lundi 1 août 2016

La flore sauvage de Ville-d'Avray - sortie du 9 juillet 2016



La sortie à Ville-d’Avray a été organisée en partenariat avec le Comité départemental du tourisme des Hauts-de-Seine.


Elle a donné lieu à un article publié dans le magazine La Vie du du 21 au 27 juillet 2016.

Nous avons traversé la forêt de domaniale de Fausses-Reposes, puis nous avons fait le tour de étang de Ville-d’Avray… et voici la flore observée :



La lisière de la forêt domaniale de Fausses-Reposes :





Avoine, hypothèses d’identification :


Avena fatua L., Folle avoine, Poacées :

ou

Avena sativa subsp. sterilis (L.) De Wet, Avoine sauvage, Poacées










Avena fatua L., Folle avoine, Poacées :


Plante comestible :


La graine était autrefois consommée en gruau ou en farine.





Cytisus scoparius (L.) Link, Genêt à balais, Fabacées :




Plante tinctoriale :

A partir des fleurs, on obtient du jaune (aucun additif) ; à partir des rameaux juste fleuris, on obtient du jaune vif un peu vert (aucun additif), du vert vif (additif : cuivre).



Plante médicinale et plante toxique :

La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des flavonoïdes (génitoside, spiracoside et scoparoside, entre autres) et des alcaloïdes. Parmi les alcaloïdes (une vingtaine en tout) on citera la spartéine, majoritaire dans les rameaux, et la lupanine majoritaire dans les graines, mais aussi l'ammodendrine et l'hydroxylupanine.


Traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique et pour le traitement des troubles circulatoires (la présence de flavonoïdes explique cet usage). Les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine pour les besoins de l'industrie pharmaceutique. Cet alcaloïde possède différentes propriétés pharmacologiques : il a un effet régulateur sur les battements cardiaques (en fait, il soustrait le cœur à l'influence du système nerveux végétatif), il est donc indiqué pour le traitement de l'éréthisme cardiaque. Par son activité ocytocique (il augmente les contractions de l'utérus) il peut servir, sous forme injectable, à déclencher un accouchement (il est potentiellement abortif… donc contre indiqué en cas de grossesse).



Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%AAt_%C3%A0_balais





Hypericum perforatum L., Millepertuis commun, Hypéricacées :




Plante tinctoriale :

A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on obtient du jaune à vert vif (aucun additif), du vert à bronze (additif : fer), du rouge violacé à brun (additif : alcool).

A partir des sommités fleuries, on obtient des verts vifs (aucun additif).



Plante comestible :

On consomme les feuilles et les fleurs.



Plante médicinale :

En usage interne, préconisé dans les cas de dépression, nervosité , anxiété…



En usage externe, l'huile de millepertuis (macération de plante dans de l'huile) favorise le renouvellement des tissus, d'où son emploi contre les brûlures, plaies, douleurs dentaires et articulaires… Ses composants inhibent certains médicaments. L'hypéricine qu'elle contient est antivirale.



Plante toxique :

Le millepertuis peut augmenter la sensibilité de la peau à la lumière solaire, entraînant des rougeurs cutanées.

La photosensibilisations est liée à l’action des rayons du soleil sur une molécule sensible : l’hypéricine.





Trifolium arvense L., Trèfle pied-de-lièvre, Fabacées :







Plante médicinale :

La plante en fleur contient des tanins, une huile essentielle et des résines.

En médecine populaire, il est prescrit comme remède contre la goutte, mais surtout lors de fortes diarrhées. C’est ainsi qu’il était utilisé dans l’après-guerre.

Pour les préparations homéopathiques, on se sert des plantes récoltées en été.






Une Laîche, hypothèse d’identification :

Carex divulsa Stokes, Laîche à épis séparés, Cypéracées :



& derrière la Laîche :

Vicia tetrasperma (L.) Schreber, Vesce à quatre graines, Fabacées :







Vicia sepium L., Vesce des haies, Fabacées :




Plante comestible :

On consomme les jeunes pousses terminales et les inflorescences encore jeunes.

















Senecio jacobaea L., Séneçon jacobée, Astéracées :



Plante toxique :

Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (sénécionine, sénéciphylline, etc.), rassemblés sous l’appellation de « nécines ».





