dimanche 30 octobre 2016

La flore sauvage de l’Île-Saint-Germain – sortie du 9 octobre 2016




Nous étions dimanche dans le parc de l’Île-Saint-Germain et voici la flore observée :



Mespilus germanica L., Néflier, Rosacées ou Malacées :






Plante comestible :

On consomme les fruits (les nèfles !).



Plante médicinale :

Les nèfles sont antidiarrhéiques, fébrifuges, diurétiques et dépuratives. L’extrait est utilisé en bain de bouche, en gargarisme et pour laver les inflammations.






Evonymus europaeus L., Fusain d'Europe, Célastracées :




Plante tinctoriale :

L'enveloppe des graines donnait une teinture rouge.



Plante toxique :

Toutes les parties de la plante sont toxiques, en particulier le fruit, qui peut renfermer jusqu'à 0,1 % d'un mélange d'hétérosides cardiotoniques et d'alcaloïdes sesquiterpéniques.



Utilisations :

Carbonisé en vase clos, il produit un charbon de bois très apprécié des dessinateurs.

Son bois, de couleur jaune, était parfois utilisé en sculpture et il servait aussi à fabriquer des lardoires et des fuseaux de rouet. Il sert toujours en horlogerie pour nettoyer rouages en laiton et rubis sans les griffer.

Les capsules de cet arbuste réduites en poudre étaient autrefois utilisées sur les cheveux et les vêtements pour essayer de les débarrasser des poux.

La décoction des fruits servait à se blondir les cheveux.


Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusain_d%27Europe



Il tire son autre nom vernaculaire, « Bonnet d’évêque », de sa ressemblance avec la barrette violette de l’évêque :




© https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrette_(liturgie)







Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.



Avec les feuilles, je fabrique de la bière….

Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie



… et je réalise des crêpes goûteuses ! :




Plante médicinale :

En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.

En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.



Plante à fibres :

Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.








Morus alba L., Mûrier blanc, Moracées :




Utilisations :

Pour la sériciculture, le Mûrier blanc est souvent cultivé sous forme de haie pour faciliter la récolte des feuilles.

Ses feuilles peuvent servir de fourrage pour le bétail et ses fruits de complément alimentaire pour la volaille. On peut le semer sur des terres incultes car ses feuilles enrichissent progressivement le sol chaque automne.

Les variétés fruitières donnent des fruits qui se consomment crus ou secs.

Le Mûrier blanc est traditionnellement un arbre d'alignement, un arbre de route, son ombre dense est agréable l'été, ses fruits ne tachent pas à la différence de ceux du mûrier noir. Dans cet usage, on le conduit sur tige de 1,50 m.

Ses racines permettent d'empêcher l'érosion des sols. Il s'adapte à la pollution atmosphérique.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%BBrier_blanc







Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :




Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :




















Crataegus crus-galli L., Aubépine ergot de Coq, Rosacées :





Plante comestible :

Les fruits sont des baies rondes à ovales, appelées cenelles. Elles sont disposés en grappes et sont comestibles. Elles ressemblent à de petites pommes peu charnues, rouge brillant, de 0,6 à 1 cm de diamètre. Elles arrivent à maturité en août puis restent longtemps sur l'arbre, même au cours de l'hiver.

Leur chair orangé est tendre, sucrée et acidulée ; elle contient entre 1 et 5 pépins durs.



Utilisation :

L'espèce est utilisée en greffe intermédiaire pour la greffe de poire sur aubépine blanche.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aub%C3%A9pine_ergot_de_Coq







Humulus lupulus L., Houblon, Cannabacées :




Plante comestible :

On consomme les pointes, les fleurs, les feuilles, tiges, pousses et les racines.



Plante médicinale :

Le Houblon a un effet sédatif. Les fleurs sont bactéricides et stimulent la sécrétion des sucs digestifs. En usage externe contre les enflures et les plaies.







Cornus stolonifera 'Flaviramea', Cornouiller stolonifère à bois jaune, Cornacées :




Plante invasive :

Le Cornouiller stolonifère à bois jaune est considéré comme une plante invasive.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter les sites internet suivants :



http://www.eppo.int/INVASIVE_PLANTS/iap_list/Cornus_sericea.htm






Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.



