lundi 31 août 2015

Les sauvageonnes clodoaldiennes, ou la flore sauvage des trottoirs de la Ville de Saint-Cloud (92)


Lors de la manifestation « Ça pousse en ville », organisée par la ville de Saint-Cloud le 5 septembre en même temps que le forum des associations, j’animerai un stand sur la flore sauvage clodoaldienne.


Vous pourrez ainsi découvrir toute la diversité des plantes sauvages qui poussent en ville, ainsi que leurs usages culinaires et leurs vertus médicinales !

Vous trouverez ci-dessous le détail des animations et des stands qui se tiendront sur l’Hippodrome de Saint-Cloud, ou en cliquant sur le lien suivant:


 






Et voici en avant-première les sauvageonnes clodoaldiennes !:
(les plantes sont précédées du nom de la rue/du lieu où elles ont été prises en photo)


Allée des Lilas :




Asplenium ruta-muraria L., Doradille rue-de-muraille, Aspleniacées :




Asplenium scolopendrium var. scolopendrium, Scolopendre langue-de-cerf, Aspléniacées :
et
Asplenium trichomanes L., Capillaire des murailles, Aspléniacées :



Asplenium scolopendrium var. scolopendrium, Scolopendre langue-de-cerf, Aspléniacées :

Utilisation médicinale : cette fougère était considérée, dans l'Antiquité, comme efficace contre les infections du foie et de la rate (d'où ses autres dénominations). Aujourd'hui, on lui reconnaît des propriétés expectorantes, astringentes et émollientes car elle contient des mucilages et des tanins. La scolopendre entre dans la composition du sirop officinal de chicorée composé.

(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Scolopendre_%28foug%C3%A8re%29)



Asplenium trichomanes L., Capillaire des murailles, Aspléniacées :

Appareil végétatif:
Cette fougère de petite taille possède un rhizome très court, en position dressée. Les frondes persistantes sont disposées en touffe et possèdent un pétiole brun foncé à noir, luisant. Les frondes ne sont divisées qu'une seule fois. Les pennes sont opposés, de forme ovale, et finement crénelés.

Appareil reproducteur:
Les sores sont disposées de façon linéaire et oblique sur la face inférieure des pennes, et sont protégées par une indusie elle aussi linéaire.

Répartition et habitat :
Elle pousse sur les murs, dans les fissures de rocher, ou dans des lieux ombragés très rarement exposés au soleil. C'est pourquoi on la trouve dans les creux les plus insolites, poussant sur une très fine couche de terre végétale, très souvent sur support calcaire. Elle est extrêmement résistante à la dessiccation et au froid. Elle ne craint pas l'altitude (jusqu'à 1 800 m). Elle peut être cultivée en pot, mais en respectant toutes les conditions qu'elle connaît dans ses milieux naturels.
Elle est commune en France.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Asplenium_trichomanes)




Chelidonium majus L., Grande chélidoine, Papavéracées :


La Grande chélidoine compte parmi les plantes faiblement toxiques.
Ses parties vertes renferment en effet différents alcaloïdes.
Un récit de Pline relate une des utilisations de cette plante depuis l’Antiquité. Il disait avoir vu les hirondelles (en grec chelidon) rendre la vue à leurs petits grâce à la sève de cette plante.
En médecine populaire, on utilise le latex frais pour brûler les verrues.
La médecine officielle prescrit des médicaments à base de Grande chélidoine contre les affections hépatiques et biliaires.

Application médicale :

En raison de sa toxicité, on ne peut utiliser la plante qu’après avoir consulté son médecin.
Pour l’usage externe, lors d’affections cutanées, on prépare une infusion avec les parties vertes. Laisser reposer 10 minutes et appliquer en cataplasme sur la peau.

(Source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)



Parietaria judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :





Sedum album L., Orpin blanc, Crassulacées :


Utilisations alimentaires :

Toute l’année, même pendant la floraison, l’Orpin blanc produit des pousses sans fleur dont on peut manger crues les feuilles charnues. On peut aussi récolter soigneusement les 5 cm supérieurs des pousses, tendres et juteuses hors de la saison des gelées. Coupées en morceaux, on les ajoute aux salades vertes, salades de concombres et autres légumes. On les emploie cuites dans les plats de légumes et les rouleaux de printemps. Crues, elles entrent dans la composition du tzatziki avec de l’ail, du concombre et du fromage blanc.

Goût :

Le goût de l’Orpin blanc fait penser à du poivron vert et juteux.

Composants :

Petites quantités d’alcaloïdes de la famille des pipéridines (sédacrine et sédinine), flavonoïdes, tanins, acides organiques, vitamine C et mucilages.

Propriétés médicinales :

Les feuilles fraîches et leur jus sont utilisés pour soigner les blessures, éruptions cutanées, les brûlures et les coups de soleil, mais aussi pour arrêter les saignements et stimuler l’organisme en cas de cancer. En homéopathie contre les hémorroïdes.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Avenue Alfred Belmontet :





Amaranthus deflexus L., Amarante couchée, Amaranthacées :


Cette espèce est commune dans le Midi, plus rare ailleurs.
Elle manque dans une bonne partie de l'Est.

Elle pousse dans les décombres, au pied des murs ou au bord des chemins. C'est une plante vivace à nombreuses tiges pubescentes et plus ou moins couchées.

Les feuilles sont ovales-losangées, terminées par une courte arête, parfois très légèrement échancrées au sommet.

Les fleurs, vertes ou rougeâtres, forment une inflorescence dense, terminale et dépourvue de feuilles.

(Source : http://crdp.ac-besancon.fr/flore/Amaranthaceae/especes/amaranthus_deflexus.htm)



Chelidonium majus L., Grande chélidoine, Papavéracées :





Chenopodium album L., Chénopode blanc, Chénopodiacées :





Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse commun, Astéracées :


Utilisations alimentaires :

On récolte les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps. On les sèche pour obtenir une farine dont on fait des bouillies ou qui allongera la farine de céréales. Epluchées, on les cuit à l'eau ou au four; après la cuisson à l'eau, on peut les faire sauter à la poêle.
Les tiges molles après épluchage et les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons floraux cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les fins pétales décorent salades de crudités et de fruits et pâtes à tartiner.

Goût :

Jeune, la plante a une saveur de blette, juteuse et douce. Plus tard, elle devient fibreuse. L’écorce de la tige est amère.

Composants :

Inuline, huile essentielle, résine, calcium, acide silicique.

Propriétés médicinales :

Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Cymbalaria muralis G.Gaertn., B.Meyer & Scherb., Cymbalaire des murs, Scrophulariacées :





Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Vergerette du Canada, Astéracées :





Digitaria sanguinalis (L.) Scop., Digitaire sanguine, Poacées :


Digitaria sanguinalis, la Digitaire sanguine, appelée aussi Millet sanguin ou Manne rouge d'Europe, est une plante annuelle herbacée de la famille des Poacées cultivée pour ses graines en Europe de l'Est, mais est considérée comme adventice dans les cultures d'Europe occidentale, notamment de maïs en Belgique.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Digitaria_sanguinalis)




Euphorbia peplus L., Euphorbe des jardins, Euphorbiacées :






Fallopia convolvulus (L.) A. Löve, Renouée faux liseron, Polygonacées :





Galinsoga quadriradiata Ruiz & Pavon, Galinsoga cilié, Astéracées :





Lactuca serriola L., Laitue scariole, Astéracées :







Matricaria discoida DC., Matricaire discoïde, Astéracées :





Nepeta cataria L., Cataire, Lamiacées :





Oxalis corniculata var atropurpurea Planchon, Oxalis corniculé, Oxalidacées :


Écologie :

Cet oxalis pousse partout en France, à l'exception des DOM-TOM et de quelques départements. Il s'est naturalisé partout dans le monde. Son origine est inconnue.

Il croît dans les cultures, les lieux incultes et tous les milieux perturbés par l'homme. C'est une adventice des jardins.

Utilisations :

Les feuilles peuvent être consommées crues en salade, elles peuvent aussi être mises à tremper dans de l'eau sucrée pour en faire une limonade. Les feuilles ont une saveur acide rappelant celle de l'oseille. Elles ne doivent pas être consommées en grandes quantités en raison de la présence de l'acide oxalique (7-12 % d'oxalate).
Au Japon, elle symbolisait la protection contre les démons, et est souvent représentée dans les Kamon.
En médecine traditionnelle indienne, l'Oxalis corniculé est utilisé comme anti-inflammatoire, digestif, diurétique et antiseptique. Il est aussi réputé traiter la diarrhée et les maladies de peau.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Oxalis_corniculata)



Parietaria judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :





Plantago major L., Plantain à larges feuilles, Plantaginacées :


Utilisations alimentaires :
Les jeunes feuilles, qu’on trouve en avril-mai sur toutes les surfaces enherbées, se mangent crues en salade ou découpées en lanières transversales sur les tartines et la pâte à pain. On les déguste aussi tartinées de fromage frais, on en extrait du jus ou on les cuisine simplement à l’eau.
En mai-juin, les savoureux boutons floraux se mangent crus, seuls ou dans les salades. On peut aussi les cuire à la vapeur ou les confire.
Les graines fournissent une huile de qualité. On les mange en gratin ou dans les galettes de légumes et autres plats, à la manière du blé tendre.

