dimanche 30 octobre 2016

Prochaines animations les 6, 26 et 27 novembre (Domaine national de Saint-Cloud) & 19 novembre (Île-Saint-Germain, Issy-Les-Moulineaux)


Dimanche 6 novembre dans le Domaine national de Saint-Cloud (92)

Initiation à la vannerie sauvage





Au cours de la balade, nous apprendrons à reconnaître les plantes sauvages utilisées pour la vannerie, qui nous serviront à réaliser de petits objets tressés.

Apporter un sécateur et une paire de ciseaux.



Le rendez-vous est fixé à 14 heures devant le restaurant « La Petite Folie », au niveau du bassin des 24 jets.



Adresse exacte : allée de la Carrière 92210 Saint-Cloud



Coordonnées GPS : Latitude : 48.837644 ; Longitude : 2.210732



Pour voir le plan du Domaine ou encore avoir des informations sur les stationnements les plus proches du lieu de rendez-vous, vous pouvez consulter l’article sur les sorties de mars au Domaine en cliquant sur le lien suivant :

http://lespetitesherbes.blogspot.fr/2016/02/prochaines-sorties-botaniques-les-6-12.html



Inscription par mail lespetitesherbes@yahoo.fr ou téléphone 06 32 25 02 37



Transports en commun :

métro : ligne 10 (terminus: Boulogne-Pont de Saint-Cloud), tramway : ligne T2 (station Parc de Saint-Cloud), bus : lignes 52,72 et 126 (arrêt: Parc de Saint-Cloud), train : Transilien (gare de Saint-Cloud).

Pour information (pour ceux qui souhaiteraient se garer à l’intérieur du parc), l’entrée est payante pour les voitures : 5 €



Tarif : 10 €





Samedi 19 novembre dans l’Île-Saint-Germain (Issy-les-Moulineaux-92)

Découverte de la flore sauvage comestible et médicinale






Le rendez-vous est fixé à 14 h devant la grille de l'entrée sud-ouest, accessible depuis l'avenue Jean Monnet.



Adresse exacte : 26 Avenue Jean Monnet, 92130 Issy-les-Moulineaux



Coordonnées GPS: Latitude : 48.823493, Longitude : 2.250905



Inscription par mail lespetitesherbes@yahoo.fr ou téléphone 06 32 25 02 37



Transports en commun : bus (lignes n°123, 289, 389 et TUVIM circuit Grand Issy), tram T2 (station Les Moulineaux), Rer C (station Issy).



Tarif : 10 €







Samedi 26 novembre dans le Domaine national de Saint-Cloud (92)

Atelier de fabrication d’une mangeoire à oiseaux en vannerie sauvage





Inscription auprès du service culturel du Domaine national de Saint-Cloud, par mail : ateliers.saint-cloud@monuments-nationaux.fr ou téléphone : 01 41 12 02 95.



Le lieu du rendez-vous est donné lors de l’inscription.



Pour voir le plan du Domaine ou encore avoir des informations sur les stationnements les plus proches du parc, vous pouvez consulter l’article sur les sorties de mars au Domaine en cliquant sur le lien suivant :

http://lespetitesherbes.blogspot.fr/2016/02/prochaines-sorties-botaniques-les-6-12.html



Transports en commun :

métro : ligne 10 (terminus: Boulogne-Pont de Saint-Cloud), tramway : ligne T2 (station Parc de Saint-Cloud), bus : lignes 52,72 et 126 (arrêt: Parc de Saint-Cloud), train : Transilien (gare de Saint-Cloud).


Pour information (pour ceux qui souhaiteraient se garer à l’intérieur du parc), l’entrée est gratuite pour les véhicules des participants à l’atelier.



Tarif : 7,50 € pour les enfants, 11, 50 € pour les adultes





Dimanche 27 novembre dans le Domaine national de Saint-Cloud (92)

Découverte de la flore sauvage comestible et médicinale






Le rendez-vous est fixé à 14 heures devant le restaurant « La Petite Folie », au niveau du bassin des 24 jets.



