AAt_%C3%A0_balais
Hypericum perforatum L., Millepertuis commun,
Hypéricacées :
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on
obtient du jaune à vert vif (aucun additif), du vert à bronze (additif : fer),
du rouge violacé à brun (additif : alcool).
A partir des sommités fleuries, on obtient des verts vifs
(aucun additif).
Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.
Plante médicinale :
En usage interne, préconisé dans les cas de dépression,
nervosité , anxiété…
En usage externe, l'huile de millepertuis (macération de
plante dans de l'huile) favorise le renouvellement des tissus, d'où son emploi
contre les brûlures, plaies, douleurs dentaires et articulaires… Ses composants
inhibent certains médicaments. L'hypéricine qu'elle contient est antivirale.
Plante toxique :
Le millepertuis peut augmenter la sensibilité de la peau à
la lumière solaire, entraînant des rougeurs cutanées.
La photosensibilisations est liée à l’action des rayons du
soleil sur une molécule sensible : l’hypéricine.
Trifolium arvense L., Trèfle pied-de-lièvre,
Fabacées :
Plante médicinale :
La plante en fleur contient des tanins, une huile
essentielle et des résines.
En médecine populaire, il est prescrit comme remède contre
la goutte, mais surtout lors de fortes diarrhées. C’est ainsi qu’il était
utilisé dans l’après-guerre.
Pour les préparations homéopathiques, on se sert des
plantes récoltées en été.
Une Laîche, hypothèse d’identification :
Carex divulsa Stokes, Laîche à épis séparés,
Cypéracées :
& derrière la Laîche :
Vicia tetrasperma (L.) Schreber, Vesce
à quatre graines, Fabacées :
Vicia sepium L., Vesce des haies,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses terminales et les
inflorescences encore jeunes.
Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée,
Astéracées :
Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine,
sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».
Dianthus armeria L., Oeillet arméria,
Caryophyllacées :
Une Fabacée :
Hypothèses d’identification :
Lathyrus odoratus L., Pois de senteur,
Fabacées
ou
Lathyrus pratensis L., Gesse des prés,
Fabacées
ou
Lathyrus latifolius L., Gesse à larges
feuilles, Fabacées :
Lathyrus odoratus L., Pois de senteur,
Fabacées :
Plante toxique :
Les graines sont toxiques et provoquent le lathyrisme en
cas d'absorption.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pois_de_senteur
Lathyrus pratensis L., Gesse des prés,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes feuilles et pointes cuites. Ne pas
les manger crues.
Les jeunes fruits apparaissent fin juillet et se cuisinent
comme les haricots verts. En août, ils sont trop coriaces, mais les graines se
cuisinent comme les pois.
Plante médicinale :
Pas d’usage médicinal connu.
Castanea sativa Miller, Châtaignier,
Fagacées :
Plante tinctoriale :
À partir des bogues, de l’écorce et du bois, on obtient du
beige (aucun additif), brun-rouge (aucun additif) ou brun noir (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les graines (les châtaignes !)
Plante médicinale :
Feuilles: en infusion en cas de toux, coqueluche, diarrhée
(forte teneur en tanins). En gargarismes en cas d'inflammation bucco-pharyngée.
Préparations homéopathiques contre la toux convulsive et la rectite.
Fruits: La châtaigne était utilisée comme antidiarrhéique.
Plante pour la vannerie :
Le Châtaignier est une essence utilisée notamment pour la
vannerie sur arceaux.
Un exemple de fabrication de moules pour vanneries sur
arceaux par François Desplanches, artisan vannier :
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Plante pour la vannerie :
La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la
vannerie.
Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent
de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres
suivants :
Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus)
Verbascum thapsus L., Molène bouillon blanc,
Scrofulariacées :
Plante tinctoriale :
Les fleurs ont des propriétés tinctoriales et produisent
des tons allant de jaune clair à brun en passant par le vert, selon leur teneur
en acide.
Plante comestible :
On consomme les fleurs fraîches ou séchées et les feuilles
fraîches ou séchées, récoltées avant floraison.
Plante médicinale :
Les fleurs séchées sont utilisées en médecine. La plante
est anti-inflammatoire, bactéricide, antivirale et sédative.
