lundi 27 juin 2016

Initiation à la vannerie sauvage - sortie du 25 juin dans le Domaine national de Saint-Cloud

La sortie dans le parc de Saint-Cloud avait pour thématique la vannerie sauvage.

Nous nous sommes promenés à la recherche des plantes utiles à la vannerie, telles que la Clématite des haies (Clematis vitalba), le Lierre grimpant (Hedera helix), le Tilleul (Tilia)…

Après la récolte, vient le moment de fabriquer de petits objets, prémices de futures réalisations demandant plus de temps pour leur fabrication, comme des paniers…

Cueillette des lianes de Clématite :

Vidéo : cueillette de la Clématite des haies : cliquez ici !



On coupe ensuite les pousses latérales de la Clématite des haies:



Quand la tige est de l’année, elle est encore tendre et on peut utiliser une paire de ciseaux.

Vidéo : découpe des pousses latérales : cliquez ici !




Par contre, pour les tiges de l'année passée, beaucoup plus épaisses/ligneuses, on utilise un sécateur.

Vidéo : découpe des pousses latérales : cliquez ici !




Une fois la liane débarrassée des pousses latérales, on l’écorce :



Vidéo : écorçage de la Clématite des haies : cliquez ici !




Bracelet de Clématite des haies :


Deux lianes ont été utilisées pour réaliser le bracelet : une liane de cette année (vert soutenu) et une liane de l'année dernière (vert eau).




Vidéo : réalisation d’une petite couronne en Clématite des haies : cliquez ici !



On coupe deux bâtons de Tilleul, qui vont nous servir pour le croisillon qui supportera la liane (= l’éclisse, pour employer le vocabulaire dédié à la vannerie) :


Vidéo : découpe du Tilleul : cliquez ici !




On retire l’écorce du Tilleul, afin de faire apparaître le cambium d’un blanc immaculé :




coupe d’un tronc d’arbre :





Source: http://www.trees-asso.fr/choisir-son-spot-de-treeline




L'écorçage du Tilleul... est un jeu d'enfant! :


Vidéo : écorçage du Tilleul : cliquez ici !



Branches de Tilleul écorcées, formées en croisillon :






Ecorces de Tilleul :





Une fois écorcé, le Tilleul est un bois d’un beau blanc (attention : le laisser sécher à l’abri du soleil pour qu’il conserve cette couleur). Les lanières qui restent de l'écorçage peuvent servir de liens, notamment pour attacher en croix deux petites tiges de Tilleul.


On lie entre eux les deux bâtons de Tilleul avec une lanière d'écorce... de Tilleul!
Le bois est très glissant car mouillé de sève fraîche :

Vidéo : attache du croisillon : cliquez ici !


Ce croisillon va servir de support pour enrouler la Clématite...







Bracelet de Luzerne cultivée (Medicago sativa) :





Medicago sativa L., Luzerne cultivée, Fabacées :




Une plante dont la tige à la fois fine et résistante peut servir de lien : la Petite pervenche (Vinca minor L.), une plante de la famille des Apocynacées :



Les objets réalisés :


Réalisation n°1… décorée d'une fleur de Cerfeuil penché (Chaerophyllum temulum L.), plante de la famille des Apiacées :





Réalisation n°2 :




Réalisation n°3 :


Avant….



… après !




Réalisation n°4 : Un attrape-rêves!

Vidéo : un attrape-rêve : cliquez ici !



Réalisation n°5 : un rond de Clématite des haies

Vidéo : un rond de Clématite des haies : cliquez ici !


Réalisation n°6 : couronne en Clématite des haies et Petite pervenche (Vinca minor)

Vidéo : réalisation d'une couronne en Clématite des haies et Petite pervenche : cliquez ici !

Animation Sauvages de ma rue avec les collégiens de la ville de Saint-Cloud le 21 juin



La ville de Saint-Cloud souhaite faire connaître le patrimoine végétal sauvage du territoire communal à ses habitants, ses collégiens, ainsi qu’à toute personne intéressée par cette thématique.


C’est ainsi que j’ai animé trois sorties : une le 20 mai en compagnie des seniors de la commune, emmenés par l'équipe de l’Espace d’animation des coteaux, l’autre ouverte à tous le 22 mai, et enfin la dernière avec les collégiens du collège Verhaeren, accompagnés de leur professeur de Sciences de la Vie et de la Terre, le 21 juin.

Pour voir le reportage photographique des animations des 20 et 22 mai : cliquez ici !




Pendant la sortie du 20 mai, les seniors ont pris en photo les fleurs sauvages rencontrées. Les photos de ces dernières, ainsi que celles prises par les habitants de la ville _ invités à photographier la flore locale _ ont été exposées sur le stand de la ville lors de la journée du développement durable organisée le 28 mai.


Pour voir le reportage photographique de la journée du développement durable : cliquez ici !



Le 21 juin, les collégiens du collège Verhaeren, accompagnés de leur professeur de Sciences de la Vie et de la Terre, ont pu découvrir la flore sauvage de Saint-Cloud, tout en suivant le protocole de sciences participatives "Sauvages de ma rue" mis en place par les scientifiques du Muséum national d’histoire naturelle de Paris.




Toute personne, quelque soit son niveau de connaissance en botanique, peut participer à ce programme, en observant puis en nommant les plantes sauvages observées en ville.
Le protocole consiste à choisir une portion de trottoir. On note les numéros des habitations entre lesquelles on va observer la flore ; puis le nom des rues adjacentes.
L’observation commence ! Pour nommer les plantes, on peut s’aider d’une flore, et notamment de celle éditée par le Muséum aux Éditions Le Passage, sous la direction de Nathalie Machon et Éric Motard : l’ouvrage Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de France. Vous retrouverez les références complètes de ce livre à la page Bibliographie de mon blog.
Pour chaque plante observée, on indique le milieu dans lequel elle pousse : un pied d’arbre, un mur, une pelouse ou zone herbeuse, une plate-bande ou jardinière, une fissure de bitume ou pavé, sous une haie ou un massif arbustif, sur un chemin de terre ou dans des graviers…
Il est pratique de se munir de la fiche de terrain sur laquelle on pourra reporter toutes les informations :




Les données recueillies sont ensuite enregistrées sur le site internet. A moins que vous ayez téléchargé sur votre mobile l’application Sauvages de ma rue, et dans ce cas, l’enregistrement des données se fait en temps réel !

Il est intéressant de photographier les plantes, car les photographies pourront être enregistrées sur le site internet « Sauvages de ma rue ». Elles auront deux objectifs : d’une part permettre aux scientifiques du Muséum de valider les noms donnés aux plantes, et ensuite d’agrémenter une base photographique dans laquelle les mêmes scientifiques pourront puiser. Les photographes seront cités.

Pour observer les plantes sauvages, nous avons choisi une rue proche du collège : la rue Bucourt.





Pour l’identification des plantes, les collégiens avaient à leur disposition deux outils : la flore Sauvages de ma rue, Guide des plantes sauvages des villes de France, ainsi que l’application « Sauvages de ma rue » qu’ils avaient préalablement téléchargée sur leur téléphone portable.



Et voici la flore sauvage de cette rue ! :



Parietaria judaica L., Pariétaire de Judée, Urticacées :
















Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :














Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher, Astéracées :










Geum urbanum L., Benoîte commune, Rosacées :









Poa annua L., Pâturin annuel, Poacées :










Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées :