lundi 8 avril 2013

Les fleurs et arbres rencontrés lors de la sortie du 7 avril 2013 au Domaine national de Saint-Cloud

Les plantes sauvages médicinales, comestibles, tinctoriales ou toxiques, rencontrées lors de la sortie botanique du 7 avril 2013 au Domaine national de Saint-Cloud:



 
Aesculus hippocastanum L., Marronnier d'Inde, Hippocastanacées

plante tinctoriale




débourrement d'un bourgeon de Marronnier d'Inde



Grand arbre pouvant atteindre 30 m de haut, à tronc robuste et droit.

Ecorce : craquelée dans le sens de la longueur, creusée de crevasses parallèles.

Feuilles : caduques , palmées-digitées, composées de 5-7 folioles obovales, dentées.

Fleurs : (mars-mai) en grandes grappes dressées blanches ou rosées, décoratives.

Fruit : capsule (bogue) piquante, contenant 1-2 graines lisses et brunes (les marrons).

Habitat : cet arbre majestueux est surtout un arbre urbain décoratif. Dans son habitat d’origine, on le rencontre plutôt en forêt et dans les vallées profondes, jamais en altitude.

Répartition : le Marronnier est originaire d’Europe du Sud-Est ou des Balkans. Introduit en France au début du XVIIème siècle, le Marronnier fut tôt planté dans les parcs, jardins et allées des villes.

Usage en teinture :
partie de la plante
bogues
écorce
branches et rameaux
période de récolte
automne
printemps
automne
conservation et préparation
séchées
séchés et réduits en poudre
mordant
aucun
alun + tartre
additifs
aucun
fer
aucun
couleurs obtenues
beige, ocres
mordoré à "poil de chameau"
bronze
marron clair
brun cannelle
colorants identifiés
tanins
solidité lumière
très bonne
très bonne
très bonne
très bonne
très bonne
solidité lavage
très bonne
très bonne
très bonne
très bonne
très bonne

Recette : Teinture par décoction en deux bains, après macération longue (10 jours)

Aussi appelée teinture à chaud ou teinture de bouillon, la teinture en deux bains est celle qui est le plus communément appliquée. On extrait d’abord le colorant en milieu aqueux, à chaud, puis on teint dans le bain ainsi constitué.

Préparation du bain :


A partir de plantes fraîches ou sèches.
- hacher ou broyer les matières ligneuses ;
- faire macérer 24 h ou quelques jours avant la teinture dans un volume d’eau suffisant pour teindre ensuite les fibres ;
- les mettre avec l’eau de macération sur le feu dans un grand pot ;
- chauffer et maintenir à ébullition douce 2 à 3 h, sauf mention contraire dans le tableau recette (pour les plantes qui ne doivent pas bouillir, on maintient le bain sous la limite de l’ébullition) ;
- laisser refroidir ;
- filtrer et mettre en sac, avant de teindre dans ce bain dans lequel on laissera le sac de plantes.

Teinture :

- laisser le bain préparé refroidir (vérifier qu’il y a assez d’eau : en ajouter si besoin), puis y tremper les fibres préalablement mordancées, mouillées et essorées ;
- les imprégner correctement en les tournant dans le bain ;
- faire chauffer pendant 1 h à 1 h 30 en tournant régulièrement et en s’assurant qu’il reste suffisamment d’eau (sinon en rajouter) ;
- laisser refroidir dans le bain, sauf mention contraire ;
- sortir, rincer et sécher.
 
Le saviez-vous ? Le maître teinturier Dambourney présentait déjà le Marronnier comme « un de nos bons ingrédients colorant indigène ». Ce n’est pas une teinture traditionnelle, mais les tests de solidité lavage et lumière confirment la valeur de cette source facile d’accès pour des teintures aux tonalités automnales.

(Source: Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)


Allium ursinum L., Ail des ours, Liliacées ou Alliacées
  
plante comestible




En mars-avril, les feuilles à forte odeur d’ail se dégustent en pesto, dans le fromage blanc aux herbes, sur du pain, dans le beurre aux herbes, les sauces et les légumes cuits.
Les boutons floraux se conservent dans l’huile, le vinaigre ou la saumure et se dégustent en apéritif. Les fleurs servent de décoration à manger.
Les graines rondes et vertes récoltées en juin remplacent le poivre vert dans le fromage blanc, les sauces et les plats de légumes. Mûres, les graines séchées et moulues peuvent remplacer le poivre noir.
Après disparition des feuilles, de juin jusqu’en février de l’année suivante, on conserve dans le vinaigre les bulbes déterrés à 20 cm de profondeur. On les utilise aussi comme les gousses d’ail cultivé.
La plante a un goût d’ail piquant et aromatique.