Plante médicinale :

Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.



Plante toxique :

La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.







Devant Medicago sativa L., Luzerne cultivée, Fabacées :




Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses récoltées d'avril à juin, les fleurs et les graines (germée ou crues).



Plante médicinale :

La plante est légèrement laxative et diurétique. Elle peut aussi soulager les troubles des menstruations et de la ménopause grâce à ses substances oestrogéniques.







Colutea arborescens L., Baguenaudier, Fabacées :










Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :








Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :



Plante tinctoriale :

A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les très jeunes feuilles et pousses.



Plante médicinale :

En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.

Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.

L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.







Mahonia aquifolium (Pursh) Nutt., Mahonia faux-houx, Berbéridacées :




Plante comestible et plante toxique :

Les fruits du mahonia sont comestibles, ce sont des baies violacées au parfum légèrement aigre, elles se consomment en confiture ou en gelée mais aussi en vin ou en liqueur. Crues, elles sont très acides et amères. La graine est cependant toxique en raison des alcaloïdes qu'elle contient.



Plante médicinale et plante toxique :

Les racines du Mahonia faux-houx, dont on faisait jadis des teintures jaunes, sont toxiques car elles contiennent jusqu'à 1,5 % de berbérine et autres alcaloïdes.

Comme une espèce voisine, l'Hydraste du Canada (Hydrastis canadensis L.), cette espèce contient des alcaloïdes (berbérine, berbamine et oxyacanthine) connus pour leurs effets anti-inflammatoires et anti-bactériens utilisés dans le traitement de l'infection.

Des extraits d'écorce de racine sont utilisés aussi pour le traitement de l'eczéma, du psoriasis et de la dermatite atopique. C'est également un diurétique, laxatif et un tonique.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mahonia_aquifolium







Berberis sp., Épine-vinette, Berbéridacées :

















Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :



Plante tinctoriale :

Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif : fer).



Plante toxique et Plante médicinale :

Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps maintenue en médecine populaire.

L’automédication est fortement déconseillée en raison de la toxicité de la drogue.

Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles digestifs et menstruels.







Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :









Malva sylvestris L., Mauve sauvage, Malvacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles et les fleurs.



Plante médicinale :

Cette mauve était appelée autrefois, en latin, Omnimorbia soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes. La substance active recherchée dans cette plante est le mucilage.

Les principaux effets de la mauve sont émollients et désinfectants.

Elle soulage les gonflements des mains ou des pieds subséquents à des fractures, et les phlébites.

Elle peut aider à combattre les maladies respiratoires en apaisant toux, maux et inflammations de gorge, aphtes, bronchites, enrouements et laryngites. Maria Treben la recommande également contre l'engorgement des poumons, le catarrhe bronchial, l'emphysème pulmonaire et les maladies malignes du larynx.
Elle peut aussi aider pour les inflammations des muqueuses utérines, de la vessie, du pylore, les gastrites, les ulcères gastro-intestinaux, les inflammations externes telles qu'ulcérations ou abcès, et les blessures.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mauve







Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :




Plante tinctoriale :

On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les mûres !).



Plante médicinale :

On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.



Plante pour la vannerie :

On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.







Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin, Cornacées :




Plante toxique :

Les fruits acides et astringents, provoquent des troubles digestifs.



Plante pour la vannerie :

Retrouvez l’usage en vannerie du Cornouiller sanguin, en cliquant sur l’article suivant :









Devant Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin, Cornacées &

Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :









Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :









Fleurs femelles (en fruits !) d’Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.



Avec les feuilles, je fabrique de la bière….

Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie



… et je réalise des crêpes goûteuses ! :



Plante médicinale :

En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.

En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.



Plante à fibres :

Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.





Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :










Un cynorrhodon coupé en deux, fruit de Rosa canina L., Églantier commun, Rosacées :



Plante comestible :

On consomme les fleurs, les fruits, appelés cynorrhodons ou "gratte-cul" et les feuilles.



