dimanche 27 novembre 2016

Prochaines animations les 3, 18, 24 & 31 décembre (Domaine national de Saint-Cloud), 11 décembre (Île de Monsieur – Sèvres) et 17 décembre (Île Saint-Germain – Issy-les-Moulineaux)





Samedi 3 décembre dans le Domaine national de Saint-Cloud (92)

Initiation à la vannerie sauvage






Au cours de la balade, nous apprendrons à reconnaître les plantes sauvages utilisées pour la vannerie, qui nous serviront à réaliser de petits objets tressés.

Apporter un sécateur.


Le rendez-vous est fixé à 14 heures devant le restaurant « La Petite Folie », au niveau du bassin des 24 jets.



Adresse exacte : allée de la Carrière 92210 Saint-Cloud

Coordonnées GPS : Latitude : 48.837644 ; Longitude : 2.210732


Pour voir le plan du Domaine ou encore avoir des informations sur les stationnements les plus proches du lieu de rendez-vous, vous pouvez consulter l’article sur les sorties de mars au Domaine en cliquant sur le lien suivant :




Inscription par mail lespetitesherbes@yahoo.fr ou téléphone 06 32 25 02 37



Transports en commun :

métro : ligne 10 (terminus: Boulogne-Pont de Saint-Cloud), tramway : ligne T2 (station Parc de Saint-Cloud), bus : lignes 52,72 et 126 (arrêt: Parc de Saint-Cloud), train : Transilien (gare de Saint-Cloud).

Pour information (pour ceux qui souhaiteraient se garer à l’intérieur du parc), l’entrée est payante pour les voitures : 5 €



Tarif : 10 €







Dimanche 11 décembre dans l’Île de Monsieur (Sèvres-92)

Découverte de la flore sauvage comestible et médicinale




Glechoma hederacea L., Lierre terrestre, Lamiacées





Le rendez-vous est fixé à 14 heures sur le quai de la station « Musée de Sèvres » du Tram T2 (direction La Défense)




Adresse exacte : Quai de Sèvres, 92310 Sèvres

Coordonnées GPS : latitude : 48.828777, longitude : 2.225105



Inscription par mail lespetitesherbes@yahoo.fr ou téléphone 06 32 25 02 37



Transports en commun : Tram T2; Bus n° 169, 171, 179, 279, 26, N61; Métro ligne 9



Tarif : 10 €









Samedi 17 décembre dans l’Île-Saint-Germain (Issy-les-Moulineaux-92)

Découverte de la flore sauvage comestible et médicinale





Bellis perennis L., Pâquerette vivace, Astéracées



Le rendez-vous est fixé à 14 h devant la grille de l'entrée sud-ouest, accessible depuis l'avenue Jean Monnet.



Adresse exacte : 26 Avenue Jean Monnet, 92130 Issy-les-Moulineaux

Coordonnées GPS: Latitude : 48.823493, Longitude : 2.250905



Inscription par mail lespetitesherbes@yahoo.fr ou téléphone 06 32 25 02 37



Transports en commun : bus (lignes n°123, 289, 389 et TUVIM circuit Grand Issy), tram T2 (station Les Moulineaux), Rer C (station Issy).



Tarif : 10 €








Dimanche 18 décembre dans le Domaine national de Saint-Cloud (92) ANNULÉ

Découverte de la flore sauvage comestible et médicinale




Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées



Le rendez-vous est fixé à 14 heures devant le restaurant « La Petite Folie », au niveau du bassin des 24 jets.



Adresse exacte : allée de la Carrière 92210 Saint-Cloud


Coordonnées GPS : Latitude : 48.837644 ; Longitude : 2.210732



Pour voir le plan du Domaine ou encore avoir des informations sur les stationnements les plus proches du lieu de rendez-vous, vous pouvez consulter l’article sur les sorties de mars au Domaine en cliquant sur le lien suivant :




Inscription par mail lespetitesherbes@yahoo.fr ou téléphone 06 32 25 02 37



Transports en commun :

métro : ligne 10 (terminus: Boulogne-Pont de Saint-Cloud), tramway : ligne T2 (station Parc de Saint-Cloud), bus : lignes 52,72 et 126 (arrêt: Parc de Saint-Cloud), train : Transilien (gare de Saint-Cloud).