Attention ! La plante ressemble à la Colchique (Colchicum autumnale L.) et au Muguet (Convallaria majalis L.), toutes deux très toxiques. Mais les feuilles de ce dernier n’ont pas de pétiole.
Toute les autres espèces européennes d’ail (Allium) s’utilisent de la même façon.


(Source: Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)


Arum maculatum L., Gouet tacheté, Aracées

plante toxique



feuilles du Gouet tacheté


bulbe du Gouet tacheté



Plante herbacée vivace par un tubercule.

Feuilles : à limbe de 20-30 cm d’un vert sombre brillant typiquement en fer de lance, ordinairement tachées (mais caractère non constant).

Inflorescence : typique, formée d’un épi charnu ou spadice se terminant en massue violacée, entouré d’une grande enveloppe foliacée (ou spathe) blanc crème ; à la base de l’épi sont les fleurs femelles, au-dessus des fleurs mâles, et encore au-dessus des fleurs stériles munies de longs poils qui ont pour rôle de piéger les petites mouches pollinisatrices à l’intérieur de l’inflorescence.

Fruits : baies serrées les unes contre les autres sur l’axe du spadice, vertes puis d’un rouge luisant à maturité (août-septembre, alors que les feuilles ont disparu).

Habitat et répartition : bois frais (chênaie-frênaie), haies ; dans une grande partie de la France, mais manque dans certaines régions.

Toxicité : Tous les arums sont toxiques, mais ce sont surtout les fruits, susceptibles d’attirer les enfants, qui sont potentiellement dangereux, surtout que leur saveur est sucrée. Or, à l’époque de leur maturation, il n’y a plus de trace de feuilles et on ne sait plus identifier cet épi de baies rouges.
Les effets des principes encore mal connus sont une irritation de la sphère bucco-pharyngée, des nausées et vomissements, de la diarrhée. Mais en général un traitement symptomatique est suffisant, vu les faibles quantités qui sont en général ingérées.

Risque de confusion : Arum italicum Miller n’a pas les feuilles tachées, par contre celles-ci sont veinées de blanc et le spadice présente une massue jaune. Plus thermophile, cet Arum tolère des milieux plus secs ; il est souvent cultivé dans les jardins, d’où il est susceptible de se propager. Dracunculus vulgaris Schoot (synonyme Arum dracunculus L.) a une grande spathe violacée, un spadice pourpre-noir, et est méditerranéen. Les fruits de tous les arums sont toxiques.

Le saviez-vous ? Afin d’attirer les insectes pollinisateurs, les inflorescences d’Aracées dégagent, outre une odeur parfois nauséabonde, une importante chaleur : si, chez Arum maculatum, celle-ci dépasse seulement de 7 à 9 °C celle de l’air ambiant, certaines espèces tropicales émettent une chaleur supérieure de 10 à 12 °C, pouvant même aller jusqu’à 20 °C.

(Source: Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)

 
Carpinus betulus L., Charme commun, Bétulacées 

plante comestible




Mélangées à d'autres plantes sauvages, les jeunes feuilles tout juste sorties s'emploient dans le fromage blanc aux herbes, le beurre aux herbes et le sel aux fines herbes.
Les premières graines se forment en mai, juste après la floraison. Débarrassées de leurs ailes membraneuses, on les cuit avec des légumes ou on les confit dans le vinaigre à la manière des "pickles". Si leur amertume ne vous convient pas, mettez-les à tremper dans de l'eau salée avant utilisation. Vous pourrez ensuite les ajouter à des salades toniques.
On récolte les fruits ailés de juillet à septembre pour en extraire une huile de table.
(Source: Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)



Chelidonium majus L., Herbe-aux-verrues, Chélidoine, Eclaire, Papavéracées

plante tinctoriale




Plante vivace de taille moyenne (20 à 50 cm), poussant en touffes et connue pour soigner les verrues ; port dressé et ramifié.

Tiges : minces, cylindriques et fragiles, libérant lorsqu’on les casse un latex de couleur jaune d’or caractéristique.

Feuilles : d’un vert clair irrégulièrement découpées de petits lobes arrondis.

Fleurs : (mai à septembre) assez petites, jaune d’or, à quatre pétales.

Fruits : en longues et fines siliques vertes, ressemblant à des gousses, dressées au bout des tiges, contenant les graines petites et noires.