Dianthus armeria L., Oeillet arméria, Caryophyllacées :









Une Fabacée :



Hypothèses d’identification :



Lathyrus odoratus L., Pois de senteur, Fabacées

ou

Lathyrus pratensis L., Gesse des prés, Fabacées

ou

Lathyrus latifolius L., Gesse à larges feuilles, Fabacées :








Lathyrus odoratus L., Pois de senteur, Fabacées :


Plante toxique :

Les graines sont toxiques et provoquent le lathyrisme en cas d'absorption.



Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pois_de_senteur





Lathyrus pratensis L., Gesse des prés, Fabacées :


Plante comestible :

On consomme les jeunes feuilles et pointes cuites. Ne pas les manger crues.

Les jeunes fruits apparaissent fin juillet et se cuisinent comme les haricots verts. En août, ils sont trop coriaces, mais les graines se cuisinent comme les pois.



Plante médicinale :

Pas d’usage médicinal connu.









Castanea sativa Miller, Châtaignier, Fagacées :



Plante tinctoriale :

À partir des bogues, de l’écorce et du bois, on obtient du beige (aucun additif), brun-rouge (aucun additif) ou brun noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les graines (les châtaignes !)



Plante médicinale :

Feuilles: en infusion en cas de toux, coqueluche, diarrhée (forte teneur en tanins). En gargarismes en cas d'inflammation bucco-pharyngée. Préparations homéopathiques contre la toux convulsive et la rectite.

Fruits: La châtaigne était utilisée comme antidiarrhéique.



Plante pour la vannerie :

Le Châtaignier est une essence utilisée notamment pour la vannerie sur arceaux.

Un exemple de fabrication de moules pour vanneries sur arceaux par François Desplanches, artisan vannier :






Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :




Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :












Vannerie sauvage - variations autour de la Clématite des haies (Clematis vitalba) et du Jonc épars (Juncus effusus)










Verbascum thapsus L., Molène bouillon blanc, Scrofulariacées :





Plante tinctoriale :

Les fleurs ont des propriétés tinctoriales et produisent des tons allant de jaune clair à brun en passant par le vert, selon leur teneur en acide.



Plante comestible :

On consomme les fleurs fraîches ou séchées et les feuilles fraîches ou séchées, récoltées avant floraison.



Plante médicinale :

Les fleurs séchées sont utilisées en médecine. La plante est anti-inflammatoire, bactéricide, antivirale et sédative. Traditionnellement, on l'utilise aussi comme diurétique en cas de rhumatisme et de névralgie. Les Indiens nord-américains fumaient les feuilles mélangées à d'autres herbes pour soigner asthme, bronchite ainsi que diverses affections pulmonaires. En usage externe, les feuilles broyées stimulent la circulation et la cicatrisation. En homéopathie contre les affections respiratoires et les névralgies.





Reynoutria japonica Houtt., Renouée du Japon, Polygonacées :



Plante comestible :

En mars-avril, on consomme les jeunes tiges. Les racines récoltées en août-septembre et cuites à l’eau se dégustent comme légume.



Plante médicinale :

Les médecines traditionnelles japonaise et chinoise utilisent la plante pour traiter les mycoses, les inflammations cutanées et les maladies cardiovasculaires. Ces propriétés sont dues à l’émodine, une anthraquinone laxative, et au resvératrol, un flavonoïde soluble dans l’eau et les graisses.



Pour retrouver les différentes utilisations qui peuvent être faites de la Renouée du Japon, cliquer sur les titres suivants :










Autour de l’étang de Ville-d’Avray :







Typha sp., Massette, Typhacées :








Rumex crispus L., Patience crépue, Polygonacées :






Plante tinctoriale :

A partir des rhizomes, on obtient des jaunes, beiges à roux et du noir ; avec les parties aériennes en graines, on obtient de l’orange à roux et du rouge.

Les différentes couleurs obtenues avec les rhizomes :

- jaunes, beiges à roux (aucun additif)

- noir (additif : fer)

On n’utilise aucun additif avec les parties aériennes : plus l’ébullition sera prolongée plus le bain donnera des tons rouges.



Plante comestible :

Selon les régions, la cueillette se fait de septembre à début avril, mai, juin, juillet en altitude.