Adresse exacte : allée de la Carrière 92210 Saint-Cloud



Coordonnées GPS : Latitude : 48.837644 ; Longitude : 2.210732



Pour voir le plan du Domaine ou encore avoir des informations sur les stationnements les plus proches du lieu de rendez-vous, vous pouvez consulter l’article sur les sorties de mars au Domaine en cliquant sur le lien suivant :

http://lespetitesherbes.blogspot.fr/2016/02/prochaines-sorties-botaniques-les-6-12.html



Inscription par mail lespetitesherbes@yahoo.fr ou téléphone 06 32 25 02 37



Transports en commun :

métro : ligne 10 (terminus: Boulogne-Pont de Saint-Cloud), tramway : ligne T2 (station Parc de Saint-Cloud), bus : lignes 52,72 et 126 (arrêt: Parc de Saint-Cloud), train : Transilien (gare de Saint-Cloud).

Pour information (pour ceux qui souhaiteraient se garer à l’intérieur du parc), l’entrée est payante pour les voitures : 5 €



Tarif : 10 €




La flore sauvage du Domaine national de Saint-Cloud en octobre


ARTICLE EN COURS DE RÉDACTION...

La flore sauvage de l’étang de Meudon – sortie du 29 octobre 2016





Nous étions samedi après-midi dans la forêt de Meudon. Nous avons observé la flore qui pousse autour/dans l’étang de Meudon.








Fagus sylvatica L., Hêtre, Fagacées :





Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fruits (faines) et l’écorce intérieure.

Plante médicinale :
Infusion d’écorce fébrifuge, bactéricide, soulage les affections respiratoires.
Le goudron de bois de hêtre était autrefois employé pour calmer les démangeaisons et les inflammations cutanées. Le bois donne une huile essentielle appelée créosote, employée en homéopathie contre toutes sortes de troubles inflammatoires. Le charbon de bois entre dans la composition de nombreuses préparations contre les digestions paresseuses, les varices, les insuffisances cardiaques et circulatoires.

Plante tinctoriale :
Les différentes couleurs obtenues avec les feuilles du Hêtre :
- du jaune d’or (aucun additif),
- du vert (additif : cuivre),
- du vert kaki (additif : fer).





Castanea sativa Miller, Châtaignier, Fagacées :



Plante tinctoriale :

À partir des bogues, de l’écorce et du bois, on obtient du beige (aucun additif), brun-rouge (aucun additif) ou brun noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les graines (les châtaignes !).



Plante médicinale :

Feuilles: en infusion en cas de toux, coqueluche, diarrhée (forte teneur en tanins). En gargarismes en cas d'inflammation bucco-pharyngée. Préparations homéopathiques contre la toux convulsive et la rectite.

Fruits: La châtaigne était utilisée comme antidiarrhéique.



Plante pour la vannerie :

Le Châtaignier est une essence utilisée notamment pour la vannerie sur arceaux.

Un exemple de fabrication de moules pour vanneries sur arceaux par François Desplanches, artisan vannier :








Acer campestre L., Érable champêtre, Acéracées ou Sapindacées :



Plante médicinale :

L’écorce est utilisée en décoction. Elle est astringente et légèrement anticholestérolémique

Son action astringente le fait utiliser en cosmétique (peaux couperosées)



Les bourgeons sont également utilisés en gemmothérapie



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rable_champ%C3%Aatre















Potentilla sterilis (L.) Garcke, Potentille faux fraisier, Rosacées :




C'est une plante mellifère. Elle ne possède pas de propriété médicinale particulière contrairement aux autres membres de la famille des potentilles.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Potentilla_sterilis







Polypodium vulgare L., Polypode commun, Polypodiacées :




Plante comestible :

Cette fougère présente un rhizome avec un goût amer et sucré. Autrefois, il était utilisé pour aromatiser des confiseries comme le nougat. Une saponine, l'osladine, au pouvoir sucrant intense (plus de 500 fois celui du sucre), a été découverte dans le rhizome en 1971.



Plante médicinale :

Depuis environ 2000 ans, le rhizome séché est utilisé comme vermifuge, cholagogue, laxatif et expectorant.



Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Polypode_commun







Asplenium scolopendrium var. scolopendrium, Scolopendre langue-de-cerf, Aspléniacées :




Plante médicinale :

Cette fougère était considérée, dans l'Antiquité, comme efficace contre les infections du foie et de la rate (d'où ses autres dénominations). Aujourd'hui, on lui reconnaît des propriétés expectorantes, astringentes et émollientes car elle contient des mucilages et des tanins. La scolopendre entre dans la composition du sirop officinal de chicorée composé.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Scolopendre_%28foug%C3%A8re%29







Hypnum sp., Hypne, Hypnacées :








On aperçoit au milieu de l’étang Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées

et au bord,

Typha sp., Massette, Typhacées :



Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées :



Plante comestible :

On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.



Plante médicinale :

En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique, diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite, le choléra et les intoxications alimentaires.



Typha sp., Massette, Typhacées :



Plante pour la vannerie :

Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en faire notamment des besaces.













Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :



Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :

























Mespilus germanica L., Néflier, Rosacées ou Malacées :




Plante comestible :

On consomme les fruits (les nèfles !).



Plante médicinale :

Les nèfles sont antidiarrhéiques, fébrifuges, diurétiques et dépuratives. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme et pour laver les inflammations.






Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.



Avec les feuilles, je fabrique de la bière….

Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie




… et je réalise des crêpes goûteuses ! :




Plante médicinale :

En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.

En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.



Plante à fibres :

Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.






Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau, Lamiacées :





Plante médicinale :

Les médicaments fabriqués avec les parties vertes du Chanvre d'eau sont prescrits par la médecine officielle.

Ils réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une hyperthyroïdie légère et modifient le taux d’hormones avant les règles, atténuant ainsi les effets secondaires prémenstruels.

En médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme fébrifuge.















Arctium minus (Hill) Bernh., Bardane à petites têtes, Astéracées :








Medicago sativa L., Luzerne cultivée, Fabacées :



Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses récoltées d'avril à juin, les fleurs et les graines (germée ou crues).



Plante médicinale :

La plante est légèrement laxative et diurétique. Elle peut aussi soulager les troubles des menstruations et de la ménopause grâce à ses substances oestrogéniques.







Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé, Plantaginacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.

En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.







Solanum dulcamara L., Morelle douce-amère, Solanacées :






Plante toxique :

Toute la Morelle douce-amère est toxique par la présence d’alcaloïdes de type solanidane (solanines), ceux-ci étant concentrés dans la tige, les feuilles, et surtout dans les fruits verts ; par contre ces molécules disparaîtraient en grande partie lors de la maturation. Irritantes pour le tube digestif, elles provoquent vomissements, diarrhées, gastro-entérites, mais aussi hémolyse et parfois dépression respiratoire.



Plante médicinale :

Autrefois, les guérisseurs administraient les tiges et les jeunes pousses comme diurétique et laxatif, contre les nausées, les bronchites chroniques, l’asthme et les affections cutanées.

En raison des alcaloïdes toxiques qu’elle contient, la Morelle est seulement utilisée en préparations prêtes à l’emploi contre les eczémas et en homéopathie.





Vidéo, étang de Meudon, chants des oiseaux : cliquez ici !











Vidéo, étang de Meudon, canards Colvert, chants des oiseaux : cliquez ici !











Vidéo, étang de Meudon, chants des oiseaux : cliquez ici !













Typha latifolia L., Massette à feuilles larges, Typhacées :




Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines en mars et en automne, les fleurs de juin à août.



Plante médicinale :

Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et le ténia.



Plante pour la vannerie :

Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en faire notamment des besaces.







Juncus effusus L., Jonc épars, Joncacées :



Plante pour la vannerie :

Avec les brins de Jonc épars, on peut créer des objets en vannerie spiralée, comme des boucles d’oreilles.



Pour voir mes créations en Jonc épars, cliquer sur le titre de la page de mon blog : Boucles d’oreilles végétales




La paille tressée issue de cette plante appelé Igusa au Japon, est utilisée notamment comme enveloppe de couverture dans la fabrication des tatamis ou de la semelle des sandales traditionnelles, les zoris.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juncus_effusus







Persicaria hydropiper (L.) Spach, Poivre-d'eau, Polygonacées :






Plante comestible :

On consomme jusqu'en juin les jeunes feuilles et tiges, en septembre les graines.



Plante médicinale :

On a décrit l'emploi curatif de la plante dans les menstruations trop abondantes.






Vidéo, étang de Meudon, Massette à feuilles étroites, chants des oiseaux : cliquez ici !



Typha angustifolia L., Massette à feuilles étroites, Typhacées :



Plante pour la vannerie :

Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en faire notamment des besaces.



C'est une plante utile, entre autres, pour des mammifères semi-aquatiques (rats musqués par exemple).

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Massette_%C3%A0_feuilles_%C3%A9troites)







Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau, Lamiacées :










Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse commun, Astéracées :




Plante comestible :

On récolte les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps. On les sèche pour obtenir une farine dont on fait des bouillies ou qui allongera la farine de céréales. Epluchées, on les cuit à l'eau ou au four; après la cuisson à l'eau, on peut les faire sauter à la poêle.

Les tiges molles après épluchage et les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.

En mai, on mange les boutons floraux cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les fins pétales décorent salades de crudités et de fruits et pâtes à tartiner.



Plante médicinale :

Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.






Au premier plan : Typha angustifolia L., Massette à feuilles étroites, Typhacées :









Salix alba L., Saule blanc, Salicacées :






Plante pour la vannerie :

Les rameaux sont utilisés pour la vannerie.



Plante médicinale :

L'acide salicylique ou acide 2-hydroxybenzoïque est un composé organique aromatique, l'un des trois isomères de l'acide hydroxybenzoïque, constitué d'un noyau benzénique substitué par un groupe carboxyle (acide benzoïque) et un groupe hydroxyle (phénol) en position ortho. C'est un solide cristallin incolore qu'on trouve naturellement dans certains végétaux, dont le saule (d'où il tire son nom), utilisé comme médicament et comme précurseur de l'acide acétylsalicylique, l'aspirine.



Ingéré en grandes quantités, c'est un produit toxique, mais en de moindres quantités il est utilisé comme conservateur alimentaire et antiseptique.



Les propriétés médicales de l'acide salicylique sont connues depuis longtemps, surtout pour son action contre la fièvre. On l'extrayait principalement du saule, salix en latin dont il tire son nom. Dans la lutte contre la fièvre, il est désormais supplanté par d'autres médicaments plus efficaces comme l'aspirine (qui en est un dérivé), ou le paracétamol.



Il n'est désormais plus utilisé pour son action apaisante (analgésique) et on le retrouve dans de nombreux produits en dermatologie en complément d'un autre principe actif. Il est par exemple utilisé dans le traitement de l'acné, des verrues ou de l'hyperhidrose.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_salicylique






Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :







Plante tinctoriale :

A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les très jeunes feuilles et pousses.



Plante médicinale :

En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.

Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.

L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.
















Fagus sylvatica L., Hêtre, Fagacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fruits (faines) et l’écorce intérieure.



Plante médicinale :

Infusion d’écorce fébrifuge, bactéricide, soulage les affections respiratoires.

Le goudron de bois de hêtre était autrefois employé pour calmer les démangeaisons et les inflammations cutanées. Le bois donne une huile essentielle appelée créosote, employée en homéopathie contre toutes sortes de troubles inflammatoires. Le charbon de bois entre dans la composition de nombreuses préparations contre les digestions paresseuses, les varices, les insuffisances cardiaques et circulatoires.



Plante tinctoriale :

Les différentes couleurs obtenues avec les feuilles du Hêtre :

- du jaune d’or (aucun additif),

- du vert (additif : cuivre),

- du vert kaki (additif : fer).







Quercus sp., Chêne, Fagacées :










Castanea sativa Miller, Châtaignier, Fagacées :











Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :




Plante tinctoriale :

On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les mûres !).



Plante médicinale :

On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.



Plante pour la vannerie :
On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.








Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :




Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.

Plante médicinale :
Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.

Plante toxique :
La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.








Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :



Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif : fer).

Plante toxique et plante médicinale :
Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps maintenue en médecine populaire.
L’automédication est fortement déconseillée en raison de la toxicité de la drogue.
Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles digestifs et menstruels.












Vidéo, Foulques macroule et Canards colvert : cliquez ici !






Juncus tenuis Willd., Jonc fin, Joncacées :















Plantago major L., Plantain à larges feuilles, Plantaginacées :



Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.

Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.





Vidéo, chant des Perruches à collier (Psittacula krameri Scopoli)-Psittacidae : cliquez ici !











Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012