Nous nous sommes promenés samedi dans le Domaine national
de Saint-Cloud, et voici la flore rencontrée :
Calystegia sepium (L.) R.Brown, Liseron
des haies, Convolvulacées :
Plante médicinale :
Employée en médecine populaire comme purgatif doux. Elle
soigne le foie, l'insuffisance hépatique et ses manifestations (constipation,
migraine, etc.)
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liseron_des_haies
Potentilla reptans L., Potentille rampante,
Rosacées :
Plante comestible :
On consomme les très jeunes pousses pas encore fibreuses et
les fleurs en décoration.
Plante médicinale :
Elle est astringente, analgésique et antidiarrhéique.
Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil
sauvage, Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles et pointes tendres, les tiges
florales, les boutons floraux, les graines et la racine.
Plante médicinale :
Plante digestive, diurétique, dépurative, sudorifique,
antioxydante.
En usage externe : eczéma et inflammation cutanée.
Heracleum sphondylium L., Berce commune,
Apiacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux,
les graines vertes et immatures et la racine.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles
digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie
contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les
rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le
gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.
Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène,
bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.
Plantago major L., Plantain à larges feuilles,
Plantaginacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines
et la racine.
Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations
bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées,
brûlures, enflures et piqûres d'insectes.
Acer cappadocicum Gled., Érable de Cappadoce,
Acéracées ou Sapindacées :
Clematis vitalba L., Clématite des haies,
Renonculacées :
Plante pour la vannerie :
La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la
vannerie.
Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent
de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres
suivants :
Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des
haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus)
Trifolium pratense L., Trèfle des prés,
Fabacées :
Plante comestible :
On consomme les pousses et feuilles d'avril à juin, les
fleurs fraîches, et les graines.
Plante médicinale :
Traditionnellement utilisé contre les diarrhées, la toux et
les éruptions cutanées chroniques. L'extrait de trèfle est de plus en plus
utilisé contre les troubles de la ménopause en raison de sa teneur en
ivoflavones. Ceux-ci sont des phytoestrogènes également employés dans la
prévention des cancers d'origine hormonale, notamment ceux du sein, de l'utérus
et de la prostate. L'infusion (3 cm3 de fleurs par tasse) est
dépurative et rafraîchissante pour les yeux fatigués.
Picris hieracioides L., Picris
fausse-épervière, Astéracées :
Plante comestible :
Son goût tendant vers le sucré facilite son usage. Elle
peut s'utiliser seule ou accompagné d'autres plantes spontanées. Si les
feuilles sont excessivement duveteuses, on pourra les faire bouillir avec des
patates, ou sauter à la poêle.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Picris_hieracioides
Prunella vulgaris L., Brunelle commune,
Lamiacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes feuilles et les pointes avec leurs
boutons en avril-mai et les fleurs.
Plante médicinale :
Emploi traditionnel contre les maladies
gastro-intestinales.
La plante est bactéricide ; autrefois on l’utilisait contre
la diphtérie, les pharyngites et les laryngites.
En usage externe contre les troubles oculaires et pour
favoriser la cicatrisation.
Plante comestible :
On consomme les jeunes racines de première année de
l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants
se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les
confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les
plats.
Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des
fins médicinales.
Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé,
Plantaginacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines
et la racine.
Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations
bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées,
brûlures, enflures et piqûres d'insectes.
Polygonum aviculare L., Renouée des oiseaux,
Polygonacées :
Plante comestible :
On consomme jusqu’en juin les jeunes feuilles, et les
graines récoltées d'août à octobre.
Plante médicinale :
Les propriétés expectorantes de l'infusion de renouée (2 cm3
par tasse) l'indiquent pour les affections respiratoires. Les tanins et
substances amères de la plante sont également bénéfiques dans les troubles
gastro-intestinaux, des diarrhées, les néphrites et les cystites. En usage
externe pour les plaies purulentes et les hémorroïdes, ou encore en gargarisme.
En médecine chinoise contre les parasites de la peau, la rétention d'urine et
les douleurs de la vésicule.
Urtica dioica L., Grande ortie,
Urticacées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons
floraux.
Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie
… et je réalise des crêpes goûteuses ! :
Voir l’article : Atelier cuisine sauvage (crêpes aux orties) au Domaine national de Saint-Cloud - 19 juillet 2016
Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et
biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.
Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de
l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une
ficelle en Ortie dioïque (Urtica dioica)
Artemisia vulgaris L., Armoise commune,
Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre
(aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif :
fer).
Plante comestible :
On consomme les très jeunes feuilles et pousses.
Plante médicinale :
En infusion, elle a un effet sédatif sur le système
nerveux.
Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début
de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la
rate.
L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron
du Canada, Astéracées :
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on
obtient du jaune (aucun additif) ou du vert (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme les feuilles avant la floraison en juillet.
Plante médicinale :
Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée
en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise
l’infusion contre les diarrhées et les troubles menstruels.
Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et soulage
les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la plante
facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les inflammations des
muqueuses. En homéopathie, contre les brûlures d’estomac, les hépatites et les
inflammations de la vésicule biliaire.
Daucus carota L., Carotte sauvage,
Apiacées :
Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de
carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement
avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de
l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).
Plante comestible :
On consomme la racine (la première année, de septembre
jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.
Plante médicinale :
Vermifuge, diurétique, en cas de diarrhées.
Hordeum murinum L., Orge des rats,
Poacées :
Plante comestible :
On utilisait les grains entiers ou réduits en farine.