Plante médicinale :

La pulpe des fruits est conseillée en cas de pharyngite. Sa forte teneur en vitamine C renforce les défenses immunitaires et prévient les maladies respiratoires. La pulpe est également légèrement laxative et diurétique. On peut utiliser les fleurs avec les fruits. La tisane agréablement aromatique s'emploie en compresse pour tonifier et équilibrer la peau. Les graines s'emploient en infusion dans le traitement des calculs rénaux.







Picris hieracioides L., Picris fausse-épervière, Astéracées :




Plante comestible :

Son goût tendant vers le sucré facilite son usage. Elle peut s'utiliser seule ou accompagné d'autres plantes spontanées. Si les feuilles sont excessivement duveteuses, on pourra les faire bouillir avec des patates, ou sauter à la poêle.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Picris_hieracioides







Devant Hypericum perforatum L., Millepertuis commun, Hypéricacées :





Plante tinctoriale :

A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on obtient du jaune à vert vif (aucun additif), du vert à bronze (additif : fer), du rouge violacé à brun (additif : alcool).

A partir des sommités fleuries, on obtient des verts vifs (aucun additif).



Plante comestible :

On consomme les feuilles et les fleurs.



Plante médicinale :

En usage interne, préconisé dans les cas de dépression, nervosité , anxiété…

En usage externe, l'huile de millepertuis (macération de plante dans de l'huile) favorise le renouvellement des tissus, d'où son emploi contre les brûlures, plaies, douleurs dentaires et articulaires… Ses composants inhibent certains médicaments. L'hypéricine qu'elle contient est antivirale.



Plante toxique :

Le millepertuis peut augmenter la sensibilité de la peau à la lumière solaire, entraînant des rougeurs cutanées.

La photosensibilisations est liée à l’action des rayons du soleil sur une molécule sensible : l’hypéricine.



Les participants observent à la lumière du soleil la transparence de la feuille du Millepertuis commun, aussi appelé Millepertuis perforé. Il tient ce nom des multiples points transparents que l‘on aperçoit en contre-jour : il s’agit de petites poches sécrétrices contenant des huiles essentielles :










Devant Solanum dulcamara L., Morelle douce-amère, Solanacées :




Plante toxique :

Toute la Morelle douce-amère est toxique par la présence d’alcaloïdes de type solanidane (solanines), ceux-ci étant concentrés dans la tige, les feuilles, et surtout dans les fruits verts ; par contre ces molécules disparaîtraient en grande partie lors de la maturation. Irritantes pour le tube digestif, elles provoquent vomissements, diarrhées, gastro-entérites, mais aussi hémolyse et parfois dépression respiratoire.



Plante médicinale :

Autrefois, les guérisseurs administraient les tiges et les jeunes pousses comme diurétique et laxatif, contre les nausées, les bronchites chroniques, l’asthme et les affections cutanées.

En raison des alcaloïdes toxiques qu’elle contient, la Morelle est seulement utilisée en préparations prêtes à l’emploi contre les eczémas et en homéopathie.







Linaria vulgaris Miller, Linaire commune, Scrofulariacées :




Plante médicinale :

La médecine populaire l’employait comme diurétique et laxatif, de même qu’en pommade pour traiter les hémorroïdes et les impuretés cutanées. Les herbiers anciens la citent comme remède contre les affections hépatiques et pour soigner la rate.








Diplotaxis tenuifolia (L.) DC., Diplotaxe à feuilles étroites, Brassicacées :



Plante comestible :

Tout comme la Roquette (Eruca sativa), le Diplotaxe à feuilles étroites peut être utilisé en cuisine pour relever plats ou salades et leur apporter une saveur piquante.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diplotaxis_%C3%A0_feuilles_%C3%A9troites







Rosa sp., Rosier, Rosacées :












Et maintenant, nous entrons dans le jardin des plantes méditerranéennes, un des jardins à thématique aménagé sur l’île :



Brachyglottis greyi (Hook.fil.) B. Nord., Séneçon en arbre, Astéracées :










Salvia officinalis L., Sauge officinale, Lamiacées



Plante médicinale :

Salvia vient du latin salvare qui signifie « guérir ». Les feuilles de sauge ont un effet hémostatique, diurétique et carminatif. Elles sont antibactériennes, antispasmodiques et réduisent la transpiration. Ses feuilles renferment la thujone, une huile essentielle toxique. Ne pas utiliser pendant la grossesse et ne pas dépasser la dose.