Habitat : rudérale, l’Herbe-aux-verrues pousse facilement le long des murs, sur les talus et terrains vagues, près des habitations.

Répartition : dans presque toute la France et plus largement dans toute l’Europe tempérée ; plante très commune, cultivée au Moyen-Âge pour ses usages thérapeutiques.

Usage en teinture :

partie de la plante
parties aériennes
période de récolte
été, automne
conservation et
préparation
sèches ou fraîches à 300 %
mordant
alun + tartre
additifs
aucun
fer
couleurs obtenues
jaune d'or
vert bronze
colorants identifiés
colorants basiques alcaloïdes: berbérine
solidité lumière
bonne
bonne
solidité lavage
faible
très bonne

Recette : Teinture par décoction en deux bains

Aussi appelée teinture à chaud ou teinture de bouillon, la teinture en deux bains est celle qui est le plus communément appliquée. On extrait d’abord le colorant en milieu aqueux, à chaud, puis on teint dans le bain ainsi constitué.

Préparation du bain


A partie de plantes fraîches ou sèches.

- hacher les plantes ;
- faire macérer au moins une demi-journée dans un volume d’eau suffisant pour teindre ensuite les fibres ;
- verser les plantes et le jus macéré dans une marmite et la placer sur le feu ;
- faire chauffer et maintenir cette décoction 1 heure ;
- porter à ébullition brièvement, laisser refroidir ;
- filtrer avant de teindre dans ce bain.

Teinture :

- laisser le bain préparé refroidir (vérifier qu’il y a assez d’eau : en ajouter si besoin), puis y tremper les fibres préalablement mordancées, mouillées et essorées ;
- les imprégner correctement en les tournant dans le bain ;
- faire chauffer pendant 1h à 1h30 en tournant régulièrement et en s’assurant qu’il reste suffisamment d’eau (sinon en rajouter) ;
- laisser refroidir dans le bain, sauf mention contraire ;
- sortir, rincer et sécher.

Remarque : Un dépôt se forme dans le bain en refroidissant, il faut bien brasser le tissu et le sortir du bain encore chaud. Ceci évite qu’il ne se tache au moment du refroidissement.

Le saviez-vous ?: L’usage traditionnel de la Chélidoine en teinture semble peu documenté, même s’il est mentionné comme appartenant aux traditions de teintures norvégiennes. Par contre, ses utilisations médicinales sont nombreuses et bien connues : l’application du latex contre les verrues fait encore ses preuves aujourd’hui. Elle intervient aussi dans le traitement des affections biliaires. Elle contient des alcaloïdes et son ingestion est dangereuse, provoquant nausées et vomissements.


(Source: Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)



Fagus sylvatica L., Hêtre, Fayard, Fagacées

plante comestible



 écorce du Hêtre



bourgeons du Hêtre avant le débourrement,
les feuilles du Hêtre sont marcescentes: il conserve ses feuilles mortes attachées aux branches pendant l'hiver, elles ne tomberont que lors de la repousse des nouvelles feuilles  

 
Les jeunes feuilles ayant trempé une nuit dans l'eau aromatisent les limonades; elles aromatisent aussi les liqueurs après deux semaines de trempage. On peut les manger dans les salades et les plats de légumes. Les feuilles séchées peuvent se fumer dans le tabac.
Les faines, qu'on récolte en septembre, sont indigestes en grandes quantités. Une fois rôties, on peut les consommer sans problème dans les salades, les marinades à l'eau-de-vie, comme substitut de café ou avec des légumes cuits. On en extrait une huile de table.
Coupée en lanières, l'écorce intérieure tendre des arbres abattus se prépare comme les nouilles. Les copeaux frais aromatisent viandes fumées et vinaigre.
en mars-avril,  les faines germées se mangent en apéritif avec des aromates. Finement hachés et salés, ils aromatisent les salades.

(Source: Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)



Hedera helix L., Lierre grimpant, Araliacées

plante toxique



 la liane du Lierre peut mesure jusqu'à 30 mètres



  

détail de la liane du Lierre, elle grimpe sur l'arbre qui lui sert de support à l'aide de crampons (courtes racines aériennes)


Liane rampante et grimpante grâce à des racines-crampons ; tige ligneuse pouvant atteindre un très grand développement, parfois plus de 30 m.

Feuilles : coriaces et persistantes, vert foncé, luisantes, palmatilobées sur les rameaux stériles, ovales sur les rameaux fertiles.

Fleurs : en ombelles simples, jaune verdâtre.

Fruits : baies réunies en ombelle sphérique, à surface pruineuse, noire à maturité (l’hiver).