Pour information (pour ceux qui souhaiteraient se garer à l’intérieur du parc), l’entrée est payante pour les voitures : 5 €



Tarif : 10 €








Samedi 24 décembre dans le Domaine national de Saint-Cloud (92)

Découverte de la flore sauvage comestible et médicinale




Arctium lappa L., Grande bardane, Astéracées



Le rendez-vous est fixé à 14 heures devant le restaurant « La Petite Folie », au niveau du bassin des 24 jets.



Adresse exacte : allée de la Carrière 92210 Saint-Cloud

Coordonnées GPS : Latitude : 48.837644 ; Longitude : 2.210732



Pour voir le plan du Domaine ou encore avoir des informations sur les stationnements les plus proches du lieu de rendez-vous, vous pouvez consulter l’article sur les sorties de mars au Domaine en cliquant sur le lien suivant :





Inscription par mail lespetitesherbes@yahoo.fr ou téléphone 06 32 25 02 37



Transports en commun :

métro : ligne 10 (terminus: Boulogne-Pont de Saint-Cloud), tramway : ligne T2 (station Parc de Saint-Cloud), bus : lignes 52,72 et 126 (arrêt: Parc de Saint-Cloud), train : Transilien (gare de Saint-Cloud).

Pour information (pour ceux qui souhaiteraient se garer à l’intérieur du parc), l’entrée est payante pour les voitures : 5 €



Tarif : 10 €








Samedi 31 décembre dans le Domaine national de Saint-Cloud (92)

Initiation à la vannerie sauvage





Au cours de la balade, nous apprendrons à reconnaître les plantes sauvages utilisées pour la vannerie, qui nous serviront à réaliser de petits objets tressés.

Apporter un sécateur.



Le rendez-vous est fixé à 14 heures devant le restaurant « La Petite Folie », au niveau du bassin des 24 jets.



Adresse exacte : allée de la Carrière 92210 Saint-Cloud

Coordonnées GPS : Latitude : 48.837644 ; Longitude : 2.210732



Pour voir le plan du Domaine ou encore avoir des informations sur les stationnements les plus proches du lieu de rendez-vous, vous pouvez consulter l’article sur les sorties de mars au Domaine en cliquant sur le lien suivant :




Inscription par mail lespetitesherbes@yahoo.fr ou téléphone 06 32 25 02 37



Transports en commun :

métro : ligne 10 (terminus: Boulogne-Pont de Saint-Cloud), tramway : ligne T2 (station Parc de Saint-Cloud), bus : lignes 52,72 et 126 (arrêt: Parc de Saint-Cloud), train : Transilien (gare de Saint-Cloud).

Pour information (pour ceux qui souhaiteraient se garer à l’intérieur du parc), l’entrée est payante pour les voitures : 5 €



Tarif : 10 €










La flore sauvage du Domaine national de Saint-Cloud en novembre


ARTICLE EN COURS DE RÉDACTION…

La flore sauvage du Domaine national de Saint-Cloud - sortie du 27 novembre 2016




Nous étions dimanche après-midi dans le Domaine national de Saint-Cloud, et voici la flore que nous avons rencontrée :





Devant Sambucus nigra L., Sureau noir, Caprifoliacées ou Adoxacées :





Plante tinctoriale :

A partir des baies mûres, on obtient du mauve à violet (additif : vinaigre), du vert sapin (additif : lessive de cendre ou sulfate de fer), du mauve à rose (aucun additif).



Plante comestible :

On consomme les fleurs et les baies.



Attention ! Ne consommer les baies vertes ou mûres qu’en petites quantités, car elles provoquent parfois diarrhées et nausées. Les baies cuites et les fleurs sont inoffensives.



Plante médicinale :

La tisane de fleurs (2 cm3 par tasse) est sudorifique ; on les associe souvent aux fleurs de tilleul contre les rhinopharyngites. Elles stimulent les sécrétions bronchiales et entrent dans la préparation des gargarismes.

Grâce à leurs anthocyanes, les baies et le jus ont une action antioxydante ; de plus, elles renforcent les défenses immunitaires. Emploi traditionnel contre les sciatiques et les névralgies. Les baies fournissent aussi un colorant alimentaire naturel.














