dimanche 28 août 2016

La flore sauvage du Domaine national de Saint-Cloud – sortie du 27 août 2016






Nous nous sommes promenés samedi dans le Domaine national de Saint-Cloud, et voici la flore rencontrée :



Calystegia sepium (L.) R.Brown, Liseron des haies, Convolvulacées :


Plante médicinale :
Employée en médecine populaire comme purgatif doux. Elle soigne le foie, l'insuffisance hépatique et ses manifestations (constipation, migraine, etc.)

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liseron_des_haies



Potentilla reptans L., Potentille rampante, Rosacées :



Plante comestible :

On consomme les très jeunes pousses pas encore fibreuses et les fleurs en décoration.



Plante médicinale :

Elle est astringente, analgésique et antidiarrhéique.





Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., Cerfeuil sauvage, Apiacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles et pointes tendres, les tiges florales, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

Plante digestive, diurétique, dépurative, sudorifique, antioxydante.

En usage externe : eczéma et inflammation cutanée.





Heracleum sphondylium L., Berce commune, Apiacées :







Plante comestible :

On consomme les feuilles, les tiges, les boutons floraux, les graines vertes et immatures et la racine.



Plante médicinale :

Emploi traditionnel et homéopathique en cas de troubles digestifs, d'hypertension, de toux et d'extinction de voix. En naturopathie contre les troubles du système nerveux central, la sclérose multiple, les rhinopharyngites, l'apathie, la somnolence et les maux de tête. Comme le gingembre, la racine est employée comme réjuvénateur et comme aphrodisiaque.



Plante toxique :

La plante élabore des furocoumarines (psoralène, bergaptène, etc.) à propriétés photosensibilisantes.






Plantago major L., Plantain à larges feuilles, Plantaginacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.

En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.





Acer cappadocicum Gled., Érable de Cappadoce, Acéracées ou Sapindacées :







Clematis vitalba L., Clématite des haies, Renonculacées :



Plante pour la vannerie :

La liane de la Clématite des haies sert d’éclisse pour la vannerie.



Pour retrouver tous les articles de mon blog qui traitent de la Clématite des haies comme plante de vannerie, cliquer sur les titres suivants :



















Trifolium pratense L., Trèfle des prés, Fabacées :



Plante comestible :

On consomme les pousses et feuilles d'avril à juin, les fleurs fraîches, et les graines.



Plante médicinale :

Traditionnellement utilisé contre les diarrhées, la toux et les éruptions cutanées chroniques. L'extrait de trèfle est de plus en plus utilisé contre les troubles de la ménopause en raison de sa teneur en ivoflavones. Ceux-ci sont des phytoestrogènes également employés dans la prévention des cancers d'origine hormonale, notamment ceux du sein, de l'utérus et de la prostate. L'infusion (3 cm3 de fleurs par tasse) est dépurative et rafraîchissante pour les yeux fatigués.






Picris hieracioides L., Picris fausse-épervière, Astéracées :




Plante comestible :

Son goût tendant vers le sucré facilite son usage. Elle peut s'utiliser seule ou accompagné d'autres plantes spontanées. Si les feuilles sont excessivement duveteuses, on pourra les faire bouillir avec des patates, ou sauter à la poêle.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Picris_hieracioides






Prunella vulgaris L., Brunelle commune, Lamiacées :



Plante comestible :

On consomme les jeunes feuilles et les pointes avec leurs boutons en avril-mai et les fleurs.



Plante médicinale :

Emploi traditionnel contre les maladies gastro-intestinales.

La plante est bactéricide ; autrefois on l’utilisait contre la diphtérie, les pharyngites et les laryngites.

En usage externe contre les troubles oculaires et pour favoriser la cicatrisation.






Cirsium arvense (L.) Scop., Cirse des champs, Astéracées :




Plante comestible :

On consomme les jeunes racines de première année de l'automne jusqu'au printemps, les jeunes feuilles encore dépourvues de piquants se mangent crues ou cuites à l'eau avant la floraison.

En mai, on mange les boutons cuits comme légume ou on les confit dans la saumure ou dans une marinade piquante. Les pétales décorent les plats.



Plante médicinale :

Comme tous les cirses, la plante est peu utilisée à des fins médicinales.






Plantago lanceolata L., Plantain lancéolé, Plantaginacées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles, les boutons floraux, les graines et la racine.



Plante médicinale :

En interne : bactéricide, dépuratif, inflammations bucco-pharyngées, ulcères de l'estomac, colites et inflammations urinaires.

En externe : soigne les plaies, irritations cutanées, brûlures, enflures et piqûres d'insectes.