La Patience crépue s’utilise comme des épinards :

- crus quand les feuilles sont jeunes, elles font partie des mescluns d’hiver ;

- cuits après été bouillis dans une grande quantité d’eau, en gratin, tarte aux herbes…


Plante toxique :

Comme tous les Rumex, cette plante riche en acide oxalique est à consommer raisonnablement. Il est bon de la faire cuire à l’eau et de jeter l’eau de cuisson contenant des oxalates pouvant provoquer des problèmes rénaux ; il est à noter que la plante crue en contient moins que cuite.





Phleum pratense L., Fléole des prés, Poacées :







Le pollen de la plante peut provoquer des allergies de type rhume des foins chez les personnes sensibles.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fl%C3%A9ole_des_pr%C3%A9s





Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau, Lamiacées :




Plante médicinale :

Les médicaments fabriqués avec les parties vertes du Chanvre d'eau sont prescrits par la médecine officielle.

Ils réduisent l’activité de la glande thyroïde lors d’une hyperthyroïdie légère et modifient le taux d’hormones avant les règles, atténuant ainsi les effets secondaires prémenstruels.

En médecine populaire, le Chanvre d'eau était connu comme fébrifuge.





Juncus effusus L., Jonc épars, Joncacées :




La paille tressée issue de cette plante appelé Igusa au Japon, est utilisée notamment comme enveloppe de couverture dans la fabrication des tatamis ou de la semelle des sandales traditionnelles, les zoris.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juncus_effusus



Plante pour la vannerie :

Le Jonc diffus sert notamment pour la vannerie spiralée.

J’ai ainsi fabriqué des boucles d’oreilles en vannerie spiralée à base de Jonc diffus : voir la page « Boucles d’oreilles végétales » de mon blog.





Scirpus sylvaticus L., Scirpe des bois, Cypéracées :








Mentha suaveolens Ehrh., Menthe à feuilles rondes, Lamiacées :




Plante comestible :

On l'utilise comme condiment, dans les thés, pour aromatiser les boissons froides



Plante médicinale :

Stimulante, stomatique (=qui favorise la digestion), carminative (= qui provoque l'expulsion des gaz intestinaux) et antispasmodique.





Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé, Plantaginacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.

En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.




Tanacetum vulgare L., Tanaisie vulgaire, Astéracées :





Plante tinctoriale :
Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune vif, devenant brun si on cuit trop le bain (additif : aucun), du noir (additif : fer).



Plante toxique et plante médicinale :

Sainte Hildegarde de Bingen recommande l’utilisation de ses parties vertes contre les vers intestinaux – cette application s’est longtemps maintenue en médecine populaire.

L’automédication est fortement déconseillée en raison de la toxicité de la drogue.

Les fleurs étaient également utilisées en cas de crampes gastriques, troubles digestifs et menstruels.





 
Vidéo de l’étang de Ville-d’Avray : cliquez ici !










Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :









Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.



Plante médicinale :

Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.



Plante toxique :

La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.





Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :




Plante tinctoriale :

A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les très jeunes feuilles et pousses.



Plante médicinale :

En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.

Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.

L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.





Trifolium repens L., Trèfle rampant, Fabacées :









Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :






Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse commun, Astéracées :



Plante comestible :

On récolte les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps. On les sèche pour obtenir une farine dont on fait des bouillies ou qui allongera la farine de céréales. Epluchées, on les cuit à l'eau ou au four; après la cuisson à l'eau, on peut les faire sauter à la poêle.

Les tiges molles après épluchage et les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.

En mai, on mange les boutons floraux cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les fins pétales décorent salades de crudités et de fruits et pâtes à tartiner.



Plante médicinale :

Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.











Pastinaca sativa L., Panais commun, Apiacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges, les fleurs, les graines et les racines.



Plante médicinale :

Diurétique, analgésique et sédative.





Holcus lanatus L., Houlque laineuse, Poacées :






Vidéo de l’étang de Ville-d’Avray : cliquez ici !





Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin, Cornacées :







Plante toxique :

Les fruits acides et astringents, provoquent des troubles digestifs.



Plante pour la vannerie :

Retrouvez l’usage en vannerie du Cornouiller sanguin, en cliquant sur l’article suivant :








Dactylis glomerata L., Dactyle aggloméré, Poacées :





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Hypericum perforatum L., Millepertuis commun, Hypéricacées :







Alnus glutinosa (L.) Gaertn., Aulne glutineux, Bétulacées :





Plante médicinale :

L'écorce de l'Aulne glutineux est utilisée exclusivement en médecine populaire et en homéopathie.