Le parfum délicieux de la racine de Geum urbanum L., Benoîte commune, Rosacées :




Plante comestible :

On consommes les feuilles, les fleurs et boutons floraux et la racine.



Plante médicinale :

C’est la racine qu’on utilise en infusion pour soigner la diarrhée, la goutte, la gingivite et l’inflammation des muqueuses, et en usage externe contre les varices et les hémorroïdes. Elle est aussi fébrifuge, régule l’activité du foie et de la vésicule biliaire. L’huile essentielle est bactéricide. L’homéopathie l’utilise comme antisudorifique.






Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses, Polygonacées :



Utilisation :

Ses larges feuilles étaient parfois utilisées pour envelopper le beurre de ferme mais la sève de la feuille est connue pour contenir des tanins et de l'acide oxalique, qui est un astringent. Elle peut causer une légère dermatite.



Éradication :

Cette oseille est considérée comme une mauvaise herbe et est légèrement toxique ; le bétail peut tomber malade en s'en nourrissant. Mais l'éradication des rumex est difficile, les spécimens âgés étant dotés d'une profonde racine pivotante pouvant atteindre 5 mètres de profondeur.



Conditions de levée de dormance :

Indique des hydromorphismes par tassement, engorgement en matière organique animale et parfois en eau. Si ce rumex explose en agriculture, c'est important ; car les hydromorphismes déstructurent les argiles et causent une libération d'aluminium et de fer ferriques toxiques pour l'homme. Il peut être intéressant de laisser ces plants sur place : leur racines percent les sols tassés et permettent leur oxygénation et l'arrêt naturel de l'asphyxie.

Rumex crispus et obtusifolius ne devraient pas lever dans un sol en bonne santé, il est donc inutile de les empêcher de grainer ; pour les besoins de culture on peut simplement couper la partie aérienne gênantes et laisser les racines corriger le milieu ; il faut évidemment éviter de passer avec un engin lourd ou d'ajouter de la matière organique sur ces « points d'asphyxie ».



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Patience_%C3%A0_feuilles_obtuses







Devant Taxus baccata L., If, Taxacées :



Plante toxique et plante comestible :

Toute la plante est extrêmement toxique, à l’exception notable de l’arille rouge (l’enveloppe du fruit) qui a une saveur douceâtre. Mais sa consommation est à déconseiller très fortement, car il ne faut surtout pas mâcher la graine.



Plante médicinale :

Un composant, le taxotère, est extrait des aiguilles de l’If et entre dans la composition de traitements de chimiothérapie.







Devant Fagus sylvatica L., Hêtre, Fagacées :





Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fruits (faines) et l’écorce intérieure.



Plante médicinale :

Infusion d’écorce fébrifuge, bactéricide, soulage les affections respiratoires.

Le goudron de bois de hêtre était autrefois employé pour calmer les démangeaisons et les inflammations cutanées. Le bois donne une huile essentielle appelée créosote, employée en homéopathie contre toutes sortes de troubles inflammatoires. Le charbon de bois entre dans la composition de nombreuses préparations contre les digestions paresseuses, les varices, les insuffisances cardiaques et circulatoires.



Plante tinctoriale :

Les différentes couleurs obtenues avec les feuilles du Hêtre :

- du jaune d’or (aucun additif),

- du vert (additif : cuivre),

- du vert kaki (additif : fer).







Plantago media L., Plantain moyen, Plantaginacées &


Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé, Plantaginacées :






Plantes comestibles :

On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plantes médicinales :

En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.

En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.






Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges florales, les boutons floraux, et la racine.



Plante médicinale :

En interne : diurétique, soulage les affections hépatiques, la goutte et les rhumatismes.

En externe : eczéma et autres affections cutanées.

















Devant une liane de Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :





Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :




















Devant une branche de Fraxinus excelsior L., Frêne élevé, Oléacées :







Plante tinctoriale :
A partir des feuilles et de l’écorce, on obtient du jaune ocre (aucun additif) et du gris-vert (en ajoutant du cuivre).

Plante comestible :
On consomme les jeunes rejets d'avril et les feuilles tendres en salade et dans divers plats de légumes. Les feuilles plus vieilles servent pour les tisanes.
Avec les feuilles, on fabrique une boisson alcoolisée et pétillante : la frênette.

Plante médicinale :
On emploie traditionnellement une préparation diurétique à base de feuilles en cas de rhumatismes et de fièvre. Les feuilles seraient aussi légèrement laxatives. L'écorce fraîche est anti-inflammatoire et analgésique. En homéopathie en cas de rhumatismes, d'affections biliaire et d'hyperthyroïdie.






Devant Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.

Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.

Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.




Glechoma hederacea L., Lierre terrestre, Lamiacées :


Plante comestible :
On consomme les feuilles, les pointes tendres et les fleurs.

Plante médicinale :
Contre les gastro-entérites, les troubles de la vessie, les troubles hépatiques et les infections virales. En usage externe, pour soigner les plaies et la peau (application d’une huile dans laquelle on a fait macérer la plante).





Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil sauvage, Apiacées :



Plante comestible :
On consomme les feuilles et pointes tendres, les tiges florales, les boutons floraux, les graines et la racine.

Plante médicinale :
Plante digestive, diurétique, dépurative, sudorifique, antioxydante.
En usage externe : eczéma et inflammation cutanée.





Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :


Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.

Avec les feuilles, je fabrique de la bière….
Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie


… et je réalise des crêpes goûteuses ! :


Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.

Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.




Armillaria mellea (Vahl ex Fr.) P. Kumm., Armillaire couleur de miel, Physalacriacées :





Comestibilité :
L'armillaire couleur de miel est un comestible jeune honorable, mais parfois indigeste. Comme il reste longtemps en place avant de pourrir, on veillera à se limiter aux exemplaires les plus jeunes.
Sa consommation entraîne la formation d'anticorps, semblable au syndrome gyromitrien, dont l'accumulation peut provoquer des symptômes analogues à ceux d'un empoisonnement phalloïdien. Pour éviter ce phénomène effrayant bien que sans danger, on évitera de le consommer de façon rapprochée.

L'acide armillarique :
En 1990, un nouvel antibiotique, l'acide armillarique, a été isolé à partir de mycéliums cultivés d'Armillaria mellea.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Armillaria_mellea





Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :









Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé, Plantaginacées :








Malva sylvestris L., Mauve sauvage, Malvacées :


Plante comestible :
On consomme les feuilles et les fleurs.

Plante médicinale :
Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.
Les principaux effets de la mauve sont émollients et désinfectants.
Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds subséquents à des fractures, et les phlébites.
Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès, et les blessures.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve





Arctium lappa L., Grande bardane, Astéracées :


Plante comestible :
On consomme la tige foliaire, les jeunes tiges et les jeunes pousses.
Les graines récoltées en août-septembre fournissent une huile de table à la saveur plutôt neutre. Concasser les graines avant de les moudre ou de les tremper dans l’eau chaude afin de récupérer l’huile surnageant.
On récolte la grosse racine des plantes de première année en automne et en hiver, quand elle est encore molle et non ligneuse. On la mange en rémoulade ou cuite à l’eau ou au four.

Plante médicinale :
L’extrait de racine est bactéricide et hypotensif.
Dépurative, elle est traditionnellement utilisée en cas de calculs biliaires et de la vessie, dans les affections hépatiques, la goutte, les rhumatismes et le diabète. L’huile de racine est un remède connu à la chute des cheveux. Le baume ou le jus fraîchement pressé de la racine traitent diverses affections cutanées comme le psoriasis, les furoncles, les abcès, les brûlures, les impuretés, les pellicules. La racine est également vulnéraire.
En homéopathie contre les éruptions cutanées, la descente de l’utérus et les douleurs rhumatismales.







Borago officinalis L., Bourrache, Boraginacées :






Plante comestible et plante toxique :
Les feuilles ont une saveur iodée qui rappelle le concombre. Les usages culinaires des feuilles de bourrache sont innombrables : très jeunes et hachées finement elles peuvent parfumer les salades…, plus âgées et cuites, on en fait des gratins, des soupes, des beignets, des farces…
Les côtes peuvent se consommer cuites à la vapeur après les avoir frottées les unes contre les autres pour éliminer les poils.
Les fleurs sont utilisées pour décorer les salades ou pour parfumer le vin qui est censé acquérir ainsi des propriétés euphorisantes.
Les plantes de la famille des Borraginacées contiennent des alcaloïdes toxiques pour le foie en cas de consommation excessive. Cependant une utilisation modérée ne présente pas de danger.