Helichrysum italicum (Roth) G.Don, Immortelle d'Italie, Astéracées :




Plante comestible :

Cultivée comme plante ornementale, elle est très appréciée des pépiniéristes. Elle est utilisée à des fins alimentaires ainsi qu'en parfumerie en raison de ses arômes proches du curry.



Plante médicinale :

Les sommités fleuries d'Helichrysum italicum sont distillées afin de produire une huile essentielle. Il existe plusieurs chémotypes. Les chémotypes des sous-espèces microphyllum et serotinum semblent être les plus appréciés. Leurs huiles essentielles contiennent des monoterpènes, des sesquiterpènes, un ester terpénique, l'acétate de néryle et un cétone particulier, l'italidione. Elles ont des propriétés antioxydante, antibactérienne et antifongique. Ce sont également de puissants analgésiques.

Elle est utilisée dans le traitement des hématomes, les douleurs inflammatoires et les troubles de la circulation sanguine. Son huile est surnommée « huile du boxeur ». Utilisations : voie cutanée: adultes : 1 goutte 3 fois par jour pendant 7 jours.

Comme la plupart des huiles essentielles, elle est déconseillée aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes.



Protection :

En France, Helichrysum italicum est protégée en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Helichrysum_italicum







Santolina chamaecyparissus L., Santoline petit cyprès, Astéracées :



Plante comestible :

En France, elle est native de la région méditerranéenne et plantée ou subspontanée ailleurs.

La Santoline petit cyprès (gartoufa en arabe) la plus parfumée et la plus utilisée pousse dans le désert algérien. Elle est plus connue et utilisée dans les soupes du mois sacré de ramadan particulièrement dans les régions de El Bayadh et Béchar.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Santoline_petit-cypr%C3%A8s



Plante médicinale :

Elle est stimulante, stomachique, emménagogue et vermifuge.







Rosmarinus officinalis L., Romarin officinal, Lamiacées :



Plante médicinale :

L’huile essentielle favoriserait l’irrigation sanguine lors de rhumatismes et de névralgies, stimulerait la digestion et soulagerait les crampes et les ballonnements. Ne pas utiliser pendant la grossesse.







Euphorbia cyparissias L., Euphorbe petit-cyprès, Euphorbiacées :




Plante toxique et plante médicinale :

Le latex toxique irrite la peau et les muqueuses et est peut-être cancérigène. Il ne doit en aucun cas entrer en contact avec les yeux et n’est pas approprié à l’automédication.

Autrefois, on faisait macérer la racine dans du vinaigre et on l’utilisait comme remède maison contre la constipation et les maux de dents ; le latex frais était appliqué contre les verrues.







La douceur incomparable des feuilles de Stachys lanata Jacquin, Oreille d'ours, Lamiacées ! :









Salvia officinalis purpurea, Sauge officinale pourpre, Lamiacées :






Plante comestible et plante médicinale :



La sauge pourpre se différencie de la variété traditionnelle uniquement par la couleur plus sombre de ses feuilles. Celles-ci sont rugueuses, souples, recouvertes d'un léger duvet. C'est un arbuste persistant, semi-persistant en cas de trop fortes gelées, d'environ 70 cm de haut. Les fleurs, bleu mauve en épis, apparaissent en mai et se renouvellent jusqu'en août. La sauge préfère les sols légers bien drainés.

Cette plante regroupe toutes les qualités : elle est ornementale, aromatique et médicinale. Elle sert de condiment, notamment pour les soupes, les bouillons, les marinades, les légumes ou les viandes.

Salvia vient du latin Salvare qui signifie « sauver, guérir ». Elle est depuis des siècles utilisée comme plante médicinale et encore aujourd'hui dans de nombreux médicaments. Ce sont les feuilles qui sont utilisées après séchage. En tisane elles facilitent la digestion. La sauge a une action antiseptique, anti transpirante, fébrifuge. Elle est également très riche en antioxydants.