Goût : Le plantain a une saveur de champignon ; les boutons floraux sont particulièrement aromatiques. Toutes les autres espèces de plantain (Plantago) ont les mêmes utilisations.

Composants : Glycosides (iridoïdes, 2-3%), mucilages, saponines, flavonoïdes (surtout apigénine et lutéoline), acide silicique (> 1%), zinc, potassium, forte teneur en vitamines C et B.

Propriétés médicinales : C'est une des plantes les plus utilisées depuis l'Antiquité en raison de sa vaste répartition géographique. Encore aujourd'hui, la racine séchée a des utilisations médicinales: verser de l'eau frémissante sur 2 cm3 par tasse de racine séchée et laisser infuser 15 min. Toutes les plantaginacées sont bactéricides, rafraîchissantes et dépuratives. Le plantain est surtout utilisé pour soigner plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes. L'extrait passe pour très efficace contre les inflammations oculaires. En usage interne, le plantain soulage les affections des voies respiratoires supérieures ainsi que les inflammations bucco-pharyngées, de même que les ulcères de l'estomac, les colites et les inflammations urinaires. Les feuilles fraîches froissées avec la main calment les piqûres d’insectes et ont une action cicatrisante remarquable.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Poa annua L., Pâturin annuel, Poacées :


Description:

Le Pâturin annuel peut atteindre 30 cm, mais généralement beaucoup moins et est parfois gazonnant. Les épis sont de forme pyramidale. Les épillets sont de couleur blanchâtre, parfois colorés de violacé sur leur moitié extérieure; ils sont constitués de trois à six fleurs hermaphrodites sauf la fleur terminale qui est femelle.

La plante fleurit toute l'année, de janvier à décembre, dès que les températures se radoucissent. Le Pâturin annuel a un système racinaire ne dépassant pas 5 centimètres de profondeur, ce qui fait de lui un gazon de mauvaise qualité. Pour l'engazonnement on lui préfère donc généralement le Pâturin des prés disposant d'un système racinaire en rhizomes plus résistant aux aléas climatiques.

Distribution :

Cette plante est ubiquiste, elle se trouve répandue dans toutes les régions de climat tempéré du monde.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A2turin_annuel)



Polygonum aviculare L., Renouée des oiseaux, Polygonacées :


Utilisations alimentaires :

Jusqu'en juin, les jeunes feuilles se mangent dans les salades, purées de plantes sauvages, soupes et plats de légumes ainsi qu'en épinards. Le jus mélangé à de l'eau ou du yaourt donne une boisson rafraîchissante. Les jeunes tiges pas encore fibreuses sont également comestibles. On peut sécher les feuilles jusqu'en septembre pour faire des infusions.
Les graines récoltées d'août à octobre s'emploient comme les céréales, saupoudrées sur un plat ou mélangées à de la farine.

Goût : La plante a un goût de salade en plus croquant.

Composants :

Jusqu’à 1% de flavonoïdes (dérivés d’huile essentielle de camphre, quercétine et myricétine), environ 1% d’acide silicique, gallotanins, substances amères, mucilages et dérivés de coumarine.

Propriétés médicinales:

Les propriétés expectorantes de l'infusion de renouée (2 cm3 par tasse) l'indiquent pour les affections respiratoires. Les tanins et substances amères de la plante sont également bénéfiques dans les troubles gastro-intestinaux, des diarrhées, les néphrites et les cystites. En usage externe pour les plaies purulentes et les hémorroïdes, ou encore en gargarisme. En médecine chinoise contre les parasites de la peau, la rétention d'urine et les douleurs de la vésicule.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Robinia pseudoacacia L., Robinier faux-acacia, Fabacées :


Utilisations alimentaires :

En juin, les fleurs aromatisent sorbets, pâtisseries, spiritueux, tisanes et gelées sucrées. On les fait frire dans de la pâte à beignets ou on les trempe dans de l’eau sucrée. En mai, on confit les boutons dans le vinaigre à la manière des câpres.

Composants :
Dans les fleurs et feuilles : glycosides, huile essentielle avec des composants odorants, flavonoïdes et tanins.
Dans les graines, racine, et écorce : substance toxique (lectine).

Propriétés médicinales :

La tisane et le vin de fleurs seraient cholagogues, antispasmodiques et toniques. En homéopathie, l’écorce des jeunes pousses est employée en cas d’acidité excessive de l’estomac. Aussi contre les migraines et les névralgies faciales.

Toxicité :

L'arbre contient de la robine (dans l'écorce) et de la robinine (feuilles et graines), des lectines toxiques pour l'homme et les animaux (en particulier le cheval et les poules).
Il contient également de la phasine: cette substance (qui est une lectine) a de nombreux effets physiologiques et est utile en recherche médicale. À haute dose, c'est une toxine.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Sagina procumbens L., Sagine couchée, Caryophyllacées :




La Sagine couchée est une plante vivace du genre Sagina et de la famille des Caryophyllacées. Cette espèce est assez répandue sur l'ensemble de l'hémisphère nord. Elle forme un tapis dense et est typique des interstices des rues pavées (Groupement Saginion procumbensis).
Bien que petites, les fleurs produisent du nectar permettant la pollinisation par les insectes et principalement les mouches. Cette espèce pratique également l'autopollinisation. Ses graines, d'une longue durée de vie, se dispersent par l'intermédiaire du vent. D'autre part son expansion végétative se fait par ses stolons.

Écologie :

La Sagine couchée se développe jusqu'à 700 m d'altitude en Europe, en Asie occidentale jusqu'à l'Inde, en Afrique du Nord ainsi qu'en Amérique du Nord et centrale. En France, elle est présente sur tout le territoire métropolitain ainsi qu'en Corse.
Sagina procumbens affectionne généralement les lieux frais et rochers humides des terrains siliceux. Armée de sa racine pivotante et relativement insensible aux contraintes mécaniques, c'est une espèce pionnière sur les sables, les dalles grèseuses et l'argile. Adventice de culture courante, c'est une bio-indicatrice assez fiable des terrains humides ou compactés assez riches en nitrates.
Mais son groupement de prédilection reste le Saginion procumbensis, auquel elle a donné son nom. Son biotope se caractérise par des fissures souvent emplies de terre tassée, plus ou moins enrichie en nitrate et partiellement ombragées. Il se situe dans les rues assez fréquentées, pavées ou même bitumées, les cours d'immeubles ou les interstices des socles de statues. Il est le seul groupement phanérogame à se maintenir dans certaines rues très fréquentées de Paris. Sagina procumbens forme avec la mousse Bryum argenteum le syntaxon Bryo-Saginetum procumbentis que l'on retrouve typiquement dans les interstices des pavés. On retrouve également dans ce groupement Plantago major, Poa annua, ou encore Polycarpon tetraphyllum. En sol plus humide, se développeront de grandes Hépathiques à thalle (notamment certaines Marchantia). A contrario, en sol plus sec et moins fréquenté, apparaîtront d'autres espèces telles que Polygonum aviculare ou Stellaria media.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sagina_procumbens)




Sherardia arvensis L., Shérardie des champs, Rubiacées (et Érigéron du Canada) :



Le genre Sherardia ne compte qu'une seule espèce : la Rubéole des champs ou Shérardie : Sherardia arvensis. C'est une plante à fleur, proche du Gaillet, de la famille des Rubiacées.

Le nom de Sherardia vient du botaniste anglais William Sherard dont Sébastien Vaillant, Johann Jacob Dillenius puis Carl von Linné ont reconnu le rôle en introduisant son nom dans la taxonomie.

Description :

Plante annuelle, plus ou moins couchée, velue. Feuilles elliptiques, verticillées par 4 ou 6. Les fleurs sont très petites, mauves, par capitules et entourées de bractées foliacées.

Habitat :

Terrains cultivés ou nus, pelouses.

Répartition :

Europe, Afrique du Nord, Asie du sud-ouest.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sherardia_arvensis)



Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher, Astéracées :





Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :


Habitat et répartition : friches, voies ferrées, berges : un peu partout en France, absente d’une partie de la région méditerranéenne.

Toxicité : la Tanaisie contient des principes similaires à ceux de l’Absinthe, en particulier de la thuyone. Son usage populaire en tant que vermifuge est donc à déconseiller.

L’Absinthe (Artemisia absinthium L.) a été très prisée vers la fin du XIXème siècle, en France en particulier, pour la préparation des vermouths. C’était la « fée verte ». Pourtant, des mises en garde étaient émises contre une consommation excessive. L’absinthisme se traduit en effet par une dégradation des facultés cérébrales, le principe responsable _ la thuyone _ ayant des propriétés convulsivantes, auquel s’ajoutait une forte teneur en alcool. La commercialisation de liqueur d’Absinthe fut interdite en France à partir de 1915. Aujourd’hui, on trouve à nouveau des produits à base d’Absinthe, mais pratiquement dépourvus de thuyone. Attention, par contre, aux apéritifs « maison » !

