jeudi 15 avril 2021

Sortie du livre "La vannerie avec des plantes sauvages" aux Éditions Ulmer

Les plantes sauvages utilisées en vannerie sont décrites avec précision.

Les pas à pas sont illustrés de nombreuses photographies qui permettent de réaliser facilement des objets utilitaires ou ludiques.


Pour se procurer l'ouvrage : Éditions Ulmer

Pour voir des extraits : Amazon ou Éditions Ulmer








mardi 16 mars 2021

Sortie du livre "45 plantes sauvages à récolter et déguster. Le bonheur de faire ses courses en pleine nature" aux Éditions Jouvence

 

Voici un petit livre exemplaire : il s'agit d'un guide pratique pour la cueillette des plantes sauvages, un guide rigoureux qui conjugue plaisir culinaire (de nombreuses recettes sont proposées) et connaissance des plantes (chaque fiche accompagnant la recette est rédigée avec soin).

Une lecture indispensable et un livre de référence.


Pour se procurer l'ouvrage : Éditions Jouvence

Pour voir des extraits : Amazon





dimanche 4 octobre 2020

Sortie du livre "50 activités à faire avec les végétaux" aux Éditions Vigot

Ce livre paraîtra le 15 octobre prochain.


Vous y trouverez l'inspiration pour réaliser des activités diverses : confection de remèdes et cosmétiques naturels, fabrication d'un papyrus, réalisation de teinture et encres végétales, recettes de cuisine florale etc.


Un livre inventif, divertissant, éducatif!


Pour se procurer l'ouvrage :  Éditions Vigot

Pour voir des extraits : Google Livres





lundi 18 mars 2019

Les animations des Petites Herbes en Vendée


Cette année, je vous propose, en partenariat avec le Conseil départemental de la Vendée, deux animations qui se dérouleront à l’étang du Plessis-Bergeret à La Ferrière. (Rendez-vous sur le parking de l’Espace Naturel Sensible).

L’inscription est obligatoire en réservant en ligne sur le site suivant (onglet : Autres espaces naturels départementaux) : https://vendee-billet.for-system.com/f69236_fr-.aspx

La première aura lieu le samedi 25 mai 2019, dans le cadre de la Fête de la nature, de 14h à 17h.


Nous jouerons aux apprentis tisserands, mais les fils de laine ou de coton seront remplacés.. par du végétal ! Nous récolterons fleurs, feuilles et autres tiges autour de l’étang avant de les tisser sur un métier confectionné en carton que vous emporterez avec vous.






La seconde aura lieu le samedi 15 juin 2019, de 14h à 17h.

Lors de cette animation, vous serez initié à la vannerie spiralée réalisée notamment avec la ronce. Nous verrons quels végétaux se prêtent à cette technique de vannerie. Lever des éclisses de ronce n’aura plus de secret pour vous !
Matériel à prévoir : torchon, sécateur, couteau de type opinel, poinçon.



Ronce à feuilles d'orme (Rubus ulmifolius Schott)-Rosacées :






mercredi 27 février 2019

Cueillir une salade sauvage en milieu urbain



On peut consommer les plantes sauvages toute l’année.
En février, on trouve souvent les plantes à l’état de rosette.
La ville regorge de plantes sauvages comestibles… Bien sûr on sera limité dans notre cueillette par l’état du milieu dans lesquelles elles poussent !
Les plantes croissent partout, sur les murs, dans les interstices des trottoirs, sur les pelouses…
D’autres plantes sauvages sont toxiques ou bien possèdent des vertus médicinales. Il convient de les présenter aussi dans cet article !


Ainsi, dans la ville, on peut trouver (par ordre alphabétique des noms latins) :



Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil sauvage, Apiacées :






Plante comestible :
On consomme les feuilles et pointes tendres, les tiges florales, les boutons floraux et les graines. La racine est toxique.

Plante médicinale :
Plante digestive, diurétique, dépurative, sudorifique, antioxydante.
En usage externe : eczéma et inflammation cutanée.







Bellis perennis L., Pâquerette vivace, Astéracées :






Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs, les boutons floraux et les graines.

Plante médicinale :
En interne : rhino-pharyngites, troubles hépatiques.
En externe : acné, soin des plaies.




Cardamine hirsuta L., Cardamine hérissée, Brassicacées :









Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs et boutons floraux, les graines et la racine.

Plante médicinale :
Stimulation de l’activité hépatique et biliaire, antispasmodique, contre les douleurs rhumatismales, toux, asthme, crampes d’estomac.