La première se sert des tanins pour préparer une décoction pour les gargarismes en cas d'inflammations de la bouche et de la gorge ou pour les lavements lors de saignements intestinaux.

En homéopathie, l'écorce soigne les maladies cutanées.






Une Apiacée :










Hypericum perforatum L., Millepertuis commun, Hypéricacées :







Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :













Phragmites australis (Cav.) Steudel., Roseau commun, Poacées :



Plante comestible :

On consomme les racines les jeunes pousses et les graines.



Plante médicinale :

En médecine chinoise, le roseau passe pour analgésique, diurétique et fébrifuge. Le jus de racine est utilisé contre la toux et la nausée. L’infusion de fleurs et de feuilles est censé agir contre la bronchite, le choléra et les intoxications alimentaires.






Cornus sanguinea L., Cornouiller sanguin, Cornacées :

















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Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :




Plante tinctoriale :

Une décoction des feuilles d’Ortie dioïque donne du jaune.



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.



Avec les feuilles, je fabrique de la bière.

Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie



… et je réalise des crêpes goûteuses ! :


Plante médicinale :

En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.

En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.


Plante à fibres :

Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.










Sambucus nigra L., Sureau noir, Caprifoliacées ou Adoxacées :








Plante tinctoriale :

A partir des baies mûres, on obtient du mauve à violet (additif : vinaigre), du vert sapin (additif : lessive de cendre ou sulfate de fer), du mauve à rose (aucun additif).



Plante comestible :

On consomme les fleurs et les baies.



Attention ! Ne consommer les baies vertes ou mûres qu’en petites quantités, car elles provoquent parfois diarrhées et nausées. Les baies cuites et les fleurs sont inoffensives.



Plante médicinale :

La tisane de fleurs (2 cm3 par tasse) est sudorifique ; on les associe souvent aux fleurs de tilleul contre les rhinopharyngites. Elles stimulent les sécrétions bronchiales et entrent dans la préparation des gargarismes.

Grâce à leurs anthocyanes, les baies et le jus ont une action antioxydante ; de plus, elles renforcent les défenses immunitaires. Emploi traditionnel contre les sciatiques et les névralgies. Les baies fournissent aussi un colorant alimentaire naturel.




Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :







Lonicera xylosteum L., Camérisier, Caprifoliacées :





Plante toxique :

Les baies sont vomitives.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lonicera_xylosteum





Cirsium palustre (L.) Scop., Cirse des marais, Astéracées :








Plante comestible :

On consomme les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.

En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les plats.



Plante médicinale :

Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.





Viburnum lantana L., Viorne lantane, Caprifoliacées ou Adoxacées :







Plante toxique :

Toxicité avant maturité des fruits (fruits verts) : troubles digestifs de type gastro-entérite.



Plante médicinale :

L'écorce a été utilisée en rubéfiante voire vésicante.

Les baies et feuilles ont été employées dans la dysenterie.



Source : http://www.toxiplante.fr/monographies/viorne_mancienne.html



Plante pour la vannerie :

Voir le travail de la Viorne lantane par Clément Maurin :







Ligustrum vulgare L., Troène commun, Oléacées :




Plante tinctoriale :

À partir des baies mûres, on obtient du gris bleuté, des bleus-gris clairs, et du vert céladon clair ; avec l’écorce, les feuilles et les rameaux, on obtient des jaunes à bruns et du vert bronze.

Les différentes couleurs obtenues avec les baies mûres du Troène :

- gris bleuté (aucun additif),

- bleus-gris clairs (additif : fer),

- vert céladon clair (additif : cuivre).



Les différentes couleurs obtenues avec l’écorce, les feuilles et les rameaux du Troène :

- jaunes à brun selon proportions (aucun additif),

- vert bronze (additif : fer).


Ses baies écrasées fournissent une encre noire utilisée par les enlumineurs du Moyen-Âge et par les chapeliers pour teindre les feutres.

Source: http://www.ap32.fr/page10_troene.html





Plante toxique :

Jusqu’à une ingestion de 5 baies, les symptômes restent d’ordre digestif. Mais au-delà, la présence de saponosides et de principes amers provoque des vomissements s’accompagnant de troubles neurologiques, cardiaques et respiratoires, pouvant aller potentiellement jusqu’à un coma selon une littérature relativement ancienne. Si les cas d’intoxication sont rares chez l’Homme, les enfants en particulier, en raison même de l’amertume, on connaît par contre des intoxications par les feuilles chez le cheval et le mouton.