Propriétés médicinales :

Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de la toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles digestifs et menstruels.

(Sources :
Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011
350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010))



Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :





Avenue Alphonse Moguez :






Chelidonium majus L., Grande chélidoine, Papavéracées :





Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Vergerette du Canada, Astéracées :





Portulaca oleracea L., Pourpier maraîcher, Portulacacées :





Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée, Astéracées
et
Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher, Astéracées :




Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée, Astéracées :

Utilisations culinaires :

Avant l’apparition de la tige florale, les jeunes feuilles se consomment en salade, en soupes, dans divers plats et galettes de légumes ainsi que dans les pains de légumes sauvages.
Dès le mois de mai, on incorpore les boutons floraux dans les salades et plats de légumes, on les conserve dans le vinaigre à la façon des câpres. Les rayons jaunes des capitules décorent desserts, salades, légumes, tartines et soupes.
La racine se cuisine à l’eau ou au four en mars-avril ou sert de substitut de café une fois séchée et rôtie.

Goût : Goût de salade craquante et douce.

Propriétés médicinales :
On peut employer la Porcelle enracinée en cas d’affection hépatique ou biliaire ainsi que pour stimuler la digestion. On l’utilise comme le Pissenlit.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)


Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher, Astéracées :

Cueillette et usage culinaire :

On cueille les jeunes feuilles tendres de la rosette basale à partir de mars ou avril.
Les plantes les plus luxuriantes développent de nouvelles pousses, que l’on peut également récolter, à l’aisselle des feuilles.
On peut aussi utiliser la jeune tige crue coupée en petits morceaux, ou cuite.
La saveur de la plante, légèrement amère et sucrée, rappelle celle de la laitue.

(Source : La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Editions Ulmer, Paris 2012)



Avenue de l'Aqueduc :





Cymbalaria muralis G.Gaertn., B.Meyer & Scherb., Cymbalaire des murs, Scrophulariacées :





Parietaria judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :




Habitat et description:

C'est une espèce, plus ou moins commune selon les régions, qui croît sur les vieux murs et dans les rocailles des décombres.
La tige ramifiée, plus ou moins couchée, porte des feuilles ovales, rétrécies aux deux bouts et longues de deux à quatre centimètres en moyenne.
Le calice des fleurs fertiles s'allonge après la floraison et devient tubuleux.


Propriétés médicinales :

Elle est diurétique en raison de sa richesse en sels de potassium.

(Sources :
http://crdp.ac-besancon.fr/flore/Urticaceae/especes/parietaria_judaica.htm
http://fleursauvageyonne.github.io/flsv/pink/parjuda.htm)



Avenue de la Pommeraie :





Portulaca oleracea L., Pourpier maraîcher, Portulacacées :


Utilisations alimentaires :

En avril-mai, avant la floraison, les jeunes feuilles et les tiges tendres fournissent une salade croquante. On les cuit à la vapeur comme les épinards et à l’eau dans les soupes de légumes. On les utilise aussi dans le fromage blanc aux herbes, les sauces aux herbes et dans les farces de légumes. Cuite à l’eau, la plante a un léger effet épaississant.
Les fleurs conservées dans le vinaigre aromatisé sont un vrai délice.
On récolte les graines d’août à octobre et on les moud pour allonger la farine. Séchées, on les conserve pour les manger germées en hiver.

Goût :
Le Pourpier maraîcher a un goût acidulé, il est ferme et juteux.

Composants :

Vitamines (notamment vitamine C), minéraux (principalement calcium, magnésium, potassium et fer), mucilages, substances amères, acide oxalique, acides gras oméga-3.

Propriétés médicinales :

Le Pourpier maraîcher est efficace contre les brûlures d’estomac. Il est dépuratif, fébrifuge, diurétique et bactéricide. En infusion, il stimule le métabolisme et la digestion et soulage les maux de tête, de reins et de la vessie. En médecine chinoise contre les douleurs hépatiques et gastriques et en cas de cystite.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny :





Amaranthus deflexus L., Amarante couchée, Amaranthacées :





Chelidonium majus L., Grande chélidoine, Papavéracées :





Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Vergerette du Canada, Astéracées :




Digitaria sanguinalis (L.) Scop., Digitaire sanguine, Poacées :






Epilobium parviflorum, Épilobe à petites fleurs, Onagracées :


Description :

C'est une plante de 30-80 cm, dressée, mollement poilue, à souche tronquée, émettant de courtes rosettes de feuilles ; tige sans lignes saillantes ; feuilles inférieures et moyennes opposées, oblongues-lancéolées, à peine denticulées, sessiles, non embrassantes ; fleurs d'un rose pâle, petites (6-7 mm de diamètre), toujours dressées, en grappes feuillées ; bouton floral obtus, à sépales mutiques; pétales bilobés, dépassant à peine le calice ; 4 stigmates, étalés en croix ; capsule pubescente.

Distribution :

On peut la trouver dans toute l'Europe jusqu'au sud de la Suède, en Asie occidentale jusqu'à l'Inde et en Afrique et Amérique septentrionale.

Usage médicinal :

Des extraits de la plante sont utilisés en médecine traditionnelle contre les affections de la prostate, des reins et de la vessie en raison de leur effet antioxydant et anti-inflammatoire. Il est démontré que des extraits d'épilobe sont capables, in vitro, d'inhiber la prolifération des cellules prostatiques humaines en freinant la progression du cycle cellulaire.

D'autres espèces d'épilobe possèdent un pouvoir thérapeutique : l'Épilobe rosé (Epilobium roseum), l'Épilobe des montagnes (Epilobium montanum), l'Épilobe foncé (Epilobium obscurum), l'Épilobe lancéolé (Epilobium lanceolatum), l'Épilobe des collines (Epilobium collinum), l'Épilobe des marais (Epilobium palustre) et l'Épilobe des moraines (Epilobium fleischeri).

Préparation de la tisane : ébouillanter 1 cuillerée à café d'herbes avec 1/4 de litre d'eau, laisser reposer rapidement. Boire seulement 2 tasses par jour, une le matin à jeun et l'autre le soir une demi-heure avant de se coucher.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Epilobium_parviflorum)



Marchantia polymorpha L., Hépatique des fontaines, Marchantiacées :


L'Hépatique des fontaines est une espèce d’hépatique vivant dans les milieux humides.

Au printemps et en été cette plante produit des organes sexuels en forme de parapluie.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9patique_des_fontaines)



Sedum album L., Orpin blanc, Crassulacées :





Senecio vulgaris L., Séneçon commun, Astéracées :


Plante herbacée vivace.

Feuilles : allongées, découpées en lobes dentés.

Fleurs : en principe toutes tubulées jaune pâle (il existe une sous-espèce avec des fleurs ligulées périphériques), en capitules ; fleurit et se ressème pratiquement toute l’année.

Fruits : petits akènes.

Habitat et répartition : considéré comme « mauvaise herbe » : cultures sarclées, voisinage des habitations, très commun dans toute la France.

Toxicité : la toxicité du Séneçon commun est identique à celle du Séneçon jacobée, et des cas d’intoxication chez l’Homme ont été rapportées.

Malgré son utilisation ancestrale en tant que plante médicinale, le Séneçon jabobée tout entier contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines » : ils ne sont pas directement toxiques, mais le deviennent par leur métabolisation en composés pyrroliques qui eux provoquent une nécrose des cellules hépatiques et peuvent de plus être cancérigènes. Les accidents connus sont dû à une intoxication chronique.

Le saviez-vous ? Le terme de Séneçon a été donné car les akènes mûrs sont pourvus d’un duvet blanchâtre comme la tête des vieillards (l’adjectif latin senex signifie « vieux, âgé »).

(Source : Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)



Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :





En allant au parc Marie Bonaparte depuis le Boulevard de la République :





Ailanthus altissima (Mill.) Swingle, Ailante glanduleux, Simaroubacées :


Usages médicinaux :

Les racines, les feuilles et l'écorce sont encore utilisées aujourd'hui dans la médecine chinoise traditionnelle, principalement comme astringent.

Une des plus anciennes recettes, enregistrée dans un ouvrage datant de 732 apr. J.-C., était employée dans le traitement de la maladie mentale. Elle utilisait un mélange de racines d'Ailante hachées, d'urine de jeunes garçons et de haricots noirs fermentés. Après avoir laissé reposer pendant une journée, le liquide était filtré puis donné à boire au patient pendant plusieurs jours.

Une autre source datant de 684 apr. J.-C., à l'époque de la dynastie Tang et inscrite dans le Compendium de Médecine de Li Shizhen, stipule que l'absorption de feuilles provoque incohérence et somnolence, tandis qu'une application externe permet de traiter efficacement les furoncles, les abcès et le prurit. Une autre recette enregistrée par Li utilise les feuilles pour traiter la calvitie. La formule demande de broyer ensemble de jeunes feuilles d'Ailante, de Catalpa et de Pêcher et d'appliquer le liquide obtenu sur le cuir chevelu pour stimuler la croissance des cheveux.

L'écorce séchée est encore considérée comme un médicament et est répertoriée dans la pharmacopée chinoise moderne sous le nom de chun bai pi, ce qui signifie « écorce blanche du printemps ».

(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ailanthus_altissima)



Alcea rosea L., Rose trémière, Malvacées :





Euphorbia peplus L., Euphorbe des jardins, Euphorbiacées :


Toxicité :

Le latex blanc qui s'écoule quand on blesse la plante contient une substance caustique et irritante qui provoque une brûlure et inflammation de la peau et des yeux. L'ingestion entraîne des complications.

Propriétés médicinales :

Mais il a pu être extrait de ce latex une molécule, le mébutate d'ingénol, aux propriétés médicinales prometteuses dans le traitement d'une affection cancéreuse de la peau (le carcinome basocellulaire) et d'une affection cutanée précancéreuse (la kératose actinique).

La kératose actinique est une affection cutanée qui touche principalement les personnes âgées qui se sont exposées au soleil. Plusieurs évaluations cliniques ont montré l'efficacité d'une crème contenant du mébutate d'ingénol dans le traitement de la kératose actinique. Anderson et ses collaborateurs dans une étude de phase IIb, ont observé une réduction importante des lésions sur lesquelles était appliqué le gel au mébutate d'ingénol. Dans une étude de phase III, Lebwohl a confirmé l'efficacité du traitement : une application de gel de mébutate d'ingénol une fois par jour pendant deux ou trois jours sur les lésions actiniques entraîne, après une phase irritative d'une semaine, une réduction considérable de leur importance dans les deux mois qui suivent.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89sule_ronde)



Melissa officinalis L., Mélisse officinale, Lamiacées :


Ses feuilles froissées dégagent l’odeur de l’huile essentielle.

La mélisse entre dans la composition de médicaments, de mélanges de tisanes et de frictions.

Elle aide lors de troubles cardiaques légers et de troubles nerveux gastro-intestinaux.

Les parties vertes sont calmantes, antispasmodiques et somnifères ; elles chassent les douleurs des rhumatismes.

L’eau de mélisse des Carmes contient d’autres composants.

(Source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)



Fleur femelle de Mercurialis annua L., Mercuriale annuelle, Euphorbiacées :


La Mercuriale annuelle est une plante herbacée de la famille des Euphorbiacées. C'est une adventice commune des cultures. Son pollen, d'une taille de 20 µm environ, est susceptible d'être allergène pour les personnes sensibles (indice d'allergénicité : 0/5).
En Gallo, elle est appelée : Ramberge.

Description :

C'est une plante assez basse (10 à 25 cm de haut), glabre, à feuilles pointues et dentées.

Caractéristiques :

Organes reproducteurs :
Couleur dominante des fleurs : vert
Période de floraison : mai-décembre
Inflorescence : mâle : épis - femelle : groupement
Sexualité : dioïque
Pollinisation : anémogame

Graine :
Fruit : capsule
Dissémination : myrmécochore

Habitat et répartition :

Habitat type : annuelles commensales des cultures
Aire de répartition : européen

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mercuriale_annuelle)



Passerelle de l’Avre :





Betula pendula Roth, Bouleau verruqueux, Bétulacées :






Bryum argenteum Hedw., Bryum d'argent, Bryacées :


Bryum argenteum, le Bryum d'argent, est une mousse rustique et assez commune, dont la particularité dans le genre Bryum, est son aspect argenté. Elle se développe typiquement dans les interstices des rues piétonnes, en compagnie de Sagina procumbens.

Plante non ramifiée ou dichotome de 0,5 à 1,5 cm de long, Bryum argenteum se présente sous la forme d'un gazon ras et dense. Ses feuilles ovoïdes se rétrécissent progressivement et se recouvrent partiellement comme les tuiles d'un toit de telle manière que la tige feuillée prend l'aspect d'un chaton. Ses nervures dépassent à peine le milieu de la feuille. Les feuilles ressemblent à des coussinets blancs argentés par la présence de très nombreux poils hyalin ou de couleur toute verte dans les stations humides et ombragées.

Largement répandue dans tout l'hémisphère nord, elle est abondante depuis la plaine jusqu'à la limite des neiges.

Elle présente de nombreuses formes sur calcaire sec ou humide, sur le sable ou les graviers. Relativement insensible aux contraintes mécaniques, c'est une espèce pionnière. Elle peut donc se glisser dans les fissures des architectures citadines. Elle forme, avec la caryophyllacée Sagina procumbens, le syntaxon Bryo-Saginetum procumbentis que l'on retrouve typiquement dans les interstices des pavés ou dans les murs.

Les variations pluriannuelles depuis 1957 de l'épaisseur de la couche d'ozone dans l'antarctique peuvent aussi être mesurées par le taux de flavonoïdes contenus dans cette mousse conservée dans des herbiers.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bryum_argenteum)



Cymbalaria muralis G.Gaertn., B.Meyer & Scherb., Cymbalaire des murs, Scrophulariacées :





Erigeron karvinskianus DC., Pâquerette des murailles, Astéracées :


Venue du Mexique et d'Amérique centrale, elle a prospéré dans les rocailles, choisie pour sa généreuse floraison (de mai jusqu'aux premières gelées), et sa rusticité.

Son pouvoir d'accommodation lui a permis, en quelques décennies, de s'échapper des jardins européens pour coloniser les moindres interstices des murs et des rochers.

Elle est maintenant une espèce locale quasi-sauvage dans certaines villes du littoral atlantique, notamment en Bretagne, dans la Région parisienne et en Suisse.

Elle a la particularité d'offrir sur un même pied des fleurs de couleurs différentes : blanches, rose clair et rose foncé.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Erigeron_karvinskianus)



Galinsoga quadriradiata Ruiz & Pavon, Galinsoga cilié, Astéracées :


Propriétés :

Le Galinsoga cilié est très riche en sels minéraux, calcium, potassium et fer et en vitamines B2 et PP.
Il contient également de la vitamine C, A et B1, du phosphore et du potassium.

Précautions et risques de confusion :

Le Galinsoga à petites fleurs, Galinsoga parviflora Cav., est également comestible.

Utilisations alimentaires :

Les feuilles et les très jeunes pousses se consomment cuites. Sa saveur particulière est agréable.
Elle est à la base du plat national colombien, l’ajiaco.

(Source : Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Editions, Colomars 2011)



Geranium molle L., Géranium mollet, Géraniacées :


C'est une plante d'Asie occidentale (Iran, Irak, Syrie, Israël, Jordanie, Turquie, Afghanistan, Inde) et d'Afrique du Nord, de Russie, qui est présente dans toute l'Europe. Elle est naturalisée dans de nombreuses autres régions.
Elle est présente dans tous les départements de la France métropolitaine.
Le Géranium à feuilles molles se rencontre au bord des chemins, dans les jardins, dans les décombres et les champs.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Geranium_molle)



Lactuca serriola L., Laitue scariole, Astéracées :






Medicago lupulina L., Luzerne lupuline, Minette, Fabacées :





Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé, Plantaginacées :


Utilisations alimentaires :

D'avril à juin, les feuilles centrales de la rosette sont aromatiques. A cause de leurs fibres longitudinales, on les coupe en bandes transversales. On les mange en salade ou cuites comme des épinards et dans les omelettes. Elles servent aussi à décorer le pain et divers plats, et on peut en extraire le jus. On les utilise même dans certains spiritueux.
On trouve les tendres boutons floraux d'avril à juillet. On peut les mâcher crus, les ajouter aux salades, les faire réduire à la poêle ou encore les conserver dans l'huile ou le vinaigre.
Les graines se forment d'août à novembre. Elles donnent un goût fin aux plats de légumes. L'huile qu'elles contiennent apporte une touche de noisette dans les salades et sur les toasts.
La racine, qu'on récolte d'octobre à avril, a de nombreuses radicelles et doit être soigneusement brossée. Emincée, elle entre dans la composition de tourtes avec d'autres légumes tels que tomate, poivron ou carotte cuits à l'eau et légèrement salés, puis liés avec de l'œuf et de la farine.

Toutes les autres espèces européennes de plantains (Plantago) s'emploient de la même façon.

Goût : La plante a un goût de champignon, surtout les boutons floraux.

Composants : Glycosides (iridoïdes, 2-3%), mucilages, saponines, flavonoïdes (surtout apigénine et lutéoline), acide silicique (> 1%), zinc, potassium, forte teneur en vitamines C et B.