Chelidonium majus L., Grande chélidoine, Papavéracées :






Plante toxique et médicinale :
L’Herbe-aux-verrues compte parmi les plantes faiblement toxiques. Ses parties vertes renferment en effet différents alcaloïdes. Un récit de Pline relate une des utilisations de cette plante depuis l’Antiquité. Il disait avoir vu les hirondelles (en grec chelidon) rendre la vue à leurs petits grâce à la sève de cette plante.
En médecine populaire, on utilise le latex frais pour brûler les verrues.
La médecine officielle prescrit des médicaments à base de Chélidoine contre les affections hépatiques et biliaires.

Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes, on obtient du jaune d’or (aucun additif) et du vert bronze (additif : fer).





Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse commun, Astéracées :










Erodium moschatum (L.) L'Hér., Bec-de-grue musqué, Géraniacées :












Euphorbia peplus L., Euphorbe des jardins, Euphorbiacées :




Usages :
Le latex blanc qui s'écoule quand on blesse la plante contient une substance caustique et irritante qui provoque une brûlure et inflammation de la peau et des yeux. L'ingestion entraîne des complications.
Mais il a pu être extrait de ce latex une molécule, le mébutate d'ingénol (« Ingenol mebutate » (en)), aux propriétés médicinales prometteuses dans le traitement d'une affection cancéreuse de la peau (le carcinome basocellulaire) et d'une affection cutanée précancéreuse (la kératose actinique).
La kératose actinique est une affection cutanée qui touche principalement les personnes âgées qui se sont exposées au soleil. Plusieurs évaluations cliniques ont montré l'efficacité d'une crème contenant du mébutate d'ingénol dans le traitement de la kératose actinique. Anderson et ses collaborateurs dans une étude de phase IIb, ont observé une réduction importante des lésions sur lesquelles était appliqué le gel au mébutate d'ingénol. Dans une étude de phase III, Lebwohl et als ont confirmé l'efficacité du traitement : une application de gel de mébutate d'ingénol une fois par jour pendant deux ou trois jours sur les lésions actiniques entraîne, après une phase irritative d'une semaine, une réduction considérable de leur importance dans les deux mois qui suivent.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89sule_ronde





Hypochaeris radicata L., Porcelle enracinée, Astéracées :







Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux et la racine.

Plante médicinale :
Affection hépatique ou biliaire, stimule la digestion.





Lactuca virosa L., Laitue vireuse, Astéracées :









Plante médicinale :
Le suc de la laitue vireuse est un liquide blanc (laiteux, d'où les laitues tirent leur nom) appelé lactucarium, très amère, un peu semblable à l'opium dans son aspect, son extraction, ses manipulations mais aussi dans l'optique de ses effets médicaux (antitussif, sédatif, antalgique, faible anesthésiant, modérateur du transit intestinal, sudorifique, anti-nerveux, stimulant général à faible dose, soporifique à plus forte dose...).
Le lactucarium forme un latex séché dans lequel se retrouvent deux principes actifs concentrés appelés lactucérol et lactucine qui seraient à l'origine des effets principaux et capables de provoquer une somnolence. Toutes les laitues contiennent ce suc en quantité variable, notamment dans leur tige d'où il est extrait par incision au moment de la floraison. Les laitues cultivées en possèdent elles aussi les propriétés en plus de leur valeur nutritionnelle, étant riches en vitamines et oligo éléments ainsi qu'en fibres.
Le lactucarium est utilisé en homéopathie dans l'insomnie et la bronchite. On lui attribue aussi des effets sédatifs, analgésiques et expectorants alors que la médecine conventionnelle moderne ne l'utilise plus que très peu avec un déclin de son exploitation pharmaceutique. Il fut cependant utilisé et étudié jusqu'au milieu du XXème siècle et persiste dans certains domaines de la phytothérapie.
La plante et son suc ont été fréquemment utilisés depuis l'Antiquité et jusqu'au XXème siècle pour soulager et soigner un grand nombre de maux sans présenter de risque. Ils ont vécu à côté ou ont été remplacés par d'autres remèdes se montrant plus actifs ou spécifiques, et plus particulièrement l'opium qui posa la question d'une limite aux médicaments les plus adaptés ou suffisants. Des usages traditionnels ont encore lieu dans des pays comme l'Égypte où les produits de la plante peuvent être administrés aux enfants en préférence d'autres remèdes plus délicats, notamment comme sédatif nerveux.
Outre les vertus déjà évoquées, la plante se montre aussi diurétique et faiblement sudorifique, anti-diarrhéique, minéralisante (rafraîchissante, la laitue cultivée possède en outre beaucoup de vitamine C), légèrement hypnotique mais également onirique (favoriserait les rêves), réducteur de l'activité sexuelle (prolongation de l'acte chez l'homme, modérateur des pulsions, agit contre la spermatorrhée). Ses similitudes avec l'opium sont donc nombreuses et ont inspiré, mais sans succès mesurable cependant, sa substitution aux narcotiques, notamment pour tenter de luter contre les dégâts sanitaires provoqués par l'opium avant qu'il ne soit interdit (voir ci-dessus en section Histoire). Mais contrairement à celui-ci, elle est dénuée d'effet constipant et se montre digestive (tonique amère) et astringente, stimulant la digestion tout autant que le moulage des selles. Elle se différencie aussi par son absence de congestion cérébrale ou encore d'effet euphorisant relatifs aux opiacés.
Son association avec l'opium a fait partie du Codex médical à la hauteur de deux parts de lactucarium pour une part d'opium. Cette association est utilisée pour adoucir les effets secondaires de l'opium (contre la constipation, effet tonique sur les fonctions vitales) tout en potentialisant ses effets sédatifs (sur la douleur, la toux, les spasmes, la nervosité...). Ces proportions permettent de limiter les quantités nécessaires d'opium jusqu'à moitié dans les affections qui y sont sensibles. En composant unique, elle est finalement susceptible d'avoir dans une mesure modérée les mêmes usages thérapeutiques que l'opium sans provoquer d'addiction ni d'effet secondaire opiniâtre ou dangereux grâce à des modes d'action très différents.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Laitue_vireuse