Plante pour la vannerie :

Le Troène tient son nom scientifique, Ligustrum, du latin Ligare, qui signifie lier, en effet, les jardiniers de jadis mettaient à profit la flexibilité de ses rameaux pour faire les ligatures et les vanniers pour confectionner les paniers.



Source : http://www.ap32.fr/page10_troene.html






Achillea millefolium L., Achillée millefeuille, Astéracées :




Plante tinctoriale :

Avec les parties aériennes fleuries, on obtient du jaune (aucun additif) et du vert bronze, brun (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les feuilles fraîches ou sèches (dans la préparation de spiritueux et tisanes), les boutons floraux et les fleurs (aromatisent les boissons).



Plante médicinale :

C'est un anti-inflammatoire du tube digestif, sédatif, dépuratif et tonique. Elle est utilisée dans les affections rénales, les palpitations cardiaques, les névralgies, les maux de tête et de dents. Les substances amères stimulent la sécrétions de bile et soulagent les affections hépatiques chroniques.

En usage externe contre les douleurs articulaires et les impuretés de peau. Emploi traditionnel contre les hémorroïdes et les troubles menstruels, en homéopathie contre les saignements (d'où le nom populaire d'herbe-à-la coupure).

Chez les personnes sensibles, l’Achillée combinée au soleil peut provoquer une allergie de contact appelée « dermite des prés ».





Ulmus groupe minor Miller, Orme champêtre, Ulmacées :



Plante médicinale :

En médecine populaire française, l’orme était très apprécié comme remède contre les maladies cutanées chroniques. L’écorce des jeunes rameaux contient des tanins utilisés en cas de diarrhées, de troubles digestifs, pour les drainages et en cas d’inflammations de la bouche et de la gorge.

La quintessence florale de Bach « Elm » donnerait confiance en soi et de l’assurance.





Lonicera xylosteum L., Camérisier, Caprifoliacées :







Petasites hybridus (L.) G.Gaertner, B.Meyer & Scherb., Pétasite officinal, Astéracées :



Plante comestible :

On consomme les pétioles et les jeunes feuilles.



Plante médicinale et plante toxique :

Sa racine renferme différents principes actifs pouvant soulager les crampes, calmer la douleur, enrayer les inflammations et lutter contre la migraine et les maux de tête liés au stress.

La médecine populaire avait recours aux extraits, mais la forme sauvage contient des alcaloïdes de pyrrolizidine nocifs pour le foie.

La phytothérapie moderne utilise des préparations prêtes à l’emploi provenant de cultures de cette plante sans alcaloïdes.







Picris echioides L., Picris fausse vipérine, Astéracées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles.






Rubus groupe fruticosus, Ronce des bois, Rosacées :



Plante tinctoriale :

On obtient du gris et du noir avec les feuilles et tiges de la Ronce des bois, en rajoutant du fer comme additif.



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les fleurs et les fruits (les mûres !).



Plante médicinale :

On utilise l'infusion de feuilles contre la diarrhée en raison de leur forte teneur en tanins. En gargarisme, la ronce rend de précieux services dans les inflammations bucco-pharyngées. Les mûres, de même que l'infusion, ont un effet sédatif. Elles ont une grande valeur nutritive et contiennent plus de provitamine A et de vitamine E que les autres baies ainsi que beaucoup de vitamine B. Elles surpassent ainsi les autres fruits par leur teneur élevée en magnésium et en fer. De plus, elles contiennent des oligo-éléments importants comme le zinc, le manganèse et le cuivre. La couleur foncée des mûres indique une forte teneur en pigments végétaux antioxydants. Ceux-ci protègent l'organisme des radicaux libres nocifs qui jouent un rôle dans de nombreuses maladies dégénératives et dans le processus de vieillissement.


Plante pour la vannerie :


On transforme les tiges de Ronce en éclisses qui serviront à garnir des paniers et autres objets tressés, ou bien encore à coudre entre eux les boudins de plantes sauvages dans la vannerie spiralée.














Arctium sp., Bardane, Astéracées :





Melilotus albus Medik., Mélilot blanc, Fabacées :




Plante comestible :
On consomme les fleurs pour parfumer les desserts.

Plante toxique :
En excès, le mélilot donne un goût désagréable aux préparations et devient toxique à fortes doses. La moisissure transforme la coumarine en dicoumarol, substance toxique. Il faudra se débarrasser de toute plante séchée au parfum ou à l’apparence douteux.
Il existe deux autres mélilots à fleurs jaunes comestibles :
Melilotus officinalis Lam., Mélilot officinal, Fabacées
Melilotus macrorhiza Pers., Mélilot à grosse racine, Fabacées



Epilobium parviflorum Schreb., Épilobe à petites fleurs, Onagracées :



Plante médicinale :
Le feuillage cueilli pendant la floraison renferme principalement des flavonoïdes et des tanins. L’infusion facilite la miction (= action d’uriner), mais son effet curatif en cas de cancer de la prostate n’est pas prouvé.




Alnus glutinosa (L.) Gaertn., Aulne glutineux, Bétulacées :








Lycopus europaeus L., Chanvre d'eau, Lamiacées :







Equisetum arvense L., Prêle des champs, Équisétacées :



Plante médicinale :
Les parois cellulaires de cette plante renferment de la silice qui la rend mécaniquement très résistance. Autrefois, on l’utilisait volontiers pour polir l’étain. Ses parties végétales séchées sont utilisées depuis l’Antiquité comme diurétique et vulnéraire. Actuellement, on administre encore fréquemment de la tisane de prêle pour laver les voies urinaires en cas d’inflammations, ou en gargarismes pour traiter les catarrhes de la gorge. La médecine populaire la recommande comme antirhumatismal.

Application médicale :
Compresse contre les rhumatismes : verser 1 litre d’eau bouillante sur 3-5 cuillères à soupe de la drogue et laisser reposer une heure, puis filtrer. En bain ou pour imbiber des compresses.




Daucus carota L., Carotte sauvage, Apiacées :


Plante tinctoriale :
A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).

Plante comestible :
On consomme la racine (la première année, de septembre jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.

Plante médicinale :
Vermifuge, diurétique , en cas de diarrhées.











Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse des champs, Astéracées :


Plante comestible :
On consomme les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.
En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les plats.

Plante médicinale :
Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.




Achillea millefolium L., Achillée millefeuille, Astéracées :






Hypericum perforatum L., Millepertuis commun, Hypéricacées :






Sambucus ebulus L., Sureau yèble, Caprifoliacées :










Plante toxique :
Sans aller jusqu’à une véritable intoxication, les fruits de Sureau yèble sont indigestes, mais également amers même cuits ; ils contiennent des hémagglutinines.

Une confusion assez fréquente entre les baies du Sureau yèble et celles du Sureau noir (Sambucus nigra L.) est commise par les personnes désirant faire de la confiture : ce dernier est une plante ligneuse (arbuste ou arbre) ramifiée, à écorce jeune typiquement interrompue par de nombreuses lenticelles en relief, dont les feuilles ont 5 au plus 7 folioles, et les fruits sont toujours pendants et également plus précoces.



Cirsium vulgare (Savi.) Ten., Cirse commun, Astéracées :








Acer pseudoplatanus L., Érable sycomore, Acéracées ou Sapindacées :


Plante tinctoriale :
À partir des samares (les fruits), on obtient du beige et du brun, avec l’écorce, du brun-rouge ou du noir et avec les feuilles du jaune ocre ou du vert kaki.



Ulmus groupe minor Miller, Orme champêtre, Ulmacées :








Fraxinus excelsior L., Frêne élevé, Oléacées :


Plante tinctoriale :
A partir des feuilles et de l’écorce, on obtient du jaune ocre (aucun additif) et du gris-vert (en ajoutant du cuivre).

Plante comestible :
On consomme les jeunes rejets d'avril et les feuilles tendres en salade et dans divers plats de légumes. Les feuilles plus vieilles servent pour les tisanes.
Avec les feuilles, on fabrique une boisson alcoolisée et pétillante : la frênette.

Plante médicinale :
On emploie traditionnellement une préparation diurétique à base de feuilles en cas de rhumatismes et de fièvre. Les feuilles seraient aussi légèrement laxatives. L'écorce fraîche est anti-inflammatoire et analgésique. En homéopathie en cas de rhumatismes, d'affections biliaire et d'hyperthyroïdie.