Picris echioides L., Picris fausse vipérine,
Astéracées :
Plante comestible :
On consomme les feuilles.
Matricaria recutita L., Matricaire camomille,
Astéracées :
le capitule est creux |
Plante comestible :
On consomme les fleurs
Plante médicinale :
Ce sont les fleurs qui contiennent le plus de substances
actives. Leur action est anti-inflammatoire, bactéricide et antifongique. On
les utilise surtout contre les troubles gastro-intestinaux et les douleurs
menstruelles, comme sédatif et comme somnifère léger. Sous forme de cataplasme,
de baume ou de lavement, en cas d'inflammation de la peau, de la muqueuse
buccale, de la gorge et de la région génitale. On en tire aussi un extrait
alcoolique.
Devant Lactuca serriola L., Laitue scariole,
Astéracées :
Plante comestible et plante médicinale :
Si les jeunes pousses sont comestibles, il n'en va pas de
même pour la plante adulte, d'odeur fétide, à la tige gluante et aux feuilles
épineuses à latex blanchâtre.
Dans les pays anglo-saxons on l'appelle souvent « compass
plant » (plante-boussole), car les feuilles de la tige principale sont
disposées perpendiculairement à la lumière du soleil, avec une tendance à
pointer vers le nord et le sud.
Comme la Laitue vireuse (Lactuca virosa), la
Laitue scariole a été utilisée comme substitut à l'opium. On se servait du
latex séché, fumé ou bu en tisane - très amère !
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laitue_scariole
Bryonia dioica Jacq., Bryone dioïque,
Curcurbitacées :
Plante toxique :
La Bryone dioïque est une plante très toxique ! Au
Moyen-Âge, on s’accommodait de ce risque et on l’utilisait pour provoquer
nausées fortes et diarrhées.
Les constituants de la racine irritent les muqueuses du
tube digestif.
En usage externe, on utilisait la racine contre les
rhumatismes et la goutte.
En raison de la dilution, il n’existe plus aucun risque
d’intoxication dans les préparations homéopathiques. Ces dernières sont
administrées lors d’inflammations des voies respiratoires, du foie, de la
plèvre et du péritoine.
Devant Arctium lappa L., Grande bardane,
Astéracées :
Les graines récoltées en août-septembre fournissent une
huile de table à la saveur plutôt neutre. Concasser les graines avant de les
moudre ou de les tremper dans l’eau chaude afin de récupérer l’huile
surnageant.
On récolte la grosse racine des plantes de première année
en automne et en hiver, quand elle est encore molle et non ligneuse. On la
mange en rémoulade ou cuite à l’eau ou au four.
Plante médicinale :
L’extrait de racine est bactéricide et hypotensif.
Dépurative, elle est traditionnellement utilisée en cas de
calculs biliaires et de la vessie, dans les affections hépatiques, la goutte,
les rhumatismes et le diabète. L’huile de racine est un remède connu à la chute
des cheveux. Le baume ou le jus fraîchement pressé de la racine traitent
diverses affections cutanées comme le psoriasis, les furoncles, les abcès, les
brûlures, les impuretés, les pellicules. La racine est également vulnéraire.
En homéopathie contre les éruptions cutanées, la descente
de l’utérus et les douleurs rhumatismales.
Chenille d’un Lépidoptère (= papillon), le Mimas tiliae
L., Sphinx du tilleul
Sphingidae :
Une participante tient dans sa main une Verbena
officinalis L., Verveine officinale, Verbénacées :
Plante comestible :
On consomme les jeunes feuilles et autres parties tendres
avant la floraison en juin.
Plante médicinale :
La Verveine officinale était jadis une plante médicinale de
premier ordre utilisée contre les rhumes et pour renforcer les défenses
immunitaires.
Aujourd’hui, on met à profit ses vertus digestives,
diurétiques et dépuratives pour réguler le métabolisme et combattre les
rhumatismes. Elle peut soulager les migraines et serait un tonique du système
nerveux. Emploi traditionnel pour réguler le cycle menstruel et soulager les
troubles de la menstruation et de la ménopause. Emploi externe pour soigner les
plaies et dans le traitement de l’eczéma et des oedèmes.
Populus alba L., Peuplier blanc,
Salicacées :
Utilisations :
Bois :
Son bois peu dense se travaille facilement, mais se polit
mal. On en fait généralement de la pâte à papier, des allumettes, des emballages
ou contreplaqués, mais il est aussi utilisé en menuiserie, ou comme bois de
charpente. Autrefois, il était utilisé pour fabriquer des merrains, des
tombereaux et brouettes, ou des panneaux destinés à servir de support pour les
peintures à l'huile.
C'est un combustible très médiocre, qui produit peu de
chaleur à la combustion, et produit un charbon de piètre qualité.
Autres usages :
Planté à titre ornemental, cet arbre peut aussi servir de
coupe-vent.
Son écorce contient de la salicine et a été utilisée comme
fébrifuge.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Populus_alba
Devant Arctium lappa L., Grande bardane,
Astéracées :
Sources :
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel,
Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010
Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes,
conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la
Lesse, Aix-en-Provence, 2011
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,
François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du
naturaliste, Paris, 2007
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel
Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie
Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011
La cuisine des plantes sauvages, Meret
Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012
La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur
Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016
Larousse des plantes médicinales. Identification,
préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001
Plantes sauvages comestibles, Alain
Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011
Plantes sauvages comestibles, S.G.
Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012
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