Habitat : écologie très large : sous-bois, vieux murs, etc. ; partout, mais disparaît en altitude, à partir de 1200 m.

Toxicité : l’ingestion par les enfants de baies de Lierre provoque des phases d’abattement, avec frissons, hypothermie, diarrhée, et éventuellement un coma pouvant précéder la mort. Mais la saveur désagréable et la consistance de ces fruits font que les intoxications sont heureusement rares.
Si ces baies sont toxiques pour certaines animaux, en particulier les poules, elles semblent inoffensives pour les merles, grives et pigeons qui les consomment l’hiver.
Par ailleurs, le contact du Lierre avec la peau peut irriter les personnes sensibles.

Risques de confusion : aucune, si ce n’est avec l’appellation  de Lierre terrestre (Glechoma hederacea L.), herbe de la famille des menthes (Lamiacées).

Le saviez-vous ? Le Lierre a été dans l’Antiquité le symbole de la longévité, et particulièrement de l’amour constant avec la devise : « Je meurs où je m’attache ». Le bois de Lierre est aujourd’hui utilisé comme antitussif, et l’extrait des feuilles en cosmétologie.
 
(Source: Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)



Lamium album L., Lamier blanc, Ortie blanche, Lamiacées

plante comestible




le Lamier blanc ressemble à la Grande ortie: il s'en distingue au toucher (il ne pique pas!), mais aussi par sa tige, qui est quadrangulaire au contraire de celle de la Grande ortie, cylindrique.




Précautions et risques de confusion : Avec l’ortie, mais les lamiers ne piquent pas. Avec une autre lamiacée, mais aucune n’est dangereuse.

Utilisations alimentaires : Selon les espèces, le goût des lamiers peut être très agréable ou simplement passable.
On consomme les très jeunes pousses crues en salade où leur goût légèrement musqué est agréable. Plus tard, il faudra les cuire comme celles de l’ortie.
L’espèce la plus consommée est le lamier blanc Lamium album L. ou ortie blanche, mais chacune a ses caractéristiques et peut prendre une place de choix dans vos recettes.
Les fleurs crues peuvent être ajoutées aux salades.



(Source: Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Editions, Colomars 2011)



Lamium purpureum L., Lamier pourpre, Lamiacées

plante comestible



fleur de Lamier pourpre


côte à côte, une Grande ortie (à gauche) et un Lamier pourpre 


mêmes usages culinaires que le Lamier blanc.



Narcissus pseudonarcissus L., Jonquille, Amaryllidacées





La Jonquille est une vivace qui fleurit de mars à mai et mesure de 30 à 50 cm.
Plante très variable, glabre, souvent en touffe, à feuilles basilaires et fleur solitaire, à l’extrémité d’une hampe.
Feuilles, en général 2-5, 6-12 mm de large, glauques, assez charnues.
Fleur grande, à tépales jaune pâle, elliptiques, souvent un peu tordus et à paracorolle jaune foncé.
Spathe membraneuse, brun pâle, juste sous la fleur.
Fruit : capsule tripartite, à nombreuses graines.

Distribution : Grande-Bretagne, France, Hollande et Allemagne ; largement naturalisée aussi dans la région.

Habitat : prairies, forêts, taillis, berges des rivières, bord des chemins, haies, cultures abandonnées.

(Source: Fleurs sauvages, 500 espèces, Christopher Grey-Wilson, Larousse, 2005)


Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé, Plantaginacées

plante comestible





D'avril à juin, les feuilles centrales de la rosette sont aromatiques. A cause de leurs fibres longitudinales, on les coupe en bandes transversales. On les mange en salade ou cuites comme des épinards et dans les omelettes. Elles servent aussi à décorer le pain et divers plats, et on peut en extraire le jus. On les utilise même dans certains spiritueux.
On trouve les tendres boutons floraux d'avril à juillet. On peut les mâcher crus, les ajouter aux salades, les faire réduire à la poêle ou encore les conserver dans l'huile ou le vinaigre.
Les graines se forment d'août à novembre. Elles donnent un goût fin aux plats de légumes. L'huile qu'elles contiennent apporte une touche de noisette dans les salades et sur les toasts.
La racine, qu'on récolte d'octobre à avril, a de nombreuses radicelles et doit être soigneusement brossée. Emincée, elle entre dans la composition de tourtes avec d'autres légumes tels que tomate, poivron ou carotte cuits à l'eau et légèrement salés, puis liés avec de l'œuf et de la farine.

Toutes les autres espèces européennes de plantains (Plantago) s'emploient de la même façon.