Polygonum aviculare L., Renouée des oiseaux, Polygonacées :




Plante comestible :

On consomme jusqu’en juin les jeunes feuilles, et les graines récoltées d'août à octobre.



Plante médicinale :

Les propriétés expectorantes de l'infusion de renouée (2 cm3 par tasse) l'indiquent pour les affections respiratoires. Les tanins et substances amères de la plante sont également bénéfiques dans les troubles gastro-intestinaux, des diarrhées, les néphrites et les cystites. En usage externe pour les plaies purulentes et les hémorroïdes, ou encore en gargarisme. En médecine chinoise contre les parasites de la peau, la rétention d'urine et les douleurs de la vésicule.






Urtica dioica L., Grande ortie, Urticacées :





Plante comestible :

On consomme les feuilles, les graines et les boutons floraux.



Avec les feuilles, je fabrique de la bière….

Voir l’article dans mon blog : Fabrication d’une bière à l’Ortie



… et je réalise des crêpes goûteuses ! :





Plante médicinale :

En interne : douleurs rhumatismales, troubles digestifs et biliaires et troubles de la prostate.

En externe : pour les cheveux gras et les pellicules.



Plante à fibres :

Avec la « peau » que l’on retire de la tige de l’Ortie dioïque, on peut fabriquer une cordelette.








Artemisia vulgaris L., Armoise commune, Astéracées :




Plante tinctoriale :

A partir des extrémités fleuries, on obtient du beige ocre (aucun additif), du vert kaki (additif : cuivre) et du bronze, noir (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les très jeunes feuilles et pousses.



Plante médicinale :

En infusion, elle a un effet sédatif sur le système nerveux.

Elle est également tonique et ne doit pas être bue en début de grossesse. Elle calme les douleurs menstruelles, stimule la digestion et la rate.

L’huile imprégnée d’Armoise soulage les rhumatismes.






Conyza canadensis (L.) Cronquist, Érigéron du Canada, Astéracées :



Plante tinctoriale :

A partir des parties aériennes de la plante fleurie, on obtient du jaune (aucun additif) ou du vert (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme les feuilles avant la floraison en juillet.



Plante médicinale :

Originaire d’Amérique du Nord, la plante s’est naturalisée en Europe au XVIIème siècle. La médecine traditionnelle nord-américaine utilise l’infusion contre les diarrhées et les troubles menstruels.

Le béta-sitostérol mime l’action des oestrogènes et soulage les troubles de la ménopause. Grâce aux tanins qu’elle contient, la plante facilite la coagulation et trouve divers emplois contre les inflammations des muqueuses. En homéopathie, contre les brûlures d’estomac, les hépatites et les inflammations de la vésicule biliaire.






Daucus carota L., Carotte sauvage, Apiacées :




Plante tinctoriale :

A partir des parties aériennes fleuries ou des fanes de carotte, on obtient du jaune vif à vert vif (le vert s'obtient plus facilement avec la plante fraîche et en maintenant la température en dessous de l'ébullition, aucun additif), du vert bronze (additif : fer).



Plante comestible :

On consomme la racine (la première année, de septembre jusqu'au printemps suivant), les feuilles, les fleurs et les graines.



Plante médicinale :

Vermifuge, diurétique, en cas de diarrhées.






Hordeum murinum L., Orge des rats, Poacées :





Plante comestible :

On utilisait les grains entiers ou réduits en farine.






Picris echioides L., Picris fausse vipérine, Astéracées :



Plante comestible :

On consomme les feuilles.





Matricaria recutita L., Matricaire camomille, Astéracées :



le capitule est creux


Plante comestible :

On consomme les fleurs



Plante médicinale :

Ce sont les fleurs qui contiennent le plus de substances actives. Leur action est anti-inflammatoire, bactéricide et antifongique. On les utilise surtout contre les troubles gastro-intestinaux et les douleurs menstruelles, comme sédatif et comme somnifère léger. Sous forme de cataplasme, de baume ou de lavement, en cas d'inflammation de la peau, de la muqueuse buccale, de la gorge et de la région génitale. On en tire aussi un extrait alcoolique.





Devant Lactuca serriola L., Laitue scariole, Astéracées :



Plante comestible et plante médicinale :

Si les jeunes pousses sont comestibles, il n'en va pas de même pour la plante adulte, d'odeur fétide, à la tige gluante et aux feuilles épineuses à latex blanchâtre.



Dans les pays anglo-saxons on l'appelle souvent « compass plant » (plante-boussole), car les feuilles de la tige principale sont disposées perpendiculairement à la lumière du soleil, avec une tendance à pointer vers le nord et le sud.



Comme la Laitue vireuse (Lactuca virosa), la Laitue scariole a été utilisée comme substitut à l'opium. On se servait du latex séché, fumé ou bu en tisane - très amère !