Plante médicinale et plante toxique :
Alors que l’huile pressée à froid est sans danger et utilisée dans l’industrie alimentaire, les parties vertes renferment des traces d’alcaloïdes pyrrozidiniques dangereux. On peut l’ajouter comme condiment aromatique aux conserves de cornichons, mais elle ne doit pas être utilisée comme remède contre la toux, les affections rénales et vésicales.




Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses, Polygonacées :










Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :









Glechoma hederacea L., Lierre terrestre, Lamiacées :








Galle sur une feuille de Glechoma hederacea L., Lierre terrestre, Lamiacées, provoquée par un insecte, Rondaniola bursaria Bremi, un diptère de la famille des Cynipidae :







Rumex obtusifolius L., Patience à feuilles obtuses, Polygonacées :








Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil sauvage, Apiacées :








Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :



Feuilles des tiges florifères :




Feuilles caulinaires :


Plante médicinale :
Toux, bronchites, asthme.

Plante toxique :
Ce sont les baies qui sont toxiques. Le contact du Lierre avec la peau peut irriter les personnes sensibles.

Pour fabriquer son produit vaisselle maison ! :
Faire bouillir 100 g de lierre dans 2 litres d’eau plusieurs minutes. Presser, le jus obtenu peut alors être utilisé en tant que liquide vaisselle.

Plante pour la vannerie :
La liane du Lierre grimpant sert d’éclisse ou pour réaliser les nœuds…

Feuilles :
Les feuilles du lierre sont alternes, à limbe assez coriace, vert foncé ou légèrement blanchie sur les contours du limbe.
Elles présentent deux formes différentes selon leur fonction, on parle de dimorphisme foliaire ou hétérophyllie : les feuilles caulinaires sont palmatinervées à 5 lobes plus ou moins profonds (parfois 3),
celles des tiges florifères (ayant accès à la lumière) sont ovales, à sommet aigu.
Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur sixième année.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant






Taxus baccata L., If, Taxacées :

























Pterocarya fraxinifolia Spach, Ptérocaryer du Caucase, Juglandacées :





Origine : Caucase et Nord de l'Iran (mais sa répartition était bien plus importante avant les dernières glaciations: on a retrouvé des traces de pollen dans le Cotentin, en Allemagne et en Suisse datant du Pléistocène).



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pt%C3%A9rocaryer_du_Caucase















Lamium album L., Lamier blanc, Lamiacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles et les fleurs.



Plante médicinale :

On utilise les fleurs et les parties vertes. En médecine naturelle, le lamier blanc passe pour tonique, anti-inflammatoire, bactéricide, hémostatique et diurétique ; il protégerait les muqueuses et stimulerait la digestion. On l’utilise de manière toute aussi variée : comme expectorant en cas d’angine et de bronchite, contre la gastro-entérite, la goutte et la fièvre. Le cataplasme de Lamier soulage les enflures cutanées, les démangeaisons et les varices.
















Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :











Sambucus nigra L., Sureau noir, Caprifoliacées ou Adoxacées :











Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :



Plante tinctoriale :

On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les mûres !).



Plante médicinale :

On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.



Plante pour la vannerie :

On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.






Arctium minus (Hill) Bernh., Bardane à petites têtes, Astéracées :




Fruits :

Les capitules sont entourés d'un involucre formé de bractées très nombreuses à pointe recourbée formant crochet, qui aident à leurs dissémination par les animaux (zoochorie).



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_bardane





C'est le fruit de la Bardane qui a inspiré le système de la marque Velcro.