(Source: Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)




Plantago media L., Plantain moyen, Plantaginacées

plante comestible



 mêmes usages culinaires que le Plantain lancéolé.



Primula veris L., Primevère officinale, Coucou, Primulacées

plante médicinale




 
habitat : pelouses et prairies maigres, lisières, forêts claires. Généralement sur sols calcaires. Grandes parties de l’Europe, Asie.

Fleurissant tôt dans l’année, la Primevère officinale avait une grande importance dans la mythologie nordique : ondines et elfes étaient considérés comme ses protecteurs. Ses racines soulagent lors de catarrhes des voies respiratoires et sont diurétiques. Une infusion de ses fleurs calme la toux.

(Source: 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)

 
Primula vulgaris Hudson, Primevère acaule, Primulacées

plante comestible




Propriétés : Les feuilles de primevère sont riches en vitamine C, en magnésium et en potassium.

Précautions et risques de confusion : D’autres primevères comestibles à fleurs jaunes se rencontrent fréquemment :
Ÿ Primula officinalis L. La primevère officinale aux feuilles longuement pétiolées dresse ses belles fleurs jaunes au sommet d’une longue hampe.
Ÿ Primula eliator L. La primevère élevée dont les fleurs à large corolle sont inodores.

Utilisations alimentaires : Très jeunes, les feuilles de primevère peuvent être ajoutées aux salades mais elles deviennent vite trop coriaces. De plus, en raison de leur saveur prononcée, il vaut mieux les mélanger à d’autres feuilles. On peut également les faire cuire lorsqu’elles sont plus développées.
Les fleurs servent à décorer les salades, les desserts et autres plats cuisinés.


(Source: Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Editions, Colomars 2011)



galle d’Andriscus sp. (petit hyménoptère) sur Quercus L., Chêne, Fagacées

utilisée en teinture






Les noix de galle sont des excroissances irrégulières qui se forment sur les chênes. Il s’agit de la réaction de l’arbre à la piqûre d’hyménoptères parasites qui viennent pondre dans l’écorce, les bourgeons ou sur les feuilles, ce qui entraîne la formation d’une galle (ou cécidie), particulièrement chargée en tanins (de 50 à 70 % de tanins). Le Chêne à galles, autrefois appelé Chêne des teinturiers, fut depuis l’Antiquité au cœur de la récolte de galles de la guêpe Andricus gallaetinctoriae (Olivier), appelées Galles du Levant et transportées dans toute l’Europe. Les galles des chênes proches de chez vous sont également intéressantes : les essais avec la galle en pomme du Chêne (Biorhiza pallida Olivier) donnent de très beaux bruns et des noirs satisfaisants.

Usage en teinture :

partie de la plante
noix de galles
période de récolte
avant la sortie de l'insecte de préférence
conservation et
préparation
séchées et pilées, moulues
30 à 60 % du poids de fibres animales,
60 à 80 % pour les fibres cellulosiques
mordant
aucun
alun 10 %
+ tartre
additifs
trempage dans une solution de fer à 3 %, ou dans la soupe de clous
aucun
couleurs obtenues
gris à noir
beige à brun selon les galles
colorants identifiés
acide tannique à plus de 50 %, tanins galliques et éllagiques
solidité lumière
très bonne
solidité lavage
très bonne

Recette : Teinture par décoction en deux bains, après macération longue (trempage 1 à 2 jours dans le bain tiède de noix de galles)

Aussi appelée teinture à chaud ou teinture de bouillon, la teinture en deux bains est celle qui est le plus communément appliquée. On extrait d’abord le colorant en milieu aqueux, à chaud, puis on teint dans le bain ainsi constitué.

Préparation du bain :


A partir de plantes fraîches ou sèches.
- hacher ou broyer les matières ligneuses ;
- faire macérer 24 h ou quelques jours avant la teinture dans un volume d’eau suffisant pour teindre ensuite les fibres ;
- les mettre avec l’eau de macération sur le feu dans un grand pot ;
- chauffer et maintenir à ébullition douce 2 à 3 h, sauf mention contraire dans le tableau recette (pour les plantes qui ne doivent pas bouillir, on maintient le bain sous la limite de l’ébullition) ;
- laisser refroidir ;
- filtrer et mettre en sac, avant de teindre dans ce bain dans lequel on laissera le sac de plantes.