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laitue_scariole

















Bryonia dioica Jacq., Bryone dioïque, Curcurbitacées :



Plante toxique :

La Bryone dioïque est une plante très toxique ! Au Moyen-Âge, on s’accommodait de ce risque et on l’utilisait pour provoquer nausées fortes et diarrhées.

Les constituants de la racine irritent les muqueuses du tube digestif.

En usage externe, on utilisait la racine contre les rhumatismes et la goutte.

En raison de la dilution, il n’existe plus aucun risque d’intoxication dans les préparations homéopathiques. Ces dernières sont administrées lors d’inflammations des voies respiratoires, du foie, de la plèvre et du péritoine.





Devant Arctium lappa L., Grande bardane, Astéracées :



Les graines récoltées en août-septembre fournissent une huile de table à la saveur plutôt neutre. Concasser les graines avant de les moudre ou de les tremper dans l’eau chaude afin de récupérer l’huile surnageant.

On récolte la grosse racine des plantes de première année en automne et en hiver, quand elle est encore molle et non ligneuse. On la mange en rémoulade ou cuite à l’eau ou au four.



Plante médicinale :

L’extrait de racine est bactéricide et hypotensif.

Dépurative, elle est traditionnellement utilisée en cas de calculs biliaires et de la vessie, dans les affections hépatiques, la goutte, les rhumatismes et le diabète. L’huile de racine est un remède connu à la chute des cheveux. Le baume ou le jus fraîchement pressé de la racine traitent diverses affections cutanées comme le psoriasis, les furoncles, les abcès, les brûlures, les impuretés, les pellicules. La racine est également vulnéraire.

En homéopathie contre les éruptions cutanées, la descente de l’utérus et les douleurs rhumatismales.





Chenille d’un Lépidoptère (= papillon), le Mimas tiliae L., Sphinx du tilleul

 Sphingidae :







Une participante tient dans sa main une Verbena officinalis L., Verveine officinale, Verbénacées :



Plante comestible :

On consomme les jeunes feuilles et autres parties tendres avant la floraison en juin.



Plante médicinale :

La Verveine officinale était jadis une plante médicinale de premier ordre utilisée contre les rhumes et pour renforcer les défenses immunitaires.

Aujourd’hui, on met à profit ses vertus digestives, diurétiques et dépuratives pour réguler le métabolisme et combattre les rhumatismes. Elle peut soulager les migraines et serait un tonique du système nerveux. Emploi traditionnel pour réguler le cycle menstruel et soulager les troubles de la menstruation et de la ménopause. Emploi externe pour soigner les plaies et dans le traitement de l’eczéma et des oedèmes.






Populus alba L., Peuplier blanc, Salicacées :





Utilisations :



Bois :

Son bois peu dense se travaille facilement, mais se polit mal. On en fait généralement de la pâte à papier, des allumettes, des emballages ou contreplaqués, mais il est aussi utilisé en menuiserie, ou comme bois de charpente. Autrefois, il était utilisé pour fabriquer des merrains, des tombereaux et brouettes, ou des panneaux destinés à servir de support pour les peintures à l'huile.

C'est un combustible très médiocre, qui produit peu de chaleur à la combustion, et produit un charbon de piètre qualité.



Autres usages :

Planté à titre ornemental, cet arbre peut aussi servir de coupe-vent.

Son écorce contient de la salicine et a été utilisée comme fébrifuge.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Populus_alba





Devant Arctium lappa L., Grande bardane, Astéracées :








Sources :





350 plantes médicinales, docteur Wolfgang Hensel, Éditions Delachaux et Niestlé, Paris 2008, réimpression 2010



Cueillir et cuisiner les plantes sauvages. Recettes, conseils et confidences, Éditions Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence, 2011



Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan et Eva Styner, Éditions Delachaux et Niestlé, Les guides du naturaliste, Paris, 2007



Guide des plantes toxiques et allergisantes, Michel Botineau, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



Guide des teintures naturelles, plantes à fleurs, Marie Marquet, collection Les guides des… Fous de Nature !, Éditions Belin 2011



La cuisine des plantes sauvages, Meret Bisseger, Éditions Ulmer, Paris 2012



La phytothérapie, se soigner par les plantes, Docteur Jean Valnet, Éditions Le Livre de Poche, Paris, 2016



Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins, Éditions Larousse / VUEF, 2001



Plantes sauvages comestibles, Alain Creton, Séquoïa Éditions, Colomars 2011



Plantes sauvages comestibles, S.G. Fleischhauer, J. Guthmann & R. Spiegelberger, Éditions Ulmer, Paris 2012




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