Salix babylonica L., Saule pleureur, Salicacées :









Pastinaca sativa L., Panais commun, Apiacées :











Scirpus sylvaticus L., Scirpe des bois, Cypéracées :










Typha sp., Massette, Typhacées :








Corylus avellana L., Noisetier, Corylacées ou Bétulacées :


Plante comestible :
On consomme les feuilles, les fleurs (chatons mâles) et les fruits (noisettes).

Plante médicinale :
Feuilles : en interne :troubles du foie et de la vésicule ; en externe : cataplasme en cas de phlébite et de saignements.
Noisette : stimule le système immunitaire et l'organisme. Huile de noisette pour les soins de la peau.




Carex pendula Huds., Laîche à épis pendants, Cypéracées :


















Crataegus monogyna Jacq., Aubépine commune, Rosacées :



Plante comestible :

On consomme les fruits (les cenelles) et les feuilles et le fleurs.



Plante médicinale :

Feuilles, fleurs et fruits sont utilisées. L'action médicinale de l'Aubépine n'a été découverte que récemment. Des essais cliniques ont démontré une amélioration de la circulation sanguine et un effet hypotenseur. On l'emploie aussi dans les troubles cardiaques non organiques et dans les traitements post-infarctus. Cette action ne se révèle que sur la durée. L'Aubépine se tolère très bien et ne provoque pas d'effets secondaires.





Galega officinalis L., Sainfoin d'Espagne, Fabacées :





Plante médicinale et plante toxique :

Une expérience en laboratoire a démontré que ses parties vertes renfermaient une substance capable d’abaisser le taux de glycémie sanguine.

Pour le diabète, la médecine officielle préfère cependant des médicaments plus efficaces. Il faut ajouter que les molécules de type galégine sont connues pour être toxiques.















Vidéo Cane Colvert et ses canetons, Gallinule poule d'eau : cliquez ici !





Au premier plan, un Alnus glutinosa (L.) Gaertn., Aulne glutineux, Bétulacées :













Phalaris aquatica L., Alpiste aquatique, Poacées :






Vidéo de Phalaris aquatica L., Alpiste aquatique, Poacées : cliquez ici !





Picris echioides L., Picris fausse vipérine, Astéracées :








Viburnum opulus L., Viorne obier, Caprifoliacées ou Adoxacées :










Plante médicinale :

Une variété stérile de Viorne obier est cultivée dans les jardins sous le nom de « boule de neige ». L’écorce de cet arbuste endémique renferme des tanins. Seules l’homéopathie et la médecine officielle l’utilisent pour calmer les règles douloureuses et les troubles fonctionnels généraux des organes génitaux.



Plante toxique :

Crus, les fruits sont émétiques et purgatifs. En grande quantité, ils pourraient provoquer des gastro-entérites.





Hordeum murinum L., Orge des rats, Poacées :



Plante comestible :

On utilisait les grains entiers ou réduits en farine.





Plantago major L., Plantain à larges feuilles, Plantaginacées :




Plante comestible :

On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.

En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.





Fraxinus excelsior L., Frêne élevé, Oléacées :












Lactuca serriola L., Laitue scariole, Astéracées :




Plante comestible et plante médicinale :

Si les jeunes pousses sont comestibles, il n'en va pas de même pour la plante adulte, d'odeur fétide, à la tige gluante et aux feuilles épineuses à latex blanchâtre.



Dans les pays anglo-saxons on l'appelle souvent « compass plant » (plante-boussole), car les feuilles de la tige principale sont disposées perpendiculairement à la lumière du soleil, avec une tendance à pointer vers le nord et le sud.



Comme la Laitue vireuse (Lactuca virosa), la Laitue scariole a été utilisée comme substitut à l'opium. On se servait du latex séché, fumé ou bu en tisane - très amère !



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laitue_scariole





Calystegia sepium (L.) R.Brown, Liseron des haies, Convolvulacées :




Plante médicinale :

Employée en médecine populaire comme purgatif doux. Elle soigne le foie, l'insuffisance hépatique et ses manifestations (constipation, migraine, etc.)



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liseron_des_haies






Ballota nigra L., Ballotte noire, Lamiacées :



Plante médicinale :

En médecine populaire on l’utilisait contre la toux spasmodique, comme calmant de l’hystérie, des crampes de l’estomac, des nausées, et en usage externe contre la goutte.

En homéopathie, les dilutions de la plante fraîche luttent contre les troubles du sommeil.









Sources :


350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011


Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007

Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011

La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012

La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016

Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001

Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011

Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012


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