Teinture :

- laisser le bain préparé refroidir (vérifier qu’il y a assez d’eau : en ajouter si besoin), puis y tremper les fibres préalablement mordancées, mouillées et essorées ;
- les imprégner correctement en les tournant dans le bain ;
- faire chauffer pendant 1 h à 1 h 30 en tournant régulièrement et en s’assurant qu’il reste suffisamment d’eau (sinon en rajouter) ;
- laisser refroidir dans le bain, sauf mention contraire ;
- sortir, rincer et sécher.


(Source: Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)




Quercus robur L., Chêne pédonculé, Fagacées

plante comestible




le Chêne pédonculé est celui à tronc "double"


détail de l'écorce du Chêne pédonculé


Les graines (les glands) servent à préparer en septembre une purée au goût de noix : ébouillanter et éplucher les glands, écraser les graines avec un mixer. Envelopper la purée dans un torchon en coton et rincer à l’eau pour éliminer une partie des substances amères. La purée de gland donne une note fine aux desserts et aux sauces, elle sert de base à des gratins et à des pâtisseries. Avec les glands rôtis, on prépare le café de gland. Certains glands moins amers mais plus rares peuvent se râper sur les tartines beurrées. Autrefois, la cupule encore verte des glands était moulue pour allonger la farine de céréales. Les glands mûrs trempés 3-4 jours dans l’eau donnent une boisson rafraîchissante légèrement amère.
En mars-avril, les feuilles confèrent une note épicée aux sauces de salade. Les feuilles printanières séchées se mélangent au tabac ; réduites en poudre, elles servaient jadis à allonger la farine de céréales.

Goût : Les glands transformés ont un goût de noix âpre. Les feuilles et les cupules sont très amères.
Toutes les espèces de chênes (Quercus) d’Europe tempérée ont le même emploi.

Composants :
Dans les feuilles : 8-10 % de tanins, triterpènes ; en plus dans les glands : acides gras.


(Source: Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)




Ranunculus ficaria L., Ficaire fausse-renoncule, Renonculacées





fleur de la Ficaire fausse-renoncule




 feuille de la Ficaire fausse-renoncule


La Ficaire fausse renoncule est une vivace qui fleurit de mars à mai et mesure de 5 à 25 cm.
Plante variable, à racines tubéreuses et courtes tiges glabres, charnues.
Feuilles la plupart basilaires ou presque, vert foncé, brillantes, non divisées et à long pétiole, avec souvent des marques sombres en forme d’éclaboussure ou de tache.
Fleurs solitaires, terminales, 20-30 mm de diamètre, avec 8-12 pétales étroits-elliptiques, jaunes, se décolorant avec l’âge et seulement 3 sépales.
Fruit : petits akènes en tête globuleuse.

Distribution : toute la région, sauf extrême nord. Nombreuses formes cultivées dans les jardins.

Habitat : prairies humides, forêts, haies, fossés, bord des ruisseaux et des rivières ; en zones ombragées à semi-ombragées.

Remarque : la sous-espèce bulbifera est une forme répandue, plus mince, avec de petites bulbilles à l’aisselle des feuilles.



(Source: Fleurs sauvages, 500 espèces, Christopher Grey-Wilson, Larousse, 2005)



Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées

plante comestible




En avril, tant que les épines sont encore molles, les feuilles en train d'éclore s'ajoutent hachées aux herbes en mélange, aux sauces de salades, à d'autres légumes feuille (par exemple l'ortie) et à divers plats de légumes, notamment les nems. Plus tard et jusqu'en septembre, les feuilles fraîches ou séchées se boivent en infusion.
Les mûres se savourent crues mais aussi en jus, sirop, gelée, confiture, sirop, pâtisseries, vinaigre de fruit, vin doux et autres alcools. On les conserve séchées pour les boire sous forme de tisane.
fleurs: Les fleurs donnent aussi des tisanes agréables.


(Source: Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)




Sambucus nigra L., Sureau noir, Caprifoliacées

plante comestible



 
 les jeunes feuilles du Sureau noir


Les jeunes feuilles à peines écloses servaient à couper le tabac.
Avec les fleurs odorantes on prépare vinaigre, vin doux, limonades, tisanes et plats sucrés. On peut les cuire au four incorporées dans de la Maïzena ou on les saupoudre sur les salades après avoir coupé les pédoncules.
Les boutons floraux cuits se préparent en « pickles » avec du vinaigre et du sel.
En juillet, on utilise les baies encore vertes en petites quantités. Les baies mûres peuvent se manger crues à la fin de l’été, mais on en fait principalement du jus. Une cuisson longue permet de les conserver sous forme de « rob » que l’on sucre pour pouvoir le boire. Le jus est aussi la base de gelées, de vin doux et de vinaigre. Les baies séchées se grignotent ou s’emploient comme condiment amer.