Lepidium didymum L., Corne-de-cerf didyme, Brassicacées :



Distribution :
Lepidium didymum est originaire d'Amérique du Sud et introduite sur tous les continents. Cette espèce devenue cosmopolite continue à étendre sa distribution ; elle est considérée comme envahissante à Saint-Pierre et Miquelon où un arrêté préfectoral a été pris pour limiter sa propagation.

Utilisations :
Dans son aire d'indigénat, Lepidium didymum est consommé comme légume et utilisé comme plante médicinale pour traiter diverses affections (entres autres cancer, gangrène, hémorrhoïdes).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lepidium_didymum





Melissa officinalis L., Mélisse officinale, Lamiacées :





Utilisations :

Plante mellifère :
Cette plante est naturellement mellifère et produit un nectar que les abeilles récoltent pour le transformer en miel. Elle entre également dans la recette de certains attire-essaim.

Usage thérapeutique :
Elle était très appréciée au XIXe siècle pour ses propriétés digestives et infusée elle offre une tisane apaisante. De plus elle renferme une essence qui est un tonique nerveux. Il était fabriqué avec les feuilles de mélisse fraîches un alcoolat appelé eau de mélisse ou Eau des Carmes.

Les polyphénols de la mélisse sont antiviraux : contre l'herpès qui produit des vésicules blanchâtres, une infusion appliquée régulièrement sur les lésions aiderait à éliminer les éruptions en quelques jours et à réduire la fréquence d'apparition.

Usage culinaire :
En cuisine, la mélisse donne une saveur fraîche aux viandes, volailles, poissons, salades de fruits et de légumes, aux soupes et aux puddings. Elle est utilisée en Espagne pour aromatiser le lait. Elle entre dans la composition de certaines liqueurs comme la Bénédictine.

Usage en herboristerie :
La Mélisse officinale est le plus souvent utilisée pour ses vertus calmantes et relaxantes. De fait, elle régule l'influx nerveux, ce qui a une action bénéfique sur la tachycardie, mais réduit aussi les spasmes de l'estomac et du côlon (elle a également des propriétés antifongiques). En infusion, la mélisse a un effet légèrement sédatif, et favorise de plus la sudation, c'est pourquoi elle est recommandée dans des cas d'insomnie, ou par forte chaleur chez le nourrisson et les personnes âgées.

Son huile essentielle est composée de citral, de citronellol, d'eugénol, de géraniol, de flavonoïdes, de polyphénols et de triterpénoïde.

Préparer une décoction (infusion) : plonger deux belles branches de mélisse (50-100 g) dans un litre d'eau froide que l'on portera à ébullition. Retirer du feu, laisser infuser 10 minutes puis filtrer. À boire tiède ou frais.