Traditionnellement, on l'utilise aussi comme diurétique en cas de rhumatisme et
de névralgie. Les Indiens nord-américains fumaient les feuilles mélangées à
d'autres herbes pour soigner asthme, bronchite ainsi que diverses affections
pulmonaires. En usage externe, les feuilles broyées stimulent la circulation et
la cicatrisation. En homéopathie contre les affections respiratoires et les
névralgies.
Reynoutria japonica Houtt., Renouée du Japon,
Polygonacées :
Plante comestible :
En mars-avril, on consomme les jeunes tiges. Les racines
récoltées en août-septembre et cuites à l’eau se dégustent comme légume.
Plante médicinale :
Les médecines traditionnelles japonaise et chinoise utilisent
la plante pour traiter les mycoses, les inflammations cutanées et les maladies
cardiovasculaires. Ces propriétés sont dues à l’émodine, une anthraquinone
laxative, et au resvératrol, un flavonoïde soluble dans l’eau et les graisses.
Pour retrouver les différentes utilisations
qui peuvent être faites de la Renouée du Japon, cliquer sur les titres
suivants :
Autour de l’étang de Ville-d’Avray :
Typha sp., Massette,
Typhacées :
Rumex crispus L., Patience crépue,
Polygonacées :
Plante tinctoriale :
A partir des rhizomes, on obtient des jaunes, beiges à roux
et du noir ; avec les parties aériennes en graines, on obtient de l’orange à
roux et du rouge.
Les différentes couleurs obtenues avec les rhizomes :
- jaunes, beiges à roux (aucun additif)
- noir (additif : fer)
On n’utilise aucun additif avec les parties aériennes :
plus l’ébullition sera prolongée plus le bain donnera des tons rouges.
Plante comestible :
Selon les régions, la cueillette se fait de septembre à
début avril, mai, juin, juillet en altitude.
La Patience crépue s’utilise comme des épinards :
- crus quand les feuilles sont jeunes, elles font partie
des mescluns d’hiver ;
- cuits après été bouillis dans une grande quantité d’eau,
en gratin, tarte aux herbes…
Plante toxique :
Comme tous les Rumex, cette plante riche en acide oxalique
est à consommer raisonnablement. Il est bon de la faire cuire à l’eau et de
jeter l’eau de cuisson contenant des oxalates pouvant provoquer des problèmes
rénaux ; il est à noter que la plante crue en contient moins que cuite.
Phleum pratense L., Fléole des prés,
Poacées :
Le pollen de la plante peut provoquer des allergies de type
rhume des foins chez les personnes sensibles.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fl%C3%A9ole_des_pr%C3%A9s
Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau,
Lamiacées :
Plante médicinale :
Les médicaments fabriqués avec les parties vertes du
Chanvre d'eau sont prescrits par la médecine officielle.
Ils réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une
hyperthyroïdie légère et modifient le taux d’hormones avant les règles,
atténuant ainsi les effets secondaires prémenstruels.
En médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme
fébrifuge.
Juncus effusus L., Jonc épars,
Joncacées :
La paille tressée issue de cette plante appelé Igusa au
Japon, est utilisée notamment comme enveloppe de couverture dans la fabrication
des tatamis ou de la semelle des sandales traditionnelles, les zoris.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juncus_effusus
Plante pour la vannerie :
Le Jonc diffus sert notamment pour la vannerie spiralée.
J’ai ainsi fabriqué des boucles d’oreilles en vannerie
spiralée à base de Jonc diffus : voir la page « Boucles d’oreilles végétales » de mon blog.
et l’article « Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus) »
Scirpus sylvaticus L., Scirpe des bois,
Cypéracées :
Mentha suaveolens Ehrh., Menthe à feuilles
rondes, Lamiacées :
Plante comestible :
On l'utilise comme condiment, dans les thés, pour
aromatiser les boissons froides
Plante médicinale :
Stimulante, stomatique (=qui favorise la digestion),
carminative (= qui provoque l'expulsion des gaz intestinaux) et
antispasmodique.
Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé,
Plantaginacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines
et la racine.
Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations
bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées,
brûlures, enflures et piqûres d'insectes.
Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif
: fer).
Plante toxique et plante médicinale :
Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses
parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps
maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de la
toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes
gastriques, troubles digestifs et menstruels.
Vidéo de l’étang de
Ville-d’Avray : cliquez ici !
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux,
les graines vertes et immatures et la racine.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le
gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène,
bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.
Artemisia vulgaris L., Armoise commune,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Trifolium repens L., Trèfle rampant,
Fabacées :
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse
commun, Astéracées :
Plante comestible :
On récolte les jeunes racines de première année de
l'automne jusqu'au printemps. On les sèche pour obtenir une farine dont on fait
des bouillies ou qui allongera la farine de céréales. Epluchées, on les cuit à
l'eau ou au four; après la cuisson à l'eau, on peut les faire sauter à la
poêle.
Les tiges molles après épluchage et les jeunes feuilles
encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la
floraison.
En mai, on mange les boutons floraux cuits comme légume ou
on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les fins pétales
décorent salades de crudités et de fruits et pâtes à tartiner.
Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des
fins médicinales.
Pastinaca sativa L., Panais commun,
Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les fleurs, les
graines et les racines.
Plante médicinale :
Diurétique, analgésique et sédative.
Holcus lanatus L., Houlque laineuse,
Poacées :
Vidéo de l’étang de
Ville-d’Avray : cliquez ici !
Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin,
Cornacées :
Plante toxique :
Les fruits acides et astringents, provoquent des troubles
digestifs.
Plante pour la vannerie :
Retrouvez l’usage en vannerie du Cornouiller sanguin, en
cliquant sur l’article suivant :
Dactylis glomerata L., Dactyle aggloméré,
Poacées :
Vidéo de l’étang de
Ville-d’Avray : cliquez ici !
Hypericum perforatum L., Millepertuis commun,
Hypéricacées :
Alnus glutinosa (L.) Gaertn., Aulne
glutineux, Bétulacées :
Plante médicinale :
L'écorce de l'Aulne glutineux est utilisée exclusivement en
médecine populaire et en homéopathie.
La première se sert des tanins pour préparer une décoction
pour les gargarismes en cas d'inflammations de la bouche et de la gorge ou pour
les lavements lors de saignements intestinaux.
En homéopathie, l'écorce soigne les maladies cutanées.
Une Apiacée :
Hypericum perforatum L., Millepertuis commun,
Hypéricacées :
Artemisia vulgaris L., Armoise commune,
Astéracées :
Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau
commun, Poacées :
Plante comestible :
On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.
Plante médicinale :
En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique,
diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la
nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite,
le choléra et les intoxications alimentaires.
Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin,
Cornacées :
Vidéo de l’étang de
Ville-d’Avray : cliquez ici !
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Plante tinctoriale :
Une décoction des feuilles d’Ortie dioïque donne du jaune.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
… et je réalise des crêpes goûteuses ! :
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de
l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une
ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
Sambucus nigra L., Sureau noir, Caprifoliacées
ou Adoxacées :
Plante tinctoriale :
A partir des baies mûres, on obtient du mauve à violet
(additif : vinaigre), du vert sapin (additif : lessive de cendre ou sulfate de
fer), du mauve à rose (aucun additif).
Plante comestible :
On consomme les fleurs et les baies.
Attention ! Ne consommer les baies vertes ou
mûres qu’en petites quantités, car elles provoquent parfois diarrhées et
nausées. Les baies cuites et les fleurs sont inoffensives.
Plante médicinale :
La tisane de fleurs (2 cm3 par tasse) est sudorifique ; on
les associe souvent aux fleurs de tilleul contre les rhinopharyngites. Elles
stimulent les sécrétions bronchiales et entrent dans la préparation des
gargarismes.
Grâce à leurs anthocyanes, les baies et le jus ont une
action antioxydante ; de plus, elles renforcent les défenses immunitaires.
Emploi traditionnel contre les sciatiques et les névralgies. Les baies
fournissent aussi un colorant alimentaire naturel.
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Lonicera xylosteum L., Camérisier,
Caprifoliacées :
Plante toxique :
Les baies sont vomitives.
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lonicera_xylosteum
Cirsium palustre (L.) Scop., Cirse
des marais, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes racines de première année de
l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants
se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les
confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les
plats.
Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des
fins médicinales.
Viburnum lantana L., Viorne lantane,
Caprifoliacées ou Adoxacées :
Plante toxique :
Toxicité avant maturité des fruits (fruits verts) :
troubles digestifs de type gastro-entérite.
Plante médicinale :
L'écorce a été utilisée en rubéfiante voire vésicante.
Les baies et feuilles ont été employées dans la dysenterie.