Goût : Les baies de sureau sont âpres, aromatiques et fruitées. Les fleurs ont une forte odeur douceâtre rappelant l’ananas.

Attention ! Ne consommer les baies vertes ou mûres qu’en petites quantités, car elles provoquent parfois diarrhées et nausées. Les baies cuites et les fleurs sont inoffensives.

Composants :
Fleurs : huile essentielle, forte teneur en acides gras libres, jusqu’à 3,5 % de flavonoïdes (principalement rutine), tanins et mucilages, teneur remarquable de 4-9 % de sels de calcium.
Baies : huile essentielle, flavonoïdes, anthocyanes, sucre (7,5 %), acides de fruits, vitamines : 100 g de baies fraîches contiennent 65 mg de vitamines B2, 18 mg de vitamine C et 17 mg d’acide folique.
Feuilles, écorce : glycoside cyanogénétique.



(Source: Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)



Senecio vulgaris L., Séneçon commun, Astéracées

plante toxique





graines du Séneçon commun 

 
Plante herbacée vivace.

Feuilles : allongées, découpées en lobes dentés.

Fleurs : en principe toutes tubulées jaune pâle (il existe une sous-espèce avec des fleurs ligulées périphériques), en capitules ; fleurit et se ressème pratiquement toute l’année.

Fruits : petits akènes.

Habitat et répartition : considéré comme « mauvaise herbe » : cultures sarclées, voisinage des habitations, très commun dans toute la France.

Toxicité : la toxicité du Séneçon commun est identique à celle du Séneçon jacobée, et des cas d’intoxication chez l’Homme ont été rapportées.

Malgré son utilisation ancestrale en tant que plante médicinale, le Séneçon jabobée tout entier contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines » : ils ne sont pas directement toxiques, mais le deviennent par leur métabolisation en composés pyrroliques qui eux provoquent une nécrose des cellules hépatiques et peuvent de plus être cancérigènes. Les accidents connus sont dû à une intoxication chronique.

Le saviez-vous ? Le terme de Séneçon a été donné car les akènes mûrs sont pourvus d’un duvet blanchâtre comme la tête des vieillards (l’adjectif latin senex signifie « vieux, âgé »).


(Source: Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)

 

Taraxacum officinale Weber, Pissenlit officinal, Astéracées

plante médicinale



graines du Pissenlit



Le Pissenlit est une plante d’usage ancien et courant. Toute la plante, racine incluse, est diurétique (d’où son nom de « pisse-au-lit ») et soulage les affections hépatiques, la goutte et les rhumatismes. Elle stimule la sécrétion de bile, elle est dépurative et légèrement laxative et agit contre les troubles de la digestion.
En usage externe contre l’eczéma et autres affections cutanées. Le latex blanc est utilisé contre les verrues mais ne doit pas entrer en contact avec les yeux.

(Source: Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)




Taxus baccata L., If, Taxacées

plante toxique




 fleurs d'If mâle : L’if est une espèce dioïque: les fleurs des pieds mâles, jaunâtres produisent au printemps un pollen jaune et abondant. Les fleurs des pieds femelles sont verdâtres et forment des fruits charnus, rouge vif : les « arilles ».



Tussilago farfara L., Tussilage, Pas d'âne, Astéracées

plante médicinale




Habitat : chemins, bords des routes, berges, gravières. Europe, Asie de l’Ouest, Afrique du Nord.

Les fleurs et les jeunes feuilles du Tussilage renferment énormément de mucilages, c’est pourquoi on les préconise depuis l’Antiquité comme remède contre la toux et l’enrouement (du latin tussis, « toux »). Malheureusement, elles contiennent également des alcaloïdes de pyrrolizidine et ne se prêtent donc pas à une utilisation régulière. Des cultures sans alcaloïdes permettent néanmoins aujourd’hui l’utilisation médicale de cette plante. Le Tussilage est anti-inflammatoire, il existe même des cigarettes de Tussilage contre l’asthme.

Application médicale : tisane contre la toux : ne pas cueillir la plante, mais l’acheter en herboristerie. Verser de l’eau bouillante sur 1,5 c. à c. de drogue par tasse. Laisser reposer 10-15 minutes et boire une tasse plusieurs fois par jour. Peut être sucrée avec du miel.

(Source: 350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Editions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010)



Urtica dioica L., Grande ortie, Ortie dioïque, Urticacées

plante comestible




 
L'ortie est un légume ancien dont on cuisine les feuilles à la manière des épinards. On les consomme dans les omelettes et tourtes, on en fait du jus et des sauces, on s'en sert pour relever les plats et aromatiser des boissons comme la bière et les tisanes. On les utilise dans diverses recettes de légume, de farces et pour le pesto. Blanchir les pousses et les feuilles tendres pendant 3 secondes avant de les presser soigneusement avec un rouleau à pâtisserie afin d'éliminer leurs poils urticants. On peut alors les manger crues en salade. Séchées dans un lieu aéré, elles se conservent bien et sont une source hivernale de vitamines. Autrefois, on les utilisait après cuisson pour faire cailler le lait dans la fabrication du fromage.
Les graines rôties ou séchées ont un emploi de condiment. Dans le fromage aux herbes, on ajoute les graines vertes de juillet-août ou les graines mûres du début d'automne.
Les boutons floraux se mangent en salade au début de l'été.

(Source: Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Editions Ulmer, Paris 2012)
 


Veronica chamaedrys L., Véronique petit-chêne, Scrophulariacées





La Véronique petit chêne est une plante vivace qui fleurit de mars à juin et mesure de 20 à 40 cm.
Plante poilue, aux tiges étalées à rampantes, s’enracinant aux nœuds inférieurs.
Feuilles ovales à presque triangulaires ; inférieures à court pétiole, supérieures sessiles.
Fleurs bleu vif, 9-12 mm de diamètre, à 2 étamines, en grappes axillaires, lâches, en général opposées.
Fruit : petite capsule cordiforme, plus courte que les sépales persistants.

Distribution : toute la région, sauf extrême nord ; commune localement.

Habitat : forêts, taillis, fourrés, lisières, haies, talus et prairies sèches ; jusqu’à 2 250 m d’altitude.

Espèce voisine : Véronique des montagnes (Veronica montana L.), à fleurs bleu lilacé pâle, à feuilles plus pâles, pétiolées, et à tiges velues tout autour.
Forêts humides, partout sauf Nord de la Scandinavie et Islande.


(Source: Fleurs sauvages, 500 espèces, Christopher Grey-Wilson, Larousse, 2005)



Viola odorata L., Violette odorante, Violacées

plante comestible






Viscum album L., Gui, Loranthacées ou Viscacées

plante toxique









Plante vivace de 20 à 50 cm.

Feuilles : coriaces, opposées, persistantes, vert jaunâtre.

Fleurs : petites, jaunâtres, les mâles à 4 tépales et les femelles à 3 tépales, ces fleurs se trouvant soit sur un même pied (monoïque) soit sur des pieds différents (dioïque).

Fruits : baie blanche, à chair visqueuse (maturité : automne-hiver).

Habitat et répartition : hémiparasite sur différents arbres par des suçoirs qui prélèvent dans les vaisseaux de bois une partie de la sève brute ; très commun ou parfois rare selon les régions.

Toxicité : les tiges et surtout les feuilles du Gui, de même que les baies, renferment des protéines spécifiques ayant des effets cytotoxiques, d’une part des viscotoxines, d’autre part des lectines qui sont les plus actives. Aussi doit-on utiliser le Gui à des fins médicinales (propriétés hypotensives et diurétiques mises à profit dans le traitement de l’athérosclérose, action anti-tumorale mais non encore rigoureusement démontrée) avec d’infinies précautions et au minimum sous contrôle médical.
La gravité de l’intoxication liée à l’absorption des fruits _souvent pendant la période des fêtes de fin d’année_ varie selon les auteurs, ce qui est sans doute lié à la quantité ingérée et peut-être aussi à la nature de la plante-hôte. Les symptômes sont : irritation des muqueuses digestives, vomissements et diarrhées sanglantes, sensation de soif intense, et parfois troubles cardio-vasculaires et neurologiques.

Risque de confusion : aucun.

Le saviez-vous ? On connaît environ 120 espèces d’arbres et d’arbrisseaux susceptibles d’être parasités par le Gui : les plus fréquents sont le Pommier, le Peuplier, l’Aubépine, le Tilleul, le Robinier, etc., le plus rare est le Chêne. C’est le Gui _symbole d’immortalité_ que les druides plaçaient au centre de leurs cérémonies religieuses, après l’avoir récolté le sixième jour du mois lunaire avec une serpe en or. Par ailleurs, on retirait autrefois la glu à partir des baies et de l’écorce. La famille des Loranthacées, à laquelle notre Gui était rattaché auparavant, se différencie en particulier par la présence de fleurs possédant des sépales et des pétales bien différenciés.

(Source: Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Editions Belin 2011)

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