Histoire :
La Mélisse officinale a remporté un succès en France à partir du XVIIe siècle. C'est l'époque où les Carmes ont mis au point la fameuse eau de mélisse, qui soulageait les dames de la cour du Roi-Soleil sujettes à des malaises nerveux. Même le cardinal de Richelieu gardait à portée de main son flacon pour soigner ses migraines.

Symbolique :
Mélisse est aussi un prénom révolutionnaire mais assez rare. Il est attribué pour la première fois en 1982 (trois fois), puis depuis une quinzaine de fois par an. Il se fête le 25 mai (6 prairial).

Calendrier  républicain :
Dans le calendrier républicain, la Mélisse était le nom attribué au 6e jour du mois de prairial.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lisse_officinale






Oxalis corniculata L., Oxalis corniculé, Oxalidacées :






Utilisations :
Les feuilles peuvent être consommées crues en salade, elles peuvent aussi être mises à tremper dans de l'eau sucrée pour en faire une limonade. Les feuilles ont une saveur acide rappelant celle de l'oseille. Elles ne doivent pas être consommées en grandes quantités en raison de la présence de l'acide oxalique (7-12 % d'oxalate[réf. nécessaire]).
Au Japon, elle symbolisait la protection contre les démons, et est souvent représentée dans les Kamon.
En médecine traditionnelle indienne, l'oxalis corniculé est utilisé comme anti-inflammatoire, digestif, diurétique et antiseptique. Il est aussi réputé traiter la diarrhée et les maladies de peau.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Oxalis_corniculata





Picris echioides L., Picris fausse vipérine, Astéracées :







Plante comestible :
On consomme les feuilles.





Picris hieracioides L., Picris fausse-épervière, Astéracées :






Plante comestible :
On consomme les feuilles.




Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé, Plantaginacées :





Plante comestible :
On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.

Plante médicinale :
En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.
En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.




Ranunculus bulbosus L., Renoncule bulbeuse, Renonculacées :





Plante toxique :
Cette plante, comme les autres renoncules, contient de la renonculine, un glycoside toxique évité par le bétail à l'état frais, mais quand la plante sèche la toxine disparaît, de sorte que le foin contenant la plante est sans danger pour la consommation animale.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ranunculus_bulbosus





Ranunculus ficaria L., Ficaire fausse-renoncule, Renonculacées :






Plante comestible et toxique :
On consomme les jeunes feuilles.
La récolte de la Ficaire fausse-renoncule doit avoir lieu uniquement jusqu’à la floraison, car après elle devient toxique et irritante pour les muqueuses.






Rubus ulmifolius Schott, Ronce à feuilles d'Orme, Rosacées :




Utilisation :
Cette ronce est utilisée pour recoloniser les milieux arides soumis à l'érosion.

Plante comestible :
Le fruit est une polydrupe comestible (mûre) localement très appréciée.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rubus_ulmifolius







Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée, Astéracées :









Plante toxique :
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».

Plante tinctoriale :
Les feuilles produisent des pigments verts et les fleurs des pigments jaunes pour les teintures.


 

Senecio jacobaea, Hypochaeris radicata & Bellis perennis poussant côte à côte :






Détails :
Senecio jacobaea :





Hypochaeris radicata :





Bellis perennis :










Senecio vulgaris L., Séneçon commun, Astéracées :








Plante toxique :
Toutes les parties de la plante renferment des alcaloïdes pyrrolizidiniques : sénéciphylline, sénécionine (Z-isomère), rétrorsine (E-isomère), spartioidine, usaramine, integerrimine. Ces diesters pyrrolizidiniques sont hépatotoxiques.

Plante médicinale :
Traditionnellement présenté, sans preuve pharmacologique, comme susceptible d'améliorer la circulation veineuse. En Haute-Provence, c'est une plante considérée comme antitraumatique (pour les contusions) et résolutive (cataplasme) de la médecine populaire.

Le Séneçon commun fut une plante médicinale mais en raison de sa toxicité hépatique, il a été transféré par l'arrêté du 25 août 1997 de la liste A à la liste B (plantes dont le rapport bénéfices/risques est négatif).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9ne%C3%A7on_commun





Sonchus oleraceus L., Laiteron maraîcher, Astéracées :







Plante comestible :
On consomme les feuilles et les tiges.