Propriétés médicinales : C'est une des plantes les plus utilisées depuis l'Antiquité en raison de sa vaste répartition géographique. Encore aujourd'hui, la racine séchée a des utilisations médicinales: verser de l'eau frémissante sur 2 cm3 par tasse de racine séchée et laisser infuser 15 min. Toutes les plantaginacées sont bactéricides, rafraîchissantes et dépuratives. Le plantain lancéolé est surtout utilisé pour soigner plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes. L'extrait passe pour très efficace contre les inflammations oculaires. En usage interne, le plantain soulage les affections des voies respiratoires supérieures ainsi que les inflammations bucco-pharyngées, de même que les ulcères de l'estomac, les colites et les inflammations urinaires. Les feuilles fraîches froissées avec la main soulagent parfois les piqûres d'insectes.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Plantago major L., Plantain à larges feuilles, Plantaginacées :





Polygonum aviculare L., Renouée des oiseaux, Trainasse, Polygonacées :





Polypodium vulgare L., Polypode commun, Polypodiacées :




Stellaria media (L.) Villars, Mouron des oiseaux, Caryophyllacées :





Verbena officinalis L., Verveine officinale, Verbénacées :


Utilisations alimentaires :

On fait des infusions des jeunes feuilles et autres parties tendres avant la floraison en juin. Pour atténuer l’amertume, les découper en lanières et les faire blanchir ou les tremper une heure dans l’eau. On les ajoute ensuite dans les salades, soupes de plantes sauvages et plats mijotés. Plus âgées, elles sont trop amères.
Les fleurs s’utilisent essentiellement comme décoration à manger.

Goût :
La plante est amère et âpre.

Composants :

Huile essentielle, glycosides, verbénaline, verbérine, alcaloïdes, iridoïdes (aucubine, catalpol), substances amères, phytostérols (alpha-sitostérol), tanins, acide silicique, mucilages et flavonoïdes.

Propriétés médicinales :

La Verveine officinale était jadis une plante médicinale de premier ordre utilisée contre les rhumes et pour renforcer les défenses immunitaires.
Aujourd’hui, on met à profit ses vertus digestives, diurétiques et dépuratives pour réguler le métabolisme et combattre les rhumatismes. Elle peut soulager les migraines et serait un tonique du système nerveux. Emploi traditionnel pour réguler le cycle menstruel et soulager les troubles de la menstruation et de la ménopause. Pour préparer une tisane savoureuse et tonique, verser une tasse d’eau bouillante sur deux cuillerées à café de plante fraîche ou séchée et laisser infuser cinq minutes. Emploi externe pour soigner les plaies et dans le traitement de l’eczéma et des oedèmes.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Vitis vinifera L., Vigne sauvage, Vitacées :


Utilisations alimentaires :

On utilise les feuilles fraîches d’avril à juin et plus tard les feuilles séchées pour aromatiser olives, cornichons, pois chiches ou boutons floraux confits dans le vinaigre. Les feuilles tendres enveloppent les roulades, on les fait aussi lactofermenter en une sorte de choucroute. Les jeunes vrilles tendres se mangent de mars à mai en salade ou dans des plats cuisinés à la poêle ou au four.
Les fleurs aromatisent marinades et bowls, desserts sucrés et limonades. On les mange aussi roulées dans le sucre.
On récolte les raisins en septembre-octobre pour les manger tels quels, les incorporer aux salades de fruits et plateaux de fromages, mais aussi pour les faire sécher. Le jus extrait des raisins et leurs grappes se boit frais ou vinifié. Les pépins de raisin produisent une huile de table de grande valeur. On peut aussi les rôtir pour produire un substitut de café.

Goût :
Fleurs et feuilles sont rafraîchissantes et acidulées, les grains de raisin sont sucrés et juteux.

Composants :
Dans les feuilles : flavonoïdes, tanins, acide tartrique, acide malique, acide succinique, cire, sucre, acide de vin (5%) et autres acides de fruit, amines biogènes, vitamines B et E, potassium, manganèse, fer, cobalt et sélénium, flavonoïdes antioxydants.

Propriétés médicinales :

L’extrait de feuilles est efficace dans les maladies veineuses et les difficultés circulatoires au niveau des jambes. La médecine traditionnelle emploie l’infusion de fleurs en cas de paralysie légère. La cure de raisin stimulerait la digestion et le métabolisme. Enfin, le vin aurait, en petites quantités, un effet protecteur contre les maladies cardio-vasculaires.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Xanthoria parietina (L.), Beltr., Lichen encroûtant jaune, Teloschistacées :


Usages traditionnels :

En raison de sa couleur jaune vif, il était utilisé par les guérisseurs médiévaux (appliquant la théorie des signatures) pour soigner la jaunisse, la diarrhée et les maladies du foie.
En outre, des études récentes ont révélé ses propriétés antivirales, notamment contre les virus de type influenza.
En Andalousie, on l’utilise en cas de douleurs menstruelles, troubles hépatiques et comme analgésique.

Le Lichen encroûtant jaune pilé et mélangé à de l'urine servait à teindre la laine en rose, notamment celle du kilt écossais.

Habitat et substrat :

En France comme en Italie, par exemple, ce lichen est considéré comme très commun partout, à l'exception de la haute montagne. On peut effectivement le rencontrer en de très nombreux habitats, des rivages de l'océan, à peine au-dessus du niveau des hautes mers, aux zones de moyenne montagne, en passant par les lisières des espaces boisés, les arbres isolés, les escarpements rocheux de l'intérieur, les bâtiments des villes et villages, les abords des exploitations agricoles, etc.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Xanthoria_parietina)

La passerelle, au-dessus… :


… et en dessous ! (la grosse canalisation sert au transport de l’eau potable provenant des Réservoirs de l’Avre, dont vous trouverez plus loin les photos) :




Les Nénuphars blancs (Nymphaea alba L.) en contre-bas de la passerelle :




La passerelle enjambe d’une part la ligne du Tram T2… :

à gauche sur la photo, les jardins partagés



à droite sur la photo, le talus des Milons, Espace naturel sensible

(vous pourrez retrouver les plantes sauvages du talus des Milons en cliquant sur le lien suivant : http://lespetitesherbes.blogspot.fr/2015/09/le-talus-des-milons-espace-naturel.html)
 


…puis la Seine, ce qui donne au promeneur l’occasion d’observer un magnifique panorama :


au loin les tours du quartier d’affaires de La Défense




le pont de l’autoroute A13, et les péniches amarrées le long du Quai du 4 septembre (Boulogne-Billancourt)




Place de Lessay :





Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Vergerette du Canada, Astéracées :


Utilisations alimentaires :

Avant la floraison en juillet, on mélange les jeunes feuilles encore tendres à d’autres herbes sauvages et au fromage blanc, ainsi qu’au beurre et au sel aromatisés. Elles aromatisent aussi sauces de salades et pommes de terre aux herbes. Pour diminuer leur amertume, on les découpe en lanières pour les faire blanchir ou pour les conserver dans le sel. On les mange ensuite dans des salades toniques. Elles se conservent aussi après trempage dans une marinade épicée.

Goût :
La plante a un goût amer et épicé.

Composants :

Huile essentielle (avec citronellal et linalol), choline, béta-sitostérol, acide caféique, flavonoïdes et tanins.

Propriétés médicinales :

Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise l’infusion (1 cm3 pour 250 ml d’eau) contre les diarrhées et les troubles menstruels. Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et soulage les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la plante facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les inflammations des muqueuses. En homéopathie contre les brûlures d’estomac, les hépatites et les inflammations de la vésicule biliaire.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)


Lactuca serriola L., Laitue scariole, Astéracées :


Utilisations alimentaires :

Avant la floraison, on incorpore les jeunes feuilles crues aux salades, aux herbes en mélange et au fromage frais. Les laver préalablement sous le robinet pour expulser le latex et atténuer leur goût. On les consomme aussi cuites en épinard, dans des soupes de légumes, dans des farces ou à la vapeur. Les jeunes tiges épluchées se mangent crues ou cuites à l’eau ou à la poêle jusqu’en juillet.
De septembre jusqu’au printemps, on presse les racines fibreuses et on expose à l’air le latex obtenu pour l’épaissir. La substance élastique qui en résulte est une pâte à mâcher bénéfique pour la santé.

Goût :

La saveur est aussi marquée que celle de la laitue cultivée et gagne en amertume avec le temps.

Composants :

Fer et vitamines.

Propriétés médicinales :

Le latex épaissi était autrefois utilisé comme sédatif et comme antitussif.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Parietaria judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :




Érigérons du Canada et Laitues scariole en mélange :




Quai du Maréchal Juin :


Amaranthus hybridus L., Amarante verte, Amaranthacées :


Habitat :

L’amarante est une mauvaise herbe très répandue, qui germe avec la hausse des températures. On la trouve à partir de mai ou juin dans les jardins, les champs cultivés, les vignobles et en bordure des chemins, où elle prospère.