Source : http://www.plantes-et-jardins.com/p/21367-sauge-officinale-pourpre






Ficus carica L., Figuier, Moracées :










Rosmarinus officinalis L., Romarin officinal, Lamiacées :








Ballota pseudodictamnus Benth., Ballote pseudodictame, Lamiacées :








Jacobaea maritima (L.) Pelser & Meijden, Séneçon cinéraire, Astéracées :





Plante toxique et plante médicinale :

Ses parties vertes renferment des alcaloïdes de pyrrolizidine toxiques pour le foie et ne sont donc plus utilisées.

Autrefois, le jus de ses feuilles fraîches était utilisé comme remède maison contre les affections oculaires, la migraine ou les troubles menstruels. Aujourd’hui, seule l’homéopathie l’emploie encore en début de cataracte et autres maladies des yeux.







Laurus nobilis L., Laurier-sauce, Lauracées :




Plante comestible :

Ses feuilles sont utilisées en cuisine pour leur arôme. En condiment, elles sont habituellement sèches et entrent dans la composition du bouquet garni, pour infusion ou cuisson dans la sauce. En Saintonge, la feuille est employée fraîche pour les courts-bouillons, matelotes ou ragoûts. Les Bédouins l'utilisent pour parfumer le café.

Les fleurs de Laurier-sauce séchées peuvent aussi être employées en infusion avec une cuillère de miel, et les baies séchées ont les mêmes propriétés culinaires que les feuilles ; elles sont préparées avec une râpe, de la même manière que la noix de muscade. Il est préférable d'en user avec modération, car la présence de lactones et d'alcaloïdes peut procurer un goût amer.

En Inde, plusieurs espèces différentes, au parfum plus ou moins proche du Laurus nobilis, sont utilisées en cuisine, sous le nom de laurier, souvent sans distinction entre elles. Il s'agit le plus souvent de Cinnamomum tamala. Le Laurus nobilis n'est jamais utilisé en cuisine traditionnelle, mais parfois dans des plats occidentaux ou adaptés.



Plante médicinale :

La feuille de laurier-sauce s'emploie également pour traiter les crampes abdominales en infusion.

Le savon d'Alep est traditionnellement fabriqué avec de l'huile de baies ou de feuilles de laurier.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurus_nobilis






Phlomis russeliana (Sims) Benth., Sauge de Jérusalem, Lamiacées :










Nepeta cataria L., Cataire, Lamiacées :




Plante médicinale :

Étant donné que la Nepeta cataria favorise la transpiration lorsqu’elle est bue en infusion chaude, elle a été employée pour le traitement de l’énervement, des rhumes, des grippes, et des fièvres pendant le Moyen Âge. Elle a été également prescrite pour faciliter la digestion lors de flatulence, de diarrhée, ou de colique, de maladies d’enfance, mais aussi pour prévenir les fausses couches, les naissances prématurées, et les nausées matinales. Elle est également parfois employée comme lavement.



En tant que remèdes, les Nepeta sont employées comme décontractants, sédatifs, et comme antispasmodiques. Elles sont employées pour alléger des symptômes tels que l’insomnie, le stress, les crampes menstruelles et les crampes intestinales. Ses effets sont toutefois très légers.



Une des recettes pour un tel remède : prendre une cuillerée à café d’herbe sèche, ou deux d’herbe fraîche (la parties de la plante en surface, avec ou sans fleur) dans deux décilitres d’eau bouillante, laisser infuser 5 à 10 minutes, retirer les plantes, boire une ou deux tasses (Ne consommez aucune préparation à base d’herbes sans être sûr de l’herbe exacte employée, et de l’absence de pesticides ou autre produit chimique).



L'huile essentielle de cataire est riche en carvacrol et en lactone.



Dans les années 1960 et encore aujourd'hui, des rumeurs affirment que la cataire provoquerait, en fumant ses feuilles, des effets psychoactifs similaires à ceux du cannabis. Mais il semble qu'il s'agit d'une confusion commise par des chercheurs avec une autre espèce végétale.


Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cataire



Puis nous sortons du jardin….