Voici comment le site internet de la marque raconte la rencontre entre un ingénieur et son chien en promenade, avec la Bardane en fruits :



"Beaucoup de personnes se sont un jour demandées : Qui a inventé le système crochet et boucle de la marque VELCRO® ? tout a commencé avec le fruit de la bardane, une minuscule graine recouverte de centaines de « crochets » qui s'accrochent naturellement aux boucles microscopiques recouvrant la fourrure, les cheveux et les vêtements. La bardane était une merveille de la nature sans prétention et un petit mal de tête pour l'homme, jusqu'à ce qu'un jour de 1941, la bardane, l'ingénieur suisse Georges de Mestral, et son chien se croisent lors d'une sortie de chasse dans les Alpes.



Soixante-dix ans plus tard, cette rencontre inattendue s'est avérée être remarquablement fructueuse.



Inspiré par la bardane, de Mestral créa la première fermeture crochet-et-boucle au monde.  De Mestral avait à l'origine conçu le système crochet et boucle de la marque VELCRO® en tant que fermeture pour les vêtements. Aujourd'hui, il est utilisé dans une vaste gamme d'industries, des soins de santé à votre abri de jardin, en passant par l'armée. Alors que chaque produit de la marque VELCRO® est conçu pour une tâche spécifique, le mécanisme principal reste le même. Réfléchissez-y un peu : les solutions de la marque VELCRO® qui gardent votre tablette accrochée au mur sont basées sur le même principe que celles que la NASA utilise pour empêcher les assiettes des astronautes de flotter en apesanteur."



Source : http://www.velcro.fr/about-us/history






Sambucus nigra L., Sureau noir, Caprifoliacées ou Adoxacées :










Ligustrum vulgare L., Troène commun, Oléacées :





Plante tinctoriale :

À partir des baies mûres, on obtient du gris bleuté, des bleus-gris clairs, et du vert céladon clair ; avec l’écorce, les feuilles et les rameaux, on obtient des jaunes à bruns et du vert bronze.

Les différentes couleurs obtenues avec les baies mûres du Troène :

- gris bleuté (aucun additif),

- bleus-gris clairs (additif : fer),

- vert céladon clair (additif : cuivre).



Les différentes couleurs obtenues avec l’écorce, les feuilles et les rameaux du Troène :

- jaunes à brun selon proportions (aucun additif),

- vert bronze (additif : fer).



Ses baies écrasées fournissent une encre noire utilisée par les enlumineurs du Moyen-Âge et par les chapeliers pour teindre les feutres.


Source: http://www.ap32.fr/page10_troene.html



Plante toxique :

Jusqu’à une ingestion de 5 baies, les symptômes restent d’ordre digestif. Mais au-delà, la présence de saponosides et de principes amers provoque des vomissements s’accompagnant de troubles neurologiques, cardiaques et respiratoires, pouvant aller potentiellement jusqu’à un coma selon une littérature relativement ancienne. Si les cas d’intoxication sont rares chez l’Homme, les enfants en particulier, en raison même de l’amertume, on connaît par contre des intoxications par les feuilles chez le cheval et le mouton.



Plante pour la vannerie :

Le Troène tient son nom scientifique, Ligustrum, du latin Ligare, qui signifie lier, en effet, les jardiniers de jadis mettaient à profit la flexibilité de ses rameaux pour faire les ligatures et les vanniers pour confectionner les paniers.


Source : http://www.ap32.fr/page10_troene.html



























Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Astéracées :



Plante tinctoriale :

A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on obtient du jaune (aucun additif) ou du vert (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les feuilles avant la floraison en juillet.



Plante médicinale :

Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise l’infusion contre les diarrhées et les troubles menstruels.

Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et soulage les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la plante facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les inflammations des muqueuses. En homéopathie, contre les brûlures d’estomac, les hépatites et les inflammations de la vésicule biliaire.









Picris hieracioides L., Picris fausse-épervière, Astéracées (nervure centrale de la feuille de couleur rouge) &

Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée, Astéracées (nervure centrale de la feuille de couleur vert clair) :




Picris hieracioides L., Picris fausse-épervière, Astéracées :

Plante comestible :
Son goût tendant vers le sucré facilite son usage. Elle peut s'utiliser seule ou accompagné d'autres plantes spontanées. Si les feuilles sont excessivement duveteuses, on pourra les faire bouillir avec des patates, ou sauter à la poêle.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Picris_hieracioides

Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée, Astéracées :

Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux et la racine.

Plante médicinale :
Affection hépatique ou biliaire, stimule la digestion.






Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012