Source :
http://www.toxiplante.fr/monographies/viorne_mancienne.html
Plante pour la vannerie :
Voir le travail de la Viorne lantane par Clément
Maurin :
Ligustrum vulgare L., Troène commun,
Oléacées :
Plante tinctoriale :
À partir des baies mûres, on obtient du gris bleuté, des
bleus-gris clairs, et du vert céladon clair ; avec l’écorce, les feuilles et
les rameaux, on obtient des jaunes à bruns et du vert bronze.
Les différentes couleurs obtenues avec les baies mûres du
Troène :
- gris bleuté (aucun additif),
- bleus-gris clairs (additif : fer),
- vert céladon clair (additif : cuivre).
Les différentes couleurs obtenues avec l’écorce, les
feuilles et les rameaux du Troène :
- jaunes à brun selon proportions (aucun additif),
- vert bronze (additif : fer).
Ses baies écrasées fournissent une encre noire utilisée par
les enlumineurs du Moyen-Âge et par les chapeliers pour teindre les feutres.
Source: http://www.ap32.fr/page10_troene.html
Plante toxique :
Jusqu’à une ingestion de 5 baies, les symptômes restent d’ordre
digestif. Mais au-delà, la présence de saponosides et de principes amers
provoque des vomissements s’accompagnant de troubles neurologiques, cardiaques
et respiratoires, pouvant aller potentiellement jusqu’à un coma selon une
littérature relativement ancienne. Si les cas d’intoxication sont rares chez
l’Homme, les enfants en particulier, en raison même de l’amertume, on connaît
par contre des intoxications par les feuilles chez le cheval et le mouton.
Plante pour la vannerie :
Le Troène tient son nom scientifique, Ligustrum, du
latin Ligare, qui signifie lier, en effet, les jardiniers de jadis
mettaient à profit la flexibilité de ses rameaux pour faire les ligatures et
les vanniers pour confectionner les paniers.
Source : http://www.ap32.fr/page10_troene.html
Achillea millefolium L., Achillée
millefeuille, Astéracées :
Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune
(aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la
préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs
(aromatisent les boissons).
Plante médicinale :
C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif,
dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les
palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les
substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections
hépatiques chroniques.
En usage externe contre les douleurs articulaires et les
impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles
menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire
d'herbe-à-la coupure).
Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil
peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».
Ulmus groupe minor Miller, Orme champêtre,
Ulmacées :
Plante médicinale :
En médecine populaire française, l’orme était très apprécié
comme remède contre les maladies cutanées chroniques. L’écorce des jeunes rameaux
contient des tanins utilisés en cas de diarrhées, de troubles digestifs, pour
les drainages et en cas d’inflammations de la bouche et de la gorge.
La quintessence florale de Bach « Elm » donnerait
confiance en soi et de l’assurance.
Lonicera xylosteum L., Camérisier,
Caprifoliacées :
Petasites hybridus (L.) G.Gaertner, B.Meyer & Scherb., Pétasite
officinal, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les pétioles et les jeunes feuilles.
Plante médicinale et plante toxique :
Sa racine renferme différents principes actifs pouvant
soulager les crampes, calmer la douleur, enrayer les inflammations et lutter
contre la migraine et les maux de tête liés au stress.
La médecine populaire avait recours aux extraits, mais la
forme sauvage contient des alcaloïdes de pyrrolizidine nocifs pour le foie.
La phytothérapie moderne utilise des préparations prêtes à
l’emploi provenant de cultures de cette plante sans alcaloïdes.
Picris echioides L., Picris fausse vipérine,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois,
Rosacées :
Plante tinctoriale :
On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de
la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les
mûres !).
Plante médicinale :
On
utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en raison de leur forte
teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux services dans les
inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion, ont un effet
sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus de
provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de
vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en
magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants
comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique
une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent l'organisme des
radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses maladies
dégénératives et dans le processus de vieillissement.
Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront
à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre
eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.
Arctium sp., Bardane,
Astéracées :
Melilotus albus Medik., Mélilot blanc,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les fleurs pour parfumer les desserts.
Plante toxique :
En excès, le mélilot donne un goût désagréable aux
préparations et devient toxique à fortes doses. La moisissure transforme la
coumarine en dicoumarol, substance toxique. Il faudra se débarrasser de toute
plante séchée au parfum ou à l’apparence douteux.