Cueillette et usage culinaire :

L’amarante présente un grand intérêt culinaire, car toutes ses parties sont comestibles, comme nous le prouvent les peuples indigènes d’Amérique. Les feuilles cuites ont un goût très proche de celui des épinards ; les jeunes inflorescences, délicieuses et ornementales, se consomment comme un légume ; les graines peuvent se grignoter telles quelles, ou être consommées entières ou moulues en bouillie. Il est également possible de les faire germer. L’amarante est une plante nourrissante : ses feuilles contiennent plus de protéines que le soja et de nombreux nutriments essentiels en quantité adéquate pour l’organisme humain. Son goût délicat, relativement neutre, évoque parfois légèrement celui du pain rassis.
Cette plante sacrée pour les Incas est une culture traditionnelle d’Amérique centrale ; ses graines ne contiennent pas de gluten et valent n’importe quelle autre céréale.

Risque de confusion :

Une confusion avec d’autres espèces d’Amaranthus ou des espèces plus éloignées appartenant au genre Chenopodium ou Atriplex est possible, mais sans conséquence, car toutes ces plantes sont comestibles.

(Source : La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Editions Ulmer, Paris 2012)


Senecio inaequidens DC., Séneçon du Cap, Astéracées :


Histoire et répartition :

Le Séneçon du Cap est originaire des hauts plateaux d’Afrique du Sud où on le trouve sous ses formes diploïde (qui possède 2 séries de chromosomes) et tétraploïde (qui possède 4 séries de chromosomes). Il s’est naturalisé dans d’autres régions à climat méditerranéen, mais aussi dans des zones à climat atlantique ou montagnard. On rencontre la forme diploïde en Amérique du Sud (Argentine et Mexique) et en Australie où il est identifié sous le nom de Senecio madagascariensis Poir. La forme tétraploïde, la plus agressive, est présente dans toute l’Europe, de l’Espagne à l’Irlande et du Danemark à l’Italie. En France, il se développe surtout en région méditerranéenne et dans le nord, mais se propage dans tout le pays à partir des voies de communication.

La tradition veut que la plante ait été introduite entre 1934 et 1936, par l'intermédiaire de graines accrochées à des toisons de moutons venues d'Afrique du Sud, importées par les usines de Calais et de Mazamet. Si, à l'origine, le Séneçon du Cap ne s'est pas développé dans le Nord, il s'est vite répandu dans le Sud, en particulier dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales, où beaucoup le considèrent comme un fléau. Il faut dire que la plante réunit un certain nombre d'« avantages » qui facilitent son expansion : elle fleurit toute l'année, avec une pollinisation soit entomogame, soit autogame ; ses graines, d'une grande longévité, sont facilement dispersées par le vent et les poils des animaux ; elle résiste bien aux incendies, qui semblent même faciliter sa croissance ; elle est toxique à la fois pour les plantes voisines et pour ses éventuels prédateurs, y compris la plupart des insectes et des herbivores (bétail, équidés, ânes, lapins, chèvres, moutons). C'est une plante hémérochore typique.

Le qualificatif inaequidens signifie à dents inégales. À noter que la plante est parfois appelée "séneçon sud-africain".

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Senecio_inaequidens)



Quai Marcel Dassault :





Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Vergerette du Canada, Astéracées :





Réservoirs de l’Avre :



Des arbres fruitiers sauvages ont été plantés le long des Réservoirs de l'Avre, et les fruits mûrs tombent sur le trottoir de la rue de l'Avre:

Cornus mas L., Cornouiller mâle, Cornacées :


Utilisations alimentaires :

Les cornouilles ornent l’arbuste de leurs grappes rouges de juillet à octobre. On peut les déguster directement sur l’arbre comme les cerises, à condition de choisir uniquement les fruits sur le point de tomber ou qu’on fait tomber en les secouant. Ces fruits rouge foncé sont bien mûrs et suffisamment sucrés, mais les fruits pas encore mûrs sont très amers. On en fait du jus, des compotes, des gelées ou de la confiture. Le jus peut servir à fabriquer vin doux et eau-de-vie. On ajoute aussi les fruits aux liqueurs et autres spiritueux. On peut aussi couper les fruits en deux pour extraire le noyau et les saupoudrer à volonté de sucre ; ils se conservent ainsi jusqu’à quatre jours au réfrigérateur. Les fruits séchés et dénoyautés seront réservés pour de futures tisanes. En juillet-août, les fruits encore immatures et les fruits mûrs se conservent dans l’huile ou le vinaigre et rappellent les olives confites.
On boit en mars-avril une infusion de feuilles mélangées à d’autres plantes sauvages.
En février-mars, les fleurs aromatisent liqueurs et tisanes.
Les graines séchées et moulues s’utilisent comme substitut de café.

Goût : Les cornouilles ont un goût acide à sucré rappelant la groseille. Les feuilles et les fleurs apportent une touche fruitée aux boissons.

Composants : Dans les fruits : divers sucres, tanins, anthocyanes, acides organiques, vitamines B, C et E, flavonoïdes (rutine).

Propriétés médicinales : Le fruit et l’écorce sont astringents et fébrifuges. Autrefois, on les utilisait avec succès contre les entérites chroniques et la diarrhée. L’infusion de feuilles ou d’écorce a les mêmes propriétés. On en tire aussi un baume pour soigner les varices.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Corylus avellana L., Noisetier, Corylacées ou Bétulacées :


Utilisations alimentaires :

Les jeunes feuilles tendres, tout juste écloses en mars-avril, se cuisinent avec d'autres plantes sauvages. Les feuilles séchées étaient jadis utilisées pour couper le tabac.
Les chatons mâles fleurissent dès l'hiver et leurs étamines jaune sont riches en protéines. Séchés et moulus, ils permettent d'allonger les farines de céréales ou de préparer des chutneys avec des légumes épicés.
C'est en septembre que l'arbrisseau offre ses noisettes. C'est encore crues qu'elles sont le meilleur, mais aussi rôties dans les salades et les pâtisseries. On en extrait une huile de table de grande valeur et on peut les conserver dans les liqueurs.

Goût : feuilles et fleurs ont un goût de souche, les noisettes ont une saveur typique.

Composants :
Dans les feuilles : huile essentielle, sitostérine.
Dans les fleurs : phytostérine, acide salicylique, acides gras (nombreux acides gras essentiels), sucre (jusqu’à 5 %), protéines (jusqu’à 20 %), vitamines B1, B2 et E, calcium, magnésium, silicium, phosphore, potassium et nombreux éléments à l’état de traces.

Propriétés médicinales :

Les feuilles sont utilisées contre les troubles du foie et de la vésicule. On les emploie sous forme de lotion et de cataplasme en cas de phlébite et de saignements. La noisette était une source de nourriture importante au Paléolithique. Très riche en nutriments, elle est facile à stocker. Elle est excellente pour le cerveau et les nerfs et améliore les troubles de l'équilibre. Elle stimulerait le système immunitaire et l'organisme. Réduite en bouillie, elle soulage les inflammations oculaires et les plaies purulentes. La précieuse huile de noisette est excellente pour les soins de peau.


(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)
 


Un arbre mort laissé en place permet au Lierre grimpant de s'épanouir. Ses fruits mûrs seront un régal pour les oiseaux!

Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :



Le Lierre est une plante médicinale très ancienne liée à Dyonisos et Bacchus.
Ses feuilles renferment différents principes actifs facilitant l’expectoration des muqueuses et antispasmodiques. En raison de la toxicité de la plante, les médecins recourent aujourd’hui plutôt aux préparations prêtes à l’emploi pour soigner la toux, les bronchites et l’asthme. Les cataplasmes de feuilles de lierre étaient d’usage -uniquement en médecine populaire- en cas de maladies cutanées et de rhumatismes.

Le saviez-vous ? Le Lierre est très important pour le monde animal. Fleurissant tard, les insectes y trouvent encore du nectar en automne. Au printemps suivant, les oiseaux chanteurs picorent volontiers les baies et bâtissent leurs nids bien cachés dans les feuilles.

(Source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)


Prunus laurocerasus L., Laurier-cerise, Rosacées ou Amygdalacées :



Toxicité : les feuilles et les graines (ou amandes) du Laurier-cerise contiennent des hétérosides cyanogènes, mais ceux-ci ne sont libérés que par lésion de ces éléments. Se produit alors une hydrolyse enzymatique qui va libérer d’une part du glucose, du benzaldéhyde qui est responsable de cette odeur aromatique dite d’« amande amère », d’autre part de l’acide cyanhydrique qui est un poison violent.
Les feuilles de Laurier-cerise ont pu servir pour parfumer des desserts, mais des accidents sont survenus en particulier chez des enfants. Mieux vaut donc s’abstenir.
Quant aux fruits, ils ne sont pas toxiques par eux-mêmes, mais les graines qu’ils renferment sont riches en ces principes vénéneux. Heureusement, leur saveur est peu agréable.

Risque de confusion : avec le Laurier commun ou Laurier-sauce (Laurus nobilis L.), utilisé comme condiment ; chez cet arbuste, les fleurs jaunâtres sont assemblées en inflorescence compacte, et les feuilles - également persistantes – sont ondulées sur les bords et dégagent par froissement une odeur aromatique spécifique.