Stellaria media (L.) Villars, Mouron des oiseaux, Caryophyllacées :





Plante comestible :
La plante est comestible pour l'homme, on peut par exemple en faire une soupe. Il s'agit aussi de l'une des meilleures salades sauvages : douce, pas amère et renfermant calcium, silice, magnésium, vitamine C. Au Japon, elle fait partie de la traditionnelle salade en début d'année : la salade aux 7 herbes (voir la fête du Nanakusa-no-sekku).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stellaria_media





Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées :
















Plante comestible :
On consomme les feuilles, les tiges florales, les boutons floraux, et la racine.

Plante médicinale :
En interne : diurétique, soulage les affections hépatiques, la goutte et les rhumatismes.
En externe : eczéma et autres affections cutanées.

Plante tinctoriale :
Autrefois la racine était torréfiée pour remplacer le café et donnait un colorant magenta (rose).
Source : http://nature.jardin.free.fr/vivace/mc_taraxacum_officinale.htm


Bon nombre de fruits, de plantes tachent les tissus si on a le malheur de les renverser. Qui n'a jamais renversé un verre de vin sur la nappe, ou écraser une framboise sur sa chemise... Mais, même si l'on a des problèmes pour enlever ces auréoles, ce ne sont pas forcément des produits de teinture. Il ne faut pas confondre taches et teinture. Voici la liste de quelques faux amis:
La cerise qui ne donne que des vieux roses séchés
La fraise
La framboise...bref la plupart des fruits rouges
Le bleuet qui n'a jamais donné de bleu, comme cela est bien souvent indiqué à tort dans des ouvrages anciens
Les racines de pissenlit qui devraient donner un "rouge tomate" mais qui, en fait ne donnent que des litres de sueur perdue pour arracher ces racines...
Source : http://lesfilsdutemps.free.fr/tincto.htm









Umbilicus rupestris (Salisb.) Dandy, Nombril de Vénus, Crassulacées :
















Plante comestible :
Les feuilles sont comestibles.





Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :






Plante tinctoriale :
Une décoction des feuilles d’Ortie dioïque donne du jaune.
On peut aussi obtenir une sorte de décalque des feuilles, en les « frappant » entre deux morceaux de tissu.

Plante comestible :
On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.

Avec les feuilles, je fabrique de la bière.

Plante médicinale :
En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.
En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.

Plante à fibres :
Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.

L'Ortie et les insectes:
Voir l'article d'Hervé Guyot
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i158guyot.pdf





Veronica chamaedrys L., Véronique petit-chêne, Scrophulariacées ou Plantaginacées :




Plante médicinale :
Elle a des propriétés astringentes, eupeptiques et cicatrisantes, les mêmes que celles de la Véronique officinale. Elle est peu utilisée car la présence d'aucuboside peut provoquer des diarrhées.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_petit-ch%C3%Aane





Vicia sativa L., Vesce cultivée, Fabacées :






Plante comestible :
On consomme les jeunes pousses terminales et les inflorescences encore jeunes.





Viola odorata L., Violette odorante, Violacées :










Utilisations :

Propriétés industrielles :
La Violette odorante est utilisée en parfumerie. On ne distille toutefois pas les fleurs mais les feuilles. Le produit obtenu possède une note verte, poudrée, légèrement cireuse. La note 'fleur de violette', typique et plus douce est obtenue grâce à des molécules de synthèse.

Utilisation alimentaire :
Les feuilles riches en mucilages contiennent de la vitamine A, beaucoup de vitamine C, des sels minéraux et des saponines. Les feuilles jeunes peuvent être ajoutées crues aux salades ou les plus vieilles, plus fibreuses, être cuites dans des soupes qu'elles épaississent du fait de leur mucilage.
Les fleurs servent de décor aux pâtisseries, fraîches ou confites au sucre. Elles sont émollientes, expectorantes, diaphorétiques et laxatives.

Propriétés médicinales :
L'infusion de fleurs de violette odorante est sudorifique.
Toutes les violettes ont des propriétés émollientes et expectorantes, et ont été employées dans le traitement de maladies respiratoires telles que la bronchite et la coqueluche, encore de nos jours sous forme de pastilles à sucer.
La violette odorante a une longue histoire d'utilisation en herboristerie. On lui a attribuée, sans aucune preuve, des vertus contre l'épilepsie, l'asthme, les maladies de peau et l'eczéma. Ce serait également un laxatif doux, un dépuratif, un diurétique, un émollient...
Des bains à base de décoction de feuilles donneraient des résultats pour les maladies rhumatismales.
La racine est émétique du fait de la présence de violine.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Violette_odorante



Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012