Il existe deux autres mélilots à fleurs jaunes comestibles
:
Melilotus officinalis Lam., Mélilot officinal,
Fabacées
Melilotus macrorhiza Pers., Mélilot à grosse
racine, Fabacées
Epilobium parviflorum Schreb., Épilobe
à petites fleurs, Onagracées :
Plante médicinale :
Le feuillage cueilli pendant la floraison renferme
principalement des flavonoïdes et des tanins. L’infusion facilite la miction (=
action d’uriner), mais son effet curatif en cas de cancer de la prostate n’est
pas prouvé.
Alnus glutinosa (L.) Gaertn., Aulne
glutineux, Bétulacées :
Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau,
Lamiacées :
Equisetum arvense L., Prêle des champs,
Équisétacées :
Plante médicinale :
Les parois cellulaires de cette plante renferment de la
silice qui la rend mécaniquement très résistance. Autrefois, on l’utilisait
volontiers pour polir l’étain. Ses parties végétales séchées sont utilisées
depuis l’Antiquité comme diurétique et vulnéraire. Actuellement, on administre
encore fréquemment de la tisane de prêle pour laver les voies urinaires en cas
d’inflammations, ou en gargarismes pour traiter les catarrhes de la gorge. La
médecine populaire la recommande comme antirhumatismal.
Application médicale :
Compresse contre les rhumatismes : verser 1 litre d’eau
bouillante sur 3-5 cuillères à soupe de la drogue et laisser reposer une heure,
puis filtrer. En bain ou pour imbiber des compresses.
Daucus carota L., Carotte sauvage,
Apiacées :
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de
carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement
avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de
l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme la racine (la première année, de septembre
jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.
Plante médicinale :
Vermifuge, diurétique , en cas de diarrhées.
Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse des champs, Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes racines de première année de
l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants
se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les
confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les
plats.
Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des
fins médicinales.
Achillea millefolium L., Achillée
millefeuille, Astéracées :
Hypericum perforatum L., Millepertuis commun,
Hypéricacées :
Sambucus ebulus L., Sureau yèble,
Caprifoliacées :
Plante toxique :
Sans aller jusqu’à une véritable intoxication, les fruits
de Sureau yèble sont indigestes, mais également amers même cuits ; ils
contiennent des hémagglutinines.
Une confusion assez fréquente entre les baies du Sureau
yèble et celles du Sureau noir (Sambucus nigra L.) est commise par les
personnes désirant faire de la confiture : ce dernier est une plante ligneuse
(arbuste ou arbre) ramifiée, à écorce jeune typiquement interrompue par de
nombreuses lenticelles en relief, dont les feuilles ont 5 au plus 7 folioles,
et les fruits sont toujours pendants et également plus précoces.
Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse
commun, Astéracées :
Acer pseudoplatanus L., Érable sycomore,
Acéracées ou Sapindacées :
Plante tinctoriale :
À partir des samares (les fruits), on obtient du beige et
du brun, avec l’écorce, du brun-rouge ou du noir et avec les feuilles du jaune
ocre ou du vert kaki.
Ulmus groupe minor Miller, Orme champêtre,
Ulmacées :
Fraxinus excelsior L., Frêne élevé,
Oléacées :
Plante tinctoriale :
A partir des feuilles et de l’écorce, on obtient du jaune
ocre (aucun additif) et du gris-vert (en ajoutant du cuivre).
Plante comestible :
On consomme les jeunes rejets d'avril et les feuilles
tendres en salade et dans divers plats de légumes. Les feuilles plus vieilles
servent pour les tisanes.
Avec les feuilles, on fabrique une boisson alcoolisée et
pétillante : la frênette.
Plante médicinale :
On emploie traditionnellement une préparation diurétique à
base de feuilles en cas de rhumatismes et de fièvre. Les feuilles seraient
aussi légèrement laxatives. L'écorce fraîche est anti-inflammatoire et
analgésique. En homéopathie en cas de rhumatismes, d'affections biliaire et d'hyperthyroïdie.
Salix babylonica L., Saule pleureur,
Salicacées :
Pastinaca sativa L., Panais commun,
Apiacées :
Scirpus sylvaticus L., Scirpe des bois,
Cypéracées :
Typha sp., Massette,
Typhacées :
Corylus avellana L., Noisetier, Corylacées
ou Bétulacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs (chatons mâles) et les
fruits (noisettes).
Plante médicinale :
Feuilles : en interne :troubles du foie et de la vésicule ;
en externe : cataplasme en cas de phlébite et de saignements.
Noisette : stimule le système immunitaire et l'organisme.
Huile de noisette pour les soins de la peau.
Carex pendula Huds., Laîche à épis pendants,
Cypéracées :
Crataegus monogyna Jacq., Aubépine commune,
Rosacées :
Plante comestible :
On consomme les fruits (les cenelles) et les feuilles et le
fleurs.
Plante médicinale :
Feuilles, fleurs et fruits sont utilisées. L'action
médicinale de l'Aubépine n'a été découverte que récemment. Des essais cliniques
ont démontré une amélioration de la circulation sanguine et un effet
hypotenseur. On l'emploie aussi dans les troubles cardiaques non organiques et
dans les traitements post-infarctus. Cette action ne se révèle que sur la
durée. L'Aubépine se tolère très bien et ne provoque pas d'effets secondaires.
Galega officinalis L., Sainfoin d'Espagne,
Fabacées :
Plante médicinale et plante toxique :
Une expérience en laboratoire a démontré que ses parties
vertes renfermaient une substance capable d’abaisser le taux de glycémie
sanguine.
Pour le diabète, la médecine officielle préfère cependant
des médicaments plus efficaces. Il faut ajouter que les molécules de type
galégine sont connues pour être toxiques.
Vidéo Cane Colvert et ses canetons,
Gallinule poule d'eau : cliquez ici !
Au premier plan, un Alnus glutinosa (L.) Gaertn., Aulne
glutineux, Bétulacées :
Phalaris aquatica L., Alpiste aquatique,
Poacées :
Vidéo de Phalaris aquatica L., Alpiste
aquatique, Poacées : cliquez ici !
Picris echioides L., Picris fausse vipérine,
Astéracées :
Viburnum opulus L., Viorne obier,
Caprifoliacées ou Adoxacées :
Plante médicinale :
Une variété stérile de Viorne obier est cultivée dans les
jardins sous le nom de « boule de neige ». L’écorce de cet arbuste
endémique renferme des tanins. Seules l’homéopathie et la médecine officielle
l’utilisent pour calmer les règles douloureuses et les troubles fonctionnels
généraux des organes génitaux.
Plante toxique :
Crus, les fruits sont émétiques et purgatifs. En grande
quantité, ils pourraient provoquer des gastro-entérites.
Hordeum murinum L., Orge des rats,
Poacées :
Plante comestible :
On utilisait les grains entiers ou réduits en farine.
Plantago major L., Plantain à larges feuilles,
Plantaginacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines
et la racine.
Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations
bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées,
brûlures, enflures et piqûres d'insectes.
Fraxinus excelsior L., Frêne élevé,
Oléacées :
Lactuca serriola L., Laitue scariole,
Astéracées :
Plante comestible et plante médicinale :
Si les jeunes pousses sont comestibles, il n'en va pas de
même pour la plante adulte, d'odeur fétide, à la tige gluante et aux feuilles
épineuses à latex blanchâtre.
Dans les pays anglo-saxons on l'appelle souvent « compass
plant » (plante-boussole), car les feuilles de la tige principale sont
disposées perpendiculairement à la lumière du soleil, avec une tendance à
pointer vers le nord et le sud.
Comme la Laitue vireuse (Lactuca virosa), la Laitue
scariole a été utilisée comme substitut à l'opium. On se servait du latex
séché, fumé ou bu en tisane - très amère !
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laitue_scariole
Calystegia sepium (L.) R.Brown, Liseron
des haies, Convolvulacées :
Plante médicinale :
Employée en médecine populaire comme purgatif doux. Elle
soigne le foie, l'insuffisance hépatique et ses manifestations (constipation,
migraine, etc.)
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liseron_des_haies
Ballota nigra L., Ballotte noire,
Lamiacées :
Plante médicinale :
En médecine populaire on l’utilisait contre la toux
spasmodique, comme calmant de l’hystérie, des crampes de l’estomac, des
nausées, et en usage externe contre la goutte.
En homéopathie, les dilutions de la plante fraîche luttent
contre les troubles du sommeil.
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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