(Source : Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)





Sambucus nigra L., Sureau noir, Caprifoliacées ou Adoxacées :


Utilisations alimentaires :

Les jeunes feuilles à peines écloses servaient à couper le tabac.
Avec les fleurs odorantes on prépare vinaigre, vin doux, limonades, tisanes et plats sucrés. On peut les cuire au four incorporées dans de la Maïzena ou on les saupoudre sur les salades après avoir coupé les pédoncules.
Les boutons floraux cuits se préparent en « pickles » avec du vinaigre et du sel.
En juillet, on utilise les baies encore vertes en petites quantités. Les baies mûres peuvent se manger crues à la fin de l’été, mais on en fait principalement du jus. Une cuisson longue permet de les conserver sous forme de « rob » que l’on sucre pour pouvoir le boire. Le jus est aussi la base de gelées, de vin doux et de vinaigre. Les baies séchées se grignotent ou s’emploient comme condiment amer.

Goût : Les baies de sureau sont âpres, aromatiques et fruitées. Les fleurs ont une forte odeur douceâtre rappelant l’ananas.

Attention ! Ne consommer les baies vertes ou mûres qu’en petites quantités, car elles provoquent parfois diarrhées et nausées. Les baies cuites et les fleurs sont inoffensives.

Composants :
Fleurs : huile essentielle, forte teneur en acides gras libres, jusqu’à 3,5 % de flavonoïdes (principalement rutine), tanins et mucilages, teneur remarquable de 4-9 % de sels de calcium.
Baies : huile essentielle, flavonoïdes, anthocyanes, sucre (7,5 %), acides de fruits, vitamines : 100 g de baies fraîches contiennent 65 mg de vitamines B2, 18 mg de vitamine C et 17 mg d’acide folique.
Feuilles, écorce : glycoside cyanogénétique.

Propriétés médicinales :
La tisane de fleurs (2 cm3 par tasse) est sudorifique ; on les associe souvent aux fleurs de tilleul contre les rhinopharyngites. Elles stimulent les sécrétions bronchiales et entrent dans la préparation des gargarismes.
Grâce à leurs anthocyanes, les baies et le jus ont une action antioxydante ; de plus, elles renforcent les défenses immunitaires. Emploi traditionnel contre les sciatiques et les névralgies. Les baies fournissent aussi un colorant alimentaire naturel.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Staphylea pinnata L., Staphylier penné, Staphyléacées :





Rue Anatole Hébert :






Cymbalaria muralis G.Gaertn., B.Meyer & Scherb., Cymbalaire des murs, Scrophulariacées :


Écologie et habitat :

Plante vivace originaire du sud de l'Europe et d'Asie occidentale, naturalisée dans presque toute l'Europe. Comme l'indique son nom, elle apprécie surtout les murs et les lieux rocheux, avec une petite préférence pour le calcaire.
Floraison : d'avril-mai à septembre (floraison plus précoce en région méditerranéenne).
Pollinisation : entomogame et autogame.
Dissémination : autochore.

Morphologie générale et végétative :

Plante herbacée rampante, poussant en touffes, à tiges glabres généralement pourprées. Feuilles alternes luisantes et charnues, longuement pétiolées, réniformes ou arrondies, le plus souvent à cinq lobes, parfois plus. Le pourtour du limbe est souligné de pourpre.

Morphologie florale :

Fleurs axillaires solitaires, portées par un très long pédoncule. De couleur lilas à violet (1 cm en moyenne), elles ressemblent beaucoup aux fleurs des Linaria, avec une corolle à deux lèvres, la supérieure bilobée, l'inférieure trilobée. La gorge de la corolle se resserre, formant une sorte de palais avec deux macules jaunes. Présence d'un éperon nectarifère. Le calice, à cinq dents, est d'un violet beaucoup plus sombre que la corolle.

Dispersion du fruit et des graines :

Les fruits sont des capsules glabres. Le pédoncule, après fructification, se courbe ce qui dépose les graines dans un interstice du mur.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cymbalaire des murs_des_murs)



Parietaria judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :





Rue Bory d'Arneix :





Stellaria media (L.) Villars, Mouron des oiseaux, Caryophyllacées :


Propriétés :
Le Mouron des oiseaux contient en quantité importante du calcium, du fer, du phosphore, du potassium, du magnésium et de la vitamine A et C.

Précautions :
On pourrait confondre le Mouron des oiseaux avec le Mouron rouge (Anagallis arvensis L.), toxique, mais celui-ci a des tiges démunies de poils, le revers des feuilles est couvert de points bruns et les fleurs sont rouges. Une confusion avec d’autres espèces de stellaires ou toute autre caryophyllacée serait sans danger car elles ne sont pas toxiques. Elles ne présentent pas non plus d’intérêt gustatif.

Utilisations alimentaires :
Le Mouron des oiseaux constitue une excellente base de salades. Les tiges et les feuilles restent tendres très longtemps. On peut aussi les passer rapidement à la vapeur. A la cuisson, la plante prend une couleur brunâtre, il vaut mieux donc la marier à d’autres légumes dans des soupes, avec des pois chiches… Comme elle fleurit presque toute l’année, sauf par grands froids, c’est un légume qu’il faut savoir reconnaître.

Propriétés médicinales :
Le Mouron des oiseaux est traditionnellement employé contre la toux, l’asthme et la pneumonie, mais aussi pour nettoyer et fortifier l’organisme. La plante est rafraîchissante, anti-inflammatoire, analgésique, digestive et légèrement laxative. Elle est bénéfique en cas de crampes, troubles hépatiques, fatigue et inflammations oculaires, rhumatismes et cystite. En usage externe pour soigner éruptions cutanées, brûlures, écorchures et petites blessures. En homéopathie contre les rhumatismes, l’arthrite, la bronchite et le psoriasis.

(Sources :
Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Editions, Colomars 2011)
Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012))



Rue de l'Avre :





Buddleja davidii Franchet, Arbre aux papillons, Buddlejacées ou Scrophulariacées :


Utilisations :

Le Buddleia du père David a d'abord été utilisé comme plante médicinale en Chine où l'écorce de ses racines et ses rameaux feuillés sont utilisés comme matière médicale sous le nom de jiuyaohua.

Sa culture comme plante ornementale est répandue en Europe et en Australie. Elle a favorisé la création de nombreuses variétés horticoles.

Propriétés et toxicité :

Cette essence contient des molécules toxiques (aucubine en particulier) ce qui explique que ses feuilles, son écorce et ses racines ne sont pas mangées par la plupart des espèces autochtones là où il a été introduit.
Les analyses phytochimiques d’espèces de Buddleja ont montré la présence de flavonoïdes, d’iridoïdes (d’aucubine et de ses dérivés, et de buddlédines), de sesquiterpénoïdes, de phényléthanoïdes et de lignanes. À partir de la racine de Buddleja davidii ont été isolés 13 glycosides de phényléthanoïdes, un glycoside d’iridoïde et 4 complexes de glycosides d’iridoïde-lignane.

La toxicité pour les poissons du Buddleia davidii a été confirmée par l’isolement des buddlédines A, B et C, dans l’écorce de la racine. L’activité antifongique significative des extraits de B. davidii est due à la buddlédine A.

(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Buddleia_de_David)



Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Vergerette du Canada, Astéracées :





Medicago lupulina L., Luzerne lupuline, Minette, Fabacées :


Utilisations alimentaires :

En avril-mai, apparaissent les jeunes pousses délicates qu'on mange en salade ou qu'on ajoute aux épinards, aux farces de légumes et aux soupes.
On saupoudre de fleurs les tartines ou on les moud après séchage pour allonger la farine.
En septembre-octobre, on grignote les graines crues. Rôties, on les utilise pour gratiner divers plats. On peut aussi les faire sécher et les manger germées en hiver.

Goût :
La plante a un goût prononcé rappelant les petits pois.

Composants:

Phytoestrogènes, flavonoïdes, saponines, substances photosensibilisantes, protéines et vitamines, en particulier vitamine K et carotène, teneur élevée en calcium et chlorophylle.

Propriétés médicinales :

Dans les pays arabes, la Minette est utilisée depuis des siècles contre les douleurs stomacales, les ulcères, le manque d'appétit et l'aérophagie. La plante est légèrement laxative et diurétique. Elle peut aussi soulager les troubles des menstruations et de la ménopause grâce à ses substances oestrogéniques.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Portulaca oleracea L., Pourpier maraîcher, Portulacacées :





Rue des écoles :






Asplenium ruta-muraria L., Doradille rue-de-muraille, Aspleniacées :


Description morphologique :
Appareil végétatif :
La Rue des murailles est une petite fougère dont les frondes mesurent entre 5 et 15 cm de long. Ses frondes persistent en hiver et présentent une forme générale ovale ou triangulaire. Le limbe est profondément divisé deux fois (bipenné), voire trois fois. Les folioles ont, quant à eux, une forme plutôt losangique. Le pétiole vert est aussi long, voire plus long, que la fronde.
Les frondes naissent à partir d'un rhizome court, brun, qui se développe en général dans une anfractuosité de mur ou de rocher.