Corylus colurna L., Noisetier de Byzance, Bétulacées :



Plante comestible :

Le Noisetier de Byzance est souvent cultivé en arbre d'ornement en Europe et en Amérique du Nord car cette espèce, à la différence des autres espèces de noisetiers, ne pousse pas en buisson mais en bel arbre au port érigé. Comme il supporte très bien les difficiles conditions de croissance en ville, il a été planté en masse comme arbre d'alignement ces dernières années.

Ses noisettes sont comestibles, mais leur petite taille et leur coque très dure (2 à 3 mm d'épaisseur) leur donne un intérêt commercial négligeable malgré leur bon goût.

Le Noisetier de Byzance a toutefois une certaine importance commerciale comme noisetier de vergers car, ne drageonnant pas, il constitue un excellent porte-greffe pour les cultivars de noisetier commun.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Corylus_colurna







Galle provoquée par Anabremia bellevoyei Kieffer, un Diptère de la famille des Cecidomyiidae, sur Lathyrus latifolius L., Gesse à larges feuilles, Fabacées :







J’ai sectionné la galle en deux, on aperçoit les larves à l’intérieur :










Epipactis helleborine (L.) Crantz, Épipactis à larges feuilles, Orchidacées :



























Devant Daucus carota L., Carotte sauvage, Apiacées :



Plante tinctoriale :

A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme la racine (la première année, de septembre jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.



Plante médicinale :

Vermifuge, diurétique, en cas de diarrhées.

















Au premier plan, l’inflorescence de Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :










Rosa canina L., Églantier commun, Rosacées :



















Reynoutria japonica Houtt., Renouée du Japon, Polygonacées :



Plante comestible :

En mars-avril, on consomme les jeunes tiges. Les racines récoltées en août-septembre et cuites à l’eau se dégustent comme légume.



Plante médicinale :

Les médecines traditionnelles japonaise et chinoise utilisent la plante pour traiter les mycoses, les inflammations cutanées et les maladies cardiovasculaires. Ces propriétés sont dues à l’émodine, une anthraquinone laxative, et au resvératrol, un flavonoïde soluble dans l’eau et les graisses.



Pour retrouver les différentes utilisations qui peuvent être faites de la Renouée du Japon, cliquer sur les titres suivants :









Eupatorium cannabinum L., Eupatoire chanvrine, Astéracées :



Plante tinctoriale :

À partir de la plante entière, y compris la racine, on obtient du jaune mordoré.



Plante médicinale :

Les médecins de l’Antiquité recommandaient l’Eupatoire chanvrine pour traiter les morsures de serpent, la dysenterie et les maladies du foie.

Le Moyen-Âge voyait dans cette plante un fortifiant pour la virilité.

Les constituants font supposer un effet immunostimulant, tandis que la médecine populaire décrit l’Eupatoire chanvrine comme diurétique, laxative et cholagogue.

Aujourd’hui, elle ne joue plus aucun rôle en médecine.















Origanum vulgare L., Marjolaine sauvage, Lamiacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles et pointes fleuries.



Plante médicinale :

On l’emploie dans les troubles de la digestion et l’aérophagie, pour stimuler la sécrétion biliaire. Il est antispasmodique et antitussif et apaise les douleurs abdominales. L'huile essentielle est bactéricide, on l'utilise en gargarisme et dans l'eau du bain. En homéopathie contre la tension nerveuse.
























La mare :








Au fond, on aperçoit,

à gauche : Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées

au centre : Typha latifolia L., Massette à feuilles larges, Typhacées

à droite :



Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées :



Plante comestible :

On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.



Plante médicinale :

En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique, diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite, le choléra et les intoxications alimentaires.



Typha latifolia L., Massette à feuilles larges, Typhacées :



Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses d’avril à juin, les racines en mars et en automne, les fleurs de juin à août.



Plante médicinale :

Le pollen a des propriétés diurétiques, on l’utilise contre les calculs rénaux, les saignements, les troubles menstruels, les diarrhées et le ténia.



Plante pour la vannerie :

Ce sont les feuilles qui servent en vannerie. On peut en faire notamment des besaces.








Les ruches :










Sources :





350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010



Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011



Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007



Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012



La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016



Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001



Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011



Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012








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