Appareil reproducteur :
Les sores sont généralement de couleur sombre et sont présents sur la face inférieure du limbe. Ils sont protégés par une indusie à bords ciliés, plus claire que le foliole. Les folioles fertiles portent de 1 à 5 sores regroupant de nombreux sporanges. Chaque sporange contient 64 spores.
La période de sporulation survient de mars à novembre. Les spores sont disséminées par le vent (anémochorie).
La formule chromosomique de cette espèce est 2n=144.

Répartition et habitat :
On trouve cette fougère en Amérique du Nord, en Algérie, en Europe et en Asie.
La Rue des murailles vit sur des rochers secs de nature calcaire ou dans les fissures des murs de construction. On ne la trouve généralement qu'en dessous de 1 000 m d'altitude.

Propriétés médicinales :

Cette fougère a été utilisée à des fins médicinales : sa décoction était utilisée contre la toux et pour lutter contre la jaunisse ; les frondes bouillies dans de l'huile de camomille étaient censées lutter contre les pellicules et la chute des cheveux.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Asplenium_ruta-muraria)



Cymbalaria muralis G.Gaertn., B.Meyer & Scherb., Cymbalaire des murs, Scrophulariacées :





Dryopteris filix-mas (L.) Schott, Fougère mâle, Dryopteridacées :


Habitat : forêts ombragées. Sur sols humides. Europe, Asie, Amérique.

Propriétés médicinales :

Les guérisseurs de l’Antiquité savaient déjà que son rhizome paralysait les vers intestinaux, qui pouvaient être ainsi éliminés des intestins avec un laxatif. Cette utilisation a eu cours jusqu’à l’époque de Frédéric Le Grand. Elle était pourtant problématique, car certains patients perdaient la vue, d’autres mouraient suite à un surdosage.

En homéopathie, on administre le rhizome en cas de troubles visuels.
La médecine anthroposophique le prescrit pour soulager les troubles digestifs.

Le saviez-vous ? Au Moyen-Âge, les gens cherchaient les « graines de fougère » avec avidité. Selon la légende, celui qui en trouvait devenait riche et pouvait se rendre invisible. Les fougères ne produisant pas de graines, les naïfs et les crédules pouvaient les chercher longtemps…

(Source : 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)



Erigéron du Canada, Pâturin annuel et Séneçon commun :





Parietaria judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :





Rue du Bois de Boulogne :





Acer negundo L., Érable négundo, Acéracées ou Sapindacées :


Usages traditionnels :

Les Amérindiens faisaient bouillir sa sève élaborée pour obtenir du sucre. Le phelloderme pouvait être infusé et pris pour provoquer des vomissements. Le bois était brûlé comme encens dans des cérémonies, comme la danse du soleil chez les Cheyennes. Certaines tribus, comme les Dakotas et les Omahas, utilisaient son charbon de bois pour réaliser des peintures et tatouages rituels. Le bois était utilisé pour fabriquer par exemple des bols ou des instruments de musique.

Usage actuel du bois de l'Érable negundo :

Le bois de cet arbre est léger, tendre, très clair, avec un aubier important. Ce dernier est souvent teinté de rouge du fait de la présence du champignon Fusarium negundi. Le principal défaut de ce bois reste sa fragilité, qui prédispose l'arbre à casser ou perdre des branches lors des tempêtes, qui rend les travaux d'élagage dangereux, et qui est la cause de sa faible utilisation dans l’industrie du bois, sauf comme matériau de base pour la pâte à papier ou comme bois de chauffe.

Autres usages :

Il est parfois planté comme arbre d’ornement pour les parcs et jardins.

On le plante parfois en forêt pour servir d’abri au gibier.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Acer_negundo)



Asplenium ruta-muraria L., Doradille rue-de-muraille, Aspleniacées :





Cymbalaria muralis G.Gaertn., B.Meyer & Scherb., Cymbalaire des murs, Scrophulariacées :





Euphorbia prostata Aiton, Euphorbe prostrée, Euphorbiacées :


L'Euphorbe prostrée est une espèce de plante herbacée de la famille des Euphorbiacées native d'Amérique du Sud, mais largement naturalisée à travers le globe où on la trouve habituellement le long des chemins et dans les endroits perturbés.

Elle forme des tiges rampantes et rayonnantes, et partant d'une racine pivotante.
Les fleurs sont petites ( 2 mm de longueur), de couleur verte, hormis les glandes rosâtres.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Euphorbia_prostrata)



Polypodium vulgare L., Polypode commun, Polypodiacées :


Description :

Le Polypode commun est une fougère vivace. Les frondes prennent naissance de façon isolée le long d'un rhizome rampant, assez épais, couvert d'écailles rousses.

Répartition géographique :

C'est une fougère commune en France, jusqu'à 2 200 m d'altitude. Elle est plus rare en région méditerranéenne. Elle est aussi assez commune en Scandinavie et dans les Carpates. En Amérique du Nord, elle est particulièrement commune sur la côte ouest tempérée, notamment en Oregon et dans l'État de Washington (États-Unis) ainsi qu'en Colombie-Britannique (Canada).
Elle affectionne les stations ombragées à mi-ombragées. On la rencontre sur les vieux murs, les anfractuosités des rochers, à la base de troncs et dans les sous-bois rocailleux. Elle peut être épiphyte sur les arbres forestiers.
Le Polypode commun préfère les milieux siliceux, il est rare sur les sols calcaires.

Utilisations :

Usage gastronomique : cette fougère présente un rhizome avec un goût amer et sucré. Autrefois, il était utilisé pour aromatiser des confiseries comme le nougat. Une saponine, l'osladine, au pouvoir sucrant intense (plus de 500 fois celui du sucre), a été découverte dans le rhizome en 1971.

Usage médicinal : depuis environ 2000 ans, le rhizome séché est utilisé comme vermifuge, cholagogue, laxatif et expectorant.

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Polypode_commun)



Rue du Camp Canadien :





Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :


Utilisations alimentaires :

Les jeunes feuilles donnent une excellente salade printanière. Pour adoucir leur amertume, les faire tremper une heure dans l’eau chaude ou le sel, ou bien lier les feuilles ensemble au printemps pour les faire blanchir. Finement hachées, on les ajoute aux soupes et aux plats mijotés, aux pâtés végétaux, aux pommes de terre, aux omelettes et au fromage aux herbes.
Jusqu’en septembre, les tiges florales accompagnent salades et légumes, après avoir dégorgé dans l’eau ou dans le sel. Jusqu’en mars, les pétales (ligules) entrent dans la préparation de gelées, sirops ou liqueurs ; ils se boivent en infusion, décorent salades et dessert. Avec les boutons floraux, on fabrique des chutneys. On peut aussi les conserver dans le vinaigre comme les câpres ou les cuisiner au four.
La racine récoltée de septembre à mars et coupée en morceaux se mange en salade ou cuite. Séchée et rôtie, elle fournit un substitut de café.

Goût : le Pissenlit a un goût de chicorée. Les fleurs ont une saveur sucrée de miel.

Composants :
Substances amères, flavonoïdes, coumarine, phytostérols, environ 1 % de mucilages, au printemps 18 % de fructose environ, 2 % d’inuline à l’automne augmentant progressivement jusqu’à 40 % ; environ 4,5 % de potassium dans la plante et 2,5 % dans la racine, 5 fois plus de protéines, 8 fois plus de vitamine C et 2 fois plus de potassium, de magnésium et de phosphore que dans la laitue pommée.

Propriétés médicinales :
Le Pissenlit est une plante d’usage ancien et courant. Toute la plante, racine incluse, est diurétique (d’où son nom de « pisse-au-lit ») et soulage les affections hépatiques, la goutte et les rhumatismes. Elle stimule la sécrétion de bile, elle est dépurative et légèrement laxative et agit contre les troubles de la digestion.
En usage externe contre l’eczéma et autres affections cutanées. Le latex blanc est utilisé contre les verrues mais ne doit pas entrer en contact avec les yeux.
En homéopathie en cas de gastrite et d’affection hépatique.

(Source : Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012)



Rue du Docteur Nicoli :





Ailanthus altissima (Mill.) Swingle, Ailante glanduleux, Simaroubacées :





Rue Henri Régnault :





Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Vergerette du Canada, Astéracées :





Parietaria judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :






Bibliographie :

Guide des curieux de nature en ville, 12 promenades citadines, Vincent Albouy, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2006

Guide des plantes des villes et des villages, Gérard Guillot, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2012

Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de France, sous la direction de Nathalie Machon et Eric Motard, Muséum national d'Histoire naturelle, Le Passage Paris-New York Éditions, 2012

Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de la région parisienne, sous la direction de Nathalie Machon, Muséum national d'Histoire naturelle, Le Passage Paris-New York